Aller au contenu

Partis libéraux en France et en Europe


Acheté

Messages recommandés

Faux.

Lors d'une de ses récentes intervention média j'ai écrit ici même qu'elle s'en était bien sortie, quelques uns m'ont appuyé et nul ne m'a contredit. Walter vient de remettre ici une remarque favorable, voyons voir si ça va provoquer des réactions échauffées.

Le mot haine représente un niveau d'émotion plus que fort. Pourquoi ne pas essayer d'utiliser les mots en fonction de leurs sens justes, au lieu de les lancer à la volée n'importe comment pour le plaisir d'un effet aussi lourdingue et facile que factice?

(même chose pour les mots "toute", "la", "communauté" et "libérale".)

Médite un peu.

La première chose qui m'a le plus frappé quand je suis arrivé sur ce forum, c'est le non-soutien le plus zélé à Sabine Hérold voire la mépris. Tout le monde ne la trash pas bien sûr mais globalement j'ai l'impression que les libéraux lui en ont beaucoup voulu suite au soutien à Bayrou (je suis nouveau chez les libertariens ^^).

Parler d'une haine est, certes, un peu fort, c'est tout.

Lien vers le commentaire
C'est vrai. J'ai l'impression qu'ils lançaient leur parti tout en étant dans l'idée qu'il fallait nouer des alliances et faire des compromis. Pas forcément une mauvaise idée, mais avant de l'appliquer, on attend d'avoir un peu plus que 500 membres… Sinon on passe pour des cons (CQFD).

Avant de songer à nouer des alliances il eut été raisonnable d'avoir quelque chose à négocier.

Et pour ça il faut avoir eu des résultats électoraux.

On ne peut pas nouer d'alliance sans une base électorale.

Et les meilleurs scrutins pour se constituer une base électorale sont les scrutins de listes et non la présidentielle en général et la présidentielle de 2007 en particulier (vote utile machin toussa).

Lien vers le commentaire
AL ressemble un peu à une bande de jeunes partis monter un truc dans leur coin en fragilisant du coup la branche libérale de l'arbre politique français…

Ce sont eux qui l'ont fait pousser, fleurir et mûrir, cette branche. Il faut rappeler qui a fondé LC, puis AL, donnant par là l'occasion et de critiquer successivement ces organismes, et de faire tour à tour scission avec eux, profitant pourtant à chaque fois des fruits qu'ils ont portés. Il faut rappeler, à ceux qui n'ont pu résister à la tentation d'être calife à la place du calife, à qui ils en doivent la possibilité même.

Sur un tout autre plan, puisque nous sommes à fond dans la métaphore dendrologique, on peut relire ce petit texte d'Eskoh sur le libéralisme "Tronc" :

Les erreurs des partisans du libéralisme "tronc"

L'inéluctable décrépitude du modèle socialiste démocratique et la naissance du libertarianisme aidant, le libéralisme français est en état de (re)émergence. Cela me parait parfaitement normal d'un point de vue évolutionniste. Les branches de l'arbre se déploient. Cependant, certains libéraux dans un souci de rassemblement et d'unité du " mouvement " libéral voudraient que le libéralisme ne soit qu'un seul bloc, au fond, que l'arbre libéral ne soit qu'un unique tronc. Or, un tronc n'a jamais donné à lui tout seul des feuilles et des fruits, ce sont les branches qui s'en chargent. Pourquoi alors certains libéraux voudraient-ils élaguer l'arbre de la liberté, afin de donner un semblant d'unité au mouvement libéral ? C'est ce que je me propose d'analyser en repérant quelques erreurs de perspectives à l'origine de la volonté d'un libéralisme " tronc ".

Erreur n°1 : Les libéraux sont isolés, dispersés (et donc peu efficaces)

Rien est plus faux. Certes, les libéraux sont peu nombreux, mais ils ne sont pas pour autant isolés : ils vivent en société. Ils ont des collègues de travail, des amis, une famille, des connaissances. Un libéral est objectivement aussi bien entouré que n'importe qui d'autre, souvent par des personnes qu'il apprécie bien que n'étant pas à proprement parler libérales. Mais cela fait-il pour autant de notre libéral un être faible, désemparé, influençable et fragile ? Non, bien entendu. Si les associations et les communautés virtuelles sont utiles, le principal mode d'action du libéral est l'individu et de vivre personnellement selon ses idées. Ainsi, le champ d'action principal du libéral est en toute logique et en premier lieu les gens qu'il côtoie. Libre à lui de convaincre ou pas les gens autour de lui. L'efficacité se mesure par là. Après tout le libéral n'est pas plus isolé que son meilleur ami, sa femme ou son boulanger.

Ici on sort de tout classement politique pour ne regarder que les individus. Voilà la première erreur, croire que l'individu libéral est en danger parce que les gens qui l'entourent ne sont pas tout à fait comme lui. Or, quand on réfléchit sur l'individu, une telle conception est ridicule : il y a autant d'opinion qu'il y a d'individu. Conception individualiste pourtant à la base du libéralisme.

Erreur n°2 : Le libéralisme est principalement politique

La seconde erreur des partisans de " l'unité libérale " est de croire que le libéralisme est exclusivement politique et qu'il ne peut s'imposer que par ce biais. Là encore, rien n'est plus faux. Le libéralisme est une d'abord une philosophie, anti-politique qui plus est. Le libéralisme touche autant le politique que le juridique, que l'économique, que le social, que le culturel … De ce fait, libéralisme n'est pas à proprement parler politique. Ainsi, il est erroné de baser un rassemblement libéral sur une dimension et un mode d'action exclusivement politique.

Le libéralisme est axé sur une vision de l'homme et l'idée de liberté individuelle comme principe premier. Axer le libéralisme sur le politique et unifier les mouvements libéraux par ce biais c'est imposer in fine une ligne de choix et d'action. Or, ce qui fait l'une des caractéristiques du libéralisme est cette diversité et cette pluralité. Comme on l'a vu récemment pour de nombreux sujet de société beaucoup de libéraux ne sont pas d'accord entre eux (ex: sur Irak, les OGM, l'environnement, les stupéfiants) et qui plus est en matière politique où certains libéraux se qualifient plus à gauche, d'autre plus à droite. Non, concevoir le libéralisme uniquement comme politique et le concevoir comme une unité dans un unique mode d'action, est autant illusoire que dangereux. Car derrière tout cela il y a la volonté de conquête politique, de rassemblement électoral, donc une reprise de la logique des stratégies collectivistes des partis politiques de notre sociale démocratie, dont on sait bien que cette logique a été dans le paysage politique à l'origine de la mort des idées et le début du clientélisme électoral. Il me semble que les libéraux devraient se garder de ressembler aux partis politiques car nous ne partageons en rien leurs idées et leur mode d'action.

Si le principal "combat" du libéralisme est celui des idées il s'exprime dans l'action de manière individuelle, et hors du champ politique (ou du moins pas seulement). Seule l'expression de l'individu épris de liberté, sa créativité, sa personnalité, déploie l'arbre libéral en autant de branches qui donneront des feuilles et des fruits. Laissons les projets des individus se déployer, laissons les gens se rassembler ou non, laissons pousser les branches. Une vision étriquée d'un libéralisme "unitaire" peut franchement inviter certains à vouloir élaguer les branches et se constituer en un seul et unique tronc et donc irrémédiablement stérile. On l'aura compris, le libéralisme " tronc " vient d'une vision tronquée du libéralisme. A charge des libéraux d'observer d'abord entre eux le principe de respect de l'individu et de diversité. A charge des libéraux d'aimer d'abord entre eux la concurrence et le dynamisme de la pluralité.

Daté du 11 décembre 2004

Et tant qu'on y est, et que cela reste tout de même en rapport avec la question d'un parti libéral français, exhumons ces deux autres textes du bloggeur vedette -respectivement publiés les 15 et 17 décembre 2004- :

Le libéralisme n'est pas un programme politique

Je suis de moins en moins convaincu par une perspective qui consisterai à élaborer un programme politique libéral. En tant que philosophie, le libéralisme ne consiste en rien à un programme politique. Le libéralisme est essentiellement composé d'idées sur la liberté. On pourrait souhaiter que ces idées sur la liberté se diffusent ; c'est-à-dire qu'elles soient mieux vues et mieux comprises autour de nous. Mais, le politique, et le programme associé, ne correspond pas en un vecteur de diffusion d'idées. Le programme politique est surtout de nos jours un moyen de se faire élire par une majorité relative (disons le plus gros groupe), et d'imposer à la totalité ses mesures. Si en France, le socialisme a été si présent, c'est que le socialisme n'a pas eu besoin d'évincer le libéralisme en dynamitant un parti politique "libéral" ? Non. L'idéologie socialiste a étouffé le libéralisme en diffusant ses idées comme un virus, de sorte que maintenant la gauche et la droite sont indifféremment socialistes dans leurs visions. Partant de ce principe, il est fort à parier que le re-déploiement du libéralisme passe d'abord par diffusion des idées libérales. Dans notre société sociale démocrate, un parti politique ne diffuse pas d'idées, ce n'est pas son but (et je doute qu'il l'ait été un jour, car dans un parti les idées sont des discours, des slogans, des fanions, bref, du marketing électoral). Ainsi, de ce point de vue, la création d'un parti libéral est non seulement voué à l'échec, mais en plus est parfaitement inutile.

Comme je l'expliquerai peut-être un jour, les idées libérales, comme les idées socialistes d'ailleurs, ne sont pas née et n'ont pas émergée du monde politique et de ses partis. Le politique ne fait que reprendre in fine ce qui s'est déjà imposé ailleurs. L'action du libéralisme à l'heure actuelle, si action il faut, se situe donc en dehors de toute perspective et sphère politique. La politisation du libéralisme ne mène qu'au libéralisme " tronc ", comme je l'ai déjà expliqué [voir le texte précédent].

Le libéralisme est une philosophie : elle parle à l'individu, traite de sa liberté. Le libéralisme est l'individualisme : voir en l'individu l'élément fondamental de toute société, c'est voir la vie à travers la dimension de l'individu et de ses actions. Le libéralisme c'est aussi l'humanisme : le respect intégral de l'individu, c'est voir en l'homme sa dignité et sa dimension sacrée.

Le libéralisme s'adresse à l'individu, dans ses actions, ses créations. Le libéralisme n'est pas une idéologie, c'est une philosophie. Le libéralisme n'a de sens que dans l'individu. La philosophie de la liberté, n'existe que par l'expression de l'individu. La libéralisation n'est que la tendance à la libre expression des facultés et des objectifs de chacun, bref l'expression respectueuse de la diversité et de la pluralité. De ce fait, le libéralisme est anti-politique par excellence.

Nous sommes irrémédiablement seuls et pourtant si nombreux…

Nous sommes irrémédiablement seuls et pourtant si nombreux…

Parfois, mon coeur voudrait voir tous les gouvernements carnassiers s'écrouler, mais ma raison me demande par quoi va-t-on les remplacer ? Toujours, il restera encore des pervers violents pour attiser par la sauvagerie et la crainte l'instinct grégaire des hommes. La négation de l'individu recommencera encore en encore. Il en a toujours été ainsi il en sera toujours ainsi.

L’ignorance, la peur, la violence : la nuit. Cette nuit, c’est l’age des Loups, cette nuit c’est la tyrannie. La tyrannie est la négation fondamentale de la liberté individuelle.

Ce qui était d'abord une intuition devient maintenant pour moi une certitude, les libéraux ne seront jamais nombreux. Ils ne l'ont jamais été et ne le seront jamais. En matière politique tout ceci est flagrant : Regardez les partis libéraux allemand ou anglais, regardez le parti libertarien américain, regardez les partis anarchistes… Lisez bien : jamais les libéraux ne seront nombreux, jusque là il en a toujours été ainsi, il en sera probablement toujours ainsi. Mais cela ne veut pas dire pour autant que les idées de la liberté n'inspirent pas les gens. Cela ne veut pas dire pour autant que les idées de la liberté ne se diffusent pas. Bien au contraire, à terme ces idées gagnent si l'on regarde les 250 dernières années de notre civilisation. Les idées de la liberté gagnent les mentalités. Il n'y a donc pas à désespérer les philosophies de la liberté comme le libéralisme et l'anarchisme, inspirent, progressent lentement, mais les tenants de ces philosophies sont presque toujours aussi peu nombreux.

Les libéraux, les anarchistes (individualistes, les vrais), travaillent sur les idées. Notre action n'est pas la collusion, mais l'inspiration.

Travail de l'ombre, travail à long terme. Que pouvons-nous raisonnablement espérer ? Qu'à chaque "choix de société", dans les époques, ce sont nos idées qui orientent un peu plus la société. Pas de révolution, mais une évolution. Nous mettons nos idées dans la balance des siècles, inspirons les individus, tirant de notre coté pour espérer faire progresser la société vers une société libre, ouverte, et donc toujours un peu plus respectueuse de l'homme. Tout ceci nous dépasse. Nous ne maîtrisons pas l'impact de nos idées, de nos créations. Nous ne savons pas si elles seront utile, retenues ou non, mais qu'importe car nous agissons d’abord pour nous même. Nous exprimons librement, honnêtement, nous ne devons rien attendre, sinon agir à l'instant même au mieux de nos idées, nos rêves, nos aspirations. Bref, comme des individus conscient d'eux même. Au fond, il n'y a pas d'autre démarche pour l'individu que celle de s'épanouir individuellement en toute liberté par tous les moyens qui lui semblent bon, désirer d'abord se libérer soi-même est une démarche qui semble naturelle. Les libéraux et tous les amoureux de la liberté sont déjà reliés, essentiellement par nos idées. Pas besoin de construire d'unité ou de rassemblement, cela n’existe pas et n’existera jamais. La liberté n'est pas une marque déposée.

Nous sommes irrémédiablement seuls et pourtant si nombreux…

Certains individus en leur temps épris de la liberté, m'ont inspiré par leurs écrits, leur musique, leur peinture. La flamme est éternelle, notre flamme, celle de notre amour qui devient création, qui devient inspiration.

Les siècles défilent, les amoureux de la liberté tombent, d'autres émergent dans les étincelles de leurs paires, et ainsi va le monde. La liberté est une lutte éternelle, la seule lutte au delà de toute les luttes: celle de l'individu contre la tyrannie, toutes les tyrannies. Les libéraux, les anarchistes, sont des résistants autant que des agitateurs et nous ne seront rien d'autre de toute façon car c'est là notre seule fonction : créer, inspirer, par les idées. Le message sur la liberté est multiple, relayé par mille coeur, mille flamme, mille voix, mille talents, mille rêves, il n'y pas d'unité. Il n'y a que des individus et des idées, leurs idées, et au delà une immuable vérité. Il y a la liberté. Il y a le cri de l’individu.

Et nous sommes des individus ordinaires, notre souffrance est celle de l’être à genoux écrasé par la servitude, notre cri est celui de l'individu debout révolté par cette souffrance.

A bien réfléchir, nous sommes peu de libéraux par les mots, mais certainement beaucoup par les actes et la volonté au quotidien beaucoup s'ignorent. Car en effet, nous sommes irrémédiablement seuls et pourtant si nombreux… L'expression de la liberté est aussi vaste qu'il y a d'individus sur cette terre. Mais peu importe. Si nous nous disons libéraux ou anarchistes, ou libertariens, ou tout simplement amoureux de la liberté, alors nous nous devons d'être lucide, nous nous devons observer la modestie et l'ampleur de la tache. Peut importe comment l’on agisse, l’essentiel est de vivre selon sa raison et sa passion, ses idées et ses aspirations, selon une ligne de conduite morale. Modestement et courageusement avançons dans les ténèbres et lançons nos aspirations ainsi que nos mots comme autant d'étincelles à travers l'obscurité des tyrannies. Portons et entretenons notre lumière personnelle, en nous même, éclairons, encore et encore, on reprendra peut-être nos étincelles, nos flambeaux et petit à petit l’age des Loups s’effacera.

"Ami dans l'obscurité sèche tes larmes tu n'es pas isolé, ne vois-tu pas que sur ton coeur des ailes de feu ont poussé ?"

Lien vers le commentaire
Est-ce que quelqu'un est en mesure de dresser une liste, si possible exhaustive, des partis libéraux français ?

La différence entre Alternative libérale et le Parti Libéral Démocrate repose essentiellement sur les personnalités des dirigeants. Je ne connais pas Sabine Herold (actuelle présidente d'AL). Je ne peux rien dire sur elle. En ce qui concerne Edouard Fillias (fondateur et ancien président d'AL), il a un tempérament assez impétueux (et autoritaire), parfois difficile à supporter. Il a déclaré (il y a un an et demi) vouloir gérer AL comme une entreprise (avec un PDG et des employés obéissants). Quant à Aurélien Véron (ancien vice-président, momentanément président d'AL et actuel fondateur et président du PLD), il a un tempérement très courtois, mais il exige l'obéissance et l'uniformité. Il ne peut tolérer qu'il y ait des voix discordantes dans son parti.

On remarquera qu'aucun de ces deux parti ne semble respecter véritablement la liberté des militants. Dans chacun de ces deux partis le pouvoir ne vient que d'en haut et s'impose avec force.

Lien vers le commentaire
Avant de songer à nouer des alliances il eut été raisonnable d'avoir quelque chose à négocier.

J'imagine bien les CA d'AL début 2007 :

"Je crois que nous devons rejoindre Ségolène, elle n'attend que ça. J'ai été manger avec la femme de ménage de sa cousine et j'ai bien senti qu'il y avait une ouverture. Offrons lui nos services contre une réforme fiscale de 0.50 € annuel par ménage. En négociant habilement, on pourrait même décrocher une place de dame-pipi à l'Assemblée Nationale pour Edouard !"

Lien vers le commentaire
Et les meilleurs scrutins pour se constituer une base électorale sont les scrutins de listes et non la présidentielle en général et la présidentielle de 2007 en particulier (vote utile machin toussa).

Je n'aime pas beaucoup les scrutins de liste.

Les scrutins de liste ont deux défauts majeurs:

1) Ils donnent un pouvoir considérable aux chefs de partis :icon_up: qui désignent les candidats et désignent donc quasiment les élus du peuple. La concentration d'un tel pouvoir ne me semble compatible ni avec le libéralisme, ni avec la démocratie.

2) Ils écartent du scrutin les petites formations qui ne sont pas assez organisées ni nombreuses pour constituer des listes. C'est ainsi que là où j'habite, il y a eu aux législatives de 2007 15 candidats, dont un libéral, alors qu'aux municipales de 2008 ne se sont opposées que 4 listes de 27 noms, aucun de ces 27*4 candidats n'étant libéral :doigt: . Les rares libéraux de ma ville ne sont pour l'instant pas capables de constituer des listes, et ne sont bien évidemment pas capables non plus de se faire admettre sur d'autres listes. Trouver 27 candidats, dont une moitié de femmes, voilà qui est bien difficile.

Lien vers le commentaire
Je n'aime pas beaucoup les scrutins de liste.

Les scrutins de liste ont deux défauts majeurs:

1) Ils donnent un pouvoir considérable aux chefs de partis :icon_up: qui désignent les candidats et désignent donc quasiment les élus du peuple. La concentration d'un tel pouvoir ne me semble compatible ni avec le libéralisme, ni avec la démocratie.

2) Ils écartent du scrutin les petites formations qui ne sont pas assez organisées ni nombreuses pour constituer des listes. C'est ainsi que là où j'habite, il y a eu aux législatives de 2007 15 candidats, dont un libéral, alors qu'aux municipales de 2008 ne se sont opposées que 4 listes de 27 noms, aucun de ces 27*4 candidats n'étant libéral :doigt: . Les rares libéraux de ma ville ne sont pour l'instant pas capables de constituer des listes, et ne sont bien évidemment pas capables non plus de se faire admettre sur d'autres listes. Trouver 27 candidats, dont une moitié de femmes, voilà qui est bien difficile.

Une formation incapable de constituer une liste ne peut prétendre à aucune alliance!

Et je pense qu'il y a capacité pour les partis politiques surtout les petits de faire parler d'eux nationalement au moment de ses élections (en particulier européenne et régionale)

PS : je n'aime aucun mode scrutin!

Lien vers le commentaire

Concernant AL qui a décidé de soutenir Bayrou à la présidentielle de 2007, je dirais que historiquement c'était logique mais que c'est Bayrou qui a merdé en voulant rejoindre les socialistes… Et cela pour 2 raisons :

1) Du temps de Alain Madelin et de Démocratie libérale, ceux-ci s'alliaient bien plus volontiers avec l'UDF que le RPR.

2) Dans ma région alsacienne, les gens sont fortement de droite. Les 2e tours se font régulièrement entre UMP et DVD, UMP / MOD ou DVD / MOD. Il n'y a d'élu gauchiste que dans les 2 principales villes (Strasbourg et Mulhouse). Donc pour moi et pour beaucoup d'alsaciens, Bayrou qui se rapproche de Royal c'est l'étonnement total et on comprend très bien la création du Nouveau Centre, centre qui se situe à… droite.

Lien vers le commentaire
Non, concevoir le libéralisme uniquement comme politique et le concevoir comme une unité dans un unique mode d'action, est autant illusoire que dangereux. Car derrière tout cela il y a la volonté de conquête politique, de rassemblement électoral, donc une reprise de la logique des stratégies collectivistes des partis politiques de notre sociale démocratie, dont on sait bien que cette logique a été dans le paysage politique à l'origine de la mort des idées et le début du clientélisme électoral. Il me semble que les libéraux devraient se garder de ressembler aux partis politiques car nous ne partageons en rien leurs idées et leur mode d'action.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec ca. Il est vrai, bien sûr, que les partis politiques ont en général une logique électoraliste qui porte au rassemblement derrière un chef et n'encourage pas les courants internes. Néanmoins, il est bon que les libéraux se servent des partis comme moyens de diffusion de leurs idées. En France, dans n'importe quelle émission de débats politiques, la parole est donnée en priorité à des représentants de partis. Les représentants d'associations comme LC n'y ont pas la même influence.

Un parti libéral a donc une véritable utilité dans le combat des idées, non pas comme moyen de porter un candidat au pouvoir (car, ouvrons les yeux, ce ne sera jamais possible), mais comme moyen de confronter un point de vue libéral aux idées des autres partis devant les caméras. Comment Besancenot aurait-t-il réussi à toucher autant de monde sans un parti derrière lui ?

Aujourd'hui, il y a en France deux (mini-)partis libéraux, et c'est tant mieux une fois que l'on a exclu la possibilité d'accéder au pouvoir. Une certaine concurrence entre deux directions ne peut être que profitable tant qu'elle porte sur les idées, sur les meilleures stratégies de communication, sur le recrutement d'adhérents (et pas sur les querelles entre personnes bien sur).

La différence entre Alternative libérale et le Parti Libéral Démocrate repose essentiellement sur les personnalités des dirigeants. Je ne connais pas Sabine Herold (actuelle présidente d'AL). Je ne peux rien dire sur elle. En ce qui concerne Edouard Fillias (fondateur et ancien président d'AL), il a un tempérament assez impétueux (et autoritaire), parfois difficile à supporter. Il a déclaré (il y a un an et demi) vouloir gérer AL comme une entreprise (avec un PDG et des employés obéissants). Quant à Aurélien Véron (ancien vice-président, momentanément président d'AL et actuel fondateur et président du PLD), il a un tempérement très courtois, mais il exige l'obéissance et l'uniformité. Il ne peut tolérer qu'il y ait des voix discordantes dans son parti.

Le cas Fillias a été abondamment commenté sur ce forum, et pour de bonnes raisons, mais Aurélien est beaucoup plus ouvert que tu ne le dis.

Lien vers le commentaire
Il est vrai, bien sûr, que les partis politiques ont en général une logique électoraliste qui porte au rassemblement derrière un chef et n'encourage pas les courants internes. Néanmoins, il est bon que les libéraux se servent des partis comme moyens de diffusion de leurs idées. En France, dans n'importe quelle émission de débats politiques, la parole est donnée en priorité à des représentants de partis. Les représentants d'associations comme LC n'y ont pas la même influence.

Un parti libéral a donc une véritable utilité dans le combat des idées, non pas comme moyen de porter un candidat au pouvoir (car, ouvrons les yeux, ce ne sera jamais possible), mais comme moyen de confronter un point de vue libéral aux idées des autres partis devant les caméras. Comment Besancenot aurait-t-il réussi à toucher autant de monde sans un parti derrière lui ?

En Suisse voisine, le Parti Libéral et le Parti Radical se sont alliés sous l'étiquette Parti Radical-Démocrate. Et c'est vrai qu'aux nombreuses occasions de votations, comme ils disent là-bas, c'est une très bonne chose d'entendre les libéraux exprimer leur point de vue…

Lien vers le commentaire
La première chose qui m'a le plus frappé quand je suis arrivé sur ce forum, c'est le non-soutien le plus zélé à Sabine Hérold voire la mépris. Tout le monde ne la trash pas bien sûr mais globalement j'ai l'impression que les libéraux lui en ont beaucoup voulu suite au soutien à Bayrou (je suis nouveau chez les libertariens ^^).

Parler d'une haine est, certes, un peu fort, c'est tout.

Au passage, le soutien à Bayrou n'est pas un critère pour juger du PLD par rapport à AL.

Sur le mépris, à cause de comportement de son mari, il y a eu de quoi.

Lien vers le commentaire
La première chose qui m'a le plus frappé quand je suis arrivé sur ce forum, c'est le non-soutien le plus zélé à Sabine Hérold voire la mépris. Tout le monde ne la trash pas bien sûr mais globalement j'ai l'impression que les libéraux lui en ont beaucoup voulu suite au soutien à Bayrou (je suis nouveau chez les libertariens ^^).

Franchement, le soutien a Bayrou, je m'en tape les roubignolles, c’est un choix stratégique erroné, mais tout le monde peut se tromper, et les arguments avaient du sens (si on ignore le nombre ridicule de signatures qui rends la position de négociation d’AL nettement moins forte qu’annoncée) ce que je reproche a Sabine, c'est le mensonge et ses portes flingues, après la campagne interne dégeulasse faite en son nom qu’elle n’a pu ignorer et qu’elle a toléré et encouragée.

Alors maintenant, on parle de rassemblement, de parti grande tente, mais on m’a bien fait comprendre que tout le monde pouvait etre militant, mais que ca se limitait a obéir aux ordres.

Si je souhaitais être dans un parti libéral de gauche, j’irai voir J.M.Bockel, je suis certain que la liberté des militants est plus respectée, et je ne suis pas convaincu qu’il soit moins libéral.

Lien vers le commentaire
Ce sont eux qui l'ont fait pousser, fleurir et mûrir, cette branche. Il faut rappeler qui a fondé LC, puis AL, donnant par là l'occasion et de critiquer successivement ces organismes, et de faire tour à tour scission avec eux, profitant pourtant à chaque fois des fruits qu'ils ont portés. Il faut rappeler, à ceux qui n'ont pu résister à la tentation d'être calife à la place du calife, à qui ils en doivent la possibilité même.

Hop hop hop, on se calme. Le libéralisme français n'a pas attendu Fillias pour exister. Qu'on le veuille ou non, LC c'est bien mais ça n'a en rien le poids de Contribuables Associés ou de l'ALEPS (qui malheureusement ne fait plus grand chose). Ça ne l'a jamais eu mais j'espère bien qu'il sera possible que ça en ait bien plus.

Dire que Fillias a fait plus qu'un Garello pour le libéralisme politique c'est étaler son ignorance.

AL a pour le moment il est vrai plus de passages et médias et de visibilité que le PLD (encore que ces derniers temps ce n'est pas certain). J'attends juste de voir lequel des deux partis sortira son premier élu notoire, par exemple un député européen.

AL ressemble un peu à une bande de jeunes partis monter un truc dans leur coin en fragilisant du coup la branche libérale de l'arbre politique français…

Les interventions de Fillias-Hérold ont coûté à Novelli (en prise directe avec Garello) un poste de ministre. C'est tout con mais la LME aurait eu un tour un peu plus libéral (même si elle n'est pas si mal).

Lien vers le commentaire
Les interventions de Fillias-Hérold ont coûté à Novelli (en prise directe avec Garello) un poste de ministre. C'est tout con mais la LME aurait eu un tour un peu plus libéral (même si elle n'est pas si mal).

C'est une jolie rêverie pleine de bruits de couloirs ? Ou une information sérieuse vérifiable ?

Ensuite pour ce que ça aurait changé que Novelli soit ministre honnêtement…Autant attendre le père Noël.

Compte tenu de la tendance actuelle dans le discours politique, et de l'audience réelle de ces partis groupuscules, soyons sérieux : AL, PLD et compagnie peuvent être considérés comme quantité négligeable, sans influence sur le cours des choses au niveau national. C'est peut être triste mais c'est ainsi.

Lien vers le commentaire
C'est une jolie rêverie pleine de bruits de couloirs ? Ou une information sérieuse vérifiable ?

Ensuite pour ce que ça aurait changé que Novelli soit ministre honnêtement…Autant attendre le père Noël.

Compte tenu de la tendance actuelle dans le discours politique, et de l'audience réelle de ces partis groupuscules, soyons sérieux : AL, PLD et compagnie peuvent être considérés comme quantité négligeable, sans influence sur le cours des choses au niveau national. C'est peut être triste mais c'est ainsi.

Voilà une semaine que je me renseigne, et AL a autant d'adhérents dans le Bas-Rhin que le MPF (qui réalise là-bas des scores supérieurs à 5 %).

Lien vers le commentaire

Les électeurs du MPF ne sont pas tous ses adhérents, alors que ceux d'AL si, à deux trois voix près.

Le nombre d'adhérents est important car pour un tout petit parti c'est sa seule ressource financière, sauf que le but n'est pas de compter sur les adhérents mais justement sur les non adhérents, qui par leur vote permettront à un parti libéral de récupérer les subventions étatiques nécessaires à son démarrage réel.

Lien vers le commentaire
Voilà une semaine que je me renseigne, et AL a autant d'adhérents dans le Bas-Rhin que le MPF (qui réalise là-bas des scores supérieurs à 5 %).

J'ai tendance à me méfier des annonces concernant le nombre d'adhérents. Ensuite l'Alsace est un contexte un peu particulier, et nombre d'adhérents ne signifie pas résultats électoraux. Enfin le MPF ne pèse pas grand chose, on en connaît guère que son agaçant président, pour peser sur la politique nationale c'est clairement insuffisant. Quand AL (ou le PLD ou un autre) obtiendra régulièrement des scores de plus de 5% un peu partout en France, et comptera au moins quelques élus locaux on pourra reparler de sa visibilité. Pour l'instant ces deux partis ne pèsent rien, et sûrement pas autant que le MPF, ils en sont loin (voire les résultats aux régionales,aux législatives, aux européennes, à la présidentielle…). Simple constat.

Lien vers le commentaire
Franchement, […] ce que je reproche a Sabine, c'est le mensonge et ses portes flingues, après la campagne interne dégeulasse faite en son nom qu’elle n’a pu ignorer et qu’elle a tolérée et encouragée.

Alors maintenant, on parle de rassemblement, de parti grande tente, mais on m’a bien fait comprendre que tout le monde pouvait etre militant, mais que ca se limitait a obéir aux ordres.

Tu sembles être mieux informé que moi. Peux-tu en dire plus ?

Lien vers le commentaire
Tout le monde a rampé, puis marché à quattre pattes, avant de marcher debout.

Merci Nick…

AL, Sabine, EF et même Aurel, ont beaucoup de casseroles au c**, on peut leur faire beaucoup de reproches, mais ce qui est sûr, c'est qu'il me parait difficile de les critiquer sur le plan de leur taille et de leur représentation, quand ceux qui sont peut-être les plus convaincus des libéraux en France, n'en sont pas membre ni même soutien moral…

C'est complètement ridicule!

Et après, il ne faut pas s'étonner que ceux qui restent, ceux qui les rejoignent, ne soit pas très "cultivé" libéralement parlant, et que le positionnement politique de ces structures dérive…

Lien vers le commentaire
Merci Nick…

AL, Sabine, EF et même Aurel, ont beaucoup de casseroles au c**, on peut leur faire beaucoup de reproches, mais ce qui est sûr, c'est qu'il me parait difficile de les critiquer sur le plan de leur taille et de leur représentation, quand ceux qui sont peut-être les plus convaincus des libéraux en France, n'en sont pas membre ni même soutien moral…

C'est complètement ridicule!

Et après, il ne faut pas s'étonner que ceux qui restent, ceux qui les rejoignent, ne soit pas très "cultivé" libéralement parlant, et que le positionnement politique de ces structures dérive…

Et les autres formes d'activisme? Et la vie privée?

Lien vers le commentaire
AL, Sabine, EF et même Aurel, ont beaucoup de casseroles au c**, on peut leur faire beaucoup de reproches, mais ce qui est sûr, c'est qu'il me parait difficile de les critiquer sur le plan de leur taille et de leur représentation, quand ceux qui sont peut-être les plus convaincus des libéraux en France, n'en sont pas membre ni même soutien moral…

C'est complètement ridicule!

Et après, il ne faut pas s'étonner que ceux qui restent, ceux qui les rejoignent, ne soit pas très "cultivé" libéralement parlant, et que le positionnement politique de ces structures dérive…

Ces partis (AL et le PLD) sont précisément trop centralisés pour paraître attirants aux personnes engagées publiquement dans la défence du libéralisme.

Ce qu'il faudrait, c'est un vrai parti de rassemblement libéral, capable de tolérer l'entrée de personnalités fortes.

Un parti, pour attirer, doit avoir quelque chose à offrir, que ce soit par exemple des postes d'élus, un espace de débats internes, ou un canal de diffusion vers l'extérieur.

Un parti qui n'offre rien de tout cela aura beaucoup de peine à recruter des adhérents.

Lien vers le commentaire
Tout le monde a rampé, puis marché à quattre pattes, avant de marcher debout.

Bien sûr. Mais il vaut mieux avoir conscience du point où l'on est pour se faire un idée du chemin à parcourir. Pour l'instant on a deux formations politiques libérales qui ne pèsent presque rien. Ca n'empêche pas de les soutenir.

Lien vers le commentaire
C'est une jolie rêverie pleine de bruits de couloirs ? Ou une information sérieuse vérifiable ?

Ensuite pour ce que ça aurait changé que Novelli soit ministre honnêtement…Autant attendre le père Noël.

C'est parfaitement vérifiable auprès des amis de Jacques C., copieusement hué sur demande de Sabine H. lors d'une réunion de LC où était venu une dizaine de députés.

Compte tenu de la tendance actuelle dans le discours politique, et de l'audience réelle de ces partis groupuscules, soyons sérieux : AL, PLD et compagnie peuvent être considérés comme quantité négligeable, sans influence sur le cours des choses au niveau national. C'est peut être triste mais c'est ainsi.

Évident. Mais comme vous le dites vous même, ils ont besoin de vous. Ce qui ne veut pas dire qu'ils vous attendent pour avancer, mais nos actions en serait grandement facilitées.

Ces partis (AL et le PLD) sont précisément trop centralisés pour paraître attirants aux personnes engagées publiquement dans la défense du libéralisme.

En même temps, certains demande à être calife à la place du calife avant même d'avoir fait adhérer 2 personnes et financer un minimum. Dans le cas du PLD par exemple, il est parfaitement logique qu'Aurélien prenne les décisions, puisqu'il le finance lui-même en grande partie.

Lien vers le commentaire

On peut cependant déplorer l'existence de deux structures alors que nous sommes déjà si marginaux à l'échelle de la France. Personnellement, je me sens plus proche du PLD que je soutiendrais probablement si les 500 signatures étaient atteintes pour la prochaine présidentielle et même activement dans ce cas de figure, notamment parce qu'Aurélien me semble compétent sur les questions économiques et que je trouve le personnage de Sabine Hérold par trop indolent, quelques soient ses autres mérites par ailleurs.

Lien vers le commentaire
What !? La concurrence, c'est pas bien maintenant ?

On sait tous à quoi sert la concurrence. Mais il faut savoir ce que l'on veut ! Être des rêveurs ou des utopistes qui ne verront de belles réformes que dans leurs rêves ? Non moi si je suis libéral c'est parce que j'en ai marre de cette connerie d'administration qui met 2 mois pour mettre à jour le KBIS d'une entreprise ! 2 mois minimum ! Avec toutes les conséquences que cela suggère… Mais si vraiment on a envie que quelque chose change, même des mesurettes, il faut se sortir les doigts du cul et unir les voix libérales pour qu'enfin on puisse exposer nos opinions dans les débats !

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...