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Insécurité scolaire


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Le plus risible c'est que ce n'est même pas la bonne cible, je suis persuadé que la cause des tueries scolaires aux US ne sont pas les jeux vidéos mais les séries du type Smallville, où le héros, lycéen beau gosse se tape les plus jolies filles du lycée. Pour un jeune dont l'unique petite amie est sa main droite, ce genre de show est un bien plus grand catalyseur pour déclencher ce genre d'évènements qu'un jeux vidéo aussi violent soit il.

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Il manque un smiley, hein?

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Invité rogermila

Quel rapport avec l'école ?

Voici la réponse.

La famille de l'adolescente de 13 ans tuée à coups de poing devant son collège à Florensac (Hérault) a demandé à son avocat de saisir la justice et annoncent ainsi leur intention de porter plainte contre le collège pour négligence. Ils ne comprennent pas qu'un tel déchaînement de violence ait pu se dérouler devant les portes du collège.

La mère de l'agresseur envisage également d'intenter une action en justice contre l'établissement. Pour graves négligences et «manque de relais auprès d'elle sur l'absence de sa fille (au collège) pendant au moins trois semaines».

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/28/01016-20110628ARTFIG00324-ado-tuee-les-parents-portent-plainte-contre-le-college.php

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Mais si c'est devant l'école, dans la rue, l'école n'est plus responsable.

L'école est responsable dans cette affaire : elle n'a pas réussi à résoudre le conflit ( qui était connu depuis un bon moment ) , et la famille de la victime envisage de porter plainte.

Et avec raison, car la négligence est vraiment trop énorme.

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Invité rogermila

Mais si c'est devant l'école, dans la rue, l'école n'est plus responsable.

Il est bon que cette affaire clarifie les responsabilités.

Il peut en résulter une jurisprudence qui différe de la logique "territoriale" jusqu'ici considérée.

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Il peut en résulter une jurisprudence qui différe de la logique "territoriale" jusqu'ici considérée.

[gros sabots fourchus] Oui comme ça ils pourront enfin interdire le foulard dans la rue. [/gros sabots fourchus]

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L'école est responsable dans cette affaire : elle n'a pas réussi à résoudre le conflit ( qui était connu depuis un bon moment ) , et la famille de la victime envisage de porter plainte.

Et avec raison, car la négligence est vraiment trop énorme.

Qu'aurait pu faire l'école? Quand 2 personnes ne se blairent pas, le mieux c'est d'essayer d'éviter le pire (en raisonnant, en sanctionnant, en excluant etc…), mais pour cela il faut aussi l'aide des parents -et surtout des parents-, c'est à eux de prendre part au conflit pour le résoudre, mais apparemment ils n'ont pas l'air très futes futes. Le fait que l'incident ait eu lieu à l'extérieur prouve bien que l'école avait réussi au moins à juguler cette violence dans l'enceinte. Pour moi les responsables sont les parents de l'agresseur, les parents de la victime perdent leur temps en poursuivant l'établissement et cherchent un faux coupable.

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Qu'aurait pu faire l'école? Quand 2 personnes ne se blairent pas, le mieux c'est d'essayer d'éviter le pire (en raisonnant, en sanctionnant, en excluant etc…)

L'incident était trés grave par avance: le maire de la commune avait fait convoquer les parents concernés ( et là il y a faillite de l'autorité de l'école, même pas foutue de faire régner l'ordre dans sa propre enceinte ). Il y a eu beaucoup de négligences, la soeur de l'agresseur avait été menacée de viol tout de même, ce n'est pas rien…

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L'incident était trés grave par avance: le maire de la commune avait fait convoquer les parents concernés ( et là il y a faillite de l'autorité de l'école, même pas foutue de faire régner l'ordre dans sa propre enceinte ). Il y a eu beaucoup de négligences, la soeur de l'agresseur avait été menacée de viol tout de même, ce n'est pas rien…

Donc l'école a tout fait pour prévenir des rechutes, la preuve: elle a averti le maire (qui n'a pas à s'occuper de cela, soit dit en passant, ce devrait être la police municipale). Si les parents de l'agresseur ne savent pas tenir en laisse leur animal, ce sont eux les responsables. Si la soeur de l'agressé a été menacée de viol, en quoi l'école est-elle responsable?

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Donc l'école a tout fait pour prévenir des rechutes, la preuve: elle a averti le maire (qui n'a pas à s'occuper de cela, soit dit en passant, ce devrait être la police municipale). Si les parents de l'agresseur ne savent pas tenir en laisse leur animal, ce sont eux les responsables. Si la soeur de l'agressé a été menacée de viol, en quoi l'école est-elle responsable?

:mrgreen: leur animal…

Je voulais dire que quand le " chahut " en arrive à ce niveau là autant virer définitivement les imbéciles qui sont impliqués dedans, comme ça au moins on aurait éviter la suite tragique.

De plus les parents ne sont pas toujours responsables de la connerie de leur enfant, il faut arrêter avec ça. L'individu est le premier responsable de ses actes.

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Mais si c'est devant l'école, dans la rue, l'école n'est plus responsable.

Je me permets de répondre, car je suis de ton avis, mais l'école n'est pas du même. Pour cette affaire, je ne sais pas, mais pour d'autres j'en suis sûr.

De mon temps de collégien, une "camarade" avait remarqué après un de mes passages aux toilettes qu'il me restait du savon blanc sur les mains et a eu la bonne idée de répandre la rumeur que j'étais friand d'onanisme au collège. Au début, c'était marrant, mais au bout de quelques jours, lourd. Je lui ai dit d'arrêter sinon je lui en collerais une. Elle n'a pas arrêté, j'ai attendu la fin des cours pour lui dégoter une petite gifle sur le parvis du collège, pensant être à l'abri malgré mon geste très goujat et dont je ne tire pas de grande fierté avec l'âge. Pourtant, quelle ne fût pas ma surprise le lendemain d'apprendre mon exclusion d'un jour du lycée suite à une plainte de son père (après menaces de sa part sur ma personne le matin même soit dit en passant).

Après arguments entre mes parents et moi ainsi que la CPE, il est apparu que c'était l'agneau blanc (malgré ses antécédents d'avant l'affaire), moi le mouton noir, et que surtout "Ce qui se passe devant le collège appartient au collège, et tu devrais nous dire merci car sinon tu te retrouvais au poste de police". Encore le trottoir appartiendrait au collège, je n'aurais rien dit, mais après vérifications, cela n'a jamais été le cas.:blink:

Les établissements scolaires s'arrogent des droits qu'ils n'ont pas pour s'occuper de broutilles et non des véritables problèmes.:rolleyes:

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De plus les parents ne sont pas toujours responsables de la connerie de leur enfant, il faut arrêter avec ça. L'individu est le premier responsable de ses actes.

Juridiquement, ils sont souvent tenus responsables des conneries de leur progéniture mineure (mais il y a probablement diverses nuances sur les mineurs émancipés et selon l'âge +/- ans).

Il y a probablement un lien avec la prérogative parentale de surveiller les entrées et sorties, de couper le portable, de filtrer le courrier, de refuser l'argent de poche, d'interdire la supayr soirée en boîte et toutes ces sortes de choses fascistes qui empêchent de bouger ses cheveux au rythme qu'on veut.

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Voici la réponse.

La famille de l'adolescente de 13 ans tuée à coups de poing devant son collège à Florensac (Hérault) a demandé à son avocat de saisir la justice et annoncent ainsi leur intention de porter plainte contre le collège pour négligence. Ils ne comprennent pas qu'un tel déchaînement de violence ait pu se dérouler devant les portes du collège.

Tu confirmes que c'est du grand n'importe quoi et j'espère pour la famille que sa démarche est plus dictée par la douleur que par un mauvais avocat.

Le tueur a choisi la sortie d'école car c'est un des endroits les plus pratiques, il était notamment sûr de l'attraper à heure fixe. Si maintenant, dès qu'un directeur d'école ou un professeur doit intégrer à sa mission d'enseignement une surveillance rapprochée avec garde du corps pour assurer la sortie des élèves parce qu'il a détecté des disputes ou des bagarres dans son établissement, il est grand temps de développer l'enseignement à domicile.

Si la victime ou la soeur du salopard s'étaient confessées et que l'agression avait eu lieu devant la sortie de l'église, il aurait fallu que la famille attaque le prêtre pour négligence ?

Qu'est-ce qui va ressortir de cette démarche idiote ? Que l'école doit foutre des caméras de surveillance ? Qu'elle doit embaucher des gens avec nos impôts pour faire 30 minutes de surveillance physique à chaque horaire d'entrée/sortie ? Qu'un directeur informé d'une querelle violente entre adolescentes doit déclencher une opération policière de surveillance avant tout drame potentiel ?

En conclusion, nous ne sommes plus capables d'accepter et de gérer les conneries humaines et les responsabilités individuelles il faut absolument en faire un problème collectif ? Si une tendance au développement d'actes ultra-violents chez les ados est confirmée, on réfléchit à des solutions au niveau des individus et de leurs parents ou à des grands procès de toutes les institutions qu'ils touchent de leurs mains maudites ?

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Le tueur a choisi la sortie d'école car c'est un des endroits les plus pratiques

Je crois qu'il faut un peu relativiser : c'est un fait divers, rien de plus. Autant que je sache, c'est un grand frere qui va protéger sa soeur, il donne un coup de poing un peu fort, et manque de bol, il tue une adolescente. Il y a coup et blessure volontaire ayant entrainé la mort sans l'intention de la donner, pas assassinat.

Qu'est-ce qui va ressortir de cette démarche idiote ? Que l'école doit foutre des caméras de surveillance ? Qu'elle doit embaucher des gens avec nos impôts pour faire 30 minutes de surveillance physique à chaque horaire d'entrée/sortie ? Qu'un directeur informé d'une querelle violente entre adolescentes doit déclencher une opération policière de surveillance avant tout drame potentiel ?

Et bien, qu'un directeur informé d'une querelle violente entre adolescentes fasse son métier : c'est à dire assurer l'ordre dans son établissement en expulsant une ou les deux. De la sorte, les deux adolescentes ne se fréquentant plus, la situation serait redescendue toute seule, et en tout état de cause, même si le conflit avait continué à se développer, cela n'aurait pas été dans le cadre de l'école.

Je me permets de répondre, car je suis de ton avis, mais l'école n'est pas du même. Pour cette affaire, je ne sais pas, mais pour d'autres j'en suis sûr.

Elle n'a pas arrêté, j'ai attendu la fin des cours pour lui dégoter une petite gifle sur le parvis du collège, pensant être à l'abri malgré mon geste très goujat et dont je ne tire pas de grande fierté avec l'âge. Pourtant, quelle ne fût pas ma surprise le lendemain d'apprendre mon exclusion d'un jour du lycée suite à une plainte de son père (après menaces de sa part sur ma personne le matin même soit dit en passant).

Et bien voilà, l'histoire c'est débloquée. Justement parce qu'il y a eu une intervention extérieure. Et même si tu ressens cela comme une injustice, imagine que l'institution scolaire ne s'en soit pas occupé, que la fille en question ait un grand frère qui viennent t'attendre à la sortie du collège avec ces potes et qu'ils tapent un peu trop fort, ou un peu mal… Et bien voilà, c'était toi qui te retrouvait en une du figaro.

Ce n'est pas du tout une situation imaginaire, quand j'étais au collège, ce genre d'incident c'est produit deux ou trois fois.

Les "vrais"problèmes des ados sont des broutilles pour des adultes. Mais les ados commencent à avoir les capacités physiques de se faire très mal et peuvent ainsi transformer leur broutilles en vrai problèmes si personne ne s'en occupe.

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elle a averti le maire (qui n'a pas à s'occuper de cela, soit dit en passant, ce devrait être la police municipale).

Le maire est le représentant de l'État dans la commune. À ce titre, il est officier d'état civil et officier de police judiciaire.

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Le maire est le représentant de l'État dans la commune. À ce titre, il est officier d'état civil et officier de police judiciaire.

Peu importe, ces missions il les délègue à la police municipale, plus compétente, c'est à ça qu'elle sert.

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Je crois qu'il faut un peu relativiser : c'est un fait divers, rien de plus. Autant que je sache, c'est un grand frere qui va protéger sa soeur, il donne un coup de poing un peu fort, et manque de bol, il tue une adolescente. Il y a coup et blessure volontaire ayant entrainé la mort sans l'intention de la donner, pas assassinat.

Oui évidemment je veux bien relativiser sur ce fait-divers mais avec ton "il donne un coup de poing un peu fort" tu manies l'euphémisme de haute volée vu ce qu'il lui a mis dans la gueule, tout comme le font les multiples brutes de cette âge capables de se déchaîner actuellement sur n'importe qui, n'importe quand. Le gars n'imaginait certainement pas la tuer mais il faut être un sacré salopard pour ne pas mesurer les dégâts que tu peux faire dans un rapport de force aussi déséquilibré. J'espère qu'il mangera sévère mais c'est un autre sujet.

Et bien, qu'un directeur informé d'une querelle violente entre adolescentes fasse son métier : c'est à dire assurer l'ordre dans son établissement en expulsant une ou les deux. De la sorte, les deux adolescentes ne se fréquentant plus, la situation serait redescendue toute seule, et en tout état de cause, même si le conflit avait continué à se développer, cela n'aurait pas été dans le cadre de l'école.

Je ne suis pas persuadé que c'était la bonne solution, c'est à dire celle qui évite que la gamine se fasse agresser, la querelle s'étant fortement gonflée en dehors du cadre scolaire via réseaux sociaux par exemple. Ca prouve d'ailleurs que le problème se déporte partiellement ou parfois totalement en milieu scolaire mais que sa résolution réelle n'est pas liée à ce milieu.

Si la rencontre des deux perturbait les cours, d'accord pour une séparation de classe ou une sanction sur place mais typiquement s'il les avaient mises dehors on n'aurait pas forcément évité la vengeance lâche et le directeur aurait pu cette fois être accusé de laisser la gamine en proie au fou furieux.

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