Aller au contenu

Flims du moment


Messages recommandés

Posté

Ben non, Fight Club est mis en scene, a des images marquantes, un script magnifiquement écrit, un usage parmi les plus originaux de la voix off (vu la schizophrenie), des acteurs incroyables et un usage (pour l’époque et même aujourd’hui) révolutionnaire du numérique (la scène de l’explosion de l’appart) qui fait partie des gimmicks de son réalisateur (on retrouve le genre de mouvements de caméra “impossible” dans Panic Room) qui, qu’on le veuille ou non, est un des cinéastes les plus importants en vie aux usa.


A côté on a une adaptation ratée (si j’en crois les lecteurs de Alan Moore) avec un message anti parlementariste primaire tourné par un mec dont personne n’a jamais entendu parler 
 

Et oui sur Fincher c’est un argument d’autorité mais c’est comme ça: même quand on aime pas Kubrick on peut pas le comparer à Luc Besson 

 

Et oui j’ai senti venir le troll, (avec Fight Club C’est même plus du troll c’est un appeau, un master-bait) tant pis je suis trop naïf 

  • Yea 3
Posté

Le film V for Vendetta mérite d'être vu, même si l'original est mieux évidemment. Je préfère ça à tous les Matrix sauf le premier.

  • Yea 5
Posté

J'ai vu, sur un conseil avisé, Coriolan (enfin, "Ennemis jurés") , par et avec Ralph Fiennes (en VF, un peu décevante).

 

Si l'on admet la géopolitique du film (Rome contre les cités d'à côté, mais aujourd'hui) et qu'on apprécie le théâtre classique, c'est ce qui peut se faire de mieux avec un tel budget (ça manque d'effet de foule, notamment).

 

Révélation

Petite déception toutefois en constatant que le traité de paix soit écrit en anglais, alors que tout le reste, jusqu'au titre des magazines, est en latin, ce qui représente tout de même un effort louable.

 

Posté
On 2/3/2022 at 6:54 PM, Vilfredo said:

Pas dans mes préférés de Carpenter, je le trouve un peu caricatural et Roddy Piper remplace pas Kurt Russell. C’est le grand film politique de Carpenter (anarchiste un peu gauchiste), aussi l’héritier d’une grande tradition de sf politique qui est morte avec la guerre froide ou qui maintenant ne survit que dans des navets (V pour vendetta etc). Cette fameuse scène de baston est un concept marrant mais à regarder on dirait plus une performance. Comme @Alchimi mon préféré est The Thing. Ensuite sans doute (dans l’ordre) Escape from New York, Halloween, Assault et Prince of Darkness. Je suis d’accord que ses BO sont cultes, même si dans le cas de The Thing cest du Morricone. J’avoue aussi que ses films ne me font pas vraiment peur (comme Cronenberg me fait viscéralement peur par exemple; vraiment je sens mon estomac se nouer), l’horreur est trop jouissive pour terrifier. 

 

Escape from LA n'est pas cité.

Je comprends que c'est un remake très proche de Escape from New York en moins sérieux mais il a tout de même le mérite d'être très (trop ?) clairement libertarien (comme Kurt Russell à titre perso)

Posté

Oui je n’en ai pas gardé un très bon souvenir (au sens aussi où je ne m’en souviens pas très bien) à part de quelques détails assez ridicules comme une scène de surf…? Mais la fin est très bien. J’ai aussi pas mis Vampires alors que j’ai le souvenir d’une sorte de western horrifique super cool avec James Woods qui repousse les limites de la badassitude. Vivement la prochaine rétrospective Carpenter au Champo  

Posté

Je viens de revoir The Silence of the Lambs. Ce film est absolument prodigieux, et j'avais oublié le génie de l'évasion de Lecter. Je suis béat d'admiration.

Posté
Le 06/02/2022 à 23:58, Solomos a dit :

Escape from LA n'est pas cité.

Je comprends que c'est un remake très proche de Escape from New York en moins sérieux mais il a tout de même le mérite d'être très (trop ?) clairement libertarien (comme Kurt Russell à titre perso)

Du coup j'ai vu les deux en deux jours. J'ai passé un, enfin, deux très bons moments, même si, paradoxalement, les trucages de New York 1997 m'avaient semblé plus réalistes sur divers points (mention négative aux dernières images du planeur, un peu trop cheap, mais mention positive à l'écran "la ville vue en fil de fer", et pour cause quand on sait comment le trucage a été réalisé). Et les échos d'une scène de l'un à une scène de l'autre sont amusants (mention spéciale pour le couloir avant l'embarquement).

 

Evidemment, les plus sensibles seront lourdement triggés.

Révélation

Le WTC d'une part, et le virus d'autre part, tout ça.

 

  • Yea 2
Posté

J'ai regardé "le chevalier vert", un film retraçant une quête de Gauvain, censé être le meilleur des chevaliers de la Table Ronde.

Le film fut un flop complet au cinéma. Cela ne m'étonne pas du tout. Si les acteurs très bons, l'image est moche; bien faite mais n'est filmé que le moche pour bien faire disparaitre la lumière que l'on imagine illuminer des chevaliers de cette époque fantasmée. D'Arthur émane une lumière blafarde qui met en valeur son visage affaibli et un corps malade.

Gauvain est présenté comme un lâche et un incompétent qui s'est retrouvé avec une quête impossible sur le dos à cause de son ego et de sa bêtise.

Zéro combat, zéro acte de bravoure, aucun personnage attachant, c'est noir et lent jusqu'au bout. De la magie incompréhensible et guère spectaculaire.

Posté
il y a une heure, Calembredaine a dit :

J'ai regardé "le chevalier vert", un film retraçant une quête de Gauvain, censé être le meilleur des chevaliers de la Table Ronde.

Je l'ai vu il y a quelques mois. Il me semble même en avoir parlé sur ce fil.

 

il y a une heure, Calembredaine a dit :

Gauvain est présenté comme un lâche et un incompétent qui s'est retrouvé avec une quête impossible sur le dos à cause de son ego et de sa bêtise.

Oui, c'est un peu le principe de base de l'histoire qui est adaptée dans ce film.

Posté
il y a 5 minutes, Calembredaine a dit :

Gauvin ne vaut vraiment rien dans le film, c'est un bon à rien.

Mais c'est un bon à rien dans le Chevalier Vert. C'est précisément sa sortie d'adulescence qui est le sujet du film. Et pense bien que c'est un personnage encore plus détestable dans le cycle post-Vulgate, ou dans le Tristan en prose.

  • Yea 1
Posté
il y a 9 minutes, Rincevent a dit :

Mais c'est un bon à rien dans le Chevalier Vert. C'est précisément sa sortie d'adulescence qui est le sujet du film. Et pense bien que c'est un personnage encore plus détestable dans le cycle post-Vulgate, ou dans le Tristan en prose.

 

Bon, je me mettre à relire, j'ai du idéaliser la chose à outrance.

Posté
il y a 3 minutes, Calembredaine a dit :

Bon, je me mettre à relire, j'ai du idéaliser la chose à outrance.

C'est objectivement un héros dans 90 % de la geste arthurienne, mais il y a plusieurs textes dans lesquels il est parfaitement méprisé.

Posté

Au fait personne pour dire du bien d’Encanto ? Je me dévoue: c’est un très bon Pixar. A placer avec The Incredibles, Inside Out et Wall-E.

  • Yea 1
Posté

Wild at Heart de Lynch hier à Action Christine. C’est vraiment le cinéma que j’aime: les montagnes russes émotionnelles. J’ai ri aux larmes et j’ai pleuré c’était fantastique. Ça complète très bien Blue Velvet sur le passage à l’âge adulte (pour le personnage de Laura Dern, qui joue magnifiquement). Certaines scènes sont d’ailleurs symétriques (la mort de Johnny (personnage de Harry Dean Stanton) et la scène dans le désert où Jeffrey est tabasse par Frank dans Blue Velvet). Personne pour me demander mon pass. Le gel était étiqueté “gel magique”. Il y a une rétrospective Guillermo del Toro (je vais voir La Forme de l’eau). 

  • Yea 1
Posté
Il y a 16 heures, Jesrad a dit :

Au fait personne pour dire du bien d’Encanto ? Je me dévoue: c’est un très bon Pixar. A placer avec The Incredibles, Inside Out et Wall-E.

Inside out n'était pas un très bon pixar, ça n'était même pas un très bon film. Wall-E, première partie géniale, seconde sans intérêt. Incredibles c'est 10/10.

 

Encanto m'a fait un effet très bizarre mais j'ai trouvé très intéressant le setup realisme magique a la SudAm. Les personnages sont intéressants et l'intrigue aussi. On va dire que c'est une obsession chez moi mais j'ai trouvé le film extrêmement Petersonien. C'est comme si on avait pris tous ses thèmes fétiches et qu'on les avait jetés dans une seule soupe. 

Posté

Ah oui au fait je n'ai pas commencé mon binge Del Toro mais la top review de son dernier (Nightmare Alley, j'y vais la semaine pro) sur letterboxd m'a fait rire:

Citation

Such a relief to have GDT back making movies about how most people are inherently garbage.

https://letterboxd.com/film/nightmare-alley-2021/

Posté
Il y a 18 heures, NoName a dit :

On va dire que c'est une obsession chez moi mais j'ai trouvé le film extrêmement Petersonien. C'est comme si on avait pris tous ses thèmes fétiches et qu'on les avait jetés dans une seule soupe. 

 

(zut j'ai raté les homards ?)

 

Blague à part, y a des films Disney où je vois ça complètement (Moana par exemple), mais je l'ai complètement raté dans Encanto. J'ai trouvé le film sympa, mais rien d'exceptionnel. Du coup, je veux bien que tu développe.

  • 2 weeks later...
Posté

Vu "P'tit Con", par Lauzier et d'après son album "Souvenirs d'un jeune homme". C'est rigolo tout en étant très très acide et pourtant sans manquer de tendresse pour les personnages. Je suis sûr que Peterson aurait long à en dire, mais en deux mots : Dieu qu'on peut être con à 18 ans, et boudiou que ça fait mal d'être sauvagement dépucelé par la vie quand on a été un peu trop protégé.

 

(Et j'apprends que Lauzier se déclarait "fanatique du capitalisme", pour tous ceux qui veulent des bandes dessinées écrites par autre chose que des bolchos ou autres collectivistes. :wub: )

Posté
Il y a 10 heures, Rincevent a dit :

(Et j'apprends que Lauzier se déclarait "fanatique du capitalisme", pour tous ceux qui veulent des bandes dessinées écrites par autre chose que des bolchos ou autres collectivistes. :wub: )

Un ancien bolcho, pourtant, si je me souviens bien. Piètre dessinateur mais plutôt doué (dans ses Tranches de vie par exemple) pour révéler et se moquer des contradictions de la société des années 70.

Posté
Il y a 20 heures, Vilfredo a dit :

Vu Nightmare Alley. C’est beau mais c’est con.

 

Tiens, moi aussi. Je me suis fait pas mal chier d'ailleurs. Cette manie récente d'Hollywood d'avoir des films de 2h30 avec un script qui tient en 3 lignes...

Posté
il y a 25 minutes, Cthulhu a dit :

 

Tiens, moi aussi. Je me suis fait pas mal chier d'ailleurs. Cette manie récente d'Hollywood d'avoir des films de 2h30 avec un script qui tient en 3 lignes...

Le script est indéniablement atroce, avec ces dialogues de collégien, ces personnages tous plus stupides les uns que les autres, à commencer par Ezra Machinchose! Encore la première heure dans la foire ça va c'est beau et tout. Mais ensuite... tout ça pour en arriver à cette morale gnangnan de: les gens sont méchants, ils se manipulent les uns les autres, bouhouhou. Vu comme ils sont tous débiles j'ai en effet du mal à croire que les manipuler soit difficile.

Posté
Le 13/02/2022 à 06:14, Cthulhu a dit :

 

(zut j'ai raté les homards ?)

 

Blague à part, y a des films Disney où je vois ça complètement (Moana par exemple), mais je l'ai complètement raté dans Encanto. J'ai trouvé le film sympa, mais rien d'exceptionnel. Du coup, je veux bien que tu développe.

Je le reverrai sûrement bientôt, je referrai un recap a ce moment là

  • Yea 1
Posté

J'ai vu Running on empty en me réveillant. Lumet est vraiment le plus grand réalisateur de mélodrames du New Hollywood. Il y a ce plan que j'adore où River Phoenix (qui est la définition de la perfection dans ce film) sort de la chambre de sa copine par la fenêtre. La tête d'abord, puis il ne reste plus que ses pieds qui pendouillent sur le rebord, mais il a laissé un chapeau canotier à rubanc rouge et bleu sur le lit bordé de dentelles blanches éblouissantes dans la chambre de cette fille, donc une seconde plus tard, sa tête reparaît à travers le cadre de la fenêtre, il reprend le chapeau et disparaît pour de bon. Cut. Les scènes entre les deux ados, la scène du restaurant où la mère retrouve son père qu'elle n'a pas vu en quatorze ans (c'est un film sur des terroristes de gauche en cavale et leur fils prodige au piano, et dans la scène elle essaie de demander à son père de prendre leur fils en charge pour qu'il puisse intégrer une école d'art), tout ça me bouleverse. Lumet fait preuve d'une tendresse et d'une simplicité que je ne vois nulle part au cinéma aujourd'hui et même à son époque. Si vous avez deux heures dans la semaine et que vous n'avez jamais vu ça, faites-en votre priorité absolue, top of the watchlist. Je lis que ça a été un succès critique (obligé) mais un échec commercial, ce qui explique peut-être pourquoi Lumet a été condamné à tourner des navets pendant les vingt années suivantes (jusqu'à son dernier film, cet autre joyau qu'est Before the Devil Knows You're Dead qui apparaît en première page de ce fil d'ailleurs, premier message).

Posté
il y a 8 minutes, Vilfredo a dit :

Running on empty

Révélation

 

Ce qui m'est immédiatement venu à l'esprit. Mais elle n'était pas ma préférée, loin de là.

Posté

Non le mien est un film de Lumet. Un autre chef d’œuvre à redécouvrir de lui est The Offence avec Sean Connery 

Posté
Le 01/03/2022 à 14:03, Vilfredo a dit :

Non le mien est un film de Lumet. Un autre chef d’œuvre à redécouvrir de lui est The Offence avec Sean Connery 

Je conseille aussi Q&A, excellent polar avec Nick Nolte et un clone de Tom Hanks dont j'ai oublié le nom.

 

  • Yea 1

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...