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Le racisme anti-pauvre bientôt pénalisé


Melkion

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il devrait logiquement y avoir deux grands types de crony:

- ceux qui sont devenus riches parce que c'étaient des cronys

- ceux qui sont devenus des cronys parce que c'étaient des riches

 

la deuxième catégorie, c'est ceux qui suvivraient en libéralie. Ils ne font que s'adapter à la situation d'un marché distordu.

Bof.

 

Le problème est que tu dois toujours innover pour survivre. Tu peux devenir riche sans verser dans le crony avec la bonne idée.

Mais si par la suite tu ne sais pas innover tu meurs. Maintenant, quand tu vois que tu meurs vu que tu es riche, tu vas être tenté de faire jouer le crony. Logique.

 

L'industrie du disque est pour moi un bon exemple de ça.

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En fait ça fait sens comme raisonnement si on ne pousse pas trop la réflexion. Un euro a plus de valeur subjective lorsque tu en as 100 que lorsque tu en as 10.000, du coup prendre de l'argent à un riche pour le donner à un pauvre maximise le bonheur global, parce que le pauvre l'apprécie d'avantage.

Ça ignore le fait que le riche est riche parce qu'il est utile à la société et que si plus il travail moins il gagne il travaillera moins et donc sera moins utile et tout le monde y perdra. Il y a aussi le fait qu'en pratique le gros de l'argent volé aux riches n'est pas redistribué aux pauvres mais lancé par les fenêtres et converti en services de mauvaise qualité. Et aussi si tu donnes de l'argent une fois à quelqu'un il sera contant, mais si tu lui donne la même somme régulièrement son cerveau s'ajustera à son nouveau niveau de vie et il aura exactement le même niveau d'appréciation qu'il avait avant.

Sauf que tu ne peux pas comparer la valeur entre deux personnes. Pour X et Y un euro a plus de valeur quand tu en as 100 que 1000 mais Y peut accorder plus de valeur à son 1000e euro que X à son centième.

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Sauf que tu ne peux pas comparer la valeur entre deux personnes. Pour X et Y un euro a plus de valeur quand tu en as 100 que 1000 mais Y peut accorder plus de valeur à son 1000e euro que X à son centième.

 

Hmmm. Je ne vois pas comment c'est possible.

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Mais l'argent peut tout acheter, et oh je vois oui même si la règle "plus on en a moins il a de valeur" est vraie en général des individus isolés peuvent être pauvres et désintéressés par l'argent effectivement. Mais on parle des exceptions là, même si la valeur accordée à un seul euro est définie par une multitude de facteurs, le nombre d'euros auxquels l'individu a accès doit bien compter pour plus de 99% des facteurs.

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de toute facon ca n'a pas d'importance, cela revient a taxer la possession d'argent ce qui a une influence negative sur sa valeur. 

edit: ca revient a decourager la possession d'argent pour d'autres richesses, c'est une tendance tres claire en france, par exemple avec les oeuvres d'art...et les produits boursiers aussi peut-etre? <-instruisez moi svp

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Mais l'argent peut tout acheter, et oh je vois oui même si la règle "plus on en a moins il a de valeur" est vraie en général des individus isolés peuvent être pauvres et désintéressés par l'argent effectivement. Mais on parle des exceptions là, même si la valeur accordée à un seul euro est définie par une multitude de facteurs, le nombre d'euros auxquels l'individu a accès doit bien compter pour plus de 99% des facteurs.

Non.

 

Cela dépend de tes objectifs de train de vie;

Si ton objectif de train de vie te demande 100€, ton centième € sera beaucoup plus important que ton millième.

Et inversement, celui qui veut un train de vie à 1000€ il se foutra un peu du 100ème.

 

On a tous des objectifs différents en train de vie, qui dépendent de notre éducation, de notre personnalité, etc;

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C'est le 21ème critère de discrimination.

Le 20ème est issu d'une loi de 2014 et concerne "le lieu de résidence" entendu comme étant "l'adresse postale". 

 

La logique c'est : on en est déjà à 19, pourquoi pas 20? C'est symbolique, ça fait du bien. Je laisse chacun juger de la pertinence de ce type de raisonnement.

 

Je relève également que l'adresse postale et le critère de la vulnérabilité économique ne sont pas liés aux qualités de la personne, contrairement aux autres facteurs de discrimination. Dès la base, c'est mal torché.

 

Je relève enfin qu'on a eu, en 2013, 13 condamnations pour discrimination sur l'ensemble de la France, quelque soit le critère.

Un élargissement de la loi pénale qui aboutit à un résultat nul, voilà une démarche intelligente. Cela affaiblit la "majesté de la loi" (expression qui fait sourire, de nos jours) et illustre bien le "choc de simplification".

 

On a donc une loi mal torchée qui ne sera pas appliquée. 

Bizarrement, je n'ai pas vu d'interrogations sur l'origine de la pauvreté ou sur sa concentration en certains endroits. Sans doute la faute des multinationales apatrides, qui décident des politiques de la ville et des normes asphyxiant l'économie. 

 

Il y a eu 13 condamnations mais on peut dire de manière certaine qu'il y a plus de discriminations basées sur des critères raciaux.

 

Le saviez vous qu'il y a renversement de la charge de la preuve si on a des " pistes " ou débuts d'éléments de preuve de discriminations ? les positivistes appellent ça la preuve diabolique, ils ont estimé que cététrop'horrib car c'était trop difficile à prouver ( et même ajd avec cette loi ça l'est toujours) La nature des faits est trop difficile à prouver, la nature est injuste et inégalitaire, il faut rétablir un équilibre, ouaip deux maux font un bien. Putain de positivistes révoltés contre le Droit

Parce que si ce renversement de preuve c'est pas sortir du Droit, je sais pas ce que c'est.

 

On pourrait appliquer ce raisonnement aux viols aussi, par nature très difficile à prouver.

 

Ils peuvent se la foutre dans le *** la probatio diabolica

 

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Je savais pas, c'est honteux.

 

Par contre ça m'étonne pas, je me suis fait traité de rape apologist quand j'ai soutenu la présomption d'innocence face à une féministe. Elle n'en démordait pas, et me rabâchait sa stat de 2 % de fausses accusations. Les utilitaristes, rien n'arrête leurs fins, rien.

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Il y a eu 13 condamnations mais on peut dire de manière certaine qu'il y a plus de discriminations basées sur des critères raciaux.

 

Le saviez vous qu'il y a renversement de la charge de la preuve si on a des " pistes " ou débuts d'éléments de preuve de discriminations ? les positivistes appellent ça la preuve diabolique, ils ont estimé que cététrop'horrib car c'était trop difficile à prouver ( et même ajd avec cette loi ça l'est toujours) La nature des faits est trop difficile à prouver, la nature est injuste et inégalitaire, il faut rétablir un équilibre, ouaip deux maux font un bien. Putain de positivistes révoltés contre le Droit

Parce que si ce renversement de preuve c'est pas sortir du Droit, je sais pas ce que c'est.

 

On pourrait appliquer ce raisonnement aux viols aussi, par nature très difficile à prouver.

 

Ils peuvent se la foutre dans le *** la probatio diabolica

 

 

Effectivement, le critère le plus commun est sans doute lié à l'origine/la race/la religion. Le reste (apparence physique, patronyme, situation familiale, adresse...) relève en grande partie du gadget.

 

Sinon, on ne parle pas de probatio diabolica dans le cas du harcèlement ou de la discrimination. La probatio diabolica concerne certains faits impossibles à prouver en logique, notamment prouver qu'on n'a pas fait quelque chose (la preuve de l'inexistence d'un fait est très difficile à rapporter).

 

Ainsi, on pourrait dire que la présomption d'innocence vise justement à éviter à l'accusé d'avoir à prouver qu'il n'a rien fait (faute d'un alibi, il est cuit).

 

La règle n'a rien à voir avec le positivisme. Le positivisme juridique se prononce uniquement sur ce qui a -ou non- une valeur juridique et non sur le contenu des règles dans le détail. 

 

Si tu devais dénoncer quelque chose, c'est la tendance de vouloir faire du droit un instrument au service de celui perçu comme le plus faible à l'instant T -quitte à violer quelques principes-. Cela englobe le consommateur, le salarié, la femme, le discriminé, le débiteur et maintenant le pauvre. La chose est vicieuse puisque, sous prétexte de restaurer leur dignité, on les considère comme des mineurs. 

  • Yea 1
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Effectivement, le critère le plus commun est sans doute lié à l'origine/la race/la religion. Le reste (apparence physique, patronyme, situation familiale, adresse...) relève en grande partie du gadget.

 

Sinon, on ne parle pas de probatio diabolica dans le cas du harcèlement ou de la discrimination. La probatio diabolica concerne certains faits impossibles à prouver en logique, notamment prouver qu'on n'a pas fait quelque chose (la preuve de l'inexistence d'un fait est très difficile à rapporter).

 

Ainsi, on pourrait dire que la présomption d'innocence vise justement à éviter à l'accusé d'avoir à prouver qu'il n'a rien fait (faute d'un alibi, il est cuit).

 

La règle n'a rien à voir avec le positivisme. Le positivisme juridique se prononce uniquement sur ce qui a -ou non- une valeur juridique et non sur le contenu des règles dans le détail. 

 

Si tu devais dénoncer quelque chose, c'est la tendance de vouloir faire du droit un instrument au service de celui perçu comme le plus faible à l'instant T -quitte à violer quelques principes-. Cela englobe le consommateur, le salarié, la femme, le discriminé, le débiteur et maintenant le pauvre. La chose est vicieuse puisque, sous prétexte de restaurer leur dignité, on les considère comme des mineurs. 

Mea culpa, c'est mon prof de droit qui a justifié le renversement de la charge de la preuve en présentant l'exemple des discriminations et en invoquant la probatio diabolica ( en tout cas il l'a présenté comme le raisonnement de ceux qui ont décidé ça)

 

Complètement d'accord sur la présomption d'innocence.

 

Sinon je vois pas pourquoi tu dis que ça n'a rien à voir avec le positivisme, Evidemment que le législateur se prononce sur le contenu des règles et sinon qui a donc décidé de ce renversement ?

 

Et oui le problème c'est bien qu'on instaure des " privilèges " en se basant sur la " réalité ". En droit du travail on part du principe sur le salarié est dans une position dominée et qu'il faut donc l'aider à l'aide d'instruments pour " rétablir " un équilibre.

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Le positivisme juridique est une approche philosophique du droit. Elle ne rejette pas l'existence du législateur, c'est vrai, mais elle ne dit rien sur ce que le législateur doit voter dans le détail. Par conséquent, je vois mal comment on pourrait lui imputer les choix débiles du législateur, ces choix ayant été inspirés par la démagogie ou une idéologie X ou Y (le féminisme, l'écologisme, le socialisme ou que sais-je). Ces dernières me paraissent beaucoup plus responsables de certaines stupidités votées que le positivisme juridique stricto sensu -ce dernier est théorie de la loi, pas du juste ou du légitime-.

 

Tu noteras que le féminisme, l'écologisme ou le socialisme, eux, prescrivent au législateur des actions bien précises. Et tu auras peut-être eu l'occasion de relever que ces actions, une fois appliquées, aboutissent à des résultats mitigés. 

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