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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Ok je prends!

Sorry de n'avoir rien pu traduire depuis un petit temps, plus de boulot que prévu.

Voilà, fichier doc ci-joint.

Trois petites remarques:

1) A un moment il dit "ce blog". Je pense que dans une rubrique Daniel Hannan ça ne pose pas de problème, sinon à reformuler.

2) Il donne un lien vers les chiffres de la dette britannique, il serait peut-être mieux qu'on replace ça par un lien vers la dette de la France/Belgique non?

3) J'ai traduit à la va-vite son poème à la fin, je n'y verrais aucune offense si vous le supprimiez (personnellement même dans la version originale je l'aurais supprimé).

Après l'Amérique.doc

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Des traductions d'articles des États-Unis peut-être pour changer.

- Rick Perry est fortement critiqué pour avoir comparé le système de sécurité sociale au schéma de Ponzi, lors du débat télévisé des primaires des républicains. Un article qui explique pourquoi sa comparaison n'est pas idiote. Yes, It Is a Ponzi Scheme

- Un court article : Forte hausse du taux de pauvreté aux États-Unis : mise en cause de la politique d'Obama et, plus généralement, des politiques de "guerre contre la pauvreté" initiées par le président Lyndon Johnson : Dramatic Increase in Poverty Rate

- Suite aux déboires de l'US Postal dont on a pas mal parlé aussi en France, quelles réformes entreprendre ? Interesting Thoughts on Postal Reform

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Voici l'article traduit … pas de grandes difficultés (à part l'utilisation du "je" par l'auteur, que j'ai mentionné à chaque fois pour éviter tout amalgame).

La dramatique hausse du taux de pauvreté : un petit pas pour Barack Obama, un pas de géant pour la soi-disant « guerre contre la pauvreté »

Le Census Bureau (le bureau américain des statistiques, équivalent de l’INSEE en France) vient tout juste de publier ses chiffres concernant la pauvreté aux Etats-Unis pour l’année 2010 et les nouvelles statistiques sont affligeantes.

Il y a désormais, un nombre record de personnes pauvres aux Etats-Unis et le taux de pauvreté vient de dépasser les 15% pour atteindre 15,1%.

Mais je (l’auteur du texte, Daniel J. Mitchell) ne souhaite pas blâmer le Président Obama pour la publication de ces sombres et sinistres chiffres. Certes Barack Obama a augmenté le fardeau gouvernemental, ce qui a, sans aucun doute, entravé les performances économiques et aggravé la situation, mais l’équipe de la Maison Blanche peut se justifier, et ce de manière légitime, que la situation dont ils avaient hérité, était très difficile (voire lamentable).

Ce qui est frappant, si l’on s’intéresse de plus près aux statistiques, c’est que le taux de pauvreté aux Etats-Unis était en constante diminution. Mais une fois que le président Lyndon Johnson (1963-1969) a commencé sa « guerre contre la pauvreté » (en janvier 1964), cette diminution a été stoppée nette.

Comme je (l’auteur) l’ai expliqué auparavant, cette soi-disant «guerre contre la pauvreté » a sapé le progrès et l’avancée économique en piégeant les gens, et en les faisant vivre dans la dépendance. Et c’est certainement là que réside l’explication : quand nous observons les statistiques, on observe que le taux de pauvreté ne baisse plus et reste bloqué entre 12 et 15%.

C’est évidemment une mauvaise nouvelle pour les personnes pauvres, mais c’est aussi une mauvaise nouvelle pour le contribuable. Le gouvernement fédéral, dont le rôle devrait être inexistant dans le domaine de la redistribution des revenus, a gaspillé des milliards et des milliards de dollars dans des dizaines de « programmes-tests » qui ont clairement échoué.

A propos, et seulement si vous pensez que je (l’auteur) suis trop indulgent sur les politiques menées par Obama, je (l’auteur) vous invite à lire cet article sur la manière dont l’Administration est en train de redéfinir la pauvreté, dans le but de justifier d’amples plans de redistribution des revenus (http://danieljmitchell.wordpress.com/2010/03/15/the-obama-administrations-dangerous-re-definition-of-poverty/)

Certes, je (l’auteur) suis entièrement d’accord avec le fait que les politiques du Président Obama ont définitivement fait –et continuent à faire- empirer les choses. Mais le problème fondamental réside dans la politique malavisée du gouvernement fédéral de la « guerre contre la pauvreté », qui dure depuis plus de quarante ans.

@marchange : Je viens de rajouter mon nom dans la liste sur le document Google, dois-je aussi uploader l'article sur cette page ? Si oui, sous quel format ? Merci

Modifié par Buaires
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@marchange : Je viens de rajouter mon nom dans la liste sur le document Google, dois-je aussi uploader l'article sur cette page ? Si oui, sous quel format ? Merci

Non, non, il faut juste mettre ton nom. Ca évite que 2 personnes traduisent le même texte, comme c'est déjà arrivé.

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Je le ferais directement la prochaine fois, pas de soucis.

Ouh la la, Buaires, tu n'avais pas besoin de créer une nouvelle ligne. Elle existait déjà. Tu n'avais qu'à mettre ton pseudo dans la ligne correspondante. J'ai corrigé.

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Ouh la la, Buaires, tu n'avais pas besoin de créer une nouvelle ligne. Elle existait déjà. Tu n'avais qu'à mettre ton pseudo dans la ligne correspondante. J'ai corrigé.

J'avais pas vu que les plus récents étaient en haut … autant pour moi.

Dernière question : est-ce-que c'est aux traducteurs d'estimer la priorité de leurs articles ?

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J'avais pas vu que les plus récents étaient en haut … autant pour moi.

Dernière question : est-ce-que c'est aux traducteurs d'estimer la priorité de leurs articles ?

Non.

L'idée est la suivante :

- dans le fichier, on place les traductions à faire.

- les traducteurs mettent leur pseudo en face de celle(s) qu'ils prennent.

- le staff de rédaction récupère les trads, les insère dans CP, et les programme dans le temps.

:)

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Non.

L'idée est la suivante :

- dans le fichier, on place les traductions à faire.

- les traducteurs mettent leur pseudo en face de celle(s) qu'ils prennent.

- le staff de rédaction récupère les trads, les insère dans CP, et les programme dans le temps.

:)

Très bien, merci pour les précisions ! :)

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« Oui, c’est bien un schéma de Ponzi »

par Michael D. Tanner

Cet article a été publié dans la National Review (Online) le 31 aout 2011.

Le gouverneur du Texas Rick Perry est critiqué pour avoir qualifié la Sécurité Sociale de « Schéma de Ponzi ». Même Mitt Romney, selon certaines informations, se prépare à l’attaquer pour avoir défendu une position aussi radicale. Mais si on doit lui reprocher une chose, c’est d’avoir été trop gentil.

Le schéma de Ponzi original est une création de Charles Ponzi. Le pauvre mais entreprenant immigré italien commença, à partir de 1916, à convaincre des gens de le laisser investir leur capital. Toutefois, Ponzi n’effectua jamais aucun investissement. Il prit simplement l’argent donné par les derniers investisseurs et le donna aux premiers, en y ajoutant un profit incroyable pour ces derniers. Il utilisa ensuite ces premiers investisseurs très satisfaits comme publicité pour attirer encore plus d’investisseurs. Malheureusement, pour continuer à payer les premiers investisseurs Ponzi devait en trouver toujours plus. Finalement, il ne put élargir encore le nombre d’investisseurs assez rapidement et la combine s’effondra. Ponzi fût condamné pour fraude, et envoyé en prison.

La Sécurité Sociale, d’un autre côté, force les gens à y investir à travers une taxe obligatoire. Une petite partie de cet argent est utilisée pour acheter des Bons du Trésor que le gouvernement devra finir par racheter, mais la vaste majorité de cet argent que vous payez à la Sécurité Sociale n’est pas investi dans quoi que ce soit. Au lieu de ça, l’argent que vous donnez au système est utilisé pour payer les bénéfices à ces « premiers investisseurs » qui sont aujourd’hui retraités. Quand vous prendrez votre retraite, vous devrez compter sur la génération suivante de travailleurs pour payer les taxes qui financeront vos bénéfices.

Tout comme dans le schéma de Ponzi, c’est un très bon calcul pour ceux entrés tôt. La toute première bénéficiaire de la Sécurité Sociale, Ida Mae Fuller du Vermont, a payé seulement 44 dollars en taxe de Sécurité Sociale, mais a récolté au cours de sa longue vie 20 993 dollars de versements. De tels retours sur investissement étaient possibles parce qu’il y avait beaucoup de travailleurs qui mettaient de l’argent dans le système, et seul peu de retraités en bénéficiaient. En 1950, par exemple, chaque retraité était pris en charge par 16 travailleurs. Aujourd’hui, il n’y en a qu’un peu plus de trois. Autour de 2030, on descendra aux environs de deux.

Tout comme dans le schéma de Ponzi, quand la source de nouveaux contributeurs s’assèche, payer les versements promis devient impossible. Les vieux versements aux montants élevés sont de l’histoire ancienne depuis longtemps. Quand les jeunes travailleurs d’aujourd’hui prendront leur retraite, ils recevront des sommes bien en deçà de ce que les investissements privés auraient pu leur rapporter. Nombre d’entre eux devront s’estimer heureux s’ils rentrent dans leurs frais.

Au final, la pyramide s’écroule.

Bien entendu, la Sécurité Sociale et le schéma de Ponzi ne sont pas parfaitement analogues. Ponzi, après tout, devait compter sur la volonté des gens à consentir à investir avec lui. Lorsqu’il n’a plus pu convaincre assez de nouveaux investisseurs de rejoindre son système, il s’écroula. En revanche, la Sécurité Sociale peut se reposer sur le pouvoir du gouvernement à lever des taxes. Au fur et à mesure que le nombre toujours plus petit de travailleurs qui mettent de l’argent dans le système rend le maintien des sommes versées toujours plus difficile, le gouvernement peut simplement forcer la population jeune à payer encore plus.

En fait, les taxes de la Sécurité Sociale ont été augmentées 40 fois depuis le début du programme. La première taxe s’élevait à 2% (divisée entre l’employeur et l’employé), limitée à 3 000 dollars de revenu. Cette taxe s’élevait donc à 60 dollars au maximum. Aujourd’hui, elle s’élève à 12,4%, limitée à 106 00 dollars de revenus (pour un maximum de 13 234 dollars). Même en prenant en compte l’inflation, cela constitue une hausse de plus de 800%.

De plus, au moins jusqu’à l’effondrement de sa pyramide, Ponzi était plus ou moins forcé à payer ce qui avait été promis aux premiers investisseurs. Avec la Sécurité Sociale, en revanche, Le Congrès peut toujours modifier ou annuler les versements dans le but de maintenir le système à flots.

La Sécurité Sociale doit faire face à plus de 2000 milliards de dollars de futurs versements non-provisionnés. Augmenter les taxes et réduire les versements suffisamment pour maintenir la Sécurité Sociale signifie évidemment une dégradation sans fin des conditions pour les plus jeunes travailleurs. Ils seront forcés de payer plus, et toucheront moins.

Rick Perry a tout compris.

Et voilà.

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Quelques réflexions intéressantes sur la réforme des services postaux

Le blog d’Alan Robinson (Courier, Express, and Postal Observer) l’expert en services postaux est toujours une lecture intéressante, mais ses deux dernières publications valent particulièrement la peine d’être lues.

Les problèmes financiers d’USPS (United States Postal Service) ont commencé à attirer l’attention de penseurs éminents. Dans un premier billet, Alan Robinson s’est intéressé aux articles de Felix Salmon, Gary Becker et Richard Posner et en a conclu que bien qu’incomplètes, leurs analyses et observations méritaient néanmoins d’être considérées. Les trois articles partagent un thème en commun : un service postal gouvernemental géré par le Congrès et les régulateurs n’est plus réalisable. D’où la nécessité de réfléchir à des réformes telles une dérégulation et une privatisation du service.

Comme Alan Robinson l’observa au début, « toute mesure visant à réformer le service postal doit aller au-delà des obligations en matière de retraite ou d’une restructuration dans le but de réduire ses coûts ». Alan Robinson estime qu’un échec des politiciens à traiter des trois problèmes suivants, forcerait le Congrès à devoir réexaminer le modèle d’USPS dans les années à venir.

1. 1. Le profit doit devenir un but explicite pour l’entreprise et il doit être le reflet d'une marge d’opération suffisante pour garantir que l’argent sera utilisé pour effectuer des investissements visant à améliorer le service, une fois que les difficultés financières se seront résolues. Il n’y a pas d’excuses pour qu'USPS soit le seul réseau national de services postaux à souffrir de pertes majeures à la fois en Zone Euro, en Amérique du Nord, en Océanie et en Australie.<br style="mso-special-character:line-break"> <br style="mso-special-character:line-break">

2. 2. Au service postal doit être accordé un soulagement significatif, de la part du Congrès et de la Commission de supervision de la régulation postale. <br style="mso-special-character:line-break"> <br style="mso-special-character:line-break">

3. 3. La transition qui amènera le service postal à agir en tant qu’entreprise privée, et sous les mêmes standards que cette dernière, en termes d’emplois et de contrats doit avoir lieu dans un délai raisonnable. Durant cette période, la privatisation du service postal comme un fournisseur de services d’utilité publique devra être sérieusement examinée.

Le second billet est lié au premier problème qu’Alan Robinson aborde : la demande de capitaux d’investissements pour améliorer et accroître la qualité de service et réduire les coûts d’opération. Selon Alan Robinson, le plan proposé par USPS pour restructurer ses procédés et son réseau de transport est la « seconde meilleure option » car « les contraintes en termes de coûts, les contraintes financières et les contraintes liées aux contrats de travail ne lui permettent pas de faire des propositions qui pourraient permettre de fournir un meilleur service, ou de réduire, à long-terme, les coûts d’opération ».

L’analyse d’Alan Robinson concernant ces contraintes est très instructive, mais c’est sa conclusion qui est à souligner :

La contrainte du capital illustre que des investissements significatifs dans l’équipement pourraient réduire les coûts et faire augmenter les profits. La contrainte du capital illustre également que le maintien de l’actuel plan concernant le versement des retraites, ou ajouter de la dette pour couvrir ces derniers ne sont d’aucune aide à USPS pour lui permettre de développer un réseau qui optimiserait les coûts et qui fixerait un ratio capital/travail. Dernièrement, cette contrainte insinue que le service postal, débarrassé de cette obligation vis-à-vis des retraites, rendrait l'entreprise plus attractive aux capitaux des investisseurs privés qui pourraient être utilisés dans des améliorations du réseau que le service postal ne peut pas effectuer tant qu’il restera une entreprise gouvernementale.

Pour information, le deuxième point qu'évoque l'auteur dans son article reste entièrement à traduire, je n'en ai fait qu'une esquisse car les termes qu'il emploie sont beaucoup trop techniques pour moi …

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Merci à Buaires et eDoK pour vos traductions rapides et bien faites ! :)

Publication demain matin !

Merci pour la rapidité de publication, ça fait toujours plaisir de voir que c'est rapidement en ligne.

Il n'y aurait pas une possibilité de voir comment de fois l'article a été lu ? Ça pourrait être intéressant, à la fois pour les auteurs et traducteurs et à la fois pour voir quels articles attirent particulièrement l'attention des lecteurs (mais peut-être que cet outil existe-il déjà …)

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