Aller au contenu

F. mas

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    12 939
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    52

Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Le grand jeu, maintenant, au lieu de pérorer dans le vide, c'est de les lire, ces critiques pas valables
  2. He bien je vous incite à les lire. Notamment le chapitre de mcpherson sur Locke, pas seulement sa fiche Amazon.
  3. En fait, si, c'est même la racine commune à la plupart des théories libérales contemporaines ( et entre autre de leur prétention à la neutralité politique). Les critiques des communautariens ne se contentent pas de viser certains auteurs en particulier : ils s'attaquent à la "métaphysique commune" au libéralisme. Ce qui me fait penser à un autre ouvrage critique du libéralisme plus classique et d'inspiration marxiste : la théorie de l'individualisme possessif de McPherson. C'est un ouvrage vraiment passionnant. http://www.amazon.fr/La-Th%C3%A9orie-politique-lindividualisme-possessif/dp/207031667X
  4. Dans le dernier épisode des Simpsons, une famille de hipsters s'installe à côté de chez eux. C'est assez drôle et vraiment bien vu.
  5. @Acéphale : Sandel, McIntyre et Taylor offrent des critiques très intéressantes du libéralisme politique. Il va sans dire qu'on est bien au dessus des Michéa et consorts. Ce sont de vrais philosophes, qui lisent, argumentent intelligemment et logiquement. Je connais plus McIntyre et Walzer que Sandel et Taylor, mais je peux te conseiller de jeter un oeil à l'ouvrage de François Huguenin Résister au libéralisme. Les penseurs de la communauté (CNRS éditions) qui expose honnêtement les arguments des communautariens -tout en présentant aussi les critiques théologiques venant de la radical orthodoxy. et je ne conseille pas du tout cet ouvrage parce FH est un ami que je respecte beaucoup et que j'ai initié à Michael Oakeshott (et donc à tempérer son illibéralisme). Sinon, pour se faire une bonne idée générale et bien foutue des penseurs communautariens, il y a l'article rédigé par Philippe de Lara dans le dictionnaire de philo po de S. Rials et P. Raynaud (et je ne dis pas ça parce que j'ai eu de Lara comme prof et que je le considère comme l'un des universitaires les plus brillants que j'ai rencontré). @Jesrad et Mallory : il faut reconnaître que le découpage méthodologique du monde en individus nettement séparés de leur environnement est tout aussi problématique que ses alternatives holistes, et que la reconstruction du monde sur cette base peut entraîner des artifices qui ne tiennent pas debout logiquement et historiquement. Taylor par exemple parle à propos de l'individualisme de Rawls de "Moi désencombré" pour souligner son incapacité à saisir le problème de l'identité personnelle : le libéralisme postule l'existence d'un individu abstrait qui précéderait la somme de ses choix. Magiquement, il choisirait ce qui constituerait son moi faisant ainsi dépendre son identité de ses choix (en conformité avec l'idée de choix préférentiel) sans avoir de bases constitutives pour opérer ce choix. En effet, pour choisir, il faut déjà avoir constitué des préférences : l'identité personnelle, son insertion dans un environnement particulier (qui détermine les ressources disponibles) précède logiquement la possibilité de choix individuel. Il s'agit d'une critique parmi tant d'autres, et à titre personnelle, je la trouve très pertinente (ce qui ne veut pas dire qu'elle réfute le libéralisme politique. Seulement un certain type de rationalisme abstrait qui lui est associé. Je crois que la solution se trouve du côté des écrits de Oakeshott, qui a formulé les mêmes critiques tout en restant attaché au libéralisme, distinguant entre individu (abstrait), individualisme (idéologie) et individualité (concret)).
  6. Le mot "ordre" aussi, pour les mêmes raisons.
  7. Sur la critique du libéralisme en général, comme le suggère Rincevent, il y a des "communautariens", qui vont remettre en question la manière dont les libéraux conçoivent l'individu (une entité abstraite faisant des choix précédant la constitution de son identité concrète). Je pense à Charles Taylor (les sources du moi), à Michael Walzer (les sphères de justice) ou encore Michael Sandel (le libéralisme et les limites de la justice) et dans une veine républicaniste A. McIntyre (après la vertu), Q Skinner (La liberté avant le libéralisme) et JGA Pocock. Si leur cible est essentiellement Rawls, une partie de leurs critiques visent la tradition intellectuelle libérale en général. Dans un autre genre, il y a la critique politique adressée par Carl Schmitt, qui est pour lui une théorie incapable d'en saisir la spécificité et les contraintes (Notion de politique, théorie de la constitution, parlementarisme et démocratie) ou encore sa déconstruction historique marxienne par Christian Laval dans L'homme économique, essai sur les racines du néolibéralisme.
  8. Ah. Quelqu'un qui a compris.
  9. Bon, si on débine mon troll tout de suite, c'est pas fun, là.
  10. Alain Soral a raison : le mariage homosexuel est une stratégie visant en dernière instance à légaliser l'adoption par les couples du même sexe. Et ainsi financer certains réseaux pédophiles proches du pouvoir pour y pourvoir. Si c'est pas du gros trolling, ça.
  11. Je préfère ses photos de jeunesse : elle a un air sauvage qu'elle a perdu depuis.
  12. dans les cartons et les bouquins.

  13. Non, il n'est pas le seul, c'est une profession à part entière. Il y en a d'autres, évidemment.
  14. Essayiste populaire chez qui ? Le coeur de cible de ce genre de recycleur d'idées, ce sont les politiques et les fonctionnaires qui n'ont pas le temps de réfléchir par eux-mêmes et qui cherchent des justifications pour leurs politiques publiques insanes. Attali leur apporte sur un plateau, c'est une sorte de Jeremy Rifkin hexagonal. Chercher à savoir si ses prédictions se sont révélées exactes, étant donné qu'il change d'opinion à chaque changement de gouvernement, me semble être un exercice vain et inutile.
  15. Ce qu'on reproche à Attali, ce n'est pas de changer d'idées, c'est d'en changer en fonction du vent pour rester dans l'orbite du pouvoir. Et de ne rien produire d'original. Et d'être un plagiaire. Et de se poser en expert en économie alors qu'il n'est pas économiste, de se faire écrire des livres pour bénéficier d'une aura d'écrivain qu'il ne mérite pas. Bref, d'être une sorte de parasite social qui vit de la politique depuis trente ans sans que personne ne s'en étonne. Et c'est d'ailleurs ça qui m'étonne. Il n'est pas le seul.
  16. Quant à moi, j'hésiterais longuement : la boîte à claques ou le coup de pied au cul ?
  17. Voilà un excellent résumé de ce que je pense du personnage. Et il est encore considéré par certains comme autre chose qu'un charlatan, un esprit faux et un faussaire. Tsss. Enfin au pays du piston, des passe droits, du renvoi d'ascenseur et d'Audrey Pulvar, tout est possible, tout est réalisable.
  18. Je crois que les technocrates multicartes à la Attali m'agacent tout autant que les stals. Et FJ n'a pas tort, on trouve chez les maos, les stals des traits communs : le constructivisme, le curé rouge, l'esprit de cour et l'attrait pour les arcanes du pouvoir, et une vision topdown du développement économique qui me semble aussi dangereuse que le socialisme.
  19. Toujours dans la lecture des livres de Hoppe et McCloskey, mais pour des raisons personnelles, je n'ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à ces lectures ardues. J'ai donc commencé (et terminé) en parallèle des lectures plus légères : - Le cygne noir de NN Taleb, qui m'a autant déçu que son essai précédent sur fooled by randomness : des choses intelligentes (sur l'empirisme, le scepticisme, et particulièrement les problèmes liés aux biais cognitifs de narration et de confirmation) noyés dans un flot de paroles et d'anecdotes sans intérêt. - Les esquisses pyrrhoniennes de Sextus Empiricus, qui est un texte historique classique sur le pyrrhonisme (le scepticisme classique) qui est à la source de ceux modernes (notamment Hume et Montaigne). - Justice without the state: the enterprise of law, de Bruce L. Benson, qui est une défense par un théoricien du droit de l'émergence et de la pertinence de la société de droit privé (un classique anarcap, quoi). Passionnant de bout en bout, très influencé par le public choice et l'analyse économique du droit à la Becker/Posner. Il défend à la fois la coutume contre la législation et offre une théorie originale de l'Etat comme transfert de richesses (qu'il insère dans celle du marché politique proposée par le Public choice). Je me demande pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt. A mettre en parallèle avec, par exemple, le premier chapitre sur le droit, la coutume et l'émergence de la propriété de Social Contract, free ride: A study of the public goods problem de A de Jasay. - l'essai de S. Pedder sur l'économie française (la journaliste de zi economist) : ça se lit en deux heures maxi, ceux qui lisent le journal anglais régulièrement n'apprendront rien, c'est superficiel comme du journalisme mais bon. C'est à offrir aux amis qui n'entravent queud à l'économie et qui n'ont pas le temps d'approfondir ses problèmes fondamentaux. - j'ai commencé La fonction de la raison, d'A N Whitehead, philosophe, théologien, mathématicien et logicien anglais qui fut le maître de Russell et Wittgenstein. Il s'agit en fait de deux conférences prononcées l'une sur le symbolisme, l'autre sur la fonction de la raison. Pour l'instant, je trouve la première conf plutôt obscure. Mais bon, je continue.
  20. En fait, le dernier volume de la longue série des livres de McCloskey sur la révolution industrielle que je suis en train de lire petit à petit aborde la question de l'incidence de la révolution industrielle sur la vie des gens (c'est la fameuse courbe en forme de crosse de hockey). Elle passe son temps à comparer économie pré et post malthusienne et discute les interprétations des autres historiens économiques de la période (et au passage détruit Grégory Clark, qui à mon avis ne mérite pas un si grand acharnement). Mais ce que tu dis est pertinent, puisque sa thèse centrale est que l'économie ne peut pas expliquer le triomphe contemporain de l'économie (par contre l'apologie des vertus nécessaires au commerce, si). Sinon, le bouquin de Hayek est-il disponible online ?
  21. Be seeing you, number 6 !
×
×
  • Créer...