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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Hm... on voit surtout une tendance descendante qui se poursuit. De façon moins spectaculaire entre 75 et 76 qu'entre 74 et 75, et qu'entre 73 et 74, d'ailleurs.
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Merci ! je ne connaissais pas !
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Ca a l'air chouette, les USA. (et encore, je soupçonne que ça ait mal vieilli)
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Oui, typiquement, je pense que ce sont les sérieux manques de la praxéologie qui rendent Moldbug possible. Faute d'une praxéologie du conflit, et constatant ce manque partiel chez Rothbard et Hoppe, il revient à la théorie la plus ancienne et naïve sur ce sujet : le plus fort gagne. Le problème est bien entendu que c'est faux, autrement, il y a longtemps (depuis aussi longtemps que les états du monde entretiennent des rapports les uns avec les autres) qu'il y aurait un gouvernement mondial unique. La théorie du "plus fort gagne" est un peu équivalente aux préjugés naïfs sur la concurrence sur le marché (qui, bien que d'ordre supérieur, reste un conflit obéissant aux lois du conflit), selon lesquels ça reviendrait à écraser tout le monde sous le monopole du plus gros capitaliste. La bonne réponse est qu'en général, ce n'est pas celui qui a le plus à dépenser dans un conflit qui le gagne, mais celui qui dépense réellement le plus, et que celui qui dépense le plus n'est pas que celui qui le peut, mais aussi, celui qui a le plus intérêt à le faire. Ce n'est pas parce que l'on a intérêt à gagner un conflit qu'on est incité à chercher à gagner ce conflit à tout prix, non seulement parce que le coût est susceptible d'être plus haut que le gain, mais aussi parce que dépenser dans un conflit peut revenir à avoir moins à dépenser dans un autre, et donc, s'exposer à perdre un conflit plus important. C'est à partir de ça que l'on peut tenter de penser un droit dans une société sans état. D'ailleurs, même s'il se défend de faire quoi que ce soit de la sorte (en rajoutant un verni d'empirisme par dessus), dans notre famille, c'est chez D. Friedman que l'on a les meilleurs éléments de polémologie praxéologique, que ce soit dans ses chapitres sur le monopole ou dans son vieux truc sur l'empire romain (par forcément dans ses chapitres sur la justice, par contre). Après, il faudra encore joindre à la théorie du conflit et à la théorie de l'échange une théorie de la subordination, qui est creusée de façon la plus pure dans la réflexion sur le problème de l'agence. C'est une autre relation qui n'est réductible ni à un conflit, ni à un échange (même si elle peut être une relation d'ordre supérieur à un conflit -esclavage- ou un échange -salariat- , tout comme la concurrence est un conflit d'ordre supérieur au dessus de relations d'échange). Sans ça, on ne peut pas penser l'organisation, que ce soit l'état ou l'entreprise. En encore après, il faudra comprendre que les jugements de valeur des individus, bien que subjectifs, ne surgissent pas magiquement des tréfonds de l'âme de l'individu, mais sont produit par la société. Là, ça sort du champ de l'économie, mais ça ne peut pas être ignorée par elle pour autant, puisque ça dépend de elle. Les fins des agents vont évoluer en fonction de leurs stratégies pour atteindre leurs fins. On observe ça avec l'effet Veblen, par exemple. Et des choses beaucoup plus spectaculaire du coté du conflit et de la subordination. Mais le plus gros problème du dogmatisme praxéologique reste non pas d'être incomplet mais de ne pas avoir su distinguer, en son sein en même du coté de la catallactique, entre ce qui est vraiment pure, la théorie de l'action stratégique, et les postulats supplémentaires concernant la nature du monde et de l'homme. Autre chose sur Moldbug : il semble ne comprendre le recul de l'absolutisme étatique que comme un effet de son abandon de pouvoir face à ses intermédiaires, fonctionnaires, bureaucrates, "brahmin" comme il dit ("mandarin" aurait été plus approprié). Mais ça rend difficilement compréhensible que des états avec un très faible appareil bureaucratique (comme la Suisse, ou encore, les USA à leurs débuts, ou les Provinces-Unis sous leur âge d'or) puisse à la fois être très libéraux politiquement. Il semble comprendre ça à partir d'égarement idéologique de la population. C'est parce que les gens ne savent pas que ça n'est pas possible qu'ils le font. Ca me semble plus simplement découler de la logique du conflit, et du fait que l'état n'est pas forcément capable de vaincre chacun de ses citoyens en même temps.
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Il y a donc une incohérence de la part de l'état, à défendre à la fois un lien très fort entre le parent et l'enfant contre le parent lorsque celui-ci n'en veux pas, mais en n'ayant aucun scrupule à passer outre lorsqu'il estime que le parent n'éduque pas l'enfant comme il faut.
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Ah oui ? Tu as des exemples ?
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La praxéologie de Mises se donne effectivement comme une science a priori et apodictique, qui découle toute entièrement et uniquement de notre connaissance innée de "l'action humaine". L'un des problèmes est qu'il va confondre plusieurs genres de connaissance là dessous. L'une est ce que l'on pourrait appeler la "logique de l'action stratégique", ce qu'étudie la théorie des jeux, et qui est effectivement une science pure. Mais en plus de ça, il va rajouter plusieurs postulats sur la nature et la nature humaine (rareté et préférence pour le présent, notamment) qu'il ne montre que par des raisonnement par l'absurde, mais par un absurde matériel (en montrant que sans, on aurait un monde très différent), pas par de vrais contradictions logiques. On se retrouve donc à prendre pour universelle de simple vérité générale. Un autre problème est que Mises n'a creusée qu'une branche de la praxéologie, la catallactique, logique du jeu à somme positive qu'est l'échange productif (au sens de Nozick). Ca implique de faire comme si tous les autres jeux, notamment à sommes nulles ou négatives (Gronk et Paf qui se battent à coups de gourdins pour un bout de viande) étaient réglé d'emblé et efficacement, sans gras et sans reste, par un état minimal faisant respecter la propriété privée, et en faisant comme si le rapport des individus à l'état (en tant que sujet qui doivent obéir et en tant que citoyens qui votent) pouvait être laissé de coté, puisqu'il relève lui aussi en bonne partie de la logique du conflit et n'est pas étudié praxéologiquement. Le problème est encore plus gros chez Rothbard, qui veut garder les effets de postulats implicites de Mises qu'il rejette explicitement. Les réflexions des ancaps sur l'usage de la violence dans une société sans états ne sont pas sans valeur, mais elles sont beaucoup moins solides que le reste. Le problème de la praxéologie est sans doute d'essayer d'étendre à la totalité de la doctrine la solidité d'un tout petit bout de celle-ci.
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Au contraire, en 2019, c'était utilisé par les alarmistes climatiques, alors qu'aujourd'hui, ça gagnerait à être utilisé contre les covidistes.
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Il faudrait le dire à Schiappa, parce qu'elle est à deux doigts de mettre en place une politique qui risque d'avoir vachement l'air d'être d'extrême droite. J'ai du mal à croire qu'elle soit assez bête pour ne pas s'y attendre (ou au moins, de ne pas en envisager la possibilité). Elle veut faire la course avec Darmanin ? Et pourquoi est-ce elle qui s'occupe de ça, d'ailleurs ? Elle n'est pas sensé être chargé "de la citoyenneté" ou quelque chose comme ça, maintenant ?
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J'ai ouïe dire qu'à Lyon, porter une mini-jupe pose moins de problème à Croix-Rousse qu'à Guillotière.
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Il est bien passé à l'école obligatoire en ligne, et que l'on ait un vote obligatoire en ligne l'an prochain est dans le champs des possibles...
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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Mégille a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
On se rapproche de la loi iranienne (et de quelques autres pays d'Asie du sud je crois), qui accepte le changement de genre, mais pas l'homosexualité... -
Dans mon anarcapistan à moi, la famille élargie et des associations poursuivent en justice, face à des tribunaux privés, les parents semblant maltraiter leurs enfants. Le retrait de la garde de l'enfant et son placement dans un nouveau foyer se fait au cas particulier et à la jurisprudence. Le parent à son mot à dire sur ce dont on l'accuse et peut se défendre. Et pas d'administration centralisé de tout ça. Il y aurait peut-être plus d'échec "négatif" du système (des enfants maltraités dont les parents échapperaient aux mailles du filet), mais moins d'échec "positif" (des enfants placés abusivement ou mal placés). Et il ne faut pas faire comme si la rupture du lien affectif de l'enfant avec ses parents était un mal négligeable, qui serait anodin face à n'importe quelle forme de maltraitance, même mineure. J'aimerais bien savoir comment s'en sortent, à l'âge adulte, des enfants ayant été placés relativement à d'autres restés avec de "mauvais parents", et ce en fonction de différents degrés de maltraitance. Quand j'entends les histoires de l'éducation "à l'ancienne" qu'on reçu chacun de mes parents, à base de martinet, de ceinture de cuir et autre joyeuseté, je ne doute pas qu'ils auraient légalement pu être placé dans d'autres foyers par la loi actuelle. Mais je ne suis pas sûr que ça aurait été positif pour eux.
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On ne te demande pas d'avoir confiance en autre chose que ce que tu te ramasseras dans la face si tu refuses de payer ton impôt avec cette monnaie...
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Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
D'ailleurs, quelqu'un a compris ce qu'il fait en Amérique latine en ce moment ? -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Je ne suis pas sûr qu'ils en soient conscient. On voit parfois les termes "ADOS" (pour "american descendant of slavery") et "fondational black american" qui excluent les africains, sans doute inventés par des types qui se sont aperçu que les programmes de discrimination positive sensée leur être destiné profitaient aux immigrés africains pourtant mieux lotis que les blancs, mais entre le rastafarisme et les derniers Black Panther, j'ai plutôt l'impression que la tendance est à une romantisation de l'Afrique. -
Non monsieur, je suis dans le privé.
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Pareil. Vu le manque d'infos, et l'attitude qu'on connaît des autorités face à ceux qui ne veulent pas mettre leur enfant dans le lit de Procuste, je me garde bien de juger lesquels, des survivalistes et des flics, sont les kidnappeurs, et lesquels ont usés de force légitime. Et connaître l'avis de l'enfant dans tout ça n'aurait pas été une mauvaise chose. Avait-elle vraiment envie d'être séparée de sa mère ?
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Mégille a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Je viens de finir de bingewatcher Sense 8, très bon. Et super gay, pas loin d'être une version adulte (soft porn) du She-Ra de netflix. J'aime beaucoup que les Watchowski aient continué à romantiser les hackers, ça garde un peu cet esprit "contre-culture" de la gen X. -
Bienvenue ! Le gang des philosophes va remplacer les ingénieurs !
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Comment ça marche ? Ca repose sur une blockchain que tout le monde peut télécharger, ou bien c'est de la monnaie scripturale numérique de banque centrale, ou bien encore autre chose ? Et les Bahamas en ont déjà une, du coup ?
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Ca fait un peu secte, non ? -
D'accord sur le lien entre les confinistes et les climato-alarmistes, leurs obsessions ont vraiment la même forme, quoi que les plus fanatiques climato-alarmistes, Barrau et Jacovinci en tout cas, sont plus modérés là dessus. Quand on a une vision du monde entièrement orientée vers une fin du monde imminente, une petite pandémie de niveau 2 (sur 5) n'a pas vraiment de quoi faire peur. Sur les wokes, justement... J'ai vu des confinistes non-woke, et des woke anti-confinistes (souvent des gens proche du milieu de l'art, ou alors, des lgbt qui ont gardé un esprit libertaire). Typiquement, les saltimbanques babos que vous taillez dans un autre topique. J'ai aussi vu des confinistes wokes, mais pas assez pour que ça m'apparaisse clairement comme une tendance. Mais pour cette petite raison de trait de personnalité qui ne colle pas, ou qui ne devrait pas prédire ces deux parti-pris chez les mêmes personnes, je suis enclin à croire qu'au sein de la grande alliance culturellement hégémonique, on a une nouvelle tribu, traditionnellement plus proche du centre et plus molle, qui prend le dessus. Il faut creuser, il y a peut-être moyen de dire à l'autre tribu que le confinement est sexiste, raciste et/ou homophobe.
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Rassemblement national, el-italiano93 l'avenir ?
Mégille a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Le RN gagnerait au second tour contre n'importe quel candidat de gauche https://www.huffingtonpost.fr/entry/ce-sondage-sur-marine-le-pen-et-2022-accentue-le-bazar-a-gauche_fr_6072c28dc5b6ed59528045a7 Bon, aucune chance que la gauche ne se retrouve au second tour de toute façon. Ca leur fera mal, quand ils se verront forcé de quitter leur chambre de résonnance.- 3 173 réponses
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Je me demande à quel point la sociologie des confinistes et celle "woke" se superposent. D'un coté, les deux se ressemblent par certains points (c'est le camp du bien et de la science, contre celui de Trump), mais d'un autre, il me semble que la peur de la maladie est associée à l'orderliness, qui est aussi sensé être lié, si ce n'est à l'homophobie et au racisme, au moins à une tendance plus conservatrice au niveau des moeurs. Du coup, est-ce une mutation de la même bête, ou bien le remplacement d'une meute par une autre ? (comme peut nous le faire croire le fait que les artistes, woke, sont plutôt anti-confinements). J'aimerais beaucoup voir une étude détaillée du profil type des uns et des autres.