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Festivus, Kulture subventionnée


free jazz

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Les problèmes de Katerine c'est d'être vulgaire, nihiliste et faussement subversif. Reste que sa musique est souvent remarquable et c'est ça qui compte. J'ai découvert le morceau suivant récemment, qui raconte la fuite angoissante et effrénée d'un bobo poursuivi par Marine Le Pen. Si c'est du second degré c'est génial, si c'est du premier c'est encore mieux.

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C'est musicalement nul, et c'est sans intérêt. Le coeur de cible est formé des 8-14 ans, ce qui explique le succès et le fait que tant de festivus, justement, trouvent ça trop tip top kewl.

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C'est musicalement nul, et c'est sans intérêt. Le coeur de cible est formé des 8-14 ans, ce qui explique le succès et le fait que tant de festivus, justement, trouvent ça trop tip top kewl.

Moi je trouve ça très bon :

UbbWPDwAVq4

Mais je suis un pervers, je suis capable par exemple d'écouter Piano Phase jusqu'au bout, alors que ma femme sort généralement la batte de baseball au bout de 2'45 (J'ai chronométré. Même chose pour Come Out, mais avec en plus un voile de folie sur le regard).

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Mais je suis un pervers, je suis capable par exemple d'écouter Piano Phase jusqu'au bout, alors que ma femme sort généralement la batte de baseball au bout de 2'45 (J'ai chronométré. Même chose pour Come Out, mais avec en plus un voile de folie sur le regard).

Après cette épreuve, je confirme que tu es un pervers. Katerine est un casse-bonbons de première.

Même moi qui suis un fan ultime de minimalisme, je n'écoute pas Piano Phase en entier. Contrairement à Music for 18 Musicians que je peux me passer en boucle pendant des heures.

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  • 2 months later...

Splendide bond en avant démagogique au PS : pour sortir de la crise Montebourg propose de construire un grand kolkhoze culturel en vue de réussir l'intégration de demain.

Je propose un «prix unique» pour toute la culture

Par ARNAUD MONTEBOURG Candidat à la primaire présidentielle de la gauche

Bonne nouvelle : grâce aux primaires ouvertes donnant aux citoyens le droit d’intervenir et de choisir, la culture est revenue au cœur du débat politique, et l’on ne peut que s’en réjouir, tant le travail de tous ceux qui la portent est précieux et nécessaire pour changer la France. Le débat devrait mieux s’engager qu’il ne l’a été dans les rues d’Avignon. Comme tous les services publics, santé, éducation, justice, police, la culture est exsangue, et ses protagonistes de plus en plus précarisés par l’absurde et dangereuse logique libérale qui domine les têtes. Martine Aubry a proposé d’augmenter de 30 à 50% le budget de la culture, posant question sur le terrain de la crédibilité au regard de la crise des finances publiques que la gauche va devoir traverser et résoudre. François Hollande de lui répondre que les artistes n’attendaient pas de «promesses alimentaires»… Et l’actuel ministre de la Culture de moquer le tout pour mieux masquer son pitoyable échec et son impuissance notoire : selon lui, si le Parti socialiste agite cette question de financement, c’est parce qu’il serait incapable d’avoir des idées.

La culture et les artistes ne peuvent pas être pris en otage et le sujet est trop grave pour être traité à la légère. Assurément, il faut d’urgence donner plus d’argent à la culture et, précisément, parce que nous vivons une période de crise ! Mais, face à la tempête financière qui gronde et nous menace directement, il sera très vite impossible de prétendre augmenter directement le budget de la culture. Est-il permis de rappeler qu’il sera nécessaire de bâtir sur les ruines du sarkozysme un service public de l’éducation qui réussisse contre l’échec scolaire, de reconstruire un hôpital et une santé pour tous, financer une décentralisation nouvelle et investisseuse :lol: , mettre de l’argent dans l’université et la recherche et trouver en sus 45 milliards par an à investir dans la renaissance technologique et industrielle du pays ? Pour autant, il faut être insensible et aveugle pour affirmer que les artistes n’ont pas de souci pour la survie de leur travail et que la défense de l’art n’aurait pas à se soucier de ces préoccupations (prétendument) bassement matérielles.

A force de céder aux intérêts de l’oligarchie qui nous dirige, le ministère de la Culture est devenu le cimetière des ambitions perdues. Il concentre son action sur les grosses institutions et industries amies, laissant en déshérence la foule des artistes qui ne peuvent pas vivre de leur art pourtant si nécessaire, écrasant financièrement les collectivités locales qui assuraient l’accès à tous les publics dans les territoires urbains et ruraux. La culture n’est aujourd’hui pensée que comme consommation et divertissement, alors qu’elle est avant tout affaire de production, de diffusion et d’élévation de l’esprit de tous.

Le monde de la culture est marqué dans sa chair par l’épuisement moral et matériel des intermittents maintenus dans la précarité, pendant que l’offre dans les territoires s’étiole et que la désertification culturelle regagne du terrain. Le ministre nous dit : ce n’est pas une affaire d’argent et vous posez les problèmes en termes budgétaires parce que vous n’avez pas d’idées. Pourtant, nous en avons des idées et même des rêves réalisables, nous apportons aussi les propositions nouvelles pour les financer sans augmentation du budget de l’Etat.

Je propose donc une taxation culturelle sur les industries de la culture, par des centimes prélevés sur les bénéfices publicitaires des télévisions privées, les profits gigantesques des fournisseurs d’accès à Internet et les produits industriels diffuseurs de culture comme ceux d’Apple. Ces prélèvements opérés par Bercy devront être explicitement réaffectés à la création artistique et à sa diffusion sur les territoires. Ce financement inédit, moderne et juste témoigne d’une vision responsable et généreuse, face à une économie qui doit participer à la création dont elle fait ses profits.

Je propose la création de coopératives d’artistes d’artistes, associant la population à la création, et les élus à la diffusion, développées sur tout le territoire, à partir des initiatives existant sur le terrain, comme nouvelle étape de la décentralisation culturelle, car un pays qui se rebâtit est un pays qui mise sur ses créateurs et les encourage.

Je propose l’instauration d’un prix unique de la culture, à l’image du prix unique du livre en 1981, déployé, dans tous les établissements publics, afin de renouer avec les intuitions fondatrices des pionniers de la décentralisation culturelle : si la culture est un service public, comme l’eau, le gaz ou l’électricité, il est nécessaire que son coût reste modeste, donc accessible, comme cela se passe lorsqu’on va à la piscine ou à la patinoire municipale. En clair, pour les institutions culturelles publiques (théâtre, danse, musée, expos…), dans tous les cas, une entrée inférieure à 10 euros.

La relance et la généralisation du projet des «Arts à l’école», de la maternelle à l’université. Pour réussir l’intégration de l’art et de la culture dans l’éducation nationale, nous mettrons en place de véritables binômes artistes-enseignants qui travailleront ensemble, à l’année, dans chaque établissement.

Enfin, la construction d’un véritable parcours professionnel pour les artistes de toutes disciplines. Nous devons en effet avoir le courage de régler la crise (continue) de l’intermittence. Des dizaines de milliers d’intermittents sont sortis du système (une sorte de licenciement de masse invisible), et il s’agit, dans notre société qui a besoin de création, de redéfinir le statut de l’artiste en préservant l’esprit de l’intermittence : ils doivent pouvoir alterner des phases d’activité de production, de gestation, de réflexion et de recherche.

Il est donc urgent d’ouvrir le débat, avec l’ensemble des protagonistes, en posant un certain nombre de questions cruciales : comment continuer à développer l’incroyable énergie que l’intermittence a su développer pendant de nombreuses années, avant la crise de 2003 ? Comment préserver et retrouver cette liberté, unique au monde, qui a su placer les artisans de la culture au cœur des enjeux de notre société ? Dans le contexte actuel, cet esprit de liberté au service d’une mission publique et citoyenne doit maintenant trouver d’autres règles et d’autres formes. A nous de les construire ensemble.

Demain, tous clowns de rue! Du pain béni pour h16.

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La relance et la généralisation du projet des «Arts à l’école», de la maternelle à l’université. Pour réussir l’intégration de l’art et de la culture dans l’éducation nationale, nous mettrons en place de véritables binômes artistes-enseignants qui travailleront ensemble, à l’année, dans chaque établissement.

C'est vrai que les gens sont devenus trop instruits. Les lycéens perdent leur temps à ingurgiter des bases.

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  • 1 month later...

Bis repetita; non seulement le système dilapide des sommes folles dans des projets festifs saugrenus en contribuant à l'enlaidissement de l'espace public, mais il est incapable d'assurer sa seule et unique mission légitime: la conservation du patrimoine culturel et artistique.

On est atterré devant un tel niveau d'incompétence noire et d'irresponsabilité noyée dans la culture de l'excuse, qui éclaire la tragédie des bien publics dans le domaine patrimonial.

Malaise au Musée d'Art Moderne de Paris

12.09.2011

Malaise au Musée d'Art Moderne de Paris | La sûreté dans les musées

Sous le coup d'un avis défavorable de la Préfecture de Police, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris est aujourd'hui menacé de fermeture. C'est son système de sécurité incendie qui est mis en cause, défaillant depuis le mois de février. Cette information arrive un an et quatre mois après le vol du 20 mai 2010, lorsque cinq toiles de maître avaient été dérobées dans la nuit sans que l'opération nécessite de moyens spectaculaires*. Le montant du butin du casse était estimé à presque 100 millions d’euros.

C'est ce qu'on appelle un malaise persistant… L'occasion d'opérer un retour sur cette affaire qui, visiblement, embarrasse toujours une Mairie de Paris réfractaire à s’exprimer sur le sujet et où sûreté et sécurité semblent intimement liées.

Un peu moins de 6 mois après ce vol, la presse parlait avec fracas d'une toile de Basquiat vandalisée au stylo feutre, au Musée d'Art Moderne. D'après la Direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris, les photographies prises à l'arrivée des oeuvres ont permis d'affirmer que le tableau y était finalement parvenu en l'état. Cet article ne reviendra donc pas sur cet événement.

Les toiles dérobées au MAM. La Pastorale (Matisse), Le Pigeon aux petits pois (Picasso), L'olivier près de l'Estaque (Braque), La femme à l'éventail (Modigliani) et la Nature morte aux chandeliers (Léger)

Les faits

Dans la nuit du 19 au 20 mai 2010, un homme cagoulé et vêtu de noir s'introduit dans le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Il coupe le cadenas d'une grille et, apparemment très bien renseigné, emprunte une fenêtre au niveau de laquelle l'alarme anti-intrusion n'est plus fonctionnelle. Une fois dans la place, sans se hâter, il choisit cinq toiles de grande valeur, un Matisse, un Picasso, un Braque, un Modigliani et un Fernand Léger, les détoure au cutter, les roule, et disparaît en les emportant. Il sera resté 27 minutes sur place.

Ce scénario de film d'action a été reconstitué grâce aux images, de qualité médiocre, enregistrées par les caméras de surveillance. Bien que l'alarme ne se soit pas déclenchée, les gardiens auraient donc dû être alertés par leurs écrans de contrôle.

Que s'est-il donc passé ce 20 mai 2010, et pourquoi ? Aujourd'hui, qu'en est-il des systèmes de sécurité dans cette institution qui semble être un cas isolé parmi les musées publics ?

Une visite au musée…

Des sacs à l'entrée, qui ne sont pas fouillés. Des salles organisées en renfoncements et colonnades, lieux idéaux pour un cache-cache. Des toiles dont la majorité ne sont pas sous verre. Des gardiens semblant bien souvent peu vigilants. Des chaises desertées dans des salles totalement vides de présence humaine, mais non de pièces de grand prix. Et enfin, apparemment peu de caméras de surveillance. Voici ce que nous retiendrons de la visite anonyme que nous avons effectuée au MAM pour ouvrir cette micro-enquête.

Les évènements vus par la Mairie de Paris

Après le vol, Christophe Girard, adjoint au maire en charge de la culture, est devenu le porte-parole de la Mairie de Paris. Dans un article du JDD, il affirmait que l'alarme, dont la défaillance avait été signalée le 30 mars, était "en cours de réparation" au moment des faits. Il y dressait aussi un éloge des cambrioleurs, "vrais professionnels, qui ont opéré avec précision, rapidité et sophistication".

Sollicité dans le cadre de cet article, Christophe Girard a refusé de s'exprimer, alléguant un emploi du temps très chargé.

Désireux également de questionner Michel Morin, responsable de la sécurité au musée, ainsi que des agents de sécurité présents au moment du casse, nous nous sommes heurtés au refus de la Direction des Affaires culturelles (DAC) de Paris qui surveille les sorties médiatiques de ses fonctionnaires : "Sujet trop sensible".

Agent de sécurité du MAM/ Mairie de Paris : deux versions divergentes

Nous avons quand même pu recueillir le témoignage, anonyme, d'un personnel de la sécurité du Musée d'Art Moderne ; sa version diffère beaucoup de celle de la Mairie de la ville.

D'après cette source, non seulement l'alarme anti-intrusion incriminée aurait été en panne, mais depuis février 2010, l'ensemble du système aurait été défaillant, les sirènes retentissant de manière intempestive au PC de sécurité. Selon lui, même si l'intrusion du cambrioleur avait été détectée, elle aurait été noyée parmi toutes ces fausses alertes.

De plus, entre fin février et début mars 2010, la majorité des écrans de contrôle serait progressivement tombée en panne sans que la Mairie de Paris, aussitôt prévenue, réagisse. Parmi eux, l'écran le plus important sur lequel figure normalement le plan du bâtiment qui affiche de petites silhouettes figurant les personnes qui l'arpentent : "C'est l'écran principal. Tout repose sur lui pour notre surveillance, surtout dans des conditions comme celles-là où les alarmes sont détraquées. Lui en panne, on travaille à l'aveugle. On n'a aucun report (alerte)."

Ces écrans auraient été remplacés 48 heures après le casse.

Enfin, plusieurs autres fenêtres n'auraient pas été sous alarme, un constat qui aurait été fait après le vol.

Et l'agent de conclure en rageant contre la manière dont les faits ont été rapportés dans la presse suite au casse : "On a parlé de "système déjoué", mais pour que le système soit déjoué, il faut d'abord qu'il soit fonctionnel !"

Pour lui, le cambrioleur connaissait trop bien les dysfonctionnements de la sécurité du MAM pour ne pas appartenir à ce même musée.

Deux autres sources proches de l'enquête nous ont affirmé, toujours en off, que le vol avait pu se dérouler à cause de l'absence de vigilance des agents de sécurité : "ils dormaient". Accusation que réfutent énergiquement les premiers intéressés : "On a droit à deux heures de repos, sur une nuit de douze heures. Mais notre temps de pause, on ne le prend pas en même temps. On n'est pas stupides. On se relaie, et il y a toujours un membre de l'équipe au PC de sécurité, même pendant les rondes."

Quoiqu'il en soit, voilà une hypothèse qui expliquerait aussi bien les réticences de la Mairie de Paris à s'exprimer sur l'affaire que l'empressement du personnel à rejeter la faute sur le matériel.

Mise au courant de ces accusations, cette même Mairie n'en refuse pas moins de communiquer à propos du rapport d'inspection ayant eu lieu au Musée d'Art Moderne après le cambriolage. Son seul mot dans cette affaire nous aura été rapporté par son service de presse : "Nous, on n'est pas dans le ressassement, on est plutôt tournés vers l'avenir".

Un avenir qui, aujourd'hui, paraît quelque-peu instable…

http://www.francecul…e-de-paris.html">(badurl) http://www.francecul…e-de-paris.html (badurl)

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"On a droit à deux heures de repos, sur une nuit de douze heures. Mais notre temps de pause, on ne le prend pas en même temps. On n'est pas stupides. On se relaie, et il y a toujours un membre de l'équipe au PC de sécurité, même pendant les rondes."

Sympa la sécurité au Musée d'Art Moderne de Paris. C'est la première fois que j'entends parler de prendre un temps de pause sur une vacation de douze heure. C'est une entreprise privée qui gère ce truc ? Si c'est le cas c'est totalement non-professionnel. Lors de ma dernière visite de musée à Paris cette été, j'ai été scandalisé par le peu de vigilance des agents, notamment au musée Gustave Moreau et au Jeu de Paume.

Sinon le constat du gardien est le même dans bien des bâtiments surveillés qu'ils soient publiques ou privés -le rôle de l'agent de sécurité consiste essentiellement à remplir des mains courantes qui ne sont jamais lu par les responsables de la sécurité.

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Un peu moins de 6 mois après ce vol, la presse parlait avec fracas d'une toile de Basquiat vandalisée au stylo feutre, au Musée d'Art Moderne

Ca alors, on peut vandaliser une toile de Basquiat au stylo feutre?! Je n'aurais jamais cru cela possible, mais bon s'ils le disent…

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Voici l'exemple dramatique d'une magnifique oeuvre de la biennale d'art contemporain lyonnaise qui risque d'être complètement défoncée.

D'accord, c'est à Lyon? Combien touche la biennale en subventions, par rapport aux lieux de loisirs pour riches comme l'Opéra de Lyon, qui fait de la culture plus classique et plus officielle?

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Chaque centime de subvention est déjà de trop mais si tu as les chiffres cela m'intéresse de connaître la répartition.

Je vais regarder et te redonnerai l'info, mais concernant par exemple Paris et l'IDF, les loisirs de riches sont très subventionnés, bien plus que les conneries d'art contemporain.

Chitah, en mode Mélenchon.

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Je vais regarder et te redonnerai l'info, mais concernant par exemple Paris et l'IDF, les loisirs de riches sont très subventionnés, bien plus que les conneries d'art contemporain.

Chitah, en mode Mélenchon.

L'art contemporain, ça n'attire pas le prolo de base non plus. Ou alors une seule fois et après le mec est définitivement vacciné pour retourner se cultiver devant le Juste Prix.

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