-
Compteur de contenus
6 086 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
29
Tout ce qui a été posté par Mégille
-
Et bien, j'ai l'impression qu'après avoir fait beaucoup d'efforts pour réduire la métaphysique à la philo du langage, grosso modo du néopositivisme des années 30 à la philo du langage naturel des années 50... Ils ont fini par s'apercevoir que ça ne marche pas, tout simplement. Ils se sont, bien malgré eux, aperçu que toutes les questions sur lesquelles la tradition se casse les dents se posent bel et bien, alors ils se sont mis à les redécouvrir avec toute l'inculture la naïveté et la rigueur analytique qui les caractérise. J'aurais peut-être du parler d'un passage d'une philo analytique générale à une philo analytique spéciale (qui se remet à faire de l'éthique, de l'esthétique, de la politique, etc) plus que d'un "tournant métaphysique", mais ça inclus bel et bien la réhabilitation de la métaphysique. La tentative de naturalisation de l'ontologie par Quine est peut-être une première étape dans cette direction. Une autre étape importante est la théorie de la référence directe chez Putnam et Kripke. Cette idée selon laquelle le sens des mots, ou au moins des noms propres, ne se réduirait pas à une description masquée, mais devrait aussi être une certaine forme de lien avec la chose désignée (chez Kripke, par une chaîne causale qui nous relie au moment du "baptême" de la chose). Ca mène automatiquement à un certain réalisme, puisque parler du sens de certains mots devient aussi un discours sur des choses, ou sur un rapport aux choses. Petite remarque importante : même si c'est un renoncement à l'un des points les plus importants de la philo analytique depuis Frege et Russell, le retour à l'affirmation d'un réalisme en métaphysique est en fait un retour aux sources. Russell n'avait absolument pas peur de s'attaquer aux questions métaphysiques. Ensuite, bon, tous les métaphysiciens analytiques ne sont pas naturalistes (si on peut vraiment considérer ceux qui le sont comme des métaphysiciens), et ils ne sont pas tous non plus partisan de la référence directe, mais j'ai l'impression que ce sont ces deux choses là qui les ont "décoincé" en général. Mais cette métaphysique analytique est loin d'être un champ de recherche unifiée, c'est plutôt une galaxie de vieilles questions qui ressurgissent, de la querelle des universaux au problème corps-esprit, en passant par la preuve de l'existence de Dieu. Je me suis surtout intéressé à leur "métaphysique modale", un peu plus originale, qui s'interroge, en gros, sur le rapport du possible et du nécessaire au réel (et de façon fun, parce que certains trouvent des mondes parallèles). Confusion fréquente. En fait pas du tout. Leibniz par de la notion de possibilité, comprise très classiquement comme non-contradiction, et à partir de là abouti à la notion de monde possible, en constatant de le monde aurait pu être autrement qu'il ne l'est actuellement. Kripke lui se donne le "monde possible" (il est regrettable que ce ne soit pas en un mot, peut-être aurait-il fallu dire "monde" tout court) comme notion primitive et cherche ensuite à définir les notions modales, comme la possibilité, à partir de là. Mais c'est un travail de sémantique et de logique plus que de métaphysique, quand il touche à ça (l'enjeu métaphysique, pour lui, reste la réfutation de la théorie de la référence comme description masquée, en montrant que Aristote aurait tout de même pu être Aristote s'il avait eu d'autres propriétés).
-
Le spectre de frigo hante liborg...
-
C'est intéressant de voir la place que pouvait prendre l'occultisme dans les pratiques religieuses et la compréhension du monde avant le changement de paradigme moderne. (excellente chaîne pour ceux que ça intéresse)
-
Wittgenstein cite ses potes, parfois implicitement, ses potes, Russell, Moore, Frege, Strawson... Il parle de Augustin de temps en temps, plus tard, aussi. Quand à n'avoir lu personne d'autre, je le soupçonne fortement d'avoir fait semblant. Et il me semble au contraire qu'une bonne grosse partie de la pensée de Wittgenstein, toutes périodes confondues, peut être résumée à une thèse radicale mais très simple : il n'y a pas de question philosophique, seulement des questions mal posées. Là où il est a des ambiguïtés, c'est dans le chemin qu'il prend pour aboutir à ça, mais souvent, ces ambiguïtés ne sont rien d'autres que de vulgaires erreurs. Non, on ne peut pas réduire toute la logique et toute les maths à une simple tautologie. Bien essayé. Et je n'ai pas compris pourquoi tous les mots devraient fonctionner comme le mot "jeu", avec rien d'autres que des airs de famille entre leurs différents usages. Je pense que si on s'arrête souvent à lui en Europe continentale quand on veut toucher à la philo analytique, c'est en grande partie par méconnaissance de ce qui suit. Quine et Goodman sont connus, et on lit maintenant un peu de Putnam, mais le tournant métaphysique opéré par lui et Kripke passe encore largement sous nos radars. Armstrong, Lewis, Plantinga, etc, restent de parfaits inconnus.
-
Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
Vous avez des sources, pour toutes ces histoires ? J'ai rencontré des femmes noires magnifiques dont j'ai du mal à croire qu'elles aient pu être défavorisées en séduction, et j'ai connu un homme noir pourtant pas laid qui me disait avoir habituellement très peu de succès avec les hommes blancs. -
... pourquoi des poules ?
-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coran_de_sang
-
On en revient à la question du polyamour.
- 1 458 réponses
-
Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Mégille a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
J'en ai aussi vu nous qualifier, mes compatriotes canadiens et moi, de "snow mexicans"... -
Heureusement qu'on est pas assez nombreux pour faire des manifs, nos effigies de nukes récréatives pourraient choquer.
-
Oui, l'état (enfin, le Gosplan France Stratégie) annonçait il y a quelques mois qu'ils battent les records de surmortalité en touchant les 200%. Quand à la cause, j'ai ma petite idée.
-
Certains droitards font remarquer que ce n'est pas plus violent que les effigies de guillotine ou de têtes sur des piques que l'on peut parfois voir dans des manifs de gauche. Il ne me semble pas qu'on voit ce genre de choses souvent... mais on ne peut pas dire que ça n'arrive jamais.
-
Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
Mais non, tout le monde aime les hommes au moins un petit peu baraque. Je veux bien être un corrupteur de civilisation, mais pas une meuf beauf, par pitié. -
Tiens, je n'avais pas pensée à cette conséquence là.
- 1 458 réponses
-
Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
Moi, mes hommes, je les aimes au moins un peu musclé, alors, j'ai tendance à croire que mes femmes ont les mêmes exigences... Surtout, ne pas chercher à dominer absolument la conversation, ou quoi que ce soit d'autre, sauf demande express de madame. Ne pas chercher à occuper tout l'espace sonore ou tout l'espace tout court (ce qu'on peut être enclin à faire assez spontanément, si on n'y fait pas attention, surtout après un ou deux verres). Bref, ne pas chercher à prouver à tout prix que l'on est un homme. Après, je crois que tout ça, ça a de la valeur en soi, parce que les rôles de genre, c'est souvent au moins un petit peu chiant, mais je ne prétends pas qu'il s'agit de règles de séduction universelles (si de telles choses existent). Je ne fréquente pas un échantillon représentatif de la population. -
Un jour, les américains comprendront qu'il ne suffit pas de mettre "gate" derrière n'importe quoi pour faire un scandale. Il faut qu'il y ait un truc scandaleux aussi.
-
Théorie du complot et vie quotidienne
Mégille a répondu à un sujet de Patrick Smets dans Philosophie, éthique et histoire
Visiblement, il a choisi son électorat. -
Il y en a eu une en France aussi ? J'ai entendu parlé de celle aux USA, mais elle était aussi attribuable aux émeutes de l'été dernier et à leurs conséquences.
-
Bein, pour le coup, elle est assez claire sur le fait qu'elle se présente aux élections uniquement pour faire de la pub et pas pour gagner, parce qu'elle ne s'attend pas à ce que le changement vienne des institutions. C'est un peu du dogwhistle pour "sortez les fusils et la guillotine, ce soir, on mange les bourgeois".
-
Je suis d'accord, mais ça implique de ne pas classer Méluche à l'eg. Par contre, il y a une claire asymétrie entre la droite et la gauche, puisque l'équivalent à droite de Poutou ou de Artaud n'aurait sûrement pas le droit de faire campagne et de se présenter à une élection. Du coup, difficile de ne pas voir Lepen un peu comme un cheval de Troie de la vraie ed.
-
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
J'aime beaucoup le fait que dans la classification des mammifères, il y a quelque part un groupe appelé "eulipotiphle", c'est à dire, "les vrais bigleux grassouillets", et un autre "euarchonta", c'est à dire "les vrais big boss". On devine lequel comprend l'être humain. Les taxonomistes ont l'âge mental d'enfant en cm2, max. -
Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
Disons que mon foie ne trouve pas ce jeu fantastique du tout. -
Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
C'est malhonnête, vous m'incitez à m'exhiber alors que je suis en pleine fièvre de covid et donc pas tout à fait clair d'esprit. (variant brésilien, rpz) -
Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
C'est vrai que ça fait mesquin, dit comme ça, mais je me défends de commettre la moindre tromperie ! Si je bois de la critical theory, c'est parce que, comme vous pouvez le constater, je n'y vois pas que des bêtises (je mêle l'utile au véritable, quoi), et si je ne balance pas mon libertarianisme directement par les points qui font peur, ce n'est qu'un choix, pas moins honnête qu'un autre, de la façon d'aborder mes opinions lorsqu'on me les demande, et je suis sûr que plus de gens seraient de notre bord si on leur expliquait clairement les choses sans commencer par attaquer ce qu'ils ont à coeur. Et surtout, je ne mens jamais sur mes intentions. Mais c'est chiant tout ça (mes histoires), Si ça intéresse encore quelqu'un, je veux bien continuer à débattre du risque existentiel pour l'humanité que représente le polyamour. -
Polyamour, PUA ou comment lever de la belette woke
Mégille a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
Je peux donner un mini-cours sur les céphalopodes, mais je ne garantis pas l'efficacité ! Pour être honnête, j'ai pas mal tapé aussi dans un marché de niche, celui des sjw. Ca demande d'avoir une longueur d'avance sur leurs propres théories (ce qui n'est pas très difficile, la plupart se contentent d'écouter des podcasts au lieu de lire), et de prendre quelques petites habitudes (ne surtout pas couper la parole, demander explicitement le consentement même pour de petites choses, ne pas utiliser le mot "préliminaire", etc). Et de ne pas avoir de problème avec les aisselles poilues, évidemment. Du coté des personnes ouvertes au polyamour, elles ont un peu toutes le même profil, de toute façon. J'ai aussi rencontré des femmes peu politisées mais avec une libido débordante, je n'ai pas de truc particulier avec celles là. Avoir un corps qui peut faire envie (ça se travaille), et être respectueux tout en ne donnant pas l'impression que l'on risque de rester accroché à elles (ce qui implique d'être honnête dans la recherche de relations à court terme, si c'est ce qu'on cherche), je crois que ça suffit. Et pour les hommes, c'est plus simple, en général, une dickpic suffit. edit : En y pensant, en fait, je bénéficie d'un truc assez simple. La plupart des hommes musclés sont de droite. La plupart des jeunes femmes de centre villes s'entraînent à fuir tout ce qui montre des signaux de droite. Et beaucoup d'entres elles, même si elles ne l'assument pas forcément, restent principalement hétérosexuelles et attirées par les corps masculins conformes à certains standards. Il suffit donc d'être juste assez bien foutu pour être au dessus du garçon gauchiste moyen (ce qui n'est franchement pas très difficile), et de ne pas envoyer de mauvais signaux pour décrocher le gros lot. Après, le plus difficile est de ne pas leur faire peur. Mais avec suffisamment d'adresse, il est tout à fait possible d'avoir une longue conversation avec une sjw sans la trigger et sans parjurer pour autant le libéralisme. Il faut simplement éviter certains sujets, et se concentrer sur certaines choses, et faire les bons choix de mots. (oui, la propriété de son corps est très importante... mon opinion politique ? je voudrais que la société toute entière soit basée sur le consentement entre les individus ! ... tel riche fait un truc pas cool ? ah ouai, et en plus, si tu regardes bien, il y a l'état derrière, scandaleux ! ... Macron ? Je suis contre, et contre tous ceux à sa droite aussi, évidemment)