Johnathan R. Razorback

C'est très court pour faire émerger un parti capable de se présenter à la prochaine présidentielle (ou pour unir les éventuels partis libéraux existants). Comme dit Denis Podalydès jouant Sarkozy dans le film La Conquête: "Nous avons 5 ans, c'est-à-dire rien."

Ce qui prouve bien qu'on peut renier son pays, mais jamais s'en séparer totalement. On reste toujours le fils de son père. Surtout quand on veut tuer le père. "La haine est encore la forme négative de l'attachement, non pas son absence." -Antoine Vergote, Religion, foi, incroyance: étude psychologique, Bruxelles, Pierre Mardaga Éditeur, Psychologie et sciences humaines, 1996, p.53.

Des intellectuels de droite (plus rarement de gauche) ont une théorie sur la question:

ça va sembler être un détail mais je trouve qu'il faut se discipliner et dire plutôt: des français, devenus musulmans. Parce que la nationalité tu l'acquiers dans beaucoup de cas de naissance, alors qu'acquérir une religion c'est un processus, le résultat d'une socialisation. De même que verser dans l'extrémisme religieux est aussi un processus. Je suis frappé de voir que beaucoup de terroristes sont présentés par les média comme "nés en France", plutôt que français. Comme si le terroriste ne pouvait pas être ton concitoyen. Comme si les luttes fratricides n'étaient pas récurrentes dans l'histoire. Je trouve que c'est une forme de déni qui n'aide pas à penser le problème. Je trouve que tu dramatises un peu, il n'y a pas " des millions de personnes haïssant (au point d'attaquer des policiers".

Je sais qu'il ne faut jamais exclure le pire, mais je ne vois pas ça venir pour le moment. Une guerre civile entre qui et qui, déjà ? Un accroissement du terrorisme si l'Etat devient défaillant, peut-être, mais une guerre civile ?

Nice troll

Il a dû lire le Code électoral, à la différence du gauchiste moyen. C'est quelqu'un qui aime bien le droit et les articles juridiques Après il faudrait peut-être l'assouplir un brin, parce que les murs d'affichages officiels semblent effectivement très limités et ça finit par verrouiller la démocratie.

Ou du budget de l'Etat excédentaire en différé (si rare qu'on se demande quand ça a pu arriver). Ou de l'inflation en différé. Ou de la guerre d'agression pour piller son voisin en différé. Ce sont, à ma connaissance, les 4 grandes méthodes possibles pour essayer de réduire sa dette.

Faut dire aussi que le concept de libérer-les-énergies-tout-en-protégeant n'existe pas. Au mieux on veut dire une série de choses, ce qui implique plusieurs concepts. Hélas, penser et tweeter sont deux activités différentes...

https://noixvomique.wordpress.com/2017/04/27/loeuf-mayonnaise/

Exactement, elle lui dira qu'il n'y a qu'à organiser la même chose au niveau français "car la priorité doit aller aux français" (formule à utiliser en joignant les mains en pointe et avec un petit mouvement de tout le corps vers l'avant pour exprimer la détermination) et paf, le Macron sera envoyé dans les cordes.

Exact. Les zombis solfériniens se ressemblent un peu tous faut dire... Bien vu ! Mais on attribue toujours le propos à Staline, plus famous il est vrai.

J'adore ces documents où toutes les options sont des variations de "comment avoir plus de pouvoir et pas se faire dégommer". Exemple typique d'une bureaucratie qui cherche par nature à s'étendre. Et selon un principe bien connu des bureaucrates français (Michel Sapin a dû leur expliquer depuis qu'il est à la Commission), les couches de réglementation ne s'annulent pas, elles s'empilent. Moins d'UE ou la fin de l'UE n'est bien sûr jamais une option ne serait-ce que pensable, car comme le disait Staline: "ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable".

Quand un Etat s'effondre, c'est toujours open-bar pour ses voisins et/ou des chefs de guerres. C'est une loi de l'histoire pour le coup.

@Tramp Très drôle. Dans le volet "Outre-Mer" de son programme, il dit aussi: "Nous consacrerons 1 milliard d’euros sur 5 ans au financement des investissements collectifs des territoires ultra-marins, dans le cadre du plan d’investissement."

Le programme européen de Macron nous promet des lendemains plein d'étoiles dorées (le saut fédéral approche): https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/europe

Je connais cette théorie.

J'ai un ami communiste qui me reproche violemment de préférer l'abstention au vote Macron au 2ème tour. La gorafisation du réel s'amplifie.

Exactement, le but c'est d'occuper le terrain, d'être visible. Tenir la rue.

Merci ! "L'objectif pour Salin est de faire pression sur les banques centrales pour qu'elles deviennent plus transparentes, plus honnêtes, qu'elles arrêtent l'inflation et s'interdisent la dévaluation." Faire pression comment, vu que la BCE est une instance indépendante (certes les directeurs nationaux sont nommés par le pouvoir politique, mais de façon opaque et sans que leur action puisse être contrôlée, déterminée et évalué démocratiquement. En clair ils décident plus ou moins ce qu'ils veulent) ? ça m'a l'air d'être du wishful thinking. Sinon je suis d'accord, la position de Delatte est hypocrite, mais il faut voir qu'elle est surdéterminée par des partis pris politiques, pikettystes comme tu disais (l'Europe c'est mieux que la nation, faisons du keynésianisme social au niveau européen). Piketty étant proche du PS.

Euh non. Un public d'adultes à la rigueur, mais un humain moyen comprend normalement parfaitement un article Contrepoints (sauf cas particulier un peu pointu sur l'économie, et encore).

Dans ce cas l'explication de @Rincevent doit être la bonne.

Le mouvement d'Asselineau a effectivement fait un très bon usage des outils numériques. Mais à la fin des fins il a réussi à percer parce qu'il avait des équipes dévouées sur le terrain, pour aller coller des affiches jusque dans des coins improbables du pays. Des conférences c'est bien, mais si on veut faire émerger un parti, il nous faudrait un ou plusieurs dirigeants un minimum charismatiques et capables de prendre le temps de se déplacer pour haranguer les foules...

Oh, génial. Le genre de soutien pas du tout clivant. Impossible que ça polarise encore plus le vote de classe dans ce pays. Impossible également que ça incite les 20% d'électeurs de Mélenchon à se boucher le nez et à aller voter FN. J'adore cette campagne.

Je pense que la dérive socialiste des Whigs anglais ("New liberalism", puis keynésianisme), et ailleurs (dérive réformiste de la social-démocratie allemande à partir de Bernstein, social-démocratisation des liberals américains avec le New Deal puis l'ère maccarthyste), est bien attaquée par Mises dans ses (excellents) ouvrages de 1922 (Le Socialisme) et 1927 (Le Libéralisme). Je pense aussi que les arguments pour une "troisième voie de gauche" entre libéralisme et socialisme trouveraient des réfutations par avance chez Bastiat. Mais je doute qu'Audier connaisse Mises ou Bastiat.