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"Nationalisons les banques, même les libéraux le disent !"


Melkion

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http://www.marianne2.fr/Nationalisons-les-banques-meme-les-liberaux-le-disent_a210311.html

"Nationalisons les banques, même les libéraux le disent"

Si c'est pas un appeau à trolls ce titre…

Les premiers mots de ce Marc Fiorentino : "Il faut être pragmatique" me font penser au fameux qualificatif "opportuniste de droite" de Rothbard. Le libéralisme n'a décidément pas d'avenir sans les libertariens.

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http://www.marianne2…nt_a210311.html

"Nationalisons les banques, même les libéraux le disent"

Si c'est pas un appeau à trolls ce titre…

Les premiers mots de ce Marc Fiorentino : "Il faut être pragmatique" me font penser au fameux qualificatif "opportuniste de droite" de Rothbard. Le libéralisme n'a décidément pas d'avenir sans les libertariens.

Libéral de pacotille, des claques se perdent. Si Fiorentino estime que les banques seront à nouveau en sécurité en appartenant aux Etats et que cela rassurera les investisseurs à long terme, il se fourre le doigt dans l'oeil. On l'a vu en 2008, la perception des banques n'a pas changé depuis 3 ans, les investisseurs en sont encore plus méfiantes.

Et s'il était vraiment libéral il ne tiendrait pas ce genre de discours, il saurait pertinemment que le meilleur moyen de les enfoncer serait de leur imposer une gestion obéïssant davantage à des objectifs politiques qu'économiques.

Et s'il était vraiment libéral et censé, il saurait que le rachat des banques françaises coûterait une fortune que l'Etat français n'a plus, qu'il devrait donc emprunter, risquant de degrader un peu plus ses ratios d'endettement et son triple A.

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http://www.marianne2.fr/Nationalisons-les-banques-meme-les-liberaux-le-disent_a210311.html

Après les économistes proches de la gauche de la gauche, comme Jacques Généreux, c'est au tour des libéraux d'en appeler à la fin du grand n'importe quoi qui règne sur la planète finance. Marc Fiorantino, «homme de marché», propose lui aussi la nationalisation (partielle) de toutes les banques françaises.

Tadaaaa, mesdames et messieurs, le voici le voilà, l'homme de marché !

Résultat : quelqu’un doit mettre de l’argent, et ce quelqu’un ce ne peut être que l’Etat.

Voilà le postulat de toute son argumentation : pour lui, il faut sauver les banques. dry.gif

il faut imposer aux banques de faire la lumière sur leurs comptes.

Ça serait pas joli joli :rolleyes:

Comme je l’ai dit plus haut, il est raisonnable, rationnel même, de s’inquiéter de la solidité à court terme des banques

Et surtout, à la base même, de la solidité des Etats.

Bref, j'ai bien l'impression que ce cher Marc Fiorantino n'a rien de libéral alors qu'il prétend parler en notre nom. Et à marianne2 évidemment on n'a pas cherché plus loin, peux eux un libéral qui propose de nationaliser on ne se dit pas qu'il y a comme un problème.:facepalm:

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Je l'ai entendu parler l'autre jour dans C dans l'air, il expliquait que pour avoir de la croissance dans le futur - outre la remise en ordre des finances publiques - la France avait besoin d'un projet, d'une vision….

Cela me fait penser à Lagarde qui, dans une interview radio, revendiquait son libéralisme…

Il ne faut pas s'étonner que l'homme de la rue ne comprenne pas ce qu'est le libéralisme puisque c'est manifestement assez obscur même chez les élites.

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Voilà le postulat de toute son argumentation : pour lui, il faut sauver les banques.

L’État interdit aux banques d'avoir d'autres liquidités que le monnaie centrale, la monnaie émise par la Banque Centrale. L’État interdit d'émettre une autre monnaie que l'euro. Le rôle majeur de la Banque Centrale est de fournir aux banques, de prêter quotidiennement aux banques la liquidité. C'est son rôle de prêteur en dernier ressort.

La Banque Centrale limite ses prêts aux banques commerciales, dite de second rang, dites encore banque secondaires.

La règle de cette limitation de la monnaie centrale est pragmatique, arbitraire et administrative. Elle varie parfois. Il est apparu que cette règles faisait en sorte de limiter la masse monétaire. Et, selon certains économistes, de limiter ainsi l'inflation. [A mon avis, la cause intérieure unique de l'inflation provient de l'augmentation de l'endettement étatique. C'est à dire d'un manque structurel de création de richesse lors d'un emprunt étatique. Ce point est contesté.]

En gros, les banques commerciales prêtent quatre fois plus que le montant de la monnaie de Banque Centrale émise, donc prêtée par la Banque Centrale. Ce système de Banque Centrale est intellectuellement cohérent. Son principal défaut est d’être un monopole. Ce monopole monétaire étatique invente des règles arbitraires destinées à simuler une auto-régulation de la masse monétaire.

Lors de la crise, la Banque Centrale avait donc l'obligation de "sauver" les banques. La Banque Centrale a donc prêté autant de monnaie nécessaire aux banques qui manqueraient de liquidités et dont les actifs seraient suffisants. En effet, le règle pragmatique était mise en défaut. Il ne fallait pas l'appliquer. Il fallait évidement transgresser cette règle arbitraire pour prêter aux banques, lesquelles étaient saines.

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En fait, nationaliser les banques revient à associer ces établissements, mal en point, avec une entité encore plus mal en point, l'Etat.

Il y a juste un truc qui m'échappe dans ce raisonnement. Comment peut-on croire que cela améliora la situation de l'un et/ou de l'autre? :jesaispo:

Ce genre de raisonnements m'échappe tellement que ma première réaction est de me dire que non, c'est pas possible, il est évident qu'il y a un truc que je ne comprends pas, personne ne pourrait dire une connerie pareille à la TV! Bah si en fait.

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En fait, je me demande si cette idée n'a pas germé à l'issue de la précédente intervention étatique.

L'Etat (y compris américain) avait aidé les banques par des prêts. Lorsque le Gouvernement a voulu leur imposer des règles "social(isant)es", comme les plafonds (stock-options, salaires des traders, des patrons, etc…), les banques se sont empressées de rembourser intégralement leur prêteur.

Ce pourrait être la réponse toute-puissante d'un Etat outré, d'un tel pied de nez (et général).

Car, une fois nationalisées, les banques devraient rendre compte à Mr le Roi de République.

Enfin, je dis ça…, moi, c'est que j'aurais fait : suis un môme de 8 ans et j'fais ça à la récrée…

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