Mégille

Le public suit le consensus médiatico-scientifique. Il y a un genre de consensus, au moins politique et médiatique, sur la relative efficacité des lockdowns, il y en a aussi un sur l'efficacité et le bon ratio bénéfice-risque des vaccins. Et même si la plupart des gens semblent aveugles aux effets indésirables des confinements, tout le monde trouve ça au moins un peu chiant. Et demander à quelqu'un de se sacrifier pour les vieux, ce n'est pas la même chose que de lui demander de se sacrifier pour les vieux qui ont fait le choix d'avoir besoin qu'on se sacrifie pour eux.

Tout de même, par moment, Proudhon est pas mal liberhallal. C'est dans "Du principe fédératif".

Il n'y a vraiment personne sur les plateaux télés pour dire quelque chose du genre : "maintenant, rester exposé à un risque de covid grave est un choix, et on laisse se choix au gens, mais plus question de punir tout le reste du monde pour le choix de ceux là, alors fini les mesures !". Autant, vu le vent, je comprends que nos discours anti-emprisonnements soient difficilement audible, autant là, ça m'a vraiment l'air d'être le b-a ba.

Tu veux dire, par la géo-ingénierie, et le nucléaire ? Oui, ça reste une possibilité, mais il me semble que les trois points les plus importants à rappeler sont : - Les émissions de CO2 ne sont pas gratuite, elles sont un coût, et même si ce coût est mal géré puisque collectif plutôt qu'individuel, payer ce coût a globalement fait plus de bien que de mal, cf, les différentes mesures du développement humain, et tout particulièrement l'évolution du nombre de morts dû aux catastrophes naturelles. Ca peut demander d'expliquer la notion de coût d'opportunité si jamais quelqu'un nous dit que les mêmes choses pourrait être faite par d'autres moyens. - La planification n'est pas du tout une solution, puisqu'elle ne fait que généraliser le même problème, celui de la collectivisation des coûts (qui n'existe plus qu'à l'état résiduel sous le capitalisme, mais qui est la règle générale sous un régime collectiviste). Une économie planifiée émet tout autant, mais pour un moindre gain humain, et même si elle parvenait à réduire ses émissions (en se donnant ce but au détriment de nombreux autres objectifs vitaux), elle le ferait nécessairement au prix d'encore plus gros sacrifices, et de façon non efficiente (c'est à dire, obtiendrait un gain inférieur à ce qui peut être espérer de la quantité d'émission restante, ce qui revient donc à un gaspillage proportionnellement plus grand de l'atmosphère). - Le capitalisme permet mieux que n'importe quel autre système de s'adapter aux conséquences du RCA. Et on insiste vraiment pas assez sur ce point, j'ai lu des rapports entiers du GIEC qui n'envisageait pas la variable "adaptation au changement climatique" autrement que comme une fonction des dépenses publiques y étant consacrées. C'est le cas du rapport sur la migration climatique notamment. Je vous assure, allez voir. Avec des biais comme ça, c'est à dire littéralement en partant de l'axiome "seul l'état peut faire des trucs", pas étonnant que la conclusion soit toujours "l'état doit faire un truc".

C'est mon avis aussi, d'où ma précision de "possibles" limites du libéralisme. Refuser, on dirait par principe, d'accorder du crédit au RCA revient justement à faire comme si c'en était une, de limite. Plus précisément, si ce n'est pas une mise en échec du libéralisme, ça reste un problème. Mais un problème qui n'est pas spécifique au libéralisme, auquel le libéralisme apporte de meilleurs réponses que les concurrents idéologiques, et dont les alternatives (les façons de vaincre le problème à la racine), planification mondiale ou régression technique, feraient encore plus de mal.

A moins de ne pas vouloir matcher, ou à moins de vouloir matcher avec des hommes peu intéressants, ce n'est pas vraiment recommandé.

Surtout, c'est dommage d'éviter la question. Même s'il n'y avait pas de RCA, il faudrait l'imaginer, pour mieux réfléchir aux possibles limites du libéralisme.

Il n'y a pas aussi une équipe grenobloise qui bosse sur un truc comme ça, mais directement relié au cerveau, depuis 2019 ?

Oui, c'est d'ailleurs pour ainsi dire la seule partie du forum où postent les meutes -que dis-je, les hordes- de jeunes femmes libertariennes et libertines célibataires. Les pauvrettes se plaignent que pas assez d'hommes n'y aient accès.

Je cherchais une réponse dans la physique, mais vu que ce ne sont probablement pas des lumières, la relativité générale n'est sans doute pas la meilleure explication.

Après, une drag queen, hors scène, peut très bien être un homme cis-het.

Til.

C'est pour ça qu'il vaut mieux éviter la technique de l'escalier. Trop forte variance + intervention de facteurs exogènes comme le nombre de feuilles. Perso, je fais 3D6+1.

He(inrich)/Him(mler) ?

Okay, cette fois c'est moitié jrml trash, moitié conseil juridique. L'une de mes copines arrête le travail du sexe, mais elle continue de laisser une de ses amies venir bosser chez elle. Je ne sais pas si elle se fait payer par elle. Ca compte comme du proxénétisme ? Les flics sont-ils très aux aguets là dessus ?

J'ai deux nouvelles copines (et j'ai lâché les autres), une juive et une arabe. Ma vie sentimentale, c'est le conflit israélo-palestinien.

Je viens de discuter vaccination avec ma mère. Elle avait l'intention de le faire (avec mes prudents encouragements) mais les pubs lui en ont fait passer l'envie. A force de voir des images de piqures partout, elle ne supporte même plus qu'on lui touche l'épaule... Encore une réussite de l'état.

Je trouve bien que ce ne se soit pas terminé de façon aussi tragique et spectaculaire. Je ressens beaucoup plus vivement le mélange de tristesse et de vague contentement à l'idée de ne plus jamais revoir un ancien crush, qui ne ressemble plus à celle qu'elle était et qui a renoncée à une partie de ses rêves, mais qui a trouvé son équilibre, et se met à vivre sa vie avec quelqu'un d'autre, sans qu'il n'y ait de place pour toi dans celle-ci... C'est quelque chose qu'on vit pour ainsi dire tous. Alors que se noyer dans une piscine en faisant une overdose...

C'est dans l'académie qu'il a peur de ne pas pouvoir revenir. Il souhaite venir cette année, il aurait pu s'il avait demandé suffisamment tôt, ou quelque chose comme ça, mais maintenant c'est un peu galère parce qu'il n'a pas beaucoup de points... Enfin, je vais en reparler avec lui, merci pour les infos.

Non, seulement lui. Sans habiter ensemble non plus, ces personnes ?

J'envisage de me pacser avec un pote qui est à l'ednat, histoire de lui filer assez de points pour lui permettre de revenir à Lyon, mais sans vivre avec lui. Vous penser que ça peut engendrer le moindre problème légal ? Ni lui ni moi ne touchons d'aides.

Aucun rapport, j'ai rencontré une dominatrice professionnelle. C'est la première fois que je rencontre une femme qui sait encore mieux s'y prendre avec les hommes qu'un homme. Je crois que je suis amoureux. Mais ça fait tout de même un petit pincement au coeur de rencontrer une jeune femme qui, techniquement, s'est mise à se prostituer au début de la pandémie parce qu'elle avait perdu la possibilité de faire les jobs qu'elle faisait habituellement dans la restauration et le sport. Bon, elle a l'air de très bien le vivre et même d'être épanouie. C'est chouette de voir que l'histoire des travailleuses du sexe contente de leur boulot n'est pas un mythe. Mais je ne sais pas si c'est le cas de toutes ses copines étudiantes qui s'y sont mises en même temps. Ca a l'air d'avoir été une vraie tendance.

Pour finir j'ai été dé-convoqué à la dernière minute. Tout va bien.

Ouai, ça va, c'était l'équivalent d'une petite grippe, quoi. Surveillance seulement, heureusement, mais tout de même.