Lancelot

C'est du vent… Traduisons un psychanalyste (pour la première question uniquement, hein, je n'ai pas que ça à faire) : "Je poursuis l’œuvre de Freud mais en mieux." "Il n'y a pas d'individu sans société." "Les gens commencent à se rendre compte que la psychanalyse ça marche moyennement pour soigner les personnes, alors on se rabat sur les sociétés parce que c'est tellement plus facile d'en dire n'importe quoi." "Par le pouvoir de mon baratin, nazisme, stalinisme et libéralisme sont tous équivalents et sont des maladies sociales."

Je ne sais pas pour le reste, mais visiblement cette évidence échappe à Marlenus puisqu'il semble confondre avec insistance la position voltairienne "je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire" avec "je me battrai pour ce que vous dites". Après les histoires d'asymétrie me passent un peu par dessus la tête, comme je l'ai dit plus haut mon critère de tolérance (et je suis finalement assez peu tolérant) c'est plutôt la forme du discours que son fond.

Les sophismes fusent… [se battre pour une idée X] != [se battre pour que les gens aient le droit d'exprimer un ensemble d'idée comprenant X]

Je suis le seul à penser que pour le coup le 2P2M consiste à mettre les deux cas dans le même panier ? Le premier type raconte des banalités, les seconds font l'apologie de la violence. Peut être que dans le fond ils pensent pareil, je n'en sais rien, je ne lis pas les pensées, mais dans la liberté d'expression il faut prendre en compte la manière de le dire. Et, bien entendu, il faut rappeler que tout ça n'a strictement plus rien à voir avec Nemo ou le conservatisme.

Et il ferait ça parce qu'en fait c'est un de ces méchants conservateurs infiltrés parmi les vrais libéraux, s'pas ?

+1 Pour le plaisir (et parce que c'est un poil le bordel sur son blog), l'essentiel de ses positions sont là : (badurl) http://naibed.blogspot.com/2008/07/suite-de-larticle-prcdent.html (badurl).

Quand le risque est une certitude, ça dépasse les bornes des limites et c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.

Sans aller jusqu'à s'indigner les aisselles, je m'étonne que personne ne se soit rendu compte que ce n'était peut-être pas une super idée, au final, d'aller s'agiter les parties sous le nez de collégiennes (en partant du principe que l'article est correct sur ce point).

Quels sont, actuellement, en France, les problèmes (concrets) que rencontrent les homosexuels ou les femmes ? Je veux dire spécifiquement, pas des trucs susceptibles d'arriver à n'importe qui (du type "ma famille ne me prend pas au sérieux", "j'ai du mal à trouver du travail" etc.).

Le texte vaut le coup d’œil aussi : Couplé aux photos de prépubères futurs artistes gnangnan, ça mérite un double facepalm d'or : :facepalm:

J'en suis persuadé. Et je suis tout aussi certain que ce n'est pas (et que ça ne sera jamais) dans le sport que je trouve mes plaisirs esthétiques (par contre, par exemple, j'ai une coordination main-œil de malade grâce aux jeux-vidéo). Chacun sa route, chacun son chemin, comme disent les philosophes. Et ce serait un bien triste monde si on ne pouvait plus se moquer gentiment du trajet des voisins.

Ben l'esprit de compétition, la camaraderie virile, l'amour de l'effort, tout ça… M'enfin bon, ce n'est pas si grave que ça. On a tous nos petites tares, je suppose.

Ouaip, c'est bien de l'esprit sportif. Malheureusement ça ne se soigne pas

Sans blague ?

Je ne comprendrai jamais ceux qui ont absolument besoin de gigoter dans tous les sens pour se sentir vivants alors qu'à la maison il y a tout le confort pour lézarder.

Non. Une autre question ?

Ah ben ça, c'est pas parce que c'est libéral dans l'absolu qu'il est forcément judicieux de le faire de suite.

Ça dépend : - Si c'est un désengagement de la part de l'état, c'est libéral. - Si c'est une interdiction du nucléaire, ce n'est pas libéral.

J'ai lu Histoire intellectuelle du libéralisme qui m'a laissé le même genre d'impression (type universitaire qui s'amuse à circonvolutionner pour dire au final pas grand chose de transcendant). Nous sommes donc au moins deux à avoir très mauvais goût

C'est sûr qu'il n'est pas libertarien, mais je ne pense pas que ce soit un vrai gauchiste non plus, du moins ça ne ressort pas de manière évidente dans la série : je dirais qu'il tape démocratiquement sur tout le monde. Par exemple, les convictions politiques de Lisa sont plus un ressort comique qu'autre chose (par exemple dans l'épisode où elle s'entiche du leader d'un groupe d'écolos et s'attache à un arbre…).

Seulement, je ne lisais pas l'anglais quand j'ai commencé. Comme je n'aime pas les bibliothèques dépareillées, je les finis en français puis je les rachèterai en version originale quand j'aurai des sous.