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Rincevent

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Tout ce qui a été posté par Rincevent

  1. C'est derrière un paywall ; mais ai-je déjà dit tout le bien que je pensais de Sylvie Brunel ?
  2. Aussi, oui. Comme disait Friedman je crois, heureusement qu'on n'a pas autant d'État que ce qu'on paie !
  3. Rassure-toi, si ça porte un nom autre que "comité", ça restera. ;-)
  4. Mais pas du tout ; à la couleur, on voit nettement des Allemands venir le long du Léman ou en Tessin, moins nombreux mais pas complètement négligeables tout de même (mince, d'après la carte on en trouve jusqu'à Saint-Cergue ou à Centovalli) ; alors que les Frouzes, hors de Romandie, que dalle (à part peut-être juste la ville de Zurich et sa voisine Dübendorf où se trouve le Lycée Français ; ainsi que juste la ville de Zoug, mais houlà surtout pas plus loin). TL;DR : les zones pâles sont nettement plus pâles sur la carte des Frouzes que sur la carte des Boches.
  5. Je découvre qu'un media russe d'opposition radicale (fondé par deux anciennes Pussy Riots), nommé "Mediazona", tient un décompte des pertes russes. C'est important, mais assez loin des chiffres annoncés sur LCI ou ailleurs. Ça tombe bien, ça fait près de deux ans que j'étais à la recherche de chiffres crédibles. https://en.zona.media/article/2022/05/11/casualties_eng
  6. Mes cours de compta et d'éco sont loin, mais de mémoire, le PIB (privé) est la somme des valeurs ajoutées. Donc 5 balles dans les deux cas. Après, il y a sans doute des détails additionnels (variationnelle de stocks, mais aussi produit net bancaire), mais l'idée est là : la valeur ajoutée, c'est la valeur en sortie moins la valeur en entrée, et par somme télescopique on retrouve bien la même valeur dans les deux cas. Et elle devient aussi une usine à tricheurs.
  7. Je crois que ça va plus loin. Plus encore qu'incapables de le faire, ils n'ont aucune envie de le faire. Au mieux, c'est parce qu'ils ont Raison, puisqu'ils sont bardés de diplômes et de concours, donc ils ne peuvent pas avoir tort ; or, mener des études d'impact, c'est déjà douter. Au pire, c'est que le but de l'empilement de règles est tout autre que leur but affiché (par exemple emmerder la cible des règles, ou favoriser le copain qui travaille dans telle branche concurrente, ou même simplement justifier l'existence de son service) ; auquel cas, à quoi bon mesurer un impact qui n'est pas celui qui était recherché ?
  8. Le garçon coiffeur n'est pas plus subtil à Paris qu'en province (sauf si c'est Luchini, évidemment) ; mais être comparé à un garçon coiffeur d'une petite ville de province est bien plus déshonorant pour tous les sachants de centre-villes. Oui, je pense aussi.
  9. Pour rappel, la distribution géographique des quatre plus grosses minorités étrangères en Suisse (représentant à elles quatre un peu moins de 50 % des étrangers résidant dans le pays) : (On notera que, beaucoup plus que les trois autres, les Frouzes restent chez les Frouzophones, au point de matérialiser la frontière linguistique mieux que n'importe quel autre phénomène).
  10. Parce que la pensée subtile de nos brillantes élites surdiplomées qui sachent, est au fond au niveau d'un garçon-coiffeur de petite ville de province.
  11. L'un est pris comme prétexte de l'autre (un des nombreux non sequitur auxquels l'UE nous aura hélas habitués).
  12. C'est toujours comme ça. On attrape les gens en agitant des fantômes (fake news, bots russes...) pour effrayer les bonnes âmes, afin de les mener à accepter la censure la plus crasse.
  13. Dans ta traduction dans doute (c'est déjà mieux que "tu ne tueras pas"). Chez moi, c'est Lo tirtsah'. Et ça va nécessiter un peu de grammaire hébraïque pour comprendre ce qui est désigné. Le Talmud, ce sont plusieurs couches historiques. Et dans les dernières, toutes les raisons d'appliquer la peine de mort finissent mises de côté (la dernière étant, fameusement, le fils rebelle). C'est exactement mon sous-entendu. Y compris la traduction d'une langue dans la même, quelques siècles plus tard.
  14. Dans la Torah oui, dans le Talmud non. Problème de traduction. Chouraqui (le traducteur tellement littéral que ça en devient illisible) traduit "tu n'assasaineras pas", ce qui est assez différent.
  15. Si on compte en superficie ou en nombre d'oblasts et autres sujets de la Fédération, comptés par majorité historique (linguistique / religieuse), c'est peut-être toujours le cas.
  16. https://www.huffingtonpost.fr/international/article/corruption-au-parlement-europeen-les-photos-des-billets-saisis-par-la-police-belge_211519.html Sans déconner, des valises de billets. Même sous la Troisième République, la corruption était plus fine que ça. Là on est au niveau du Zimbabwe. En quelques secondes de réflexion : tous les pays qui ont tenté de réduire un impôt de manière importante (souvent pour créer une "niche") et qui se sont vus retoqués au nom de la lutte contre la concurrence fiscale. C'était une position défendable du temps de la CEE (je ne dis pas qu'elle était juste, je dis qu'elle était tenable), ça ne l'est plus depuis l'UE.
  17. Je pense que les gens idéalisent l'UE et l'envisagent comme un moindre mal parce qu'ils la connaissent moubs bien que leur État national. Or, je ne connais pas un seul électeur qui se soit mis à davantage apprécier l'UE quand il a commencer à s'informer sur ce qu'elle faisait et sur ses modes de fonctionnement réels. Pas un seul, bien au contraire. (Avec peut-être l'exception de ceux qui comptaient aller y bosser, quand ils ont compris le nombre de trous de ce gros fromage ; mais ceux-là ne devraient pas avoir le droit de vote, on en a déjà parlé).
  18. Ce n'est pas une question de gens peu instruits. Il est temps de lire Elinor Ostrom.
  19. Moins qu'il y a quelques décennies. On pourrait en revanche parler des nuisances sonores en ville, qui sont un vrai problème un peu ignoré, mais ce n'est plus de l'écologie, c'est de la qualité de vie. Les gens confondent les deux, alors que ça n'a pas grand chose à voir. Bien entendu, mais pas besoin de voter écolo pour ça. La protection de la nature et des paysages, historiquement, c'est plutôt un truc de conservateurs un peu romantiques (d'ailleurs, en anglais on parle à ce sujet de conservationism, et c'est tout sauf un hasard). En fait, ça marche bien dès qu'on met d'une part de la responsabilité et de la propriété dans la réflexion (éléments sans lesquels il n'est pas de liberté possible) ; et ça marche encore mieux quand on y ajoute un souci des générations à venir, du patrimoine hérité et du long terme dans l'équation (typiquement des éléments liés à un possible soubassement conservateur et enraciné qu'on peut choisir d'adjoindre au libéralisme pour le compléter, mais qui ne convient en effet pas bien au loréalisme pour sauterelles au libéralisme dans sa version anywhere).
  20. Je n'ai pas à te convaincre sur le programne écolo, mais sur les raisons du vote écolo. Ton argument "les écolos traitent de problèmes qui parlent aux gens" tombe à l'eau dès que l'on considère la faiblesse du vote écolo dans les coins qui ont de vrais problèmes de dégradation de l'environnement.
  21. C'est un problème objectif, lié au raccourcissement de l'horizon temporel général et à l'abandon de toute perspective historique. Si. Pendant deux siècles (si ce n'est davantage), les gens étaient très motivés par l'idée que leurs enfants et leurs petits-enfants vivront mieux qu'eux. Mais la culture du narcissisme a atteint un tel niveau que c'est aujourd'hui inaudible dans de larges sections de la population.
  22. Ça tombe bien, ce n'est pas ce à quoi les écologistes consacrent l'essentiel de leur propagande. Un tas d'urbains croient dur comme fer que voter écolo, c'est voter pour davantage de parterres de fleurs et de petits espaces verts en ville. Ce n'est pas vrai, c'est même faux au point d'être l'opposé exact de la réalité : voter écolo, c'est voter pour que les villes ressemblent à des dystopies post-apo, c'est voter contre des infrastructures qui fonctionnent correctement, c'est voter contre les activités économiques locales capables de vivre sans subventions, c'est voter pour martyriser tout ce qui peut rappeler la société d'hier (celle qui a rendu possible tout le progrès du XXème siècle, du XIXème siècle ainsi que des précédents), c'est voter pour l'entre-soi d'une classe qui ne peut exister qu'en exploitant un lumpenprolétariat rejeté loin du centre-ville afin que les gentils sachants se retrouvent exclusivement entre eux parce que ces grosses têtes en flocons sont incapables de supporter la seule diversité qui compte en démocratie : la diversité d'opinions et de visions du monde. En un mot, le meilleur indice, c'est que le vote écolo est généralement très faible aux endroits précis où il existe de vrais problèmes de pollution.
  23. Oui, les écolos ont de l'influence principalement parce que ce sont les seuls à aborder certains sujets techniques. L'autre partie de leur influence est le terrorisme intellectuel implicite qu'ils exercent sur le reste du spectre politique : même leurs opposants les plus frontaux vont rarement au delà de "leur cause est juste mais les moyens qu'ils proposent sont contre-productifs", ce qui revient à une défaite par forfait sur le terrain choisi par l'ennemi.
  24. Surtout quand elles sont adoptées... ce qui n'arrive que dans une minorité des cas. Quand elles sont rejetées, ça calme pas mal le débat. Voilà.
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