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La crise aurait réduit les inégalités entre hommes et femmes


Tremendo

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C'est absurde, la comparaison est évidemment toute chose égale par ailleurs.
Nous discutons justement du cas où les haut revenus ne sont pas les mêmes, et donc les choses (les prix qui répondent à la loi de l'offre et de la demande) ne sont pas les égales.
Non, le pouvoir d'achat ne se définit pas par rapport à ce que gagnent les autres, mais par ce que ton argent te permet d'acheter indépendamment du revenus des autres.
Le revenu des autres affecte les prix. Donc mon pouvoir d'achat.
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Nous discutons justement du cas où les haut revenus ne sont pas les mêmes, et donc les choses (les prix qui répondent à la loi de l'offre et de la demande) ne sont pas les égales.

Non nous discutons d'hypothèses de répartitions différentes avec des revenus différents, toutes autres choses étant égales par ailleurs, et donc avec des prix fixes. De même qu'on donne dans les statistiques des prix des données corrigées pour faire disparaitre l'inflation, on peut comparer des revenus après avoir défalqué les différences de prix de façon à faire disparaitre cette variable.

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Le revenu des autres affecte les prix. Donc mon pouvoir d'achat.

Je me mets un instant dans ta para-logique pour en montrer l'absurdité : le revenu des autres affecte les prix (tous les prix donc). Les hauts revenus font monter les prix. Plus les hauts revenus s'élèvent, plus les prix montent. or un salaire est un prix, on achète le travail de quelqu'un comme on achète une pomme. Donc les salaires montent comme tous les prix. Donc les choses restent stables.

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Non nous discutons d'hypothèses de répartitions différentes avec des revenus différents, toutes autres choses étant égales par ailleurs, et donc avec des prix fixes. De même qu'on donne dans les statistiques des prix des données corrigées pour faire disparaitre l'inflation, on peut comparer des revenus après avoir défalqué les différences de prix de façon à faire disparaitre cette variable.
Ok, raisonnons en prix fixe, et enlevons même le prix.

Soit un terrain, un pauvre qui possède 1 et le riche 10.

Le pauvre peut acheter un 1/11 du terrain, et le riche 10/11.

Maintenant l'écart entre le pauvre et le riche n'est plus 1/10, mais 1/1000.

Le pauvre peut maintenant acheter 1/1001 du terrain, et le riche 1000/1001 du terrain.

C'est vrai, l'exemple que j'ai pris est un peu caricatural, avec une élasticité de l'offre nulle.

Ceci dis, postuler l'élasticité totale de l'offre pour tous les objets est peu raisonnable.

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Ok, raisonnons en prix fixe, et enlevons même le prix.

Soit un terrain, un pauvre qui possède 1 et le riche 10.

Le pauvre peut acheter un 1/11 du terrain, et le riche 10/11.

Maintenant l'écart entre le pauvre et le riche n'est plus 1/10, mais 1/1000.

Le pauvre peut maintenant acheter 1/1001 du terrain, et le riche 1000/1001 du terrain.

C'est vrai, l'exemple que j'ai pris est un peu caricatural, avec une élasticité de l'offre nulle.

Ceci dis, postuler l'élasticité totale de l'offre pour tous les objets est peu raisonnable.

Mais que cherches-tu à montrer ?

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Je me mets un instant dans ta para-logique pour en montrer l'absurdité : le revenu des autres affecte les prix (tous les prix donc).
Pourquoi tous ? ça n'affecte que les objets dont l'offre n'est pas extensible. Les gens qui cherchent du boulot, il y en a plein : pourquoi les salaires augmenteraient-ils ?
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Mais que cherches-tu à montrer ?

Il cherche à rationnaliser son envie irrépressible de triturer la purée qu'il voit dans l'assiette du voisin plutôt que de profiter de la sienne, qui refroidit pendant ce temps.

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Mais que cherches-tu à montrer ?
Les socialos n'aiment pas que les riches gagnent 10000 quand les pauvres gagnent 100.

Non, c'est beaucoup mieux que les riches gagnent 150 et les pauvres, 80.

Que pour certains, ce n'est pas forcement absurde de préférer la seconde hypothèse à la première.

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Que pour certains, ce n'est pas forcement absurde de préférer la seconde hypothèse à la première.

Pas s'il faut 90 pour vivre.

Mais je comprends ta remarque, c'était pour la prévenir que j'avais présenté un autre équilibre.

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Invité jabial
Imaginez :

Vous gagnez 1000 euros/mois et vous vivez à New York : vous vivez très modestement.

Vous gagnez 800 euros/mois à Casablanca : vous vivez confortablement.

Non, pas vraiment. Votre maison est plus grande mais vous n'avez pas accès aux éléments de confort basique qu'un américain pauvre considère comme acquis. Et surtout, surtout, le revenu n'est pas consubstantiel à une personne : dans un cas vous avez une énorme marge de progression, dans l'autre aucune.

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Non, pas vraiment. Votre maison est plus grande mais vous n'avez pas accès aux éléments de confort basique qu'un américain pauvre considère comme acquis. Et surtout, surtout, le revenu n'est pas consubstantiel à une personne : dans un cas vous avez une énorme marge de progression, dans l'autre aucune.

Je dirait que la différence principale est sur l'épargne, celui qui vit et travaille dans une ville chère et avec des revenus élevés n'est pas avantagé sur celui qui travaille dans une ville peu couteuse avec des revenus proportionnellement diminués, si il n'épargne pas.

Celui qui épargne dans une ville couteuse aura une retraite nettement plus confortable dans la ville peu couteuse, des domestiques, la piscine, les moyens de faire tirer la fibre optique, de faire équiper avec le confort 'occidental', etc, etc…

Sans parler du fait qu'il pourra aider ses petits enfants a payer leurs études dans une université haut de gamme (en général, pas au vietnam…)

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Tiens, ça me fait penser que j'ai lu hier un article dans GQ sur les tâches ménagères et leur répartion dans le couple, où j'ai lu texto :

Les femmes gardent un complexe d'infériorité, éprouvant inconsciemment un sentiment de culpabilité de ne pas avoir de phallus. Elles vont compenser par un perfectionnisme ménager, dupliquant par ailleurs ce qu'elles ont vu leur mère faire.

:icon_up:

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Tu as l'air de le regretter. Pour une fois que le bon sens l'emporte…

Ce sont surtout les féministes débiles que je regrette.

une psychanalyste et conseillère conjuguale

Ouais et j'ai lu aussi que les hommes nourrissent un complexe d'infériorité et une frustration éternelle de ne pouvoir porter d'enfant puis accoucher d'où leur jalousie envers le féminin toussa. :icon_up:

Heureusement que ces psychoteurs sont là pour *enfin* combler les incompréhensions fondamentales, depuis les millénaires qu'hommes et femmes sont compagnons de route.

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  • 2 months later...

Les femmes s'épanouissent moins au travail que les hommes

http://www.20minutes.fr/article/633443/eco…-travail-hommes

Puisque le thème est "l'épanouissement", il manque la comparaison entre les gens qui bossent et ceux qui décident d'élever leurs mômes.

Mais c'est sûrement mon imagination galopante qui dépeint certaines dames regrettant le besoin financier de bosser (ou de bosser beaucoup) au détriment des soins à leurs ptis.

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  • 10 months later...

:icon_up:

Young women now earn more than men

Gender pay gap reversed among twentysomethings

By Richard Garner, Education Editor

Young women are finally gaining the recognition in their pay packets that their higher qualifications merit, according to new research.

Figures show that women aged between 22 and 29 in employment are now earning more on average per hour than men of the same age.

The figures were unearthed by Mary Curnock Cook, chief executive of the Universities and Colleges Admission Service, during research into the gender gap in education.

The women's lead in the pay stakes is still only slight – their median hourly pay is now just over £10 an hour compared with just under £10 an hour for men. But it reverses a historic trend. Ms Curnock Cook contrasted the findings with figures from 1997 which showed the opposite.

She said that the figures could indicate it had taken a long time for the fact that women were leaving school and university with better qualifications than men to filter its way into the workforce.

She argued that it could lead to young couples deciding after having a child that it makes sense for the woman to become the breadwinner – because of her higher earnings potential.

"The gender pay gap may take another generation to close as the pay feeds through to the more senior workforce," she said. The figures show that the gap between men and women's hourly pay is also closing among 18- to 21-year-olds and 30- to 39-year-olds.

It is only among older workers – 40- to 49-year-olds, many of whom would have left school before the explosion in women's qualifications began – that men remain significantly ahead of women, earning just over £14 per hour on average while women earn just £12.

Overall, too, the gap between the extra that women can expect to earn from obtaining a degree, and the extra men can expect, remains significant: £82,000 compared with £121,000.

Ms Curnock Cook, who was delivering the Elizabeth Johnson memorial lecture at the Institute of Physics, stressed: "I wouldn't want anyone to think I've come and solved the gender gap in pay rates." A number of factors could impact upon future earnings of men and women, she conceded. However, the figures did show it could make sense for some couples for the woman to go back to work after childbirth and for the man to take on the caring role.

Research by the Higher Education Policy Institute shows that women now not only outnumber men overall at university, but they also outnumber them at every type of university. They are also more likely to get a 2:1 degree pass and are less likely to drop out. The institute's figures show 49.2 per cent of women opt for higher education compared with just 37.2 per cent of men. In the post-1992 universities (the former polytechnics), there are 23.8 per cent of the women cohort and 18 per cent of men.

The latest exam statistics show the biggest gender gap in GCSE performance yet, with girls 6.7 percentage points ahead of boys at A* level, and with more than one in four (26.5 per cent) registering a top-grade pass this year. At A-level, though, the gap has closed with 8.2 per cent of each sex registering A* grades.

Sally Hunt, general secretary of the University and College Union, said: "I am pleased that young females are now earning more but we still have a lot of work to do before we bridge the pay gap between men and women in higher education, especially at professorial level.

Last month, the Chartered Institute of Management reported that junior female managers are earning marginally more than their male peers for the first time, but that the pay gap stubbornly persists when averaged across all job and age levels. The institute warned that it would take a century before the average salary for female executives caught up with that of their male peers.

This month, the Supreme Court will hear a test case for equal pay brought by Sheffield dinner ladies and careworkers that could have implications for tens of thousands of women who claim they are paid less than men doing comparable jobs. The outcome could affect wages paid to council and NHS workers where some specialised roles have traditionally been performed almost exclusively by separate groups of men or women.

http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/young-women-now-earn-more-than-men-2364675.html

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Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les femmes de voir que les hommes font peu de progrès économique, résume Carrie Lukas, de l’Independent Women’s Forum. Ce n’est pas une guerre des sexes : si les hommes perdent, cela ne signifie pas que les femmes gagnent pour autant ».

Oooohh, serait-ce un accès de libéralisme bon sens ?

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