Aller au contenu

Mégille

Tribun de la Plèbe
  • Compteur de contenus

    5 431
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    25

Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Bon, ça y est... Il est temps d'intervertir les étiquettes et de se faire appeler "socialistes". Sus au néolibéralisme !
  2. Il n'y a pas si longtemps, j'aurais dit la même chose des français.
  3. Prospective : les étudiants vont se mettre à faire des soirées en plus petits comités, chez eux, et resteront les uns chez les autres pour dormir. Mécaniquement, on peut s'attendre à une augmentation du taux de partouzes, et donc peut-être à une surmortalité due au sida. Ha ! Ils ont pas pensés à ça, là haut, hein !
  4. En plus, avec ce foutu changement d'heure qui vient (combo de constructivisme !), 21h aura lieu à 20h. C'est à partir de quand, ce couvre-feu ? Je n'ai pas assez d'énergie pour l'écouter moi-même...
  5. Bien essayé, mais non, je ne te laisserai pas suffisamment d'informations pour inférer dans quel lycée je bosse ! Mais non, je ne vais pas pouvoir parfaire la formation aux théories libertariennes de ta fille quand elle aura philo, je suis dans un autre lycée, hors de Lyon. Non, pas trop de cas de covid là bas...
  6. Dans l'état actuel des choses, comme depuis quelques années, il n'y a qu'une union des populismes qui serait en mesure de battre Macron, et aussi peu que j'aime Macron, je suis bien content que personne ne soit en mesure de faire advenir ça. Une union des droites ne peut pas l'emporter. Mêmes si les droitards sont bien plus nombreux que les macronistes, ils se heurteraient à un front des centristes et des gauchistes. (la bonne nouvelle, c'est qu'une victoire de la gauche n'est même pas un scénario méritant d'être considéré - la mauvaise, c'est que de toute façon, Macron est en train de piquer les pires idées des deux cotés)
  7. Mégille

    Actualité Covid-19

    Comme facteurs culturels, on aurait quoi ? Se faire la bise, parler plus fort, parler en mangeant, se rapprocher/se toucher plus ? Plus ou moins d'hygiène ? J'ai un peu de mal avec l'idée que Neuchâtel soit deux fois plus dynamique et ouvert au monde extérieur que Bâle ou Zurich, mais j'avoue ne pas m'y connaître beaucoup. Il faut voir par contre s'il n'y a pas d'autres facteurs économiques, ou politique à un niveau régional, qui soit corrélés aux langues et qui expliquent mieux la chose.
  8. Ils ne se foutent pas sur la gueule parce qu'ils sont déjà d'accord sur à peu près tout... Et la moitié de leurs arguments ne sont que des anecdotes historiques. Mais ça reste au dessus de la moyenne des plateaux télés, je te l'accorde. Et puis, c'est toujours drôle de voir un anti-franc mac et un franc mac se mettre d'accord pour surestimer la puissance du GODF, même si c'est l'un pour se chercher un coupable, l'autre pour se donner un semblant d'importance.
  9. Ce sont tout au plus des érudits, pas des intellectuels. En plus d'être aussi collectivistes l'un que l'autre.
  10. Spinoza est appartient plutôt à une sorte de préhistoire du libéralisme, en tant qu'intermédiaire entre Hobbes (penseur d'un état autoritaire, mais séculier et artificiel, et ayant pour seule vocation la sécurité de ses sujets) et Locke (penseur de droits inaliénables, notamment la propriété, et de l'état comme instrument pour les garantir eux, et pas seulement la vie). En politique, Schopenhauer est un disciple assez fidèle de Locke, de façon avouée. Sur le plan intellectuel, Locke est vraiment la figure fondatrice. On peut trouver, par endroit, des formulations presque parfaites du libéralisme avant lui (chez les salmantins de la Renaissance, ou chez certains hollandais comme Pieter de la Court, du même parti que Spinoza), mais par la suite, quand le libéralisme devient une véritable force, c'est à lolo que tout remonte. Nietzsche n'est pas libéral, par contre. Aucune forme d'égalité de droit chez lui. Pour lui, dès que tu as la liberté, tu n'as pas de raison de t'en contenter, et tu te mets à poursuivre la suprémacie - à restreindre la liberté de l'autre. Il n'y a pas de limite naturelle ou morale où ta liberté devrait s'arrêter et celle de l'autre commencer - de temps en temps, on se bouffe les uns les autres, c'est comme ça que ça marche, et c'est pas grave, la guerre c'est chouette. Les héritiers les plus fidèles de Nietzsche sont sans doute les fascistes (mais pas forcément les nazis). Faire de Descartes la source du mal est l'idée de Hayek, qui voit en lui le constructiviste parfait, celui qui voudrait pouvoir refaire le monde entier dans son propre esprit - mais c'est très artificiel. A part une petite remarque malencontreuse, Descartes ne s'est jamais vraiment préoccupé de politique. Et on peut même, à l'inverse, considérer que la place fondamentale qu'il a donné à ce que l'on appellera par la suite "le sujet", la conscience singulière et individuelle susceptible de connaître tout le reste, est une étape importante dans la route qui nous a menée à mettre l'individu et ses droits au centre de nos considérations politiques. Considérant le rapport corps-esprit chez Locke -qui, comme je l'ai dit, est un candidat plus plausible au titre de fondateur du libéralisme- et bien, il n'a pas vraiment de réponse. Il est le premier à parler de "conscience" (en un sens autre moral), mais il y voit une propriété plus qu'une substance existant par elle-même (contrairement à Descartes et sa substance pensante). Et quand à ce qui porte cette propriété, il se montre tout à fait agnostique, reconnaissant qu'il pourrait tout aussi bien s'agir d'un corps matériel que d'une autre substance intangible. Je suis d'avis que comme Locke, le libéralisme est assez indifférent à cette question. Faire une généalogie du non-libéralisme, par contre, me semble impossible, tellement les différents courants et les différentes justifications possibles du collectivisme sont variées. Il y avait sans doute une certaine nécessité à ce que le libéralisme advienne dans une société suffisamment développée, et donc ouverte. Mais la pensée libérale et individualiste reste l'exception dans l'océan de toutes les pensées de la société et de l'état.
  11. Surtout lycée, mais aussi un peu au collège d'à coté quand ça collera avec mon planning. Au pire je monologue sur l'histoire de la sci-fi.
  12. On me demande de faire un remplacement de français. Je n'ai pas le moindre souvenir de ce à quoi ressemble un cours de français (je roupillais), et pas la moindre idée de ce que je vais faire. Je suis content de faire des heures en plus, mais ça me gonfle qu'on demande au prof de philo de faire ça. Je serais tellement plus à l'aise avec des maths ou de la physique...
  13. "Sécurité, santé, précaution" is ze new liberté égalité fraternité.
  14. Il n'a de réponse à rien du tout, il a seulement le mérite de ne pas empêcher les réponses.
  15. Mégille

    Tweets rigolos

    Déception, j'ai cru que tu avais l'un de ces fameux lacs soulevables.
  16. oups pas les mâles exactement ce que dirait un membre du complot.
  17. Aménophile. Il faut préciser que les urbanistes favorisent les arbres mâles aménophiles, c'est à dire diffusant leur pollen par le vent, et non par les insectes, comme les entomophiles. Puisque, bien évidemment, les entomophiles amèneraient des insectes partout en ville. Bref, c'est non seulement du sexisme, mais aussi du spécisme ! de l'entomophobie !
  18. Et bien, je l'imagine comme dépourvu ou quasi-dépourvu de coercition illégitime, par définition. Mais évidemment, plein de cours de justice, de sociétés de protection, de syndicats, et d'association en tout genre. Pour ce qui est du Somaliland, je ne sais pas ce qu'il en est exactement. Il me semble que le multi-centrisme et l'horizontalité d'un tel modèle, si il est possible, est justement une protection contre les tentatives organisées de noyautages par des groupes ayant un agenda serviliste. Peut-être que la police privée Dawn Protection sera noyautée par des fascistes, le syndicat des cheminots par des marxistes, et la coopérative de jardiniers biodynamiques par des éco-primitivistes radicaux, mais tant que personne n'a de monopole de la violence, et tant que la balance des puissances entre les différentes organisations armées est telle qu'aucune n'a de raison de croire qu'elle est capable de vaincre et de soumettre durablement (et ce sont deux choses différentes) toutes les autres, il n'y a aucune raison de croire que l'ordre anarchiste ne perdurerait pas. L'infiltration d'idéologues au sein de différentes organisations jouant un rôle plus ou moins névralgique dans la société serait simplement une extension parmi d'autre du débat d'idée concernant les valeurs fondamentales. Après, si notre société anarchiste imaginaire repose sur le monopole, de jure ou de facto, de la justice ou de la pensée par un club unique de juge ou de philosophes et d'économistes libertariens, alors oui, il faudrait avoir peur que ce club se fasse infiltrer. Je parlais d'un plus grand risque des sectes, parce que l'état représente une certaine autorité morale pour beaucoup de monde, même parmi ceux qui ne lui obéisse pas tout le temps. J'imagine que sans une mafia officielle qui se propose pour jouer le rôle de papa-maman de la nation, beaucoup irait chercher ça ailleurs, et tomberait entre les mains de manipulateurs, susceptibles de maintenir ensuite leur autorité par un plus ou moins grand degré de coercition (avec, ou non, revendication d'un monopole sur un territoire défini par ses frontières, devant ainsi, ou non, un "état" à proprement parler). Atteindre un société post-étatique demande un certain degré de maturité de la part d'une suffisamment grande partie de la population, ce qui n'est pas donné d'avance. Je suis certain que même si dans un siècle, les trois quart des français deviennent anarcap et se libèrent du joug de l'état, "République Française" deviendra le nom d'une religion à laquelle une bonne partie de ceux qui restent paieront la dîme. (le GODF en sera-t-il le clergé ?)
  19. Il me semble évident qu'une société sans état serait sans cesse menacée de voir réapparaître des états, ou d'autres formes d'organisations coercitives (plus que les idéologies présupposant déjà l'état et s'appuyant sur lui pour se répandre, des sectes pourraient aussi être redoutables). Croire, comme Block, que des nazis et des aztèques radicaux pourraient y cohabiter en paix en se contentant d'exterminer, ou de sacrifier, des suicidaires avec leur consentement, est très naïf. Les jugements de valeur des gens ne reconnaissent pas d'emblée une position privilégiée et incontestable au nap, la preuve, il y a des étatistes. Il me semble que la réponse à ça est simplement une dose de thick libertarianisme. Ce qui ne veut pas dire utiliser la violence pour lutter contre autre chose que la violence, mais seulement des discours contre les discours. Une société où tout le monde est national-socialiste ne peut pas vraiment être autre chose qu'un état national-socialiste, il faut donc qu'un minimum de valeurs libérales soit partagé dans une société pour que celle-ci reste libre. Maintenant, est-ce que le fait de noyauter des associations est une stratégie particulièrement néfaste pour l'anarchisme... Je ne vois pas vraiment en quoi. Comme tu l'as dit, le pouvoir de nuisance des assoces serait bien moins gros. Quand à l’infiltration des relais de la pensée libérale par les étatistes... tu veux dire, Hope et l'alt-right ? Ouai, effectivement, ils font ça, il faut faire gaffe.
  20. Pourtant à ce qu'il paraît Israël file des drones à l’Azerbaïdjan.
×
×
  • Créer...