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Partis libéraux en France et en Europe


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…il faut se sortir les doigts du cul et unir les voix libérales pour qu'enfin on puisse exposer nos opinions dans les débats !

Non. Pourquoi "unir" ? Tu rêves en Technicolor si tu crois qu'un "parti libéral unifié" totalisant maxi 10% des votes changera plus de choses. En Angleterre, aux États-Unis, en Estonie, au Chili, etc. ce n'est pas un parti libéral unifié qui a fait bouger les choses, mais quelques politiciens conservateurs qui avaient lu des auteurs libéraux.

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Non. Pourquoi "unir" ? Tu rêves en Technicolor si tu crois qu'un "parti libéral unifié" totalisant maxi 10% des votes changera plus de choses. En Angleterre, aux États-Unis, en Estonie, au Chili, etc. ce n'est pas un parti libéral unifié qui a fait bouger les choses, mais quelques politiciens conservateurs qui avaient lu des auteurs libéraux.

Et … ?

L'abolition de la monarchie n'est pas due à 60 000 000 de français mais à une poignée de parisiens…

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Le problème est qu'en France, les libéraux de parti semblent suivre la route de la couillemollisation générale des politiciens. La crise demanderait une réponse énergique face au front antilibéral institué, au retour du protectionnisme et la mise en accusation du marché. Au lieu de ça les libéraux se planquent. Les plus modérés ont retourné leur veste, tandis que les convaincus préfèrent se retirer dans des salons pour assister au naufrage général.

Vu l'état avancé de décomposition collectiviste du pays, tant sur le plan matériel que moral, la soumission idéologique de la droite aux valeurs et aux méthodes de la gauche, dont elle réalise point par point le programme, je rejoins l'analyse de Lucilio. Puisque le libéralisme est foutu en tant que tel, ce qu'il nous faudrait en premier lieu c'est un parti anti-socialiste et populaire, authentiquement conservateur, influencé au moins économiquement par des éléments de libéralisme, capable de secouer le cocotier d'un Etat pachidermique et invasif, de mettre un terme à l'inflation des lois.

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Ex-adhérent, militant et candidat d'AL, un temps intéressé par la démarche dissidente du PLD, aujourd'hui (de l'eau ayant coulé sous les ponts depuis l'élection interne houleuse d'AL), je m'interroge sur le bien-fondé de la coexistence (même au nom de la concurrence) de ces 2 partis qui végètent chacun de leur côté alors que, peu ou prou, ils partagent le même fonds. AL s'est déchirée sur quelques problèmes délétères de relations interpersonnelles exécrables "en haut lieu", pas sur le programme politique. Peut-être y a-t-il eu aussi de légères divergences de vue sur la stratégie de communication : AL, en mettant en avant une com' souvent axée sur les libertés individuelles sociétales (et moins sur les économiques) est parfois apparue comme un parti plus libertaire que libéral, ce qui a pu agacer par moments (j'en conviens).

Mon sentiment est qu'au lieu d'additionner les "compétences" au sein d'AL en fonction des qualités personnelles et des thèmes de prédilection des uns et des autres, on a "réussi" le tour de force de les soustraire, de les exclure au lieu de les inclure. AL ne pouvait/devait pas se permettre le luxe d'un tel gâchis quand on sait les difficultés 1) à faire essaimer des libéraux dans ce pays et 2) à les attirer dans un engagement politique.

Aujourd'hui, EF (avec tout le respect pour son dynamisme et son audace lors de la présidentielle) semble avoir pris ses distances, une petite "mise au vert" rendue nécessaire par son attitude très "borderline" en tant que responsable de parti lors de l'élection interne. J'espère qu'il profitera de ce recul pour peut-être revenir un jour, plus mûr, plus serein sur cet aspect fondamental de la vie interne d'un parti politique. Faut pas le condamner à perpét' : il reste quand même l'un des principaux artisans de l'initiative AL et de son succès (même si modeste) initial.

Sabine, je trouve qu'elle a du courage, elle va au casse-pipe, s'en sort plus ou moins bien selon l'adversité, mais elle ose et il me paraît profondément lâche de la démolir derrière son clavier alors que franchement, elle essaie de faire entendre la voix libérale. En plus, sur le fond, on ne peut pas lui reprocher d'être une libérale frelatée et sa présidence d'AL, à ce que j'en sais, ne relève pas du despotisme.

Il y a bien d'autres gens de valeur au sein d'AL comme il y a des personnalités de qualité au sein du PLD. Cette division me paraît vraiment contre-productive et décourageante.

Bref, tout ce blabla pour dire qu'à mon avis, AL est une structure politique certes très perfectible (aux détracteurs de relever le défi de la corriger, l'argument d'AL "joujou" d'EF ayant perdu de sa validité et celui de Sabine simple marionnette ne tenant pas non plus au vu de son investissement), mais une structure politique qui a eu le mérite d'obtenir quelques maigres "résultats" en termes d'identification dans le paysage politique français, de médiatisation, de militantisme et qu'il serait dommage(able) d'enterrer (encore) vivante au motif de regrettables "erreurs de jeunesse", peut-être aujourd'hui amendables et in fine pardonnables.

Faut pas se leurrer : pour faire ne serait-ce qu'UN parti politique libéral significatif en France (berceau de l'étatisme), on ne peut pas faire l'économie de rassembler un maximum de libéraux convaincus, quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent. Ensuite, une démocratie interne saine et respectueuse des diverses "sensibilités" libérales doit permettre à chacun 1) de contribuer à (et de se retrouver dans) une part importante du message politique commun sans claquer la porte à la moindre susceptibilité intellectuelle et 2) d'avoir son mot à dire (et à écouter) sur la stratégie et (les détails programmatiques) du parti. Je pense qu'il est possible de faire vivre un parti politique libéral démocratique sans que sa démocratie l'entraîne vers de multiples entorses à ses valeurs libérales. Enfin, je l'espère, même si le risque de contradictions profondes existe (l'UMP est-elle de droite ? Le PS peut-il sauver les pauvres en leur déniant le droit de devenir riches ? Le NPA est-il anticapitaliste quand il revendique du pognon ?, etc, etc).

A titre personnel, j'ai toujours souhaité un parti libéral ayant une communication "radicale" (un genre de LCR libéral) plutôt qu'adepte du "consensus mou", surtout que la démarche politique d'un parti démocratique a tendance à édulcorer le discours, nécessité d'élargissement oblige. Mais faute de grives, mangeons au moins des merles…

Veuillez excuser cette longue prose sur le sujet…

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Il y a beaucoup d'incompréhension sur ce qu'est un parti politique. Ce n'est pas un lieu où l'on est gentil et où on écoute les autres pour atteindre la plénitude. C'est un lieu où l'on est méchant et où on casse les autres pour atteindre le pouvoir. L'ennemi principal c'est celui qui est le plus proche de toi, pas l'opposant politique.

Et je suis adhérent du PLD après avoir été adhérent d'AL et je pense que les deux peuvent avoir leur utilité.

Mais si on se lance en politique en ne saisissant pas bien le 1er paragraphe ci dessus, on est condamné à pleurnicher comme un bébé pour le restant de ses jours.

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Vu l'état avancé de décomposition collectiviste du pays, tant sur le plan matériel que moral, la soumission idéologique de la droite aux valeurs et aux méthodes de la gauche, dont elle réalise point par point le programme, je rejoins l'analyse de Lucilio. Puisque le libéralisme est foutu en tant que tel, ce qu'il nous faudrait en premier lieu c'est un parti anti-socialiste et populaire, authentiquement conservateur, influencé au moins économiquement par des éléments de libéralisme, capable de secouer le cocotier d'un Etat pachidermique et invasif, de mettre un terme à l'inflation des lois.

Sur le papier c'est vraiment pas bandant… ça en devient même un peu nauséabond

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Il y a beaucoup d'incompréhension sur ce qu'est un parti politique. Ce n'est pas un lieu où l'on est gentil et où on écoute les autres pour atteindre la plénitude. C'est un lieu où l'on est méchant et où on casse les autres pour atteindre le pouvoir. L'ennemi principal c'est celui qui est le plus proche de toi, pas l'opposant politique.

Mais si on se lance en politique en ne saisissant pas bien le 1er paragraphe ci dessus, on est condamné à pleurnicher comme un bébé pour le restant de ses jours.

Certes, en tout cas, si on souhaite obtenir un poste, mais franchement, le meilleur vendeur, c’est celui qui laisse des rayures visibles sur le parquet, ou celui qui a l’air gentil et qui te bouffe au dernier moment, sans prévenir et sans témoins ?

Qu’il y ai des complots, qu’il y ai des coups bas, c’est une chose, mais il y a l’art et la manière :icon_up:

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What !? La concurrence, c'est pas bien maintenant ?

Ai-je dit cela?

On sait tous à quoi sert la concurrence. Mais il faut savoir ce que l'on veut ! Être des rêveurs ou des utopistes qui ne verront de belles réformes que dans leurs rêves ? Non moi si je suis libéral c'est parce que j'en ai marre de cette connerie d'administration qui met 2 mois pour mettre à jour le KBIS d'une entreprise ! 2 mois minimum ! Avec toutes les conséquences que cela suggère… Mais si vraiment on a envie que quelque chose change, même des mesurettes, il faut se sortir les doigts du cul et unir les voix libérales pour qu'enfin on puisse exposer nos opinions dans les débats !

D'accord sur le principe; si on veut peser en tant que parti politique (bien que l'on puisse se poser la question de savoir si c'est ce que l'on veut), on doit rester un minimum unis.

Ce n'est plus de la concurrence, là, c'est de l'éparpillement.

+ 1

Le problème est qu'en France, les libéraux de parti semblent suivre la route de la couillemollisation générale des politiciens. La crise demanderait une réponse énergique face au front antilibéral institué, au retour du protectionnisme et la mise en accusation du marché. Au lieu de ça les libéraux se planquent. Les plus modérés ont retourné leur veste, tandis que les convaincus préfèrent se retirer dans des salons pour assister au naufrage général.

Vu l'état avancé de décomposition collectiviste du pays, tant sur le plan matériel que moral, la soumission idéologique de la droite aux valeurs et aux méthodes de la gauche, dont elle réalise point par point le programme, je rejoins l'analyse de Lucilio. Puisque le libéralisme est foutu en tant que tel, ce qu'il nous faudrait en premier lieu c'est un parti anti-socialiste et populaire, authentiquement conservateur, influencé au moins économiquement par des éléments de libéralisme, capable de secouer le cocotier d'un Etat pachidermique et invasif, de mettre un terme à l'inflation des lois.

Un parti conservateur, ce serait diluer notre identité; les libéraux-conservateurs sont des libéraux à part entière, mais ils ne sont pas seuls et les conservateurs ces derniers temps n'ont pas été si libéraux… Je n'accepte personnellement pas l'idée d'abandonner mon libéralisme politique, serait-ce pour accentuer un libéralisme économique qui m'est pourtant cher; on ne peut diviser la liberté de la sorte sans être en contradiction avec soi-même.

A titre personnel, j'ai toujours souhaité un parti libéral ayant une communication "radicale" (un genre de LCR libéral) plutôt qu'adepte du "consensus mou", surtout que la démarche politique d'un parti démocratique a tendance à édulcorer le discours, nécessité d'élargissement oblige. Mais faute de grives, mangeons au moins des merles…

Veuillez excuser cette longue prose sur le sujet…

+ 1 sur Sabine Hérold, moi je trouve qu'elle fait ce qu'elle peut, c'est déjà pas mal, bien que je trouve Aurélien plus performant, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire céans. Il faut revendiquer fièrement notre label libéral, sur ce point aussi je suis en concorde avec votre avis, nous n'avons pas besoin d'un parti mou et consensuel comme il y'en a déjà trop.

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Sur le papier c'est vraiment pas bandant… ça en devient même un peu nauséabond

Faut quand même avouer que le poujadisme est le meilleur fond de commerce du libéralisme. Observe les origines des libéraux : beaucoup viennent de la droite conservatrice car ils sont avant tout opposés à l'égalitarisme socialiste. Chasser sur les terres des nationalistes et y récupérer les "anarchistes de droite" (qui s'ignorent souvent tels) peut être un bon moyen de constituer une base militante solide. Après, il faut faire très attention à la communication pour ne pas être assimilés aux nationalistes, justement.

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Il y a beaucoup d'incompréhension sur ce qu'est un parti politique. Ce n'est pas un lieu où l'on est gentil et où on écoute les autres pour atteindre la plénitude. C'est un lieu où l'on est méchant et où on casse les autres pour atteindre le pouvoir. L'ennemi principal c'est celui qui est le plus proche de toi, pas l'opposant politique.

Et je suis adhérent du PLD après avoir été adhérent d'AL et je pense que les deux peuvent avoir leur utilité.

Mais si on se lance en politique en ne saisissant pas bien le 1er paragraphe ci dessus, on est condamné à pleurnicher comme un bébé pour le restant de ses jours.

Dans cette vision-là, faut quand même trouver une armée de crédules prête à se mettre au service de quelques arrivistes tellement convaincus de leur génie qu'ils ne voient même pas qu'ils sont avant tout de formidables repoussoirs. Entre une vision naïve ou idéalisée d'un parti politique et une vision purement "repaire de Judas", il y a de la marge. Un parti politique, ce n'est pas non plus un lieu de thérapie de groupe pour schizophrènes, hypernévrosés ou autres détraqués. Il n'y a pas grand chose à espérer de responsables politiques qui présentent ces "caractéristiques".

"L'ennemi principal c'est celui qui est le plus proche de toi, pas l'opposant politique."

Ce n'est pas ma conception de l'engagement politique.

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Faut quand même avouer que le poujadisme est le meilleur fond de commerce du libéralisme. Observe les origines des libéraux : beaucoup viennent de la droite conservatrice car ils sont avant tout opposés à l'égalitarisme socialiste. Chasser sur les terres des nationalistes et y récupérer les "anarchistes de droite" (qui s'ignorent souvent tels) peut être un bon moyen de constituer une base militante solide. Après, il faut faire très attention à la communication pour ne pas être assimilés aux nationalistes, justement.

Je ne crois pas que ça soit une bonne idée. Les caractéristiques principales des mouvements poujadistes sont d'être des mouvements contestataires, menés par un leader charismatique, qui soit ont un succès éphémère dans les urnes, ce qui conduit à leur accession au pouvoir et par la suite, leur ruine, précisément parce qu'ils sont incapables d'apporter un changement quelconque - pour cause d'immaturité politique et pour cause d'inertie administrative -, soit sont relégués ad vitam aeternam hors du champ du pouvoir par les autres partis politiques, servent d'épouvantails en termes de politique à mener et n'ont finalement qu'un pouvoir de nuisance. Ceci dit, dans ce second cas de figure, ce genre de partis durent beaucoup plus longtemps, en général, jusqu'à ce que le leader meure ou se retire de la politique. Ce qu'il faut bien voir aussi, c'est que ces partis sont inévitablement diabolisés, quelque soit la finesse de leur stratégie de communication, pour deux raisons : 1) parce que c'est une manière facile pour les partis institutionnels de défendre leur bout de gras ; 2) parce qu'étant donnée la stratégie de ces partis, il est inévitable qu'il advienne des dérapages verbaux qui donnent du grain à moudre à l'entreprise de diabolisation (quand je dis "inévitable", j'entends par là qu'il est certain que ce genre de communication attire des personnes dont je dirai charitablement qu'elles ne sont pas toujours très fines).

A court et moyen terme, la stratégie politique des libéraux devrait consister en la création d'organes d'influence, i.e. think tanks, spin doctors. Vu la mauvaise presse du libéralisme, il est tout à fait impossible qu'il devienne à brève échéance spontanément populaire, i.e. sans qu'on en ait vu préalablement les résultats pratiques. Ce sont donc les élites qu'il faut viser. De plus, bien entendu, des associations d'agit-prop ou des partis de témoignage peuvent être utiles du moment qu'ils se cantonnent principalement à faire de la communication et de la pédagogie. On ne peut, de toute façon, pas espérer gagner les foules avec cette stratégie là.

A long terme, une fois que des réformes libérales minimales ont été mises en place, il s'agira de maintenir cet acquis et d'aller plus loin. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il sera possible d'instiller des valeurs libérales "authentiques" dans l'opinion publique, de monter un grand parti de libéraux participant éventuellement au gouvernement - par opposition avec une poignée d'hommes politiques influencés par des libéraux au sein de partis conservateurs.

Bref, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et penser que l'objectif prioritaire et premier soit de faire accéder au pouvoir de véritables libéraux. Je sais que ça n'est pas très sexy mais le romantisme n'est pas vraiment une théorie plausible en politique.

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Je ne crois pas que ça soit une bonne idée. Les caractéristiques principales des mouvements poujadistes sont d'être des mouvements contestataires, menés par un leader charismatique, qui soit ont un succès éphémère dans les urnes, ce qui conduit à leur accession au pouvoir et par la suite, leur ruine, précisément parce qu'ils sont incapables d'apporter un changement quelconque - pour cause d'immaturité politique et pour cause d'inertie administrative -, soit sont relégués ad vitam aeternam hors du champ du pouvoir par les autres partis politiques, servent d'épouvantails en termes de politique à mener et n'ont finalement qu'un pouvoir de nuisance. Ceci dit, dans ce second cas de figure, ce genre de partis durent beaucoup plus longtemps, en général, jusqu'à ce que le leader meure ou se retire de la politique. Ce qu'il faut bien voir aussi, c'est que ces partis sont inévitablement diabolisés, quelque soit la finesse de leur stratégie de communication, pour deux raisons : 1) parce que c'est une manière facile pour les partis institutionnels de défendre leur bout de gras ; 2) parce qu'étant donnée la stratégie de ces partis, il est inévitable qu'il advienne des dérapages verbaux qui donnent du grain à moudre à l'entreprise de diabolisation (quand je dis "inévitable", j'entends par là qu'il est certain que ce genre de communication attire des personnes dont je dirai charitablement qu'elles ne sont pas toujours très fines).

Je suis d'accord avec toi sur ton analyse du poujadisme et ne pense pas qu'on doive y jouer de A à Z, mais que c'est ressort à exploiter au moins par clientellisme électoral ; dans la mesure où on chercherait à avoir des élus (parti politique) et non à faire du lobbying (think tank).

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Je suis d'accord avec toi sur ton analyse du poujadisme et ne pense pas qu'on doive y jouer de A à Z, mais que c'est ressort à exploiter au moins par clientellisme électoral ; dans la mesure où on chercherait à avoir des élus (parti politique) et non à faire du lobbying (think tank).

Avant des élus et ne rien pouvoir faire avec, ça ne sert à rien… à part pour le financement public. :icon_up:

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Heu, la "LCR Libérale" existe avec LC… Et LC le fait très bien.

Ce qu'il faut, c'est renforcer Liberté Chérie. Un parti c'est bien quand les idées libérales sont déjà un peu dans le débat politique, pour avoir des gens à inviter à la télé, pour institutionnaliser le débat.

Actuellement c'est pas le cas. LC doit continuer à agiter les idées libérales, à les faire connaître, à montrer simplement que dans le mainstream néosocialiste y'a des gens qui sont libéraux, cohérents, et fiers de l'être, surtout en ce moment.

Et puis le côté associatif est probablement mieux vu, et plus stable (moins de carriérisme, pas d'enjeu personnel spécialement important comme un poste de député…).

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A court et moyen terme, la stratégie politique des libéraux devrait consister en la création d'organes d'influence, i.e. think tanks, spin doctors.

Et à long terme aussi. Il ne vous a jamais apparu louche que lorsque le libéralisme triomphait politiquement au 19e siècle, il n'y avait pas de parti libéral, mais une foultitude de "clubs" politiques. Par contre, dès qu'apparaissent les partis libéraux "unifiés", le libéralisme dégringole politiquement. La raison se trouve dans le fait qu'un parti politique moderne est une machine à donner à bouffer à des politicards qui sont prêts à toutes les concessions, couilles-mollisations et trahisons pour rester au pouvoir et vivre de l'impôt.

Heu, la "LCR Libérale" existe avec LC… Et LC le fait très bien.

+1

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Dans cette vision-là, faut quand même trouver une armée de crédules prête à se mettre au service de quelques arrivistes tellement convaincus de leur génie qu'ils ne voient même pas qu'ils sont avant tout de formidables repoussoirs. Entre une vision naïve ou idéalisée d'un parti politique et une vision purement "repaire de Judas", il y a de la marge. Un parti politique, ce n'est pas non plus un lieu de thérapie de groupe pour schizophrènes, hypernévrosés ou autres détraqués. Il n'y a pas grand chose à espérer de responsables politiques qui présentent ces "caractéristiques".

"L'ennemi principal c'est celui qui est le plus proche de toi, pas l'opposant politique."

Ce n'est pas ma conception de l'engagement politique.

Tu n'as pas besoin d'une armée crédule, juste d'une armée qui espère quelques dividendes de son action militante (logements, postes, avantages divers, l'oreille d'un élu, etc. etc.).

Quand tu dis "ce n'est pas ma conception de la politique" : la mienne non plus, mais qu'est ce que ça peut faire?

Certes, en tout cas, si on souhaite obtenir un poste, mais franchement, le meilleur vendeur, c’est celui qui laisse des rayures visibles sur le parquet, ou celui qui a l’air gentil et qui te bouffe au dernier moment, sans prévenir et sans témoins ?

Qu’il y ai des complots, qu’il y ai des coups bas, c’est une chose, mais il y a l’art et la manière :icon_up:

Il me semble que nous ne sommes pas en désaccord.

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Invité jabial
Sur le papier c'est vraiment pas bandant… ça en devient même un peu nauséabond

Pourquoi? Si pour toi l'anti-socialisme c'est mal, alors tu t'es trompé de forum. Quand au conservatisme, le libéralisme peut parfaitement s'en accommoder tant que les barrières de base ne sont pas franchies. Il existe un libéralisme de droite comme il existe un libéralisme de gauche.

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Il existe un libéralisme de droite comme il existe un libéralisme de gauche.

Voilà bien qui ne veut rien dire de concret ni de pertinent et se base sur des poncifs. Ainsi la reconnaisance des couples homosexuels serait soi-disant de gauche. C'est con, parce que tous les pays communistes poursuivaient ou poursuivent encore les homosexuels. Etc.

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Un parti politique, ce n'est pas non plus un lieu de thérapie de groupe pour schizophrènes, hypernévrosés ou autres détraqués.

Et pourtant… Tu as déjà assisté à certaines réunions de groupuscules gauchoïdes ? Ou à des débats publics pré-électoraux ?

Il n'y a pas grand chose à espérer de responsables politiques qui présentent ces "caractéristiques".

Si. Qu'ils conquièrent le pouvoir.

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Un parti conservateur, ce serait diluer notre identité; les libéraux-conservateurs sont des libéraux à part entière, mais ils ne sont pas seuls et les conservateurs ces derniers temps n'ont pas été si libéraux… Je n'accepte personnellement pas l'idée d'abandonner mon libéralisme politique, serait-ce pour accentuer un libéralisme économique qui m'est pourtant cher; on ne peut diviser la liberté de la sorte sans être en contradiction avec soi-même.

+1

C'est très juste, voilà pourquoi la droite a fait tant de mal au libéralisme.

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Faut quand même avouer que le poujadisme est le meilleur fond de commerce du libéralisme. Observe les origines des libéraux : beaucoup viennent de la droite conservatrice car ils sont avant tout opposés à l'égalitarisme socialiste. Chasser sur les terres des nationalistes et y récupérer les "anarchistes de droite" (qui s'ignorent souvent tels) peut être un bon moyen de constituer une base militante solide. Après, il faut faire très attention à la communication pour ne pas être assimilés aux nationalistes, justement.

Ce n'est pas parce que on est contre l'oppression fiscale qu'on est pour autant pour le libéralisme. Le poujadisme ce n'est rien d'autre qu'un attroupement de réactionnaires qui généralement ont pour principes phares l'État-nation, la souveraineté nationale et autres concepts foireux. Même si un coup de gueule anti-politique poujadiste sont parfois appréciés, je te rappelle que les poujadistes sont des étatistes assumés : je te renvoie à tout le délire des petits commerçants en faillite face aux grandes surfaces fer de lance du grand capital.

Pourquoi? Si pour toi l'anti-socialisme c'est mal, alors tu t'es trompé de forum. Quand au conservatisme, le libéralisme peut parfaitement s'en accommoder tant que les barrières de base ne sont pas franchies. Il existe un libéralisme de droite comme il existe un libéralisme de gauche.

Se présenter comme "authentiquement conservateur" et un chouya libéral économiquement, ça a déjà été fait maintes et maintes fois. On sait très bien les dérives que ça donne : le néo-conservatisme. Finalement plus grand chose de libéral, un parti de vieux paranos avec un État dépensier et belliqueux.

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Se présenter comme "authentiquement conservateur" et un chouya libéral économiquement, ça a déjà été fait maintes et maintes fois. On sait très bien les dérives que ça donne : le néo-conservatisme. Finalement plus grand chose de libéral, un parti de vieux paranos avec un État dépensier et belliqueux.

Reagan et Thatcher n'étaient pas des néocons.

Ce n'est pas parce que on est contre l'oppression fiscale qu'on est pour autant pour le libéralisme. Le poujadisme ce n'est rien d'autre qu'un attroupement de réactionnaires qui généralement ont pour principes phares l'État-nation, la souveraineté nationale et autres concepts foireux. Même si un coup de gueule anti-politique poujadiste sont parfois appréciés, je te rappelle que les poujadistes sont des étatistes assumés : je te renvoie à tout le délire des petits commerçants en faillite face aux grandes surfaces fer de lance du grand capital.

Le Poujadisme c'est du populisme, autrement dit un bon début de vérité. Que les libéraux ne savent pas l'utiliser à escient, n'a rien d'étonnant. C'est ce qui explique leur visibilité réduite dans ce pays.

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Reagan et Thatcher n'étaient pas des néocons.

Le Poujadisme c'est du populisme, autrement dit un bon début de vérité. Que les libéraux ne savent pas l'utiliser à escient, n'a rien d'étonnant. C'est ce qui explique leur visibilité réduite dans ce pays.

Thatcher non, Reagan ça se discute…

Le populisme un bon début de vérité ? Toujours un bon début de vérité quand Ségogole se la joue grande prêtresse contre l'injustice et figure phare du peuple ?

Le populisme n'a rien d'un début de vérité, c'est l'essence même de la politique clientéliste. Tout ce qu'il y a de plus puant. Déblatérer des vérités tronquées et réductrices pour exciter les électeurs. Le populisme c'est la vérité mensongère qui laisse croire que le meneur a les solutions en main. En fin de compte le populisme c'est tout le contraire du libéralisme.

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Thatcher non, Reagan ça se discute…

Le populisme un bon début de vérité ? Toujours un bon début de vérité quand Ségogole se la joue grande prêtresse contre l'injustice et figure phare du peuple ?

Le populisme n'a rien d'un début de vérité, c'est l'essence même de la politique clientéliste. Tout ce qu'il y a de plus puant. Déblatérer des vérités tronquées et réductrices pour exciter les électeurs. Le populisme c'est la vérité mensongère qui laisse croire que le meneur a les solutions en main. En fin de compte le populisme c'est tout le contraire du libéralisme.

Populisme =/ Démagogie.

Populisme = Il y a appel au peuple avec un type de rhétorique souvent basée sur des dichotomies et un leader qui prétend se substituer aux canaux d'expressions des volontés sans les laissaient s'exprimer réellement.

La démagogie serait plutôt une science de la communication aux masses, flattant les gens pour en tirer profit.

Les deux peuvent se mêlaient comme dans la crise actuelle où les "méchants" riches (1 partie de la dichotomie) font du mal aux "simples" gens (2ème partie + élément populaire). La démagogie est le poncif en soi.

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Le populisme n'a rien d'un début de vérité, c'est l'essence même de la politique clientéliste. Tout ce qu'il y a de plus puant. Déblatérer des vérités tronquées et réductrices pour exciter les électeurs. Le populisme c'est la vérité mensongère qui laisse croire que le meneur a les solutions en main. En fin de compte le populisme c'est tout le contraire du libéralisme.

Ne confond pas populisme et démagogie.

Edit : grillé par Hidalgo.

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