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Nihiliste frustré

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Tout ce qui a été posté par Nihiliste frustré

  1. Et si tu rembourses cette dette, tu spolies plus de monde encore, et uniquement les productifs sur qui repose tout le système. A terme, les fonds et les banques tomberont quand même, puisqu'ils dépendent entièrement des productifs. Spolier les productifs au profit des improductifs, c'est la définition même du communisme. Les riches ne pourront pas manger leurs billets quand les productifs auront tous fuit le pays ou cesser de travaillé. Dans tous les cas, les riches non-productif crèveront. Le libéralisme, ce n'est pas la défense inconditionnelle des riches, c'est la défense de la justice et le refus de sacrifier le futur au profit du passé. Et il est moins difficile de gérer la faillite de quelques gros acteurs que de faire tenir un système qui ne récompense pas le travail.
  2. Pour payer cette dette, tu vas devoir spolier les contribuables productifs. Une partie de cette dette est détenue par des fonctionnaire, des crony et autres ennemi de la cause. Dans tous les cas 2000 milliaires disparaissent des poches de certains, mais on peut choisir si c'est des poches des productifs ou de celles des rentiers de l'esclavage. Prêter à un esclavagiste et ne pas être remboursé, ce n'est pas être spolié. Je propose d'être magnanime et de ne pas pendre en place publique les créanciers, sauf s'ils osent se plaindre du non-remboursement.
  3. Le libéral classique est souvent fonctionnaire, parfois avocat ou comptable dans une boite lambda. Le minarchiste parait clean, mais intérieurement c'est un névrosé de la pire espèce. Autant le classique assume plutôt bien son anti-libéralisme, autant le minarchiste rationalise 24/24 sa dissonance cognitive. Probablement une homosexualité refoulée ou au moins un père absent. Arrivé la cinquantaine, il vote NSDAP parce qu"il n'y a pas de liberté sans sécurité" et goûte alors enfin à la paix intérieure. L'anarcap est idéalement auto-sexuel, capable de faire fuir un grizzli par son seul charisme et architecte à ses heures. Dans les faits il est seulement auto-sexuel. Bienvenue.
  4. Je préfère quelques trisomiques malheureux à un Etat capable de décider qui à le droit de se reproduire ou non. Je réviserais ce jugement quand on aura trouvé des gardes-fous suffisamment fiables contre le constructivisme (donc pas avant quelques siècles au moins). Ça s'applique à beaucoup d'autres sujets mais ça n'implique en rien que les parents soient totalement libres de faire ce qu'ils veulent, que ce soit bien clair.
  5. Il a été observé chez plusieurs espèces animales que les individus ont tendance à choisir un partenaire optimalement consanguin : directement frère ou sœur (plutôt qu'un étranger donc) chez un poisson pour qui la consanguinité ne pose pas beaucoup de problème de santé (et donc de survie de la lignée), cousin au premier, second ou troisième degré chez d'autres espèces en fonction des risques que fait peser la consanguinité sur la lignée (de mémoire il y avait des insectes et des mammifères). L'idée n'était pas la dépression hybride mentionnée dans la vidéo (le fait que les trop gros mélanges sont moins profitable à la lignée) mais la tendance des individus à maximiser la quantité de gênes transmis à la descendance (avec un partenaire totalement étranger on serait théoriquement sur du 50%, avec des membres de la famille on augmente ce nombre). En l’occurrence, l'optimal pour les humains n'était pas le cousin au troisième degré mentionné dans la vidéo mais au premier degré. Il ne s'agit pas exactement du même optimum, c'est en quelque sorte le quantitatif (nombre de descendant survivants) contre le qualitatif (nombre de gênes encore présent dans la descendance). Ces mécanismes expliquent fort bien la divergence en plusieurs espèces différentes : à force de se taper leurs cousines, les descendants finissent par devenir stériles avec le reste de la population mais encore fertiles avec la famille (cette dernière devenant alors une espèce à part entière).
  6. C'est que ton message m'est apparu parfaitement représentatif de la pensé aussi subtile que puissante dont font preuve les wannabes sociologues de droite.
  7. La causalité n'est pas nécessairement directe, il me semble que c'est une grosse source incompréhension dans ce débat. Puis il y a aussi les hommes de paille, les procès d'intention et toute cette sorte de chose...
  8. Ce sont ceux qui hurlent à la culture de l'excuse qui ont l'air de penser que la causalité excuse quoi que ce soit. Leur discours prescriptif dépend plus de leur vision descriptive que celui de leurs contradicteurs, c'est à mon avis cela qui les incite à plus biaiser leur descriptif mais peut-être aussi leur prescriptif.
  9. Culture du pauvre, Bourdieu, toussa.
  10. Incapable de dire pourquoi, mais je n'aime pas les espaces et temps discrets (de même pour la théorie de la panspermie, va savoir pourquoi je n'ai pas envie que ce soit vrai...).
  11. La pauvreté relative est une variable comme une autre, qui influe sur certaines choses et pas sur d'autres. On ne se comporte certainement pas de la même manière quand on a moins de capital que les autres. Ensuite, le capital pouvant être matériel, social, culturel, etc.., il me parait difficile de caser les corréziens d'office dans la case "pauvre", qu'il s'agisse de pauvreté relative ou absolue. Enfin le socialisme est du domaine du prescriptif, et le concept de pauvreté se veut ici descriptif. Se refuser à utiliser la variable "pauvreté relative" uniquement parce que les socialistes adorent l'utiliser, c'est juste idiot. Personnellement il me semble que richesse et pauvreté se réfèrent soit à des objets subjectifs (la valeur), soit au pognon uniquement (et j'insiste, la valeur des autres biens matériels devra nécessairement être évaluée en pognon). Donc si la pauvreté doit être un facteur de violence, il s'agira soit de "sentiment de pauvreté" (pauvreté subjective), sentiment étant alimenté tout à la fois par les manques objectifs mais aussi par la comparaison avec les autres (pauvreté relative et subjective), soit de pauvreté en pognon pur (ou plutôt en pouvoir d'achat).
  12. Entre modifier les lois de la gravité et invoquer une nouvelle particule fondamentale, il n'y a absolument rien de choquant au fait de préférer la seconde solution, surtout quand on se dit que la théorie qu'il faudrait jeter à la poubelle est une des plus testée qui soit et qu'invoquer des particules nouvelles a très bien marché jusqu'ici. Et je ne vois absolument pas en quoi modifier les lois de la gravité est moins un bricolage ad hoc qu'une nouvelle sorte de matière. Cela dit moi aussi je préférerais une validation de MOND, tout comme j'aurais préféré qu'Uranus et Pluton s'avèrent n'être que des bricolages ad hoc, parce que ça aurait été plus amusant pour mon esprit épris de nouveautés.
  13. (V) s'est probablement mal exprimé, mais il est vrai que les "holala c'est pas beaucoup deux ans!" ne valent que dalle sans la mise en contexte nécessaire à tout jugement. Les jugements à l'emporte pièce, c'est une facette importante du socialisme. Alors que le droit, la procédure, l'individualisation des peines, etc.. sont le cœur du libéralisme. Z'êtes donc socialistes. CQFD.
  14. Bah Turing était une brutasse mais le reste n'était pas si compliqué une fois que les bases étaient posées. C'est amusant pour faire joujou ou dans un esprit challenge, mais pour être productif c'est sérieusement chiant, à part pour certains autistes. Oui. Seulement un peu pour faire joujou, énormément pour optimiser, ce qui est la seule bonne raison de coder en assembleur. Non, pas du tout. Si tu es capable de suivre une recette de cuisine tu peux lire et comprendre du code assembleur. Ca donne quelque chose comme ça : 1) Mettre le nombre contenu dans la case numéro 27 dans la case numéro 3; 2) Multiplier le contenu de la case numéro 3; 3) Si le nombre contenu dans la case numéro 3 est plus grand que le nombre contenu dans la case numéro 72, aller à l'étape numéro 1; etc... Les cases sont de la mémoire. Les actions "mettre", "multiplier" et "aller à l'étape" sont faites par des circuits électroniques dédiés mais on peut vite définir de nouvelles actions en utilisant la commande "aller à l'étape" (par exemple : aller à l'étape "logarithme", en associant le mot logarithme au bon numéro d'étape). Les numéros d'étape ne sont rien d'autre que des cases de mémoire, puisque le code est lui même dans la mémoire (et peut être manipulé comme n'importe quelle autre donnée). En fait, les langage de plus au niveau sont plus proches des mathématiques (fonction, classes, etc..). Certains sont même totalement mathématiques mais ne servent encore qu'à des application bien spécifique, et les autres se sont en effet tourné vers des code plus compréhensible par un être humain normal et ont intégré des notions propre à l'ingénierie.
  15. Alan Turing a posé les bases avec la machine de Turing, formalisme purement mathématique sur lequel est fondé l'architecture de von Neumann qu'on retrouve dans nos ordinateurs et qui contient le jeu d'instruction de base. Avant ça Gödel avait déjà encodé l'algèbre sous forme d'une suite de nombres entiers, ce que les mathématiciens d'alors appelaient déjà des programmes. En fait, il faudrait remonter aux machines de réécriture (un autre formalisme purement mathématique), aux premières machines à calculer (là ce sont de vraies machines) et même jusqu'aux métiers à tisser pour avoir les premières approches de l'informatique. Ce qu'il faut retenir, c'est que l'informatique est avant tout une branche des mathématiques et que le principe même d'ordinateur est apparue dans le cerveau des mathématiciens, principalement dans le but de formaliser les mathématiques et très secondairement pour faire des calculs compliqués. L'ancêtre des langages informatiques est donc l'arithmétique, et on peut le faire remonter à Pythagore.
  16. En même temps avoir raison avec les autres c'est quand même moins classe que d'avoir raison tout seul.
  17. Essaye de la comprendre et de te faire comprendre, c'est la seule recette.
  18. C'est Villani ton avatar ? (Il y a une section présentation pour que tu nous dise si tu préfère les blondes ou les brunes, le p90 ou la kalash, Sarkozy ou Hollande...)
  19. J'ai l'impression que le laïcardisme et le féminisme sont en train de suivre la même évolution qu'ont suivit le nationalisme ou le colonialisme : ils glissent vers la droite, et même vers la droite de la droite. A croire que l'extrême-droite est identitaire avant d'être conservatrice : elle récupère tout ce qui peut distinguer la France de l'étranger, quitte à ce que ce soit progressiste (et même relativement libéral économiquement au temps du père Jean-Marie). A moins que ce ne soit du pure pragmatisme électoral et que laïcards et féministes se fassent trahir une fois le pouvoir conquis, ce qui est tout aussi probable (la vérité est certainement un mélange des deux idées).
  20. Ma mère, qui est une femme fort simple, a été convaincu par Aristide Briand, en tant que femme et que mère d'une fille (en plus d'un tétrapode). Comme quoi parfois même France Télévision peut se montrer utile.
  21. Enfin une position pas trop simpliste sur l'immobilier. Manque juste le fait qu'être propriétaire peut devenir très rentable si on habite plusieurs décennies dans son logement, qu'on a pas le besoin d'en changer et qu'on est suffisamment soigneux (ce qui est le cas de beaucoup de gens). On pourrait faire la comparaison avec la voiture, pour peu qu'on l'utilise beaucoup, qu'on ait pas besoin d'avoir le dernier modèle et qu'on soit suffisamment soigneux, l'achat, même neuf, peut être plus rentable que la location. Dans les deux cas, les préférences subjectives pour certaines libertés (pour casser un mur, personnaliser sa voiture, etc..), pour la mobilité (changer de logement ou de voiture), etc.. jouent beaucoup. Les généralités sont nécessairement foireuses, ne serait-ce que parce que le marché équilibre spontanément les arbitrages de chacun (le prix d'un logement dépend du niveau des loyers et réciproquement, de même entre location et achat d'automobiles). Ça n'empêche pas que certains consommateurs-investisseurs finissent par regretter leur décision, hein (et ce sera souvent parce qu'ils ont appliqué une généralité foireuse...).
  22. Incendie criminel à Marseille Les termes sont martiaux mais la réalité est là : Abdoul, 9 ans, s’apprêtait à fêter son anniversaire quand Mohamed, un jeune intégriste, à ramené dans la pièce un système incendiaire. Le gâteau d'anniversaire était en effet "décoré" avec ce que les islamistes appellent couramment des cierges magiques. Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer, mais François Hollande a tout de même ordonné le déploiement du Charles de Gaulle au large de la cité phocéenne. Le Pharisien, tout droit réservé.
  23. Si l'article résume le phénomène social "port du voile", alors je peux résumer l'article à (qui est le passage le plus intéressant de l'article d'un point de vue anthropologique) et No comment. Mais ce n'est pas ce que dit l'article, on appel ça un biais de sélection. De même, ce que dit l'article est loin de décrire ou même de résumer correctement la situation des musulmanes en France. Le journalisme passe par des thèses simples et partisanes, la vérité est complexe et bien souvent loin des clivages à la con autour des symboles et autres procès d'intentions. On ne sait pas ce que veulent les femmes voilées, On ne sait pas non plus ce que veulent les opposants au voile, je vous dis ça en tant qu'homme, en tant que blanc, en tant qu'agnostique, en tant que beau-gosse, en tant que grand singe, en tant que tétrapode. Maintenant je me demande si la contre-pression sociale faite sur les femmes voilées a pour but de les aider. Ma pauvre, on t'a presque forcé à porter le voile, tiens, regarde ma bite. Enfin, j'imagine que la femme qui assume son apostasie doit elle aussi subir une certaine pression sociale. Ça veut dire que l'apostasie est bonne en soi et que rester musulmane est une marque de défiance et/ou de soumission ?! De même avec l'alcool ou de cochon, le sexe débridé, la pédophilie, etc... Paradoxe présent chez tous les voilophobes et tous les voilophiles : on dénonce la pression sociale d'un côté pour en faire l'apologie de l'autre, selon que cette pression sociale pousse à porter le voile ou à le retirer. Mais ce n'est pas le cas des voilo-neutres pour qui la pression sociale exercée autour de se bout de tissu est aussi légitime des deux côtés. Personnellement je n'ai aucun problème à ce que les voilophobes aillent se comporter avec les femmes voilées de la même manière que les musulmans cités dans l'article le font : en posant des questions, faisant la morale, etc... (Bien sûr le harcèlement doit être sanctionné comme tel, dans les banlieues tout autant que sûr les plages.) De même pour la représentation mentale en tant que peuple, il me semble qu'on peut se sentir français tout en choisissant de porter le voile, et qu'on peut se sentir musulman tout en choisissant d'adopter un mode de vie à la française. Les voilophobes pensent qu'être un bon français, c'est ne pas porter le voile, les voilophiles pensent qu'être un bon musulman, c'est porter le voile, les voilo-neutres pensent qu'être un bon français ou un bon musulman est orthogonale au fait de porter le voile. Restent ceux qui pensent que le seul moyen d'être un bon français est d'être un mauvais musulman, et je les laisse à leur théologie, qu'ils soient islamistes ou patriotes.
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