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C'est quoi la gauche et la droite ?


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Pour ne prendre que les exemples du jour; quand on voit cette pouffe de Morano s'applatir devant les créances des lobbies homo en s'agitant contre les "postures passéistes", quand on voit que Gilbert Montagné et David Douillet vont intégrer la nouvelle direction de l'UMP,

ça c'est plutôt positif comme évolution.

quand on voit que la politique économique du gouvernement est entièrement dictée par une idéologie socialiste, le constat me paraît clair : il n'y a plus de droite en France. Il faudrait plutôt parler, stricto sensu, de droiche.

Voilà. Et ce qui est plus inquiétant c'est que l'idéologie socialiste semble encore plus en vogue que sous l'ère Mitterrant. On voit naître des tas de nouveaux partis de gauche mais la droite a totalement disparu du paysage politique.

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En conclusion, je dirais que s'il fallait absolument placer le libéralisme sur ce clivage, il serait pile au centre, ni plus ni moins. Mais c'est parfaitement contestable.

C'est plus que contestable, c'est idiot. le centre est situé dans le mainstream, il fluctue en même temps que les autres, un peu comme le flux et le reflux des marées. Ce qui était bon hier, ne l'est plus aujourd'hui et vice versa. Il est absurde de situer le libéralisme dans ce machin.

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C'est plus que contestable, c'est idiot. le centre est situé dans le mainstream, il fluctue en même temps que les autres, un peu comme le flux et le reflux des marées. Ce qui était bon hier, ne l'est plus aujourd'hui et vice versa. Il est absurde de situer le libéralisme dans ce machin.

Le centre est presque inexistant en France mais dans d'autres pays il fait office de 3e force politique, c'est le cas en Allemagne, au Canada, en Suisse ou même en Italie. Mais ce centre n'est jamais parfait parce que la "volonté générale" va toujours vers l'action publique. Donc l'offre politique ne propose jamais d'alternative à l'action publique, et dans le meilleur des cas on trouvera une action publique qui va faiblement dans un sens (centre-gauche) ou dans l'autre (centre-droit).

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Le centre est presque inexistant en France mais dans d'autres pays il fait office de 3e force politique, c'est le cas en Allemagne, au Canada, en Suisse ou même en Italie. Mais ce centre n'est jamais parfait parce que la "volonté générale" va toujours vers l'action publique. Donc l'offre politique ne propose jamais d'alternative à l'action publique, et dans le meilleur des cas on trouvera une action publique qui va faiblement dans un sens (centre-gauche) ou dans l'autre (centre-droit).

C'est bien ce que je dis: libéralisme et centre sont totalement incompatibles.

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A droite comme à gauche on retrouve des étatistes, le problème en France est que ceux-ci écrasent depuis un demi siècle la vie politique.

Un demi siècle?j'aurais plutôt dit plus de 2000ans, César, Philippe le bel…

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Bonjour,

C'est quoi au juste la droite et la gauche ?

Parce que quand je dis du bien du libéralisme on dit que c'est la droite et donc que ce n'est pas bien.

C'est juste que le libéralisme est considéré comme appartenant idées de droite. Ce qui ne signifie pas être de droite pour autant. Quelqu'un comme Madelin est naturellement de gauche. A l'inverse, un Chevènement est un type de droite avec des idées de gauche.

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Le nationalisme plutôt. Bien que les deux termes soient quasi synonymes.

je recherche la citation exacte de DeGaulle

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je recherche la citation exacte de DeGaulle

Cherche pas : "Le patriotisme, c'est l'amour des siens. Le nationalisme, c'est la haine des autres." Grosso modo.

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Cherche pas : "Le patriotisme, c'est l'amour des siens. Le nationalisme, c'est la haine des autres." Grosso modo.

Je ne suis vraiment pas rapide!!!

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Quelqu'un comme Madelin est naturellement de gauche.

Non, Madelin est un refoulé de gauche, d'autant plus refoulé qu'il est resté à droite toute sa vie. C'est notamment la conséquence de ses prises de position anti-marxistes de jeunesse, barre de fer à la main, qui l'ont obligé à rester ainsi à droite, entouré de vraies personnalités de droite classique (Longuet, Goasguen).

Le positionnement droite-gauche du discours libéral est l'objet d'un débat permanent entre libéraux. Foncièrement, les idées libérales ne sont ni de droite, ni de gauche. Reste à choisir un camp pour être écouté, en tout cas par le grand public qui ne s'intéresse pas plus que ça aux idées. Au PLD, nous assumons une proximité avec le centre droit, positionnement qui semble naturel à la plupart des libéraux qui s'impliquent en politique. Certes à gauche, on trouve bien quelques âmes en peine qui se disent libérales. Mais elles sont bien seules, moquées de tous (mouchoir !) et marginalisées depuis longtemps. Au centre, la tentation de ne rien faire a longtemps séduit nombre de libéraux. Toute action politique étant naturellement dirigiste, compte tenu de la culture jacobine de notre classe politique, ne rien faire est souvent le moindre mal. A droite, la tentation autoritaire et souverainiste est trop forte. Après quelques années de militantisme, je constate que le seul environnement qui offre des perspectives (du moins politiques) aux libéraux, c'est bien le centre droit.

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Après quelques années de militantisme, je constate que le seul environnement qui offre des perspectives (du moins politiques) aux libéraux, c'est bien le centre droit.

Décidément la leçon, que dis-je, la branlée, n'a pas suffit.

Dommage.

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je constate que le seul environnement qui offre des perspectives (du moins politiques) aux libéraux, c'est bien le centre droit.

en prenant des voix a gauche et a droite?

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C'est quoi, le critère de jugement que tu utilises, là ? Le patriotisme (en gros) ?

Par exemple, oui. Mais ce n'est pas une théorie, plus une sorte d'observation que je fais.

Ca sonne comme une Bourdieuserie mais je pense que, plus ou moins inconsciemment, notre parcours, nos opinions politiques et philosophiques sont orientés en fonction de ce que l'on est, de où est ce que l'on vient. Après pour certains, comme dirait l'autre, vient le plan de carrière. Ca peut donner des types particulièrement incohérents en surface comme Sarkozy ou Mitterrand.

Ainsi "être naturellement de" droite ou de gauche est plus une sorte "d'attitude" qu'une vision du monde bien définie. On peut assez facilement changer d'idée politique, beaucoup moins sa façon d'être, de raisonner, de définir des priorités et en politique sur sa façon de s'exprimer et vendre son programme. Et à vrai dire, sur ce point, je n'ai même pas d'exemple qui me vient à l'esprit.

En revanche, tout type naturellement de droite avec des idées de droite, sera toujours classé comme proche de l'extrême-droite. A gauche, c'est beaucoup plus rare, quand bien même on garde bonne opinion de l'extrême-gauche.

Non, Madelin est un refoulé de gauche, d'autant plus refoulé qu'il est resté à droite toute sa vie. C'est notamment la conséquence de ses prises de position anti-marxistes de jeunesse, barre de fer à la main, qui l'ont obligé à rester ainsi à droite, entouré de vraies personnalités de droite classique (Longuet, Goasguen).

C'est assez juste.

Le positionnement droite-gauche du discours libéral est l'objet d'un débat permanent entre libéraux. Foncièrement, les idées libérales ne sont ni de droite, ni de gauche.

Je crois, au fond, que c'est le cas de tout corpus idéologique. Il suffit de constater tous les mélanges et déviations idéologiques existants. Même si on peut constater une prédominance de l'un ou l'autre dans les faits.

En outre, c'est bien souvent l'environnement qui désigne ce qu'est une idée de droite ou de gauche. N'importe quelle comparaison d'opinions politiques entre la France et les USA suffit à s'en convaincre.

En ce sens, le libéralisme est bien une pensée de droite. En France.

Reste à choisir un camp pour être écouté, en tout cas par le grand public qui ne s'intéresse pas plus que ça aux idées. Au PLD, nous assumons une proximité avec le centre droit, positionnement qui semble naturel à la plupart des libéraux qui s'impliquent en politique. Certes à gauche, on trouve bien quelques âmes en peine qui se disent libérales. Mais elles sont bien seules, moquées de tous (mouchoir !) et marginalisées depuis longtemps. Au centre, la tentation de ne rien faire a longtemps séduit nombre de libéraux. Toute action politique étant naturellement dirigiste, compte tenu de la culture jacobine de notre classe politique, ne rien faire est souvent le moindre mal. A droite, la tentation autoritaire et souverainiste est trop forte. Après quelques années de militantisme, je constate que le seul environnement qui offre des perspectives (du moins politiques) aux libéraux, c'est bien le centre droit.

Entièrement d'accord avec toi.

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Logiquement non, puisque rien n'empêche personne d'entrer dans le marcher qu'on soit noir ou blanc…

Retour au début du fil.

Le libéralisme n'est pas tellement une question de marché mais surtout une question de droit. Les individus ont les mêmes droits, point. Noir, blanc, ou vert on s'en fiche. Exit l'assimilation stupide avec le racisme et l'extrême droite sur ce point.

De toute façon quand on vous répond "c'est de droite donc c'est mal", autant arrêter la conversation ou s'armer d'une bonne dose d'humour noir (ou blanc, ou vert).

En ce sens, le libéralisme est bien une pensée de droite. En France.

Que trouve-t-on dans la droite française qui permette de la lier au libéralisme ? Qu'est ce qui peut bien donner à un libéral français le sentiment qu'il est de droite ? Je ne vois pas. Quelques coïncidences au mieux.

En fait la seule réponse qui me semble implicitement avancée en général c'est l'opposition au socialisme. Mais là encore réduire le socialisme à la gauche, et la gauche au socialisme n'est finalement pas très pertinent. Bon nombre de libéraux semblent donc se positionner par défaut, sur une opposition illusoire.

Si l'on ajoute que c'est la débandade idéologique à droite comme à gauche, que le discours dominant est tout simplement du condensé de n'importe quoi, et que les actes ne correspondent pas le moins du monde au discours tenu, se positionner à droite ou à gauche décidément…

Le seul intérêt que je vois à se dire libéral "de gauche", c'est d'avoir une chance de montrer que le libéralisme est tout à fait compatible avec bon nombre de préoccupations couramment perçues comme "de gauche". Ca contrarie les stéréotypes, et ça vous donne un petite chance de déclencher une réflexion chez certains.Quoi qu'en général j'évite de prononcer le mot libéralisme, parler seulement des libertés individuelles me paraît bien plus satisfaisant.

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Le seul intérêt que je vois à se dire libéral "de gauche", c'est d'avoir une chance de montrer que le libéralisme est tout à fait compatible avec bon nombre de préoccupations couramment perçues comme "de gauche". Ca contrarie les stéréotypes, et ça vous donne un petite chance de déclencher une réflexion chez certains.Quoi qu'en général j'évite de prononcer le mot libéralisme, parler seulement des libertés individuelles me paraît bien plus satisfaisant.

Tout à fait.

Dans l'opinion majoritaire le libéralisme c'est un truc pour les riches et patrons donc ça peut pas être de gauche.

Le fait est que le libéralisme répond parfaitement à des problèmes que l'on classe traditionnellement à gauche. Cet angle d'attaque est donc très efficace.

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Que trouve-t-on dans la droite française qui permette de la lier au libéralisme ? Qu'est ce qui peut bien donner à un libéral français le sentiment qu'il est de droite ? Je ne vois pas. Quelques coïncidences au mieux.

[]

Le seul intérêt que je vois à se dire libéral "de gauche", c'est d'avoir une chance de montrer que le libéralisme est tout à fait compatible avec bon nombre de préoccupations couramment perçues comme "de gauche". Ca contrarie les stéréotypes, et ça vous donne un petite chance de déclencher une réflexion chez certains.Quoi qu'en général j'évite de prononcer le mot libéralisme, parler seulement des libertés individuelles me paraît bien plus satisfaisant.

Eh oui. Parce que libéral c'est perçu comme… être de droite.

Ce n'est pas le terme libéralisme que je dissèque, mais le concept de droite et gauche. Si tu veux, c'est l'air du temps qui définit la nature (droite/gauche) d'une idée politique.

Encore une fois, ce n'est pas de la théorie, mais une observation générale.

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Eh oui. Parce que libéral c'est perçu comme… être de droite.

Opinion courante en effet.

Ce qui donne l'occasion de se faire plaisir et de répondre qu'on peut être socialiste et de droite.

Effet garanti, très amusant si on a un certain type d'humour.

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Si j'ai bien compris, la gauche voudrait que tout le monde soit égales, la droite ne veut pas que tout le monde soit égale. ensuite ce qui differencie l'extrème et de la gauche/droite est la force avec la quel le gouvernement veut l'imposer.

Dans le libéralisme l'état n'impose presque rien du tout(voire rien du tout pour l'anarcap) et c'est chacun qui décide s'il est de droite ou de gauche.

La majorité de la population peut être de gauche, mais les personnes qui seraient de droites ne seraient opréssé par personne et donc si la majorité de la population serait de droite les gens qui seraient de gauche n'aurais pas de problème non plus

Si l'état est de gauche les personnes de droites auraient des problèmes et si l'état est de droite les personnes de gauche auraient des problemes.

l'extrême gauche et l'extrême droite c'est pareil mais s'ajoute la violence et la haine…

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