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Lancelot

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Tout ce qui a été posté par Lancelot

  1. C'est quand même bien moisi ces articles. Heureusement que le lycéen bien constitué n'en a rien à foutre, se bourre la gueule la veille de l'épreuve et torche un truc à l'arrache en rattrapant avec ses gros coefs.
  2. Absolument, il faut continuer à investir ce champ. Certes, mais on pourrait dire ça des gens qui ne s'intéressent pas à n'importe quel sujet. Moi même il y a des tas de trucs qui, si je prenais la peine de m'y intéresser, feraient sans doute de moi une meilleure personne. Mais il se trouve que ces sujets m'ennuient profondément et/ou que je n'ai pas que ça à foutre car après tout mon temps est limité, et il est impossible en une vie de devenir compétent dans tous les domaines.
  3. J'applaudis. C'est d'ailleurs, fondamentalement, ce que je reproche à la démocratie : elle part du principe que tout le monde peut avoir un avis éclairé sur tout. Elle force les gens à se prononcer sur des sujets dont ils n'ont rien à foutre. Et on s'étonne qu'ils répondent n'importe comment.
  4. J'habite pas à Paris. J'ai pas de compte Facebook. I think I'm doing it right.
  5. C'est très largement des conneries autant que je puisse en juger. En gros, Saint Marx aurait annoncé dans ses moments les plus lyriques qu'à terme l'application de sa doctrine amènerait à la fin de l'Histoire, à une société sans classes et sans état. Paraîtrait même qu'on y raserait gratis et que les crémières y seraient compréhensives. Bref, certains cocos utilisent ça pour amadouer les anars en leur disant qu'eux aussi veulent renverser l'état. Au final ça s'assimile plutôt à un sophisme du style "quand tout est dans l'état il n'y a plus d'état". Et quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites.
  6. Dans les trucs contemporains : Breaking Bad Community Parks & Rec
  7. D'après mon expérience, suffit de les confronter à un ballon et la différence devient évidente.
  8. Et là est le problème. Le proviso n'est respectable (et il l'est) que dans la mesure où il correspond à une certaine réalité. Mais ça n'a pas de sens d'en faire un truc universel et indépassable, ce n'est pas comme ça que se fait le raisonnement juridique.
  9. Frigouret disait : Puis il est passé à : Donc Frigouret est passé de "la propriété pleine et entière du sol est inconcevable" à "il a existé à un moment donné des peuples pour lesquels la propriété du sol était commune". Il a infléchi sa position (qui était il faut bien l'admettre intenable), il a perdu. Passons à la suite. Pourquoi ?
  10. Un talent essentiel des politiciens est leur capacité à justifier leur propre existence et à faire la pub de leurs actions. D'où la pertinence énorme du "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" : leur boulot se résume à diriger notre attention vers des choses (réelles ou imaginaires) qui les mettent en valeur. En l'occurrence la question est pourrie dès le départ puisqu'elle présuppose une certaine échelle de valeur et se limite à un aspect précis d'une situation imaginaire pour lequel l'état serait supposément plus haut placé que le marché sur cette échelle. En d'autres termes : 2P2MPP
  11. Pour ma part je pense que les libertariens ont bon dos et qu'ils permettent à certains (pas tous, et tout ça) d'éviter de trop se remettre en question eux-mêmes.
  12. Texte qui s'est avéré vachement intéressant.
  13. Tout pareil. En combo avec paint pour les trucs plus sophistiqués.
  14. C'est, à mon avis, un point capital. Si notre réflexion est plus avancée que la leur sur un certain nombre de points (ne serait-ce que parce qu'on s'engueule depuis plus longtemps qu'eux et qu'on a bien été obligés de trouver des terrains communs) alors on peut leur épargner certains égarements, mais comment faire sachant qu'on a déjà une bonne réputation de casse burnes dogmatiques ?
  15. Bon, dans le doute je l'ai fait. Vous aviserez.
  16. On a l'autorisation de le reprendre ? Si oui je peux le faire rapidement, mes partiels commencent à se calmer.
  17. Français ou francophones, on ne va pas chipoter, mais sinon oui c'est plutôt une démarche sociologique. Bonnes références en effet. Malheureusement pour Facebook je n'y suis pas et j'y comprends rien... Sinon je donnais les histoires de libertariens comme exemple mais la question ne se résume pas à ça. Si on prend les gens de la main invisible, on peut difficilement les affilier à liborg et pourtant ils sont libertariens. Je pense vraiment qu'à un moment donné il y a des problèmes de réseaux et de personnes.
  18. Je peux dire presque sans exagérer que ma connaissance du libéralisme provient de deux sources uniquement : mes bouquins et ce forum. Je n'ai pas l'occasion de rencontrer des libéraux IRL hormis ceux que j'ai converti (et même ceux-là, je ne les vois plus guère). Depuis quelques mois il m'arrive de lire en détail les fils de commentaires sur Contrepoints. J'y découvre non sans une certaine surprise que liborg n'est pas tout à fait aussi incontournable que je le pensais. Prenons un exemple. Les distinctions entre libertarien minarchiste et anarcap sont extrêmement banales ici, et je m'imaginais qu'il en serait de même pour tout libéral francophone un peu culturé. Pourtant j'ai découvert des gens qui ne semblent jamais avoir rencontré ces nuances et qui méprisent en bloc ce qu'ils appellent des "extrémistes libertariens". Mais savent-ils vraiment de quoi ils parlent, ou se basent-ils seulement sur ces libertariens de Facebook qui ne sont pas de chez nous non plus ? Bref, je vois grouiller des tas de petits microcosmes, c'est confus et ça m'ennuie. L'ambition de ce fil à la base c'est de faire une sorte de typologie du monde libéral en dehors de liborg : qui sont-ils, d'où viennent-ils, que croient-ils ? Vous pouvez aussi partager vos expériences, vos remarques, vos annonces, vos déclarations d'amour ou de haine, vos hors sujets... c'est la taverne, c'est open bar.
  19. À tous les coups (précaution oratoire mais je n'en pense pas moins) c'est encore une étude dont on peut démonter la méthodologie en deux minutes...
  20. Non, c'est le détail qui est un esclavage de l'histoire.
  21. Je sais pas, historiquement utiliser des territoires comme monnaie d'échange ça s'est fait quand même. Avec les gens qui étaient dedans. Mais on pourrait aussi considérer ça comme une clientèle qui s'attache à un fonds de commerce
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