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Tout ce qui a été posté par Domi
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Je n'ai pas eu le temps de tout relire mais je ne comprend pas trop ce que tu reproches à Yiggles et en quoi il essaierait de changer les termes du débat qui ne sont pas exactement les mêmes pour tout le monde. Pourquoi seulement certains aspects de la discussion devraient être abordés ? D'ailleurs, c'est quoi le sujet pour toi ? L'importance respective des interprétations obscurantistes et modernes de l'islam ou celles qui sont les plus conformes au Coran ? Dans le premier cas, je ne vois pas pourquoi Yiggles aurait tort de montrer la force des courants extrémistes quelle qu'en soit la cause (l'essence de l'islam où l'ignorance et la misère des populations déformant une religion pacifique et tolérante). Pour moi, ce qui m'intéresse avant tout, ce n'est pas la théologie mais l'évaluation danger concret que représente l'islam (l'islam tel qu'il est compris par ceux qui se reconnaissent musulman)dans le monde actuel. Si l'évolution théologique permet une évolution de l'islam vers une violence de moins en moins présente, tant mieux. Aussi, je me permet de faire un état des lieux personnel de la violence et de l'islam : Cohabitation musulmans non musulmans dans un même pays : Comme les risques de violence sont a priori les plus importants lorsque le nombre des pratiquants des différentes religions sont équilibrés, on peut regarder sur cette carte de wikipedia les pays où l'islam représente entre 20 et 80 % de la population : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/31/Islam_by_country.png En Afrique, les pays "partagés" sont Soudan Tchad Côte d'ivoire Burkina Faso Nigeria Ethiopie. Tous ces pays ont connu à un moment ou à un autre des guerres civiles ou des troubles mais la division religieuse n'en a pas été majoritairement l'élément moteur. Dans le cas du Soudan, qui a abrité Ben Laden dans les années 90, je ne pense pas qu'on puisse écarter le motif religieux des guerres civiles qui ont divisé le pays même s'il n'est pas forcément le premier. Dans le cas du Nigéria des troubles ont eu des motifs religieux. A cela j'ajouterai le cas de l'Algérie où après l'indépendance les pieds noirs ont du quitté le pays. En Asie, la cohabitation religieuse est plus difficile. Au prôche-orient après l'épisode de 1948, la cohabitation entre Israëlien et Palestinien est toujours difficile et la guerre civile a déchiré le Liban. La partition de l'Inde britannique s'est traduite par un grand nombre de morts et la fin du régime de Saddam Hussein en Irak s'est traduite par de très nombreuses violences religieuses. En revanche, la cohabitation religieuse est plus pacifique au Kazakstan et dans les pays du golfe (Koweït par exemple). Au total, la fréquence des guerres et des violences depuis l'après guerre dans les pays voyant une cohabitation entre musulmans et non musulmans dont le nombre est assez proche est importante. Il reste qu'elle n'est pas facile à interpréter. Dans certains cas, notamment en afrique, l'identité religieuse ne semble pas être l'élément moteur des affrontements, dans d'autres, notamment en Asie, la responsabilité de l'Islam est partagée avec les autres religions avec lesquelles il cohabite (Christianisme, Hindouisme, Judaïsme). Je ne sais si la fréquence globale est à mettre au passif de l'islam. C'est peut-être la cohabitation religieuse en général qui est difficile. Mouvements violents et fanatiques Sur les vingt dernières années trois mouvements violents et fanatiques se sont particulièrement illustrés dans les pays musulmans : le GIA en Algérie, les talibans en Afghanistan et les tribunaux islamiques et leurs émules en Somalie. Application obscurantiste de la charia Je définirai comme une application obscurantiste de la charia le fait de pratiquer des châtiments corporels au nom de l'islam pour des actes qui selon un libéral relèvent de la liberté individuelle (par exemple l'adultère, l'homosexualité ou l'apostasie). Sur ce plan, je n'ai pas trouvé de données suffisamment précises pour déterminer les pays appartenant à cette catégorie. Au jugé, je dirai le Nigéria, le soudan, la somalie, l'arabie saoudite, l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan. Dans chaque cas il faudrait savoir dans quelle mesure ces politiques pénales reçoivent le soutien de la population et quel est le taux d'application réel de ce genre de châtiments. Comme j'ai surtout collecté les exemples de violence dans l'islam, je me dois de dénombrer les pays qui n'ont pas été concernés par ces phénomènes : de nombreux pays africains noirs (hors de ceux que j'ai cité précédemment peu ont été touchés par la violence religieuse). En Afrique du nord le Maroc, la Tunisie, la Lybie et l'Egypte ( mais je ne suis pas forcément optimiste concernant l'évolution des deux derniers). En Asie, il y a l'extrême-orient ( Bengladesh, Indonésie, Malaisie), l'Asie centrale la Turquie et la Jordanie. Si l'on y ajoute la cohabitation la plupart du temps sereine malgré des tensions entre musulmans et non musulmans, cela donne une idée de l'importance de l'Islam pacifique. On ne peut certainement pas dire qu'Islam et fanatisme sont systématiquement liés comme ont pu l'être communisme et totalitarisme mais il reste que violences, intolérance et fanatisme sont des phénomènes fréquents et notables dans l'islam contemporain. A partir de là redouter une évolution violente de l'islam dans un contexte de crise économique mondiale ne relève pas d'une vue de l'esprit même si le contraire est aussi possible et bien sûr souhaitable.
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On peut parier que les bénéfices avaient fortement baissé avant. 97 millions de dollars pour deux millions de personnes : 48,5 dollars par personne. Cela ne semble pas si extraordinaire !
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Allez Javier Milei, à la tronçonneuse ! Argentine socialiste, bientôt libertarienne ?
Domi a répondu à un sujet de José dans Europe et international
Merci. Grosse différence en effet. -
Allez Javier Milei, à la tronçonneuse ! Argentine socialiste, bientôt libertarienne ?
Domi a répondu à un sujet de José dans Europe et international
J'imagine qu'un trucage des chiffres de l'inflation a une incidence également sur le taux de croissance du PIB, dans la mesure où on doit en déduire l'inflation. Quelle était grosso modo la différence entre les études gouvernementales et les études indépendantes (quand elles étaient autorisées) concernant les taux d'inflation ? -
M'enfin, tu sais bien que le gouvernement ne cesse de diminuer la dépense fiscale.
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Rien sur le blog. donc je suppose séance d'actualité ???
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Je cite la présentation du café liberté :
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Les capétiens sont restés au pouvoir sans discontinuer de 987 à 1792 et durant toute cette période la préoccupation de la grande majorité de la population était de savoir comment elle se procurerait son prochain repas. Donc on peut savoir gré à Hoppe de s'appuyer davantage sur des raisonnements que sur la réalité. L'endettement permanent de la monarchie confirme que ce mode de gouvernement n'incite pas à avoir la vue particulièrement longue. L'intérêt d'un monarque est de conserver son pouvoir et de le transmettre à ses descendants mais il n'est pas forcément utile pour cela de favoriser la prospérité de la population. En pratique, la monarchie s'est appuyée sur une caste de privilégiés qui représentait 1 à 2 % de la population à la fin de l'AR. Or les privilèges d'une telle caste sont difficilement compatibles avec des règles et des institutions favorables au développement d'une part, ces privilèges paraitront d'autant plus chers à ceux à qui ils sont donnés que les conditions d'existence sont généralement défavorables, d'autre part. Je relisais Lucien Leuwenn ce week-end. Dans ce roman, les légitimistes de province étaient convaincus que l'instruction du peuple (comme le partage des héritages) était un grand danger. Faut-il y voir seulement la caricature qu'un libéral (au sens de l'époque) faisait de ses adversaires politiques ?
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Voilà.
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Hier soir, café liberté consacré aux élections en Tunisie, avec un exposé de Habib Saya. Il a d'abord présenté l'origine des principaux mouvements politiques Tunisiens sous la dictature : Ennahdha, largement réprimé, le mouvement perspective (proche du communisme). Il a poursuivi par une présentation des principaux partis candidats à ces élections, leur thèmes de campagne, leur idéologie, leur financement (avec parfois des contradictions entre ces éléments). L'échec des partis non islamistes, majoritaires au total, s'explique en grande partie par leurs divisions et par une campagne parfois axée autour d'un laïcisme trop agressif qui a permis à Ennahdha, en retour de faire campagne contre le danger de l'athéisme. Il a ensuite présenté les perspectives d'évolution pour la Tunisie. Au final, cet exposé a plutôt renforcé mes inquiétudes. Tout d'abord, Habib Saya n'est pas un islamophobe, il croit à la possibilité d'un Islam libéral qui a une véritable tradition en Tunisie. Il a commencé son exposé en disant que les titres de la presse française "vague verte en Tunisie", "Allah sort des urnes" procédaient d'exagération. Mais au cours de l'exposé il a été clair sur le fait que la modération dont pouvait faire preuve Ennahdha était stratégique et non constitutive de son identité politique. Un des principaux dirigeants d'Ennahdha (malheureusement je ne me souviens pas des noms propres cités) avait été interrogé par un journaliste en février. Le dirigeant avait répondu qu'Ennahdha n'était pas favorable à l'application de la Charia en ajoutant "les Tunisiens ne sont pas prêts". Réponse particulièrement ambigüe et le journaliste ne s'en était pas contenté. En insistant avec un acharnement particulier, il avait obtenu une réponse claire de la part de ce dirigeant : " à terme nous sommes pour l'application de la charia et des châtiments corporels. " Après l'exposé d'Habib Saya, des intervenantes d'origine Tunisienne (qui n'étaient pas venues ensemble, me semble-t-il) ont présenté des faits de nature à justifier leur inquiétude quant à l'avenir de leur pays de naissance. Sur le terrain Ennahdha, au moins dans certains quartiers, a utilisé des méthodes d'intimidation pour faire voter en sa faveur comme par exemple exiger de certaines personnes qu'elles leur présentent le numéro de leur carte d'identité pour pouvoir leur dire : "nous saurons si tu as voté pour nous". Bien sûr, Ennahdha n'a aucun moyen en pratique de savoir pour qui votent les gens mais, sur des personnes qui n'ont jamais voté, et parfois illettrées, ces méthodes peuvent rencontrer un certain succès. En gros, il est clair qu'Ennahdha ne va pas mettre en oeuvre du jour au lendemain une politique islamiste dont les gens ne veulent pas mais il cherchera probablement à tester la tolérance de la population et à profiter au maximum des capacités de ses militants sur le terrain à un imposer un ordre islamiste (port du voile notamment). D'autres liborgiens ayant assisté à cet exposé, ils pourront en présenter ce qu'ils en ont retenu si leur interprétation diverge de la mienne.
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Quand Marine Le Pen veut rencontrer les Tea Party et Ron Paul
Domi a répondu à un sujet de Fab dans Europe et international
J'ai entendu des commentaires favorables à Ron Paul de la part de type d'extrême-droite classique (antilibérale et antiaméricaine). Le point commun est que les deux(FN et RP) sont perçus comme "antisystème" mais le contenu des programmes est opposé. -
Bien sûr, on ne peut pas savoir comment évolueront les pays de la révolution arabe et il y a sans doute des facteurs de désagrégation en eux. Simplement il me semble avoir lu d'ores et déjà des affirmations fort contestables de Lugan concernant ces trois pays : 1°) Sur la Tunisie le fait que les troubles s'expliqueraient par une situation anarchique et non par des milices bénalistes. Dans ce cas, la Tunisie devrait être en situation de quasi guerre civile à l'heure actuelle. Ce sera peut-être le cas bientôt entre laïques et islamistes notamment mais ce n'est pas le cas pour l'instant. 2°) Sur la Lybie, Lugan affirme que le CNT ne représente que lui-même et que ce qui caractérise la situation Lybienne est la division. Dans ce cas comment expliquer que le CNT a été tout proche de prendre Tripoli avant toute intervention de l'Otan ? Pas mal pour une armée non gouvernementale non entrainée, mal équipée et divisée. 3°) Sur l'Egypte, il nous expliquait qu'entre les révolutionnaires de la place Tahrir et les islamistes, il y avait une troisième tendance au moins aussi importante dans la population qui soutenait Moubarak. Je ne m'explique pas qu'avec un soutien populaire aussi fort, l'armée l'ait lâché. On peut être sceptique sur la situation de ces pays et ne pas être convaincu par Lugan (qui se montre plus intéressant en d'autres occasions).
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Non, c'est Jean-Pierre chrétien qui affirme qu'il n'y avait pas d'ethnie au Rwanda et que le problème avait été fabriqué par les belges (1) Comme tu te montres sceptique par rapport à une causalité ethnique je vais tenter d'expliquer rapidement ce que j'entends par là. On peut constater que les hommes ne sont ni pleinement altruiste, ni pleinement égoïste, la sélection naturelle ayant retenu un équilibre entre ces deux caractéristiques. On peut ajouter à ces deux tendances une troisième tendance intermédiaire consistant à s'identifier à un groupe humain s'opposant à d'autres groupes humains (que ces groupes soient une petite communauté de chasseur cueilleur, des tribus, des ethnies, des nations ou des civilisations). La troisième tendance existe mais cela ne veut pas dire qu'elle soit exclusive et que les hommes en sont nécessairement prisonniers. Elle s'exercera plus ou moins fortement selon les circonstances économiques, historiques etc. La présence de deux ethnies sur un territoire comme au Rwanda n'est pas suffisante en elle-même pour déclencher un conflit entre elles. Il faut évidemment un évènement déclencheur, des circonstances propices (souvent d'ordre économique selon moi). Il n'empêche que bien souvent les conflits opposent des groupes préalablement identifiés. C'est donc un facteur de risque important a priori. Ce qui me semble excessif dans la thèse défendue par JP Chrétien est l'idée que les occidentaux pourraient fabriquer presque de toute pièce les conditions d'un conflit ethnique. Qu'ils puissent allumer l'étincelle qui fera exploser le baril de poudre je veux bien, mais qu'ils apportent le baril de poudre en plus, cela me laisse dubitatif. Ceci dit, je suis bien d'accord avec toi sur le fait que le facteur ethnique n'est pas en lui-même une explication suffisante. La thèse de l'origine extérieure des différences ethniques au Rwanda me semble au final relever d'un biais de nature à ignorer ce facteur. J'en avais conclu peut-être un peu rapidement que l'historiographie contemporaine avait tendance à ignorer ce facteur alors que Lugan ramenait tout à lui. Il me faudrait davantage d'exemple pour confirmer la première partie de l'affirmation. Concernant Lugan, je pense avoir davantage d'éléments. (1) Je parle de mémoire et il est possible que je caricature, n'ayant pas envie de faire un travail de recherche. Sur ce point désolé de citer wikipedia (ethnisme au rwanda) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ethnisme_au_Rwanda J'en reviens au Moyen-orient…
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Je ne sais pas quelle partie de mon affirmation tu trouves contestable. Pour te répondre, je lis assez régulièrement des revues d'histoire telle que l'histoire (progressiste) ou la "Nouvelle Revue d'Histoire", à laquelle participe régulièrement Lugan, carrément d'extrême-droite. Mon impression est que chacune a ses biais idéologiques. Ceux de la NRH sont tels qu'ils pourraient sembler plus prudent d'accorder toute confiance à l'autre tendance (surtout que le comité de rédaction de l'histoire représente assez souvent la crème des historiens les plus reconnus dans leur domaine) mais le peu de données ou de faits que je connais sur les questions abordées me permet de voir (peut-être à tort) de l'idéologie dans les deux cas. Concernant spécifiquement le cas de l'Afrique, pour étayer l'affirmation qui l'était insuffisamment dans mon premier post, il me faudrait montrer : 1°) Que le facteur éthnique est réellement prédominant chez Lugan et qu'il n'en a pas chez les auteurs meanstream. 2°) Que dans les deux cas cela procède d'un biais et non d'une prise réaliste de la situation. Pour le 1°) il est certain que Lugan donne au facteur ethnique une importance bien plus considérable que les historiens qui vont écrire dans l'Histoire. Lugan met régulièrement en avant l'importance du facteur ethnique et reproche régulièrement aux historiens de l'autre bord de le négliger. Même lorsqu'il ne le fait pas explicitement, la prise en compte de ce facteur est transparent dans ces analyses. En réfléchissant à la réponse à donner à ta question je me suis demandé si j'avais réellement l'exemple d'un tel biais dans le camp opposé ou si cette impression procédait des commentaires que pouvait faire Lugan sur son compte. En fait, je pourrais donner comme exemple la tendance dans le cas du Rwanda à minimiser les différences ethniques entre Hutus et Tutsis. Pour tout un courant historiographique Hutus et Tutsis seraient comparables à des classes sociales et ce serait la colonisation qui aurait poussé les uns et les autres à s'opposer. Jean-Pierre Chrétien semble par exemple représentatif de ce courant. Dans ce cas précis, j'ai tendance à voir dans cette analyse l'effet d'un biais idéologique niant le facteur ethnique. J'avoue que je n'ai pas cependant une connaissance suffisamment approfondie de ces questions pour avoir une opinion tranchée sur les "torts" des uns et des autres. Je tente de me fier à mon esprit critique et à mon bon sens. Je ne pouvais pas mettre en avant ces doutes ou nuance dans mon premier message, que je voulais assez court
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Pour les historiens ou sociologues de tendance majoritaires, il est inconcevable de donner aux processus ethniques un rôle explicatif ou prédictif majeur dans l'évolution des pays africains. Pour Lugan, à l'inverse, tout doit s'expliquer de cette manière. Il a le mérite d'être le seul à s'opposer aux autres mais la meilleure solution, ici encore plus qu'ailleurs, est la confrontation des sources opposées.
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Caillassages et petits problèmes
Domi a répondu à un sujet de h16 dans Politique, droit et questions de société
Un fait divers relaté par le Parisien : http://www.leparisien.fr/sports/iledefrance/bretigny-je-ne-me-sens-plus-en-securite-sur-un-terrain-28-09-2011-1628711.php. Sur l'article papier était précisée la peine appliquée à l'auteur de l'agression, jugé en comparution immédiate : deux mois de prison avec sursis. -
Pape Benoît XVI : 'Internet conduit à la solitude'
Domi a répondu à un sujet de Nirvana dans Philosophie, éthique et histoire
L'eglise catholique présente à l'égard du risque de pédophilie un certain nombre de particularités : - c'est une institution qui a régulièrement pris en charge des enfants en les encadrant à longueur d'année, l'ednat par exemple ne prend en charge les enfants le plus souvent que pour la durée des cours, - c'est une organisation hiérarchisée au niveau international, avec à sa tête un pape. Donc l'Eglise est dans une situation totalement à part. Les actes pédophiles sont facilités dans certains cas par l'encadrement des enfants à longueur d'année (lorsqu'ils sont pensionnaires), les pratiques pédophiles sont susceptibles de poser la question de l'institution dans son ensemble si celle-ci les a tolérées. Il reste que si elle ne peut pas vraiment être comparée à d'autres institutions cela n'empêche pas de s'interroger sur son attitude. La question n'est pas alors de savoir si les pédophiles y sont plus ou moins nombreux qu'ailleurs mais la manière dont la hiérarchie a répondu à ce fléau. Et là, j'ai plutôt l'impression que l'on peut dire "très mal" avant la prise de conscience de Benoit XVI. Par ailleurs : La zoophilie des campagnes s'expliquait donc par le fait que les femmes y étaient un peu vaches. -
Réchauffement climatique
Domi a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Il y a un lien empirique entre le niveau de dépense publique et la croissance du PIB dans les pays développés : http://www.iedm.org/uploaded/pdf/iedm31.pdf Une petite contribution personnelle : http://www.liberaux.org/topic/40055-loi-de-gwartney/page__p__515450__fromsearch__1#entry515450 -
Je t'ai écouté en direct. Bonne prestation et je pense que la radio est plutôt un bon média pour toi car on t'entend mieux que dans un café liberté ou tu as tendance à baisser la voix. Abus de "tout à fait". Sur le fond, pas de critique à faire, tu as su abordé un maximum de sujet dans le temps qui t'étais imparti.
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Concernant les anciens viols, elles ne les avaient pas évoqués dans les dossiers d'immigration mais croyant l'avoir fait, elle les a décrits lors de l'enquête avant d'avouer qu'ils étaient une invention.
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Dans ce cas évite de parler d'approche "top down" et "bottom up" : ils risquent de ne pas apprécier.
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J'ai lu (rapidement) le rapport du procureur et je ne partage pas ton opinion. L'étude de personnalité de DSK et N DIALLO montre d'un côté un obsédé du sexe et une mytho. Concernant DSK, il y a deux autres affaires précises (Banon, accusation de tentative de viol et Nagy - faisant état d'une relation non consentie) et les "rumeurs médiatiques" (Ardisson faisant état qu'il connaissait une quinzaine de filles agressées par DSK lors de l'émission de 2007 avec Banon, Ruquier également, l'article de Jean Quatremer, le sketch de Stephane Guillon etc.) Pour Diallo, il y a les fraudes pour recevoir des allocations et l'invention d'un viol suite à sa demande d'asile. Ces éléments ne permettent pas de présumer qu'elle aurait inventé toute l'histoire avec DSK. L'invention du précédent viol est plus sérieuse mais il convient de noter deux différences: tout d'abord, cette invention n'est pas de son initiative (même si cela a pu lui donner des idées par la suite), ensuite c'est une accusation dans le vide et qui ne met en cause aucune personne innocente risquant d'en subir les conséquences. Ce n'est pas tout à fait la même démarche. Passons aux éléments qui concernent les faits eux-mêmes: Il y a eu un acte sexuel entre DSK et Diallo terminé en maximum 7/9 minutes sans preuve de contraintes physiques (relation détaillé de l'examen des preuves par le service du procureur) ce qui n'est pas la preuve de l'absence de contrainte non plus. A partir de là, il y a trois scenaris : 1°) Plan prémédité de Ndiallo pour faire croire à un viol, 2°) Acte sexuel consenti (avec éventuellement un malentendu sur une possible rémunération)suivi d'une accusation de N diallo 3°) le viol La première hypothèse est mise à mal par le rapport d'enquête : "Des preuves montrent enfin que la plaignante n'avait pas connaissance au préalable du séjour de l'accusé à l'hôtel, ce qui lui aurait permis d'organiser une rencontre entre eux, et qu'elle est entrée dans la suite de l'accusé pensant qu'elle était vide." La deuxième semble plus probable au cas où N Diallo avait l'idée d'une relation rémunérée. J'ignore si le couplage des métiers de femme de chambre et prostituée et fréquente ds les hotels et la relation me parait quelque peu rapide pour un tel cas. Cependant, le rapport note : " L'enquête, entre la date de l'incident et le 18 mai, n'a pas révélé de signaux d'alarme dans les origines de la plaignante. Elle travaillait à l'hôtel Sofitel depuis plus de trois ans, son dossier de salarié ne contenait aucun rapport d'incident ou problème disciplinaire, et ses responsables ont indiqué qu'elle était une employée modèle. " L'enquête n'a pas montré qu'elle avait l'habitude de se livrer à la prostitution. Si cela avait été le cas est-ce que ces collègues ne se seraient pas aperçues de quelque chose. Il est vrai que le révéler aurait pu entacher la réputation du sofitel, ce qui fera hésiter un employé tenant à son emploi. Même si N diallo avait cette habitude, il n'est pas forcément évident de le proposer à quelqu'un dont elle ignorait au départ s'il serait consentant (et en prenant un risque pour son métier en cas de client scandalisé). En l'absence d'idée de rémunération de N Diallo, une relation sexuelle consentie en un délai aussi bref et en un tel contexte me semble peu probable. Il faut noter que la seule indication donnée par la défense a été celle d'une relation consentie non vénale. Je ne sais pas trop ce qu'il faut penser du deuxième aspect et de la raison pour laquelle la défense a tenu à le mentionner. Peut-être étaient-ils conscients qu'il n'y avait rien contre Diallo à ce sujet et qu'il ne fallait pas se reposer sur une stratégie de défense qui se révélerait périlleuse par la suite. Au final on a le choix entre le viol et la relation non préméditée non vénale consentie. La rapidité des faits, la localisation des traces de sperme (trois traces sur les vêtements de N Diallo sont plus en concordance avec sa description des faits qu'avec un acte consenti. Enfin il a été trouvé sur la moquette un échantillon d'Adn mélangé du sien et de Dsk, ce qui concorde avec ce qu'elle a raconté. Tous ces éléments me font penser à un viol mais je dois noter cependant les éléments de défense les plus sérieux de DSK : les incohérences de N Diallo sur la suite. C'est effectivement gênant et en même temps, on ne comprend pas l'intérêt de ces mensonges (surtout quand elle dit avoir fait le ménage dans une deuxième chambre, ce qui ne sera pas avéré). Je ne sais pas ce qu'il faut en penser et je comprend que cela puisse pousser à ne pas condamner DSK compte tenu du principe de présomption d'innocence. Dernier point : tu mets en avant à la fois une opération de barbouze et un quiproquos sur le caractère vénal de la relation. Or ces deux théories me semblent difficilement compatibles. Merci d'avoir lu mon pavé
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Deux poèmes de Baudelaire mis en musique par Léo ferré en 1967 : La servante au grand coeur : WVSPDyS1GW0 et Recueillement : http://www.wat.tv/video/baudelaire-leo-ferre-recueillement-y3jy_2fgqp_.html
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J'espère que je ne serai pas le seul à être littéralement en extase devant cette interprétation du "crapaud" de Victor Hugo par Marie Marquet. Malheureusement, l'enregistrement (image et son est de piètre qualité et on ne comprend pas tout. Pour les passages plus difficiles on pourra se référer au texte du poème. En tout cas, ces défauts n'ont pas diminué mon émotion lorsque je vis cet enregistrement la première fois. [dailymotion]xk4z8_victor-hugo-le-crapaud_news[/dailymotion]
