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Voy

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Tout ce qui a été posté par Voy

  1. Sauf que dans des USA atlasshruggedisés, tu ne baises pas et tu ne bois pas de bières. Soit parce qu'il n'y a plus de bières à cause des pénuries et des taxes sur les producteurs de houblons , soit parce que baiser c'est un acte bien trop égoïste (1984 ou E.Toohey dans La Source Vive à propos du sexe). L'Angleterre et la Nouvelle-Zélande sont des pays qui tombent de plus en plus le collectivisme et dans les lois totalement stupides. Empêcher quelqu'un d'entrer dans un pub parce qu'il n'a pas 18 ans ou être obligé de s'enfermer dans des cages à l'aéroport de Gatwick pour fumer sous peine d'amende pour l'Angleterre - planifier l'interdiction de fumer en public à Auckland (projet du gouvernement local). Pourquoi ? Parce que la démocratie le veut : la majorité pense qu'il est immoral de fumer alors tu fumes dans des cages en verre, tu n'entres plus dans des pubs, tu ne bois plus de bières et - grand malheur pour toi visiblement - tu ne baises plus. La démocratie, c'est le parfait moyen pour la majorité de revendiquer des choses qui ne lui sont pas dues ou de supprimer les libertés au nom d'une bonne morale protestante. Les dictatures telles qu'en Corée du Nord sont difficiles à contrer justement parce qu'elles mêlent contrôle économique et contrôle politique. À partir de là, le pouvoir est scellé et bien installé. L'État, en théorie, s'autofinance et autofinance sa propre installation au pouvoir. Si, dans une dictature, tu libéralises l'économie, cela pose des problèmes de financement pour l'État, étant donné qu'un régime autoritaire est extrêmement coûteux à maintenir. La dictature islamique contredit mes exemples, étant donné qu'elle vise aussi à contrôler la vie politique et pis, les libertés individuelles. Je me recite, au cas où j'ai été mal compris : Tuer un dictateur à l'aide de citoyens armés est bien plus aisé que de renverser une majorité de plusieurs dizaines de millions de personnes. Des exemples ? Regarde l'histoire de l'Afrique et les constants revirements de pouvoir. Une démocratie est par nature beaucoup plus difficile à renverser étant donné que : 1) Si tu souhaites te rebeller, il faudra te confronter à une supériorité numérique (la majorité). 2) La majorité aura sûrement déjà voté des lois pour t'empêcher de t'armer ou de te rebeller. 3) Les probabilités de volonté de révolte sont réduites, étant donné que la majorité est au pouvoir. Il n'y a donc plus que les minorités pour désirer se révolter.
  2. Ah ? Sûrement. En tout cas, j'ai lu ça la première fois dans Capitalisme et Liberté de Friedman.
  3. Oui, pas bien, mais quand on réfléchit de manière comparative, on peut se poser la question : quel est le pire régime entre celui qui établit des règles de vivre-ensemble, qui subventionne la presse, qui restreint la liberté contractuelle et économique - bref, qui restreint la totalité des libertés (politiques, économiques et individuelles) et celui qui en restreint uniquement - mais brutalement - l'une d'elles (la liberté politique) tout en laissant-faire les deux autres. D'autant plus que comme le disait Friedman, une fois que les vannes du libéralisme économique sont ouvertes, il ne faut que peu de temps pour que les libertés politiques suivent. Et ça, Pinochet le savait très bien.
  4. Il ne me semble pas que la démocratie soit une condition au libéralisme. D'ailleurs, si il y a bien un régime politique qui supprime de manière insidieuse les libertés, c'est bien la démocratie, le tout au nom de l'intérêt général. La démocratie mène en fait inéluctablement au socialisme, et cela s'observe partout : en Europe, aux États-Unis. Qu'importe le régime, tant qu'il ne limite pas les droits individuels et qu'il ne prend de décisions pour personne. J'irais même plus loin en disant que les régimes autocratiques sont beaucoup plus faciles à contrer si ils débordent que les régimes démocratiques, étant donné que ces derniers sont soutenus par la majorité. Des citoyens armés établis en milice peuvent rétablir la liberté dans un pays gouverné par un autocrate. Dans une démocratie, même une minorité consciente des débordements de la majorité ne peut agir efficacement. À choisir entre un Pinochet et des États-Unis "atlasshruggedisés", je préfère de loin Pinochet. L'idéal étant une société sans kràtos. Je ne me sens pas plus représenté par un autocrate que par un type élu par des gens qui n'ont de légitimité que leur nombre. Tant qu'on ne me dérange pas. Il y a deux solutions. Soit vulgariser le libéralisme, le nuancer, y apporter plein de bisous pour le rendre plus comestible au français lambda qui a peur de la finance folle et de l'ultra-libéralisme. Soit clairement poser les bases, accepter qu'il n'y a pas de vérité dans la demi-mesure et ne pas faire de compromis dans ses idéaux. Ca peut très bien marcher : Ayn Rand a écrit un livre qui est le deuxième ayant le plus influencé les États-Unis.
  5. Les Champs Élysées n'en sont pas une ?
  6. La Grande-Bretagne dans les années 70. La Nouvelle-Zélande jusqu'en 1984. Deux pays gangrenés par les syndicats, les subventions, l'étatisme, la dette, l'inflation, le chômage. Jusqu'à que Margaret Thatcher et, en Nouvelle-Zélande, David Lange se pointent. Mieux que les pays où l'anti-libéralisme a échoué, tu peux prendre comme exemple les pays où ça réussit. Hong Kong, Singapour, le Chili, la Nouvelle-Zélande après les réformes (même si elles ont été pas très bien achevées le pays s'en sort nettement mieux), l'amélioration entre les années 70 et la fin du dernier mandat Thatcher au Royaume-Uni... Dire que l'anti-libéralisme échoue systématiquement peut sembler un peu dogmatique. Dans tous les cas, ce n'est pas un bon moyen d'aborder le libéralisme. Ce n'est pas une baguette magique. Seulement, à partir du moment où le capitalisme sera le principal moyen d'échange sur Terre, le libéralisme sera la philosophie qui sierra le mieux à l'Humanité. C'est un ensemble de philosophies, de conceptions du droit qui permettent de révéler l'Homme en tant qu'individu réel, avec ce qu'il a de bon et de mauvais en lui. Dans le fond, actuellement, l'évolution mondiale s'est faite sous impulsion du libéralisme. La mondialisation (libre-échange), l'évolution du train de vie pour chaque habitant terrestre, tout ça sont bien des répercussions du libéralisme qui ont permis à l'Homme de franchir de nouvelles limites. Mais étant donné que les contradicteurs anti-libéraux sont plus intéressés à tenter de critiquer moralement des faits totalement ridicules (Friedman est un fasciste à cause de Pinochet, idem pour Thatcher) et à répercuter de fausses idées absurdes sur le libéralisme, cet exemple - fondamental - est particulièrement oublié... > wikiberal.org > contrepoints.org
  7. J'avais lu les Mémoires de Margaret Thatcher. C'est passionnant et ça forge une réelle culture historique sur la Grande-Bretagne contemporaine.
  8. Ca fait visiblement partie du même groupement. Merci.
  9. Un site que je ne connaissais pas (peut-être suis-je ignorant ou peut-être vais-je vous le faire découvrir) : l'observatoire des subventions. http://www.observatoiredessubventions.com/ Un florilège de toutes les subventions, argent publique dépensé par les députés, conseillers régionaux...
  10. La vraie fraude fiscale c'est l'impôt.
  11. Parce que Poutine est de gauche, maintenant ?
  12. Je vais essayer de traduire de temps en temps des articles, en fonction de mes capacités.
  13. ""Ouvrir sa gueule", a-t-elle précisé vendredi sur i-Télé, ne signifie pas s’opposer systématiquement avec ses collègues du gouvernement, mais plutôt "apporter des réponses aux Français"" http://www.europe1.fr/Politique/Duflot-Une-ministre-ca-agit-ca-ouvre-sa-gueule-et-ca-ne-demissionne-pas-1617345/
  14. Voy

    Minou a faim

    Ca me fait penser à une éthologue de San Francisco qui a appris à un gorille à communiquer efficacement avec l'être humain (même si y a certaines critiques, le travail semble globalement sérieux et le rendu final, qui a été filmé est saisissant) : http://en.wikipedia.org/wiki/Koko_(gorilla) http://www.youtube.com/results?search_query=koko&oq=koko&gs_l=youtube.3..0l10.1533160.1533472.0.1533648.4.4.0.0.0.0.115.390.2j2.4.0...0.0...1ac.1.11.youtube.e2HTuVEDU4k http://www.youtube.com/watch?v=LkRuCnKONBY (C'est Koko, le premier gorille qui a appris le langage des signes américains qui l'a ensuite appris à un congénère, Michael). Bon, je sais pas si c'est parfaitement valide d'un point de vue scientifique, mais ça mérite de se pencher sur la question. Pour rester dans le thème du topic (les autres vidéos de la chaîne de ce type sont excellentes) : http://www.youtube.com/watch?v=ol1wxsN411k *Je ne sais pas comment insérer des vidéos. Peut-être faut-il 100 messages. Tant pis !
  15. Oui, en plus light. Mais surtout, ça passe mieux. C'est ce qui permet à Soral de continuer à être très ponctuellement (voire rarement) invité dans des émissions comme Ce soir ou jamais. Mais il suffit de gratter un peu pour voir que derrière l'obsession de Soral contre les Juifs et les commentaires des visionneurs de la vidéo, on parle bien là d'antisémitisme.
  16. Les libertariens US se fondent sur un esprit fondateur de leur nation - les libertariens français sont en constante opposition avec des valeurs devenues fondamentales de lutte des classes, d'altruisme, de socialisme. Quand on est en constante opposition avec le mainstream, on est beaucoup plus facilement complotiste. L'anti-étatisme est par contre paranoïaque aux États-Unis dans le sens où la conception américaine (anglo-saxonne ?) du gouvernement repose sur la méfiance - on s'en protège et en réaction, on s'arme contre lui (second amendement). En France, c'est l'État papa, amour, culture populaire, théâtre national et solidarité dans les banlieues combo éducateur sportif de danse hip-hop, bisous.
  17. Si je n'ai pas besoin d'un rein, je vais pas me fouler à m'en acheter un pour des milliers d'euros. À dix euros, peut-être, pour voir quel goût ça a. Quant à la légitime défense, elle doit pour moi être applicable pour tout type de violation de mon existence, et par extension de ma propriété. La légitime défense, ce n'est pas forcement le recours à une arme à feu. Une simple insulte devient en fait de la légitime défense quand elle est consécutive à un acte criminel subi. Le problème, c'est qu'entre une pomme d'épicier et les plus belles pièces d'un bijoutier, la valeur est subjective - et la valeur subjective du butin transparaît dans l'individualité de celui qui le vole. Sauf qu'on ne compare pas la valeur de la vie humaine et la valeur d'un bien. Tout simplement parce que l'Homme, de la même manière qu'il ne peut être soumis à contrat, ne peut pas être soumis à comparaison subjective de sa valeur. Donc la question n'est pas "quelle est la valeur de la vie humaine de celui qui vient de voler ma propriété" mais "quelle est la valeur de ma propriété et, proportionnellement à cette valeur, comment j'agis en conséquence". Par déduction (et pour en revenir aux bas-fonds de ce monde), le bijoutier niçois était dans son plein droit...
  18. Est-ce au tireur de prouver qu'il voulait tuer ou à la Justice de le faire ? Dans le premier des cas, beaucoup de criminels s'en tireraient pour homicide involontaire - dans le deuxième, cela me semble être un pouvoir démesuré de l'accusation sur les accusés... Je n'y connais pas grand chose en procédure judiciaire. Peut-être y a-t-il un débat préliminaire pour que le jury détermine si oui ou non il a voulu le tuer ?
  19. Ouep. Je me suis mal exprimé. Je voulais dire que la suppression de la carte scolaire a le mérite de séparer de manière positive les élèves par niveaux. Navré.
  20. Oh. Pas besoin d'être à la fac, on rabâche aux lycéens que les États-Unis sont un pays au "capitalisme sauvage ultra-libéral". À ne pas manquer aussi (j'en ai été triste témoin) : - La Banque de France a le monopole de l'émission de la monnaie; - Le New Deal a sauvé les États-Unis; - L'économie est beaucoup plus libérale qu'elle ne l'était pendant l'avant-guerre, elle est même aujourd'hui "ultralibérale". Prendre les dix premières pages du premier chapitre d'"économie" d'un livre de 1ère de SES (Magnard) et lister les économistes auteurs des extraits : Lionel Robbins, Karl Marx, Paul Samuelson, Paul Krugman, Ben Bernanke, re-Paul Krugman, et, parce-qu'il-faut-quand-même-être-ouvert-à-tout, Adam Smith. Les plus récurrents sont Paul Krugman (keynésien) et on trouve quelques extraits de Bernanke éparpillés dans le bouquin. En histoire et en SES, deux matières liées, toutes les études de cas sont présentées de manière à faire valoir le rôle de l'État dans l'économie. Tous les cours d'histoire et de sciences humaines se résument en trois mots : bourrage - de - crâne. La quasi-totalité des professeurs n'ont jamais travaillé dans le privé, n'ont jamais eu à subvenir leur besoin en étant productifs et en ayant des obligations de résultat, et en conséquence ne réactualisent jamais leurs cours et ressortent chaque année les mêmes diaporama (ce qui fait que oui, en 2013, la BDF a le monopole d'émission de la monnaie en France...). La carte scolaire a le mérite de rassembler les bons avec les bons, les moyens avec les moyens et les mauvais avec les mauvais. EDIT, trompé : La suppression de la carte scolaire a le mérite de rassembler les bons avec les bons, les moyens avec les moyens et les mauvais avec les mauvais. Les bons ne font jamais "avancer les classes" comme le prétendent les professeurs bien-pensants - ils tendent à se renfermer pour se protéger. Les moyens stagnent ou se débattent, mais n'ont pas les capacités des bons pour se démarquer. Les mauvais empirent et sont réorientés quand on peut les réorienter. Si on ne peut pas, Kévin et Hakim, 15 ans, illettrés feront un CAP fleuriste. Et vlan. Des bons avec des bons, ça crée des experts - des moyens avec des moyens, ça se concilie et ça tend à aller vers le haut et les mauvais avec les mauvais peuvent espérer améliorer un minimum leurs connaissances ou au moins ne pas mal influencer les moyens et les bons élèves. Au fond, dans le système de la carte scolaire, les plus grosses victimes sont les élèves "moyens". Les bons élèves tendent à avoir des capacités de mémorisation et d'assimilation des connaissances qui leur permettent de constituer des "réserves", de rattraper le retard de la classe ou de compenser avec des connaissances extérieures à l'école. Les moyens, eux, oscillent autour de la moyenne et tentent de faire de leur mieux alors qu'ils sont ceux qui ont le plus besoin d'être accompagnés. Comme toujours, c'est le nivellement par le bas.
  21. J'ai longtemps entendu ça à propos du Far West (que c'était tout sauf violent). J'ai cherché sur Internet mais jamais trouvé de sources pertinentes. Vous* avez quelque chose ? Merci. *Vous tu/vous vous pas vous=tu.
  22. Si, même ça, ça a été copié : http://tele.premiere.fr/La-Belle-et-ses-princes-presque-charmants-2900250
  23. http://www.examiner.com/article/sell-your-stolen-gun-to-the-detroit-police-department
  24. J'ai souvent constaté que quand l'on discutait avec un américain "moyen" (pas le professeur à Cornell ou à Harvard ni le redneck texan), si ce dernier avait peu de culture il la compensait aisément avec du bon sens et de la logique pure et dure. En Europe, c'est l'inverse : l'européen moyen se gausse d'une culture lumineuse mais montre rarement sa capacité à penser de manière rationnelle et réfléchie. C'est la même chose pour les néo-zélandais, les australiens, etc... Ce sont des pays où le corpus littéraire et le capital culturel est significativement moins important mais qui enseignent le bon-sens. Une notion qui était mentionnée même dans les articles anglophones et francophones de la "Culture de la Nouvelle-Zélande", relayée par bon nombre de blogs : l'anti-intellectualisme. Les Néo-Zélandais et les Australiens seraient des gens disposant d'un bagage culturel nettement moindre, mais d'une capacité à surmonter les problèmes quotidiens/courants/économiques/professionnels bien supérieure à la nôtre. En somme, "quand y a plus matière à l'onanisme intellectuel, faut s'en remettre qu'à soi-même" ! L'américain moyen est sinon, je pense, globalement moins informé et ouvert sur le monde extérieur. Principalement parce que l'actualité qui l'entoure est fortement ancrée localement : l'actualité de la communauté/du comté, de l'État, puis du pays... Ca va de pair avec leur attachement charnel pour l'esprit de "community". +1 !
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