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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Voici (je n'ai pas inclus les multiples liens, mais voudrez-vous que je le fasse par la suite ?)

Pendant que tout le monde parle de la Grèce …

Cela peut sembler totalement évident, mais la crise de l'eurozone n'est pas seulement centrée sur la Grèce. Oui, Athènes fait peut-être face à sa "dernière chance" (Dixit Juncker) de conserver l'appartenance à l'euro. Et oui, l'offensive diplomatique lancée par Antonis Samaras pour obtenir une extension de deux ans du programme d'ajustement UE-FMI mérite attention.

Cependant, pendant que tout le monde parle de la Grèce, des informations plutôt importantes émergent d'autres pays de l'eurozone; desquels, comme toujours, nous vous offrons une revue réfléchie dans notre daily press summary.

En particulier

- Selon certaines sources recueillies par Reuters, le gouvernement espagnol est en discussion avec ses partenaires de l'eurozone à propos de l'EFSF, le fonds temporaire de renflouement, qui pourrait acheter des bons espagnols - mais n'a pas encore décidé s'il allait demander cette assistance. Sans surprise, la commission européenne a déclaré qu'aucune négociation n'était en cours, et qu'une demande de renflouement de l'Espagne n'était pas à attendre "sous peu". Très bien …

- Selon un responsable très haut-placé du ministère des finances portugais, cité par le Jornal de Negocios, le Portugal ("l'homme oublié" de la crise de l'euro) ne sera pas en mesure de coller à l'objectif d'un déficit de 4,5% du PIB réclamé par l'Union Européenne cette année à moins que de nouvelles mesures d'austérité ne soient adoptées. La principale raison à cet état de fait est surtout le déclin prononcé des revenus fiscaux : - 3,6% pendant les 7 premiers mois de cette année, contre les 2,6% de hausse que le gouvernement comptait atteindre en 2012. L'alternative, suggère la presse portugaise, serait de demander à la Troïka (UE-FMI-BCE) de réduire cet objectif. Boa sorte (NDT : Bonne chance) pour ça, surtout étant donné que le Portugal sera en septembre à moins d'un an de revenir sur les marchés. Or, rappellez vous ce qu'est devenue l'exigence du FMI (un pays devrait être prêt à rejoindre les marchés en moins de douze mois) en Grèce …

- Un porte-parole du gouvernement chypriote avoua aux à la presse hier que le déficit public de l'île atteindra les environs de 4,5% du PIB cette année ; bien plus élevé, donc, que les 3,5% prévus initialement. Certainement pas de bonnes nouvelles, dans la mesure où cela va presque certainement accroître le renflouement que Chypre est actuellement en train de négocier avec l'UE et le FMI. Un autre mal de tête, donc, pour la Troïka, qui est censée se rendre sur l'île à nouveau sous peu (sans qu'une date précise n'ait pour l'instant été spécifiée).

- De nouvelles données publiées par la Banque Centrale Irlandaise ont montré que 30,5 milliards ou 27,2% des 112 milliards de prêts immobiliers actuels des banques irlandaises étaient en arriérés ou avaient été restructurés à la fin du moins de Juin, soit plus que les 29,5 milliards (26%) déjà atteints au mois de Mars. De plus, le ministre des finances allemand Wolfgang Schäuble confia a l'Irish Times qu'il s'opposerait à tout plan de soutien à l'Irlande qui "générerait de nouvelles incertitudes sur les marchés financiers et ferait perdre à l'Irlande la confiance qu'elle est juste sur le point de regagner".

Ajoutons à cela les décisions de la cour Constitutionnelle Allemande sur le traité simplifié et les élections générales

néerlandaises (où le parti socialiste mené par Emile Roemer, critique de l'UE, mène dans les sondages) et on commence vraiment à réaliser qu'il y aura peu de temps pour le répit en septembre.

Juste un point : le "ESM treaty", c'est bien ce qu'on appelle le Traité simplifié en France ? Je suis vraiment très peu l'actualité française depuis que je suis à l'autre bout du monde (c'était d'ailleurs la raison de mon départ), donc je ne suis pas sûr du tout.

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Bitte sehr Nick… (mais mes souvenirs d'allemand s'arrêteront ici).)

Je traduis donc le gros pour demain matin (post dans la nuit).

Le WE est passé plus vite que je ne le pensais et je n'ai quasi pas touché le pc… Je m'y mets ce soir.

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Le WE est passé plus vite que je ne le pensais et je n'ai quasi pas touché le pc… Je m'y mets ce soir.

Si tu fais un North, jette un coup d'oeil à ses derniers et prends celui qui te semble le plus parlant pour nos lecteurs.

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Si tu fais un North, jette un coup d'oeil à ses derniers et prends celui qui te semble le plus parlant pour nos lecteurs.

Too late… Je regarde demain et j'en prend un intéressant pour dans la journée.

Explosion de l’euro: ne vous attendez pas à quelque chose de convaincant

Richard North, 24/08/2012 217

Comme ils se sont câlinés en guise de bonjour à l’entrée de la Chancellerie, saluant ensemble les photographes alors qu’il se tenait dans la lumière du soir au septième étage du quartier général du gouvernement à Berlin, ils ont souligné l’importance de l’amitié franco-allemande. “Nous sommes unis” a dit François Hollande. Angela Merkel opine enthousiaste du chef.

"Je veux que la Grèce reste dans la zone euro ", dit le Président français. Néanmoins, il appelle la Grèce à "faire des efforts qui sont essentiels pour atteindre son objectif". Merkel pense qu’il était "important que la Grèce tienne ses promesses ". Mais elle a ajouté qu’elle souhaitait "encourager le pays à poursuivre ses réformes".

Ensuite, le couple est allé dîner avec l’avertissement que nous ne devions pas nous attendre à quelque chose de convaincant. "C’est une réunion de travail pour discuter de la situation en Europe et de s’assurer de l’application des mesures décidées le 29 Juin lors du Conseil Européen," ont-ils dit à Paris. Aucune décision n’est attendue pour la Grèce.

C’est tout ce que vous allez avoir. Le communiqué court, sans réponse aux questions, était à la demande d’Angela Merkel. Dans la course à l’élection, elle veut éviter les anicroches et avoir à en dire trop à propos du dossier européen.

Hollande n’aurait pas dit non à une couverture media un peu plus large, mais vous voyez bien. Il est seulement le Président français et pas un très populaire. Sa côte de confiance dans les sondages vient juste de baisser sous les 50 %.

Mais, comme l’explique Le Figaro, Hollande peut toujours attendre d’être à Paris pour faire fuiter tous les détails de la réunion, juste pour ennuyer les Allemands. Mais, pour le moment, les affaires se traitent les derrières des portes fermées.

Le reste est du théâtre – le ballet diplomatique. Et vous n’êtes pas les seuls à en avoir marre. Samaras, dont sa rencontre avec Merkel était prévue plus tard dans la journée, est sérieusement vexé.

Comment pouvons-nous privatiser quand, se plaint-il, tous les jours, les officiels européens spéculent publiquement sur "une sortie potentielle de la Grèce de la monnaie commune "? Ceci doit cesser. Si nous faisons notre travail, la Grèce peut être sauvée. Tout le monde a quelque chose à gagner d’une "success story" grecque.

Pendant ce temps-là, "Du temps supplémentaire n’est pas la solution aux problèmes", explique Schäuble. Il n’a pas tort, mais le ballet diplomatique ne peut pas accélérer. D’une certaine manière, les médias doivent combler les vides entre deux publicités.

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M Paul, dans une interview, avoua que les organisateurs de la convention lui avaient offert une opportunité de discourir à deux conditions : que ses remarques soient d'abord vérifiées par l'équipe de campagne de Romney, et qu'il apporte son soutien inconditionnel à ce dernier. Il refusa.

"Ce n'aurait pas été mon discours", dit M. Paul, "cela aurait annulé tout ce que j'ai fait lors des 30 dernières années. Je ne le supporte pas complètement comme candidat à la présidentielle."

Le chef de campagne de M. Paul, Jesse Benton, avoua les frustrations que l'équipe de Paul a dû gérer.

Quelques fans acharnés veulent "s'habiller en noir, se lever et crier "A bas l'Etat", dit M. Benton, qui est marié à l'une des petites-filles de M. Paul. Mais "on ne veut pas avoir de telles scènes. Cela nous coûterait bien plus que ce que ça nous apporterait."

(Pour être juste, Ron Paul ne soutient pas complètement Romney)

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Si je puis me permettre quelques retouches :

M Paul, dans une interview, dit affirme que les organisateurs de la convention lui avaient offert une l'opportunité de discourir à deux conditions d'intervenir à la tribune sous deux conditions : que ses remarques soient d'abord vérifiées son discours soit validé par l'équipe de campagne de Romney, et qu'il apporte son soutien inconditionnel à ce dernier. Il refusa.

"Ce n'aurait pas été mon discours", dit M. Paul, "cela aurait annulé trahi tout ce que j'ai fait lors des 30 dernières années. Je ne le supporte pas complètement Je ne lui apporte pas mon soutien inconditionnel comme candidat à la présidentielle."

Le chef de campagne de M. Paul, Jesse Benton, avoua les frustrations que l'équipe de Paul a dû gérer.

Quelques fans acharnés veulent "s'habiller en noir, se lever et crier "A bas l'Etat", dit M. Benton, qui est marié à l'une des petites-filles de M. Paul. Mais "on ne veut pas avoir de telles scènes. Cela nous coûterait bien plus que ce que ça nous apporterait."

(Pour être juste, Ron Paul ne soutient pas complètement Romney)

En fait mes corrections sont incomplètes, c'est juste pour montrer comment éventuellement un texte peut être francisé un peu plus qu'une simple transcription de l'anglais.

Mais sinon bravo!

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Merci Chitah ! Je retiens, et je tâcherai de franciser plus en avant le texte la prochaine fois (en fait je me retiens de le faire actuellement, car j'ai peur d'aller trop loin).

Ne te retiens pas trop quand même, tu ne peux qu'améliorer ton texte. Le seul risque, le seul écueil, c'est le contresens : si tu ne redis pas exactement ce que dit le texte ce n'est pas grave, il faut retenir l'idée et rendre le texte agréable à lire.

:)

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Ne te retiens pas trop quand même, tu ne peux qu'améliorer ton texte. Le seul risque, le seul écueil, c'est le contresens : si tu ne redis pas exactement ce que dit le texte ce n'est pas grave, il faut retenir l'idée et rendre le texte agréable à lire.

:)

Pour pratiquer un peu la traduction, ce n'est pas si facile… Après quelques textes, on se rend compte que l'on peut prendre un peu de liberté avec le texte pour rendre la lecture plus facile… ça vient avec l'entraînement!

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Pour pratiquer un peu la traduction, ce n'est pas si facile… Après quelques textes, on se rend compte que l'on peut prendre un peu de liberté avec le texte pour rendre la lecture plus facile… ça vient avec l'entraînement!

Tu as parfaitement raison.

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Oui. On finit par avoir un stock de tournures idiomatiques bien françaises, à mettre à la place des expressions idiomatiques anglaises. Ca ne résoud pas tout mais ça adie.

Parfois google translate a de bonnes tournures (mais parfois non, pas du tout !)

BCE contre Bundesbank, c'est le clash : http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83090

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Oui. On finit par avoir un stock de tournures idiomatiques bien françaises, à mettre à la place des expressions idiomatiques anglaises. Ca ne résoud pas tout mais ça adie.

Parfois google translate a de bonnes tournures (mais parfois non, pas du tout !)

BCE contre Bundesbank, c'est le clash : http://eureferendum….px?blogno=83090

Je prends…

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La première idée qui vient à l'esprit lorsqu'on voit une initiative allemande à propos de l'UE est "qu'en dit la France ?". Si le moteur franco-allemand ne ronronne pas, rien de sérieux ne risque de se passer.

Ainsi, à travers Handelsblatt, Reuters et d'autres encore, on apprend que Schäuble et son équivalent français Moscovici se sont rencontrés et ont coordoné leurs propositions à propos de l'eurozone

C'est certainement l'un des points abordés lorsqu'Hollande et Merkel se sont vus jeudi dernier, le résultat étant que les ministres des finances allemand et français "vont lancer un groupe de travail afin de mettre au point des propositions communes à propos de points problèmatiques de la zone euro, telle l'union fiscale et bancaire"

"Nous commencerons dans les jours et les semaines qui viennent un travail de groupe entre nos ministères afin de préparer les décisions à venir dans une coopération bilatérale", ajouta Schäuble. Le plan étant de songer à préparer des propositions communes pour les prochaines rencontres des ministres des finances de l'eurozone, renforcer l'union fiscale et monétaire, et relancer la croissance dans la zone euro.

De façon centrale, ce plan est aussi de coordonner les décisions déjà prises par Merkel et Hollande, ce qui signifie qu'il a sa place dans la prépration du conseil de Décembre où une convention pour traité européen sera présentée.

Il y a donc de façon évidente une bonne dose de coordination entre la France et l'Allemagne. Nous avions deviné que Merkel n'oserait avancer une proposition pour une convention à moins qu'elle ne soit totalement sûre de ses bases. Et, réflexion faite, elle n'aurait osé avancer quoi que ce soit sans d'abord mettre tout au clair avec la France.

L'annonce d'un groupe de travail, par conséquent, est la reconnaissance que la France est revenue dans le cadre de la photo. Et si la France et l'Allemagne ne sont pas forcément en complet accord, le lancement du groupe suggère qu'il n'y a guère de profondes objections françaises à la ligne adoptée par Merkel.

Quand le moteur franco-allemand se lance, les choses commencent à devenir sérieuses. Il y a toujours de grands obstacles entre les plans et les actes, mais les "collègues" sont bien plus proches d'où ils veulent être qu'ils ne l'étaient il y a encore une semaine.

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Une petite relecture par un tier serait la bienvenue : je relis au calme ce soir

Explosion de l’euro : la Bundesbank frappe en retour

Richard North, 27/08/2012 227

En faisant les gros titres du Spiegel hier, répétés dans la plupart des journaux allemands – même le Bild – et se propageant à Reuters et la presse britannique, un nouvel épisode de la bataille en cours entre la Bundesbank et la Banque Centrale Européenne se déroule sous nos yeux. Mais il s’agit seulement du dernier round dans la guerre des mots dont certains pensent que la BCE a déjà gagné.

Toutefois, le Spiegel décrit le directeur de la Bundesbank, Jens Weidmann comme allant dans une "course à la connivence " avec la BCE. Acheter des obligations étatiques est dangereux, une charge sur les contribuables et amènera à de nouveaux problèmes, dit-il. Ensuite, il attaque directement l’empire de Draghi: "le financement par une banque central peut rendre dépendant comme une drogue."

Allant encore plus loin, Weidmann critique le plan de la BCE de lancer de nouveaux achats d’obligations d’état. "Une telle politique est pour moi trop proche d’un financement public par la plance à billets", prévient-il, déclarant ensuite: "Dans les démocraties, les parlements devraient décider d’une telle mise en commun des risques, pas les banques centrales. "

Si vous achetez des obligations d’état d’un seul pays de la zone euro, "le papier finit dans bilan de l’Eurozone ", explique Weidman. "A la fin, l’argent doit être trouvés par les contribuables de tous les autres pays ". Les problèmes de départ ne sont pas résolus ainsi, dit-il.

Défendant sa "politique de communication agressive ", Weidmann déclare, "Si la politique monétaire s’autorise à devenir un solveur autonome et complet de problèmes politiques, son objectif réel risque de s’éloigner de plus en plus ". Donc, dit-il, la BCE ne devrait pas "garantir la conservation des états membres au sein de la zone Euro à n’importe quel prix. ".

Dans un appel à l’ouverture, il dit que "Nous, banquiers centraux, sommes en train de travailler aux limites du système, et nous devons dialoguer sur des questions fondamentales. Ainsi, nous devons nous préparer à expliquer les condamnations [NdT de la politique] que nous prononçons au grand public ", ajoutant: "Le Conseil des Gouverneurs n’est pas le Politburo"

Et malgré le focus sur Weidmann, Handelsblatt nous rappelle qu’il n’est pas seul. Une édition récente du Welt avait dans ses colonnes l’ancien chef économiste de la BCE Jürgen Stark. Il développait que le financement prévu par la BCE serait "une violation flagrante de la loi européenne".

Actuellement, le secrétaire général du CSU Alexander Dobrindt soutient également Weidmann. Dobrindt, dans le Bild am Sonntag, étiquette les plans de Draghi pour l’euro comme "extrêmement dangereux ", surnommant le président de la BCE le "faussaire de l’Europe".

Entre parenthèses, Dobrindt, pense que la Grèce serait beaucoup mieux hors de la zone euro. Une fois fait, il dit que "nous aurions besoin d’un plan Marshall pour la reconstruction économique de ce pays ".

Maintenant, même Merkel a été entraînée dans le conflit. L’envoyé spécial à Berlin de la chaîne ARD lui a demandé lors d’une interview télévisuelle de commenter les déclarations de Weidmann. Elle l’a remercié de parler franchement de ses doutes. Elle a vu que l’influence forte de la Bundesbank à l’intérieur de la BCE est positive. Pourtant il semblait qu’elle faisait attention à n’exprimer aucun soutien aux critiques des politiques de Draghi.

Ce qui rend les attaques contre la BCE si étranges est qu’effectivement, Draghi a déjà abandonné. Il a annoncé qu’il compte attendre après l’avis de la cours constitutionnelle allemande de Karlsruhe du 12 Septembre avant de lancer ses initiatives.

Malgré tout, le Spiegel [NdT le lien hypertexte ne fonctionne pas sur le site original] nous dit que le conseil des gouverneurs de la BCE va examiner la possibilité de continuer à acheter des obligations d’état le 06 Septembre. Je devine que nous connaissons déjà leurs décisions. Peu importe ce qui est decide, la polémique n’est pas prête de s’éteindre.

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NicolasB, voici l'article tel qu'il est programmé pour demain, après relecture :

Bundesbank contre BCE, c'est le clash

Le patron de la Bundesbank fait front contre la Banque centrale européenne. Selon lui, ce sont les Parlements et non les banques centrales qui doivent décider d'une mutualisation des risques.

Par Richard North, depuis Bradford, Royaume Uni.

En faisant les gros titres du Spiegel dimanche, répétés dans la plupart des journaux allemands – même le Bild – et se propageant à Reuters et la presse britannique, un nouvel épisode de la bataille en cours entre la Bundesbank et la Banque Centrale Européenne se déroule sous nos yeux. Mais il s’agit seulement du dernier round dans la guerre des mots, que certains pensent que la BCE a déjà gagné.

Toutefois, le Spiegel décrit le directeur de la Bundesbank Jens Weidmann comme allant dans une "course à l'échalote" avec la BCE. Acheter des obligations étatiques est dangereux, c'est un fardeau pour les contribuables et cela conduira à de nouveaux problèmes, dit-il. Ensuite, il attaque directement l’empire de Draghi : "le financement par une banque centrale peut rendre dépendant comme une drogue."

Allant encore plus loin, Weidmann critique le plan de la BCE de lancer de nouveaux achats d’obligations d’état. "Une telle politique est pour moi trop proche d’un financement public par la planche à billets", prévient-il, déclarant ensuite : "Dans les démocraties, les parlements devraient décider d’une telle mutualisation des risques, pas les banques centrales."

Si vous achetez des obligations d’état d’un seul pays de la zone euro, "le papier finit dans le bilan de l’eurozone", explique Weidman. "à la fin, l’argent doit être trouvé auprès des contribuables de tous les autres pays". Selon lui, les problèmes de départ ne sont pas résolus ainsi.

Défendant sa "politique de communication agressive", Weidmann déclare : "Si la politique monétaire s’autorise à devenir un solveur autonome et complet de problèmes politiques, son objectif réel risque de s’éloigner de plus en plus". Donc, selon lui, la BCE ne devrait pas "garantir la conservation des états-membres au sein de la zone Euro à n’importe quel prix."

Dans un appel à l’ouverture, il estime que "nous, banquiers centraux, sommes en train de travailler aux limites du système, et nous devons dialoguer sur des questions fondamentales. Ainsi, nous devons nous préparer à expliquer les condamnations [NdT de la politique] que nous prononçons au grand public", ajoutant : "Le Conseil des Gouverneurs n’est pas le Politburo."

Et malgré l'accent mis sur Weidmann, Handelsblatt nous rappelle qu’il n’est pas seul. Dans une édition récente du Welt, l’ancien chef économiste de la BCE Jürgen Stark faisait valoir que le financement prévu par la BCE était "une violation flagrante de la loi européenne". Actuellement, le secrétaire général du CSU Alexander Dobrindt soutient également Weidmann. Dans le Bild am Sonntag, Dobrindt a fustigé les plans de Draghi pour l’euro, les qualifiant d'"extrêmement dangereux" et surnommant le président de la BCE de "faussaire de l’Europe". Entre parenthèses, Dobrindt pense que la Grèce serait beaucoup mieux hors de la zone euro. Après quoi, il prétend que "nous aurions besoin d’un plan Marshall pour la reconstruction économique de ce pays ".

Et maintenant, c'est au tour de Merkel de se laisser entraîner dans le conflit. L’envoyé spécial à Berlin de la chaîne ARD lui a demandé lors d’une interview télévisuelle de commenter les déclarations de Weidmann. Elle a salué son franc-parler et a vu d'un bon œil la forte influence de la Bundesbank à l’intérieur de la BCE. Il semblait pourtant qu’elle faisait attention à n’exprimer aucun soutien aux critiques des politiques de Draghi…

Ce qui rend les attaques contre la BCE si étranges est que Draghi semble effectivement avoir déjà abandonné la partie. Il a annoncé qu’il comptait attendre l’avis de la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe du 12 Septembre avant de lancer des initiatives.

Malgré tout, le Spiegel nous dit que le conseil des gouverneurs de la BCE va examiner le 6 septembre la possibilité de poursuivre l'achat d'obligations d’état. Je pense que nous connaissons déjà le résultat. Mais peu importe ce qui est décidé, la polémique n’est pas prête de s’éteindre.

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Sur le web.

Traduction : Nicolas B. pour Contrepoints.

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Un bien noble objectif. Je m'en occupe.

Boum.

http://freetheanimal…re-it-isnt.html

Fifty shades of grey : les nuances du grisâtre. Chercher l’amour partout où il n’est pas.

Par Greg Swann.

Voici deux éléments complémentaires de l’identité génétique de l’Homo sapiens adulte :

- Les hommes diffusent leur semence.

- Les femmes pondent des œufs.

Hommes et femmes sont fonctionnellement égaux dans la mesure où nous avons à peu près les mêmes capacités. Nous sommes intellectuellement équivalents bien que la pauvreté, la religion et la tradition nous aient empêché au cours des siècles de profiter totalement du potentiel féminin dans ce domaine. Nous sommes politiquement équivalents, de toute évidence. Certaines différences biologiques liées à la sexualité existent : les hommes ont plus de force dans le haut du corps, la circulation sanguine des femmes est meilleure dans le tronc et moins bonne aux extrémités… En dehors de ces spécificités, nous sommes en gros pareils.

Jusqu’ici, rien de très surprenant. Après tout nous sommes de la même espèce, et le modèle XY n’est qu’une variation mineure du prototype XX. Même le sexe masculin, dont ils sont souvent si fiers, n’est rien d’autre que l’appareillage féminin orienté vers l’extérieur (c’est comme ça pour tous les mammifères, la fierté mise à part). Mais dans la mesure où les mâles (mammifères, pas uniquement les Homo sapiens) sont des diffuseurs, leur stratégie reproductive sera différente de celle des femelles pondeuses.

Les humains sont des créatures réfléchies. Nous avons reçu en héritage un esprit qui dépasse la cognition et la communication purement animales pour penser et s’exprimer d’une manière spécifiquement humaine, à l’aide de systèmes symboliques. Je parle ici de stratégies de reproduction instinctives mais je n’excuse en rien les humains qui se comportent comme des animaux irréfléchis. Bien au contraire.

L’objectif reproductif irréfléchi d’un diffuseur est de diffuser sa semence partout. C’est exactement ce que fait un érable avec ses cascades d’ « hélicoptères » tourbillonnants ou un agave avec sa gousse de graines, un des plus frappants symboles phalliques qu’on peut trouver dans la nature. Pour les diffuseurs, la reproduction est une question de nombres. Ils ne seront jamais à court de semence, et leur meilleure option pour se reproduire est d’en diffuser partout.

Les pondeuses ont le problème inverse. Les œufs et les conditions nécessaires à leur gestation sont très rares. La femelle tortue de mer peut enterrer ses œufs puis s’en aller, mais les mammifères doivent rester pour nourrir leur progéniture. C’est bien à ça que servent ces glandes mammaires d’où notre classe d’organismes tire son nom, leur qualité ornementale chez la femelle humaine n’étant qu’une propriété secondaire. Les pondeuses font des nids et, d’un point de vue pratique, le point le plus important de leur stratégie reproductive n’est pas la reproduction en soi, sauf avec le bon mâle.

Les mammifères sont tous différent, mais la seule espèce qui nous intéresse ici est Homo sapiens. En outre, nous ne nous intéresseront réellement qu’aux êtres humains, c'est-à-dire les Homo sapiens qui savent utiliser le langage. On peut défendre l’idée que l’être humain mâle doit sauter sur toute possibilité de se reproduire, tout comme le lézard mâle féconde tous les œufs qu’il rencontre, et que l’être humain femelle doit rejeter tout prétendant car il est peu probable que l’un de ces veaux baratineurs soit à la hauteur du rôle de père. Mais j’ai au moins deux objections définitives à ces positions.

D’abord, l’imprégnation sans fin et l’absence d’imprégnation sont deux stratégies très peu efficaces pour la reproduction des êtres humains.

Ensuite, la plupart du temps, les êtres humains pratiquent le contact sexuel dans d’autres buts que la reproduction.

Qu’est-ce que les êtres humains mâles recherchent dans le sexe ? Une intimité romantique menant à l’orgasme.

Qu’est-ce que les êtres humains femelles recherchent dans le sexe ? L’orgasme (au moins celui du mâle) menant à une intimité romantique.

C’est une question de monnaie d’échange, et j’ai déjà parlé de cela dans le contexte plus large du mariage : Il lui promet son affection en échange d’une vie sexuelle épanouie, elle lui promet des relations sexuelles en échange d’une vie affective épanouie. S’ils utilisent le langage pour expliciter les termes de cette transaction, le mariage sera un succès (beaucoup d’amour, beaucoup de sexe, un dévouement sans fin pour l’autre et pour la famille). S’ils ne le font pas, chaque partenaire trompera l’autre à coup de fausse monnaie dès le début du mariage, et ils ne se fatigueront jamais de se reprocher mutuellement leur duplicité.

Mais l’erreur sur la transaction commence bien avant la cérémonie. Si tout ce qu’il veut est un orgasme, l’homme peut se dire qu’il est dans son intérêt de limiter l’affection au minimum nécessaire. De la même manière, si la femme peut recevoir de l’affection en donnant très peu d’orgasmes (voire aucun), elle peut se dire qu’elle fait une très bonne affaire.

Ce dernier scénario (tout dans l’attraction, rien dans l’action) est l’idéal sexuel victorien : les prétendants font la court de manière courtoise, et la mariée est sensée à la nuit de noce être une vierge rougissante. Actuellement, nous sommes en plein dans la première stratégie (tout dans l’action, un minimum d’attraction) : les hommes font tout ce qu’ils peuvent pour coucher le plus possible avec autant de femmes que possible en n’offrant que le service minimum en termes de vraie relation sentimentale.

Qui est le responsable ? Les hommes ne font que ce qu’ils se disent vouloir, rechercher les orgasmes. Les femmes ne reçoivent presque plus rien de ce qu’elles espèrent en terme d’affection en échange de leurs relations sexuelles, mais elles sont complices de leur propre dévaluation. Elles ne font que ce qu’elles pensent nécessaire pour attirer l’attention des hommes, mais la triste vérité est qu’elles sont victimes d’un très intelligent coup monté.

Un jour, quelque part, un génie maléfique du sexe a imaginé cette combine : et s’il était possible de pousser les pondeuses à se comporter comme des diffuseurs ? Le sexe chez l’humain n’est pas forcément reproductif, alors pourquoi ne pas imaginer des arguments pour que les femmes abandonnent leur grand pouvoir (celui de se refuser tant que les conditions affectives ne sont pas remplies) et réévaluent leur valeur sexuelle au même niveau, voir en dessous, que celle déjà très basse que les hommes donnent à la leur ?

En d’autres termes, et si on pouvait convaincre les femmes que leur meilleure stratégie pour attirer des partenaires pour une vie d’amour et de dévouement n’est pas de se comporter comme des dames de haute vertu, mais comme des trainées ?

La révolution sexuelle n’a pas commencé sur le siège arrière de la voiture de papa. Elle n’a pas été déclenchée par la contraception ou le rock ‘n’ roll. A l’origine de la révolution sexuelle, il y a un magma de langage avec des idées conçues pour convaincre les femmes que leur monnaie sexuelle (l’affection) a moins de valeur que celle des hommes (l’orgasme), à tel point que non seulement elles ne peuvent pas négocier une avance d’affection, mais qu’elles pourraient même ne pas être en position d’en réclamer du tout.

Alors les filles se sont mises à sortir, et les garçons ont fini par s’en rendre compte. Affection ? Fidélité ? Respect le lendemain matin ? La vérité, jamais avouée mais évidente pour tous, est dans cette expression : « Baby, maintenant je ne te respecte même pas ! »

Alors les filles s’habillent, dansent, boivent, baisent comme des prostituées, et sont à chaque fois consternées quand les garçons les traitent comme telles, comme des poupées gonflables ambulantes à faire tourner.

Alors les filles se tordent pour rentrer dans ce moule, cherchant désespérément l’intérêt, le hobby, l’attitude, le vêtement qui retiendra son attention, qui saura attirer son regard quelques secondes après qu’il ait fini d’éjaculer. Certaines vont jusqu’à la torture, s’affamant, se rembourrant, vomissant honteusement tout ce qu’elles arrivent à avaler.

Et maintenant nous en arrivons à la grisaille du monde selon Fifty shades of grey, dans lequel les femmes fascinent les hommes en se soumettant à l’humiliation et aux dégradations. La logique ne pourrait pas être plus fausse (« bien sûr qu’il va m’aimer une fois que je l’aurai laissé me traiter comme une ordure »), c’est la même inversion qu’on retrouve derrière toutes ces stratégies stupides de séduction. C’est bien l’objectif recherché : convaincre les femmes que la seule manière de gagner au jeu de l’amour est de distribuer tous leurs jetons.

C’est une erreur.

C’est une stratégie reproductive affreuse, bien entendu. Les hommes développent précisément les traits de caractères qui feront d’eux les pires pères possibles. Les femmes dilapident précisément les qualités (loyauté, fidélité, probité, sobriété, chasteté) qui les rendraient le plus attirantes pour les meilleurs pères possibles. Mais c’est également une erreur en tant que stratégie amoureuse.

Pourquoi ? Parce qu’en réalité, la femme commence le jeu avec les meilleures cartes en main. La monnaie qu’elle détient (le pouvoir d’accorder ou de refuser les orgasmes) a beaucoup plus de valeur pour l’homme que la monnaie qu’elle recherche (l’affection romantique). Il y a d’intéressantes raisons langagières pour ça, mais en voici une purement biologique : elle ne ressent pas d’oppressant besoin physique de fertiliser ses œufs alors que ne pas se débarrasser régulièrement du surplus de semences est douloureux pour lui. Peut-être qu’elle veut un orgasme, mais au bout d’un certain temps il en a besoin.

C’est pour ça qu’il accepte le risque de prendre l’initiative, malgré sa paralysante peur du rejet. C’est pour ça qu’il accepte l’assommant fardeau des conversations ordinaires, du temps passé ensembles, des préliminaires. C’est pour ça qu’il paye les verres, les dîners, les cinémas, les bijoux, les habits, et les voitures, et les maisons. C’est pour ça qu’il écrit des poèmes, des chansons et des histoires d’amour (et d’ardentes lamentations sur l’amour frustré ou refusé).

Les garçons découvrent les filles à 12 ans, ou 16, ou 20. Les filles découvrent les garçons dès l’enfance, et elles apprennent à les manipuler bien avant qu’ils se rendent comptent qu’ils peuvent l’être. C’est pourquoi les franches tentatives de drague semblent si transparentes pour les femmes. Mais c’est aussi pour ça que cette stratégie vicieuse (faire en sorte que les femmes méprisent leur immense potentiel sexuel) a été aussi dévastatrice. Elle pense qu’elle se vend à bon prix (boissons, repas, bijoux, voitures et maisons) et elle comprend trop tard que ce qu’elle a échangé contre ces bibelots a une valeur infinie.

Voici la révélation aveuglante qu’ont les adolescents quand ils finissent par comprendre leur propre pouvoir sexuel : « les femmes veulent de l’amour et du sexe aussi ! »

Voici la révélation symétrique, que les hommes ont réussi à cacher aux femmes pendant toute l’histoire humaine : « les hommes veulent de l’amour et du sexe encore plus.

Vous voulez une preuve ? Puisqu’ils veulent des orgasmes, pourquoi ne pas simplement se masturber ? Ils le font énormément, mais ce n’est pas suffisant. Ils prétendent dédaigner l’intimité mais la recherchent quand même. Les hommes passent du temps avec des femmes pour lesquelles ils ne ressentent pas d’attirance sexuelle, simplement pour le contact humain. Ils paient des prostituées puis disent louer une petite amie. Ils veulent des orgasmes, leur corps veut se débarrasser du surplus de semence, mais ils veulent aussi de l’affection.

Elles veulent des orgasmes aussi (ils peuvent et devraient être bien meilleurs que ceux des hommes), mais bien moins que de l’affection romantique, ce qui conduit tout droit au dévouement amoureux du mariage.

C’est leur base de négociation, leur rançon pour s’échapper de la dystopie sexuelle des cinquante degrés grisâtres. Tout ce que les femmes ont à faire pour reprendre la main dans l’échange sexuel avec les hommes, c’est ARRETER DE S’ECRASER !

Quand la femme mettra la barre plus haut pour accéder au sexe, l’homme la relèvera aussi. Son corps insistera beaucoup pour qu’il le fasse, et son esprit s’élèvera aussi devant le défi. Il deviendra un homme meilleur, et il l’aimera encore plus pour cela.

En attendant, bien que la masturbation soit pour l’homme un orgasme de seconde main, une femme qui a appris à la pratiquer efficacement n’a nul besoin de supporter la compagnie d’un veau simplement pour grimper au plafond. Acheter un vibromasseur Hitachi Magic Wand accompagné d’un Gee Whizzard mettra bien vite terme à ses nuits passées à se dégrader. Si tout ce qu’elle recherche est un (potentiel) orgasme, autant se passer de l’intermédiaire et s’en donner un bon.

Nous sommes des organismes, des animaux, des mammifères, et notre besoin de sexe est d’origine biologique. Mais nous sommes des animaux rationnels, et nous pouvons donc accéder à la pure extase de l’amour en couple. Mais nous sommes aussi des animaux rationnalisant, et nous cherchons donc parfois l’amour aux mauvais endroits, pour les mauvaises raisons. Nous pouvons finir par le chercher partout où il n’est pas, et jamais là où il peut être : dans la compréhension mutuelle entre deux personnes qui s’aiment, se désirent, s’honorent et se respectent.

Seul cet amour a au moins une petite chance de devenir un mariage, une famille. Il veut son corps, il veut des orgasmes, mais il a besoin de plus qu’une folle farandole de masturbations frénétiques par proxy. Ce dont il a le plus besoin, et ce dont ses enfants auront besoin, c’est des vertus féminines : loyauté, fidélité, probité, sobriété, chasteté ; ces vertus qu’il rejetait quand il implorait les femmes de s’en dépouiller en même temps que de leurs dessous.

Elle a besoin des vertus de son homme, également, et pas uniquement sa richesse, son affection ou sa fidélité. Le mariage est un moyen pour deux adultes qui s’aiment de cultiver les meilleures vertus possibles chez l’autre. L’attirance, l’admiration et le respect qu’elle a ressenti lorsqu’ils se sont rencontrés ne devraient faire qu’augmenter au fil des années. Tandis que leur amour l’un pour l’autre grandit, et qu’ils grandissent en tant que couple, leur vie sexuelle devrait devenir encore plus aimante, et leur vie amoureuse encore plus sensuelle. Ce n’est pas la voie la plus simple, mais c’est ce que leur mariage peut (et, avec du travail, devrait) devenir.

C’est cet amour qui permet le mieux aux enfants humains de devenir des adultes heureux, sains, responsables et créatifs. Mais c’est aussi l’amour le mieux à même de nous enrichir, de nous ennoblir et de nous passionner, tous autant que nous sommes. C’est l’amour que nous sommes nés pour vivre, et c’est celui qui nous rend dignes d’être aimés en retour.

N’acceptez aucune conrefaçon…

Je suis en retard pour cause de sieste inopportune.

Sinon, puisque ça parlait de traduction plus haut, le titre présente un problème intéressant. Il s'agit d'un jeu de mots en anglais sur un nom de bouquin qui est connu en France en anglais. On doit donc partir du principe que le lecteur :

- Comprendra le nom en anglais.

- Aura du mal si on traduit le nom en français.

- Comprendra la blague en français (mais vu le point précédent aura du mal à comprendre de quoi ça parle).

- Aura du mal à comprendre la blague en anglais.

J'ai choisi de garder le nom initial en anglais puis de faire la blague en français juste après (en plus j'ai de la chance, elle rend mieux une fois traduite). Du coup ça fait un peu lourd avec le sous titre mais on ne peut pas tout avoir.

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