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Arrêt sur image : bientôt sur internet


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En juin, l'émission de la 5 de Schneidermann "Arrêt Sur Images" avait été arrêtée. Evidemment, il y avait eu des couinements et des grincements de dents. Mais le petit Daniel n'a pas laissé tomber et s'est décidé à recommencer … sur internet, nouvel espace de libertés patati patata.

Il proposera son émission en abonnements. Il va donc falloir payer. Et c'est là que nous pourrons voir de façon fort intéressante si les 200.000 signataires de la pétition vont effectivement se muer en 200.000 personnes prêtes à payer de leur poche les 30 euros d'abonnement annuel.

Ce site - http://arretsurimages.net - propose des enquêtes écrites et vidéos réalisées par l'équipe de l'émission. Une campagne d'abonnement a été lancée dans le but de "financer la construction du site définitif, qui sera plus complet et plus ergonomique", a expliqué M. Schneidermann.

(source ici)

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En fait, il propose trois formules d'abonnement : un tarif normal de 30 euros, 15 pour les étudiants et gratuit pour ceux qui en font la demande écrite. Il promet de mettre en accès libre une bonne partie de leurs travaux de façon à faire connaitre le site.

J'ai de gros doute sur la pérennité de son modèle économique.

Mais Schneidermann, qui connait toutes les ficelles des médias, remue ciel et terre pour faire parler de lui :

  1. Il crée tout d'abord un blog avec en front office un ton polémiste à l'égard des animateurs qui ont soi-disant souhaité la fermeture de son émission télé. En espérant les énerver, il cherche bien évidemment que ceux-ci le critiquent en retour, histoire de faire parler de lui et de son site. Et ça marche ! Bruce Toussaint l'a interviewé dans son émission matinale de Canal…
  2. Il cherche à créer une polémique avec Paul Amar qui a repris la case dominicale de France 5 qu'il occupait jusqu'alors. Il demande à ses fans à ce qu'un "Observatoire International de Paul Amar" soit créé. Faire parler de lui. Et ça marche ! Dans mon magazine télé préféré, dans un article consacré à la nouvelle émission de Paul Amar, ce dernier est bombardé de question sur DS.
  3. Et puis DS s'est dit qu'un bon petit buzz sur internet, il n'y avait rien de tel pour faire parler de lui. Il choisit un article bien en vue (sur le portail rezo.net) et torche vite fait un article critique… Pas besoin de faire dans l'argumentation fine, utiliser un ton polémique. Et ça marche ! La blogosphère s'agite.
  4. Pour parachever le tout, pour bien faire parler de soi, autant faire appel au copain. Eh oui ! Après avoir fait maints reportages télé dénonçant les conflits d'intérêt des journalistes, DS se paye le culot de se faire inviter et interviewer dans l'émission radio de son pote David Abiker. Vive la déontologie journalistique !

… DS est décidément un vieux routier des médias car, même h16 et moi, comme des cons, en rapportant ces faits, on contribue à faire parler de lui… :icon_up:

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C'est un modèle de commande de production d'œuvre intellectuelle. Il devrait autoriser la commercialisation en bout de chaîne par ses abonnés, afin d'assurer sa rentabilité sans problème, s'il veut aller jusqu'au bout.

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En fait, il propose trois formules d'abonnement : un tarif normal de 30 euros, 15 pour les étudiants et gratuit pour ceux qui en font la demande écrite. Il promet de mettre en accès libre une bonne partie de leurs travaux de façon à faire connaitre le site.

J'ai de gros doute sur la pérennité de son modèle économique.

Son but est de revenir dans le paf de tte façon.

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Mais Schneidermann, qui connait toutes les ficelles des médias, remue ciel et terre pour faire parler de lui :
  1. Il crée tout d'abord un blog avec en front office un ton polémiste à l'égard des animateurs qui ont soi-disant souhaité la fermeture de son émission télé. En espérant les énerver, il cherche bien évidemment que ceux-ci le critiquent en retour, histoire de faire parler de lui et de son site. Et ça marche ! Bruce Toussaint l'a interviewé dans son émission matinale de Canal…
  2. Il cherche à créer une polémique avec Paul Amar qui a repris la case dominicale de France 5 qu'il occupait jusqu'alors. Il demande à ses fans à ce qu'un "Observatoire International de Paul Amar" soit créé. Faire parler de lui. Et ça marche ! Dans mon magazine télé préféré, dans un article consacré à la nouvelle émission de Paul Amar, ce dernier est bombardé de question sur DS.
  3. Et puis DS s'est dit qu'un bon petit buzz sur internet, il n'y avait rien de tel pour faire parler de lui. Il choisit un article bien en vue (sur le portail rezo.net) et torche vite fait un article critique… Pas besoin de faire dans l'argumentation fine, utiliser un ton polémique. Et ça marche ! La blogosphère s'agite.
  4. Pour parachever le tout, pour bien faire parler de soi, autant faire appel au copain. Eh oui ! Après avoir fait maints reportages télé dénonçant les conflits d'intérêt des journalistes, DS se paye le culot de se faire inviter et interviewer dans l'émission radio de son pote David Abiker. Vive la déontologie journalistique !

… DS est décidément un vieux routier des médias car, même h16 et moi, comme des cons, en rapportant ces faits, on contribue à faire parler de lui… :icon_up:

En même temps, ses piques contre les animateurs sont rien de plus que des blagues. Pour son idée d'observatoire, il semble que tout le monde l'ait pris au sérieux, alors qu'il ne disait rien d'autre qu'il allait regarder si Amar respecterait le cahier des charges.

Concernant la blogosphère, c'est la gauche de la gauche qui gueule. Ils ne se sont jamais vraiment entendus avec Schneidermann, celui-ci a, par exemple, des relations exécrables avec Acrimed.

La bonne nouvelle est le retour d'Elisabeth Lévy, qui commente, au même titre que cette gauchiste de Judith Bernard. En espérant qu'elle fasse contre-poids…

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Schneidermann découvre la vie :

Remboursez !

Par Daniel Schneidermann le dimanche 16 septembre 2007

Eh bien, ça n'a pas tardé.

A peine vous étiez-vous abonnés à @rrêt sur images, qu'ont surgi de votre foule ardente et enthousiaste les premiers cris "remboursez!"

Vous pouvez aller les lire. Ils sont dans la centaine de commentaires qui s'empilent sous le billet d'Elisabeth Lévy sur Jacques Martin.

Douchée et bien douchée, Elisabeth, qui a osé s'en prendre à l'icône populaire Jacques Martin.

"J'étais prêt à m'abonner. Mais si c'est ça, votre site, vous pouvez toujours attendre! " crie l'un d'entre vous.

Comme vous l'imaginez, ce sont des menaces qui ne peuvent laisser insensible un chef de (toute jeune et ô combien fragile) entreprise.

Pour la première fois de ma vie, peut-être, en lisant ça, je me suis senti dans la peau d'un patron. Avec une angoisse de patron: "et s'ils allaient vraiment se désabonner! Et si un pétage de plombs d'Elizabeth, ou de quelqu'un d'autre, ou de moi-même, allait les faire fuir". :icon_up:

Et pour la première fois, j'ai touché du doigt une des raisons pour lesquelles les journaux, les vrais, les grands, sont souvent si insipides, et répètent tous la même chose.

Parce qu'ils tremblent de fâcher leurs lecteurs.

Ils tremblent de fâcher leurs annonceurs, bien entendu. Et aussi leurs actionnaires. Et aussi le pouvoir. Tout ça est connu, et vrai.

Mais il y a une angoisse trop méconnue du patron de presse: la peur de faire fuir ses lecteurs. Alors on ne dit rien qui puisse les froisser. On rabote les adjectifs trop raides. On biffe. On atténue. On privilégie les infos de gauche quand on est un journal de gauche. Et les infos de droite quand on est un journal de droite. On va dans le sens de ses lecteurs. Ou dans le sens supposé de ses lecteurs. Et surtout, on se garde bien d'attaquer tout ce qui est "populaire". Si c'est "populaire", c'est intouchable.

Et immédiatement après, je me suis dit autre chose. On n'a pas fait tout ça, construire les instruments d'une indépendance totale à l'égard des grands medias et des annonceurs, faire appel à vous, et à vous seuls, on n'a pas fait tout ça…pour avoir peur de vous ! Ca n'aurait pas de sens.

Alors, je ne sais pas vraiment comment va se construire la relation d'irrigation mutuelle entre nous. Elle va se construire tous les jours. Votre abonnement, bien entendu, vous donne des droits. Le droit d'exiger de nous, quand nous serons sur le site définitif d'@rrêt sur images, une information de qualité, sûre, recoupée, aussi rapide que possible.

Et évidemment, non seulement le droit de dire votre mot, et d'être entendus (et je vous ai entendus), mais le droit à ce que votre voix ait la même force que la nôtre. Ceux d'entre vous qui aimaient Jacques Martin, les émissions de Jacques Martin, l'humour de Jacques Martin, ont bien entendu le droit de l'exprimer ici. Ils ont le droit d'engueuler Elisabeth, tant qu'ils veulent. Nous respectons la sincérité de leurs sentiments. Et nous allons construire un système dans lequel leur voix aura la même portée que la nôtre.

Mais je vous le dis franchement: vous n'avez pas le droit de nous demander de nous autocensurer.

Le pacte, entre nous, n'est pas encore écrit. Mais j'aurais envie d'en écrire ainsi le premier article: chers abonnés, nous respectons votre sincérité, respectez la nôtre.

Reste ce que tu es, Elisabeth.

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Effectivement, il y a peut être quelque chose de bon à tirer de tout ça. C'est parti sur une tournure très détestable: "nous avons décrété que nous étions importants, nous avons donc un droit à être présent sur la télé publique et donc à obliger les téléspectateurs à nous financer". Si la conclusion c'est qu'il réussit à faire financer son émission par les seules personnes qui acceptent de le faire, et si il fait passer l'idée que la télé publique n'est ni un gage d'indépendance ni un gage de qualité, alors il aura fait du bon boulot.

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Effectivement, il y a peut être quelque chose de bon à tirer de tout ça. C'est parti sur une tournure très détestable: "nous avons décrété que nous étions importants, nous avons donc un droit à être présent sur la télé publique et donc à obliger les téléspectateurs à nous financer". Si la conclusion c'est qu'il réussit à faire financer son émission par les seules personnes qui acceptent de le faire, et si il fait passer l'idée que la télé publique n'est ni un gage d'indépendance ni un gage de qualité, alors il aura fait du bon boulot.

Même si l'orgueil du présentateur est mal venu, je trouve qu'une émission de décryptage est nécessaire. Rien que pour voir l'envers du décor, qu'on se rende compte à quel point les images sont toutes fabriquées. Il faut qu'il y ait un empêcheur de filmer en rond.

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Concernant la blogosphère, c'est la gauche de la gauche qui gueule. Ils ne se sont jamais vraiment entendus avec Schneidermann, celui-ci a, par exemple, des relations exécrables avec Acrimed.

La bonne nouvelle est le retour d'Elisabeth Lévy, qui commente, au même titre que cette gauchiste de Judith Bernard. En espérant qu'elle fasse contre-poids…

Tiens tout ça donnerait presque envie de payer l'abonnement.

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Bon, je comprends que Schneidermann l'ait mauvaise, et les raisons de son éviction sont loin d'être claires, mais il a tout de même eu plus de chance que ses prédécesseurs en la matière. Je pense notamment à "Décryptages", la toute première émission du genre, diffusée en catimini sur France IdF dans les années quatre-vingts-dix avant d'être promptement escamotée.

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En même temps, ses piques contre les animateurs sont rien de plus que des blagues. Pour son idée d'observatoire, il semble que tout le monde l'ait pris au sérieux, alors qu'il ne disait rien d'autre qu'il allait regarder si Amar respecterait le cahier des charges.

Amha, lire ses articles au premier degré, c'est se faire avoir.

Il pratique ici ce qu'on appelle en techniques de comm., la "communication à double fond". Si des neuneus prennent au sérieux ses propos, ça crée du buzz, c'est tout bénef pour lui. Si ça dégénère trop et qu'on lui reproche, il pourra toujours se rétracter et déclarer que ce n'était que de l'humour.

Schneidermann découvre la vie :

Même chose ici. Tout cela me paraît bien calculé. On égratigne Jacques Martin pour jouer ensuite l'indépendance d'esprit versus le rôle d'entrepreneur. C'est tellement téléphoné que ça en devient ridicule.

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Amha, lire ses articles au premier degré, c'est se faire avoir.

Même chose ici. Tout cela me paraît bien calculé. On égratigne Jacques Martin pour jouer ensuite l'indépendance d'esprit versus le rôle d'entrepreneur. C'est tellement téléphoné que ça en devient ridicule.

Oui, c'est clair qu'il joue le faux naïf, position qui le sert bien…

Il n'y a qu'à voir la chronique consacrée au site d'ASI présentée sur France Info par David Abiker, qui fait lui-même parti du site, pour le constater. Reste que son émission est, à mon avis, utile.

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Idéalement, il faudrait une souscription modulable, genre certains disent "je suis prêt à payer 10€/an", d'autres 30, et s'il y assez de gens pour que ça soit plus intéressant du 10 que du 30€ par an, la souscription est activée pour ceux qui ont dit 10 (mais aussi ceux qui ont dit 30, qui paieront 10). Je sais pas si je suis très clair :icon_up:.

En tout cas 15€ je trouve ça un peu cher, même si ASI était une des rares émissions qui pouvaient me faire regarder la télé (à part que je le regardais surtout sur Internet).

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En tout cas 15€ je trouve ça un peu cher, même si ASI était une des rares émissions qui pouvaient me faire regarder la télé (à part que je le regardais surtout sur Internet).

Non, je ne trouve pas ça cher. Si on compare par rapport au média papier, c'est même donné. Après toute la question est de savoir la plus value réelle de l'abonnement. Si c'est pour nous fournir un contenu du même type que Metro ou 20 minutes, ce n'est pas la peine. Mais si c'est au niveau de l'émission ASI, franchement pourquoi pas…

Enfin, je dis ça, mais rien que l'idée de débourser 30 € me fout des boutons. Je vais postuler pour l'offre "ami radin" :icon_up:

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Non, je ne trouve pas ça cher. Si on compare par rapport au média papier, c'est même donné. Après toute la question est de savoir la plus value réelle de l'abonnement. Si c'est pour nous fournir un contenu du même type que Metro ou 20 minutes, ce n'est pas la peine. Mais si c'est au niveau de l'émission ASI, franchement pourquoi pas…

Enfin, je dis ça, mais rien que l'idée de débourser 30 € me fout des boutons. Je vais postuler pour l'offre "ami radin" :icon_up:

Autre chose, il faudrait savoir si les émissions seront DRMisées ou pas. Dans le premier cas, par principe je ne paierai pas, et je serais de plus forcé d'utiliser Windows.

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Autre chose, il faudrait savoir si les émissions seront DRMisées ou pas. Dans le premier cas, par principe je ne paierai pas, et je serais de plus forcé d'utiliser Windows.

Non, je ne pense pas, j'ai l'impression que ça va être une série d'articles, de chroniques vidéo ou papier, mais ça m'étonnerait vraiment qu'ils aient les moyens de monter une véritable émission avec envoyé spécial, etc. Je penche plutôt pour une partie abonnés avec un forum, des infos privilégiés, un RSS spécifique, des vidéos courtes, mais rien de l'ampleur de l'émission de l'année dernière.

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  • 2 weeks later...

Je visite régulièrement le site et pour l'heure, les "scoops" annoncés sont véritablement des tempêtes dans un verre d'eau.

Florilège :

http://www.dailymotion.com/video/x313cx_ch…n-bomb_politics

http://arretsurimages.net/post/2007/09/19/…-impose-sur-TF2

http://arretsurimages.net/post/2007/09/25/…ugustin-Legrand

http://arretsurimages.net/post/2007/09/18/…ce-de-Morandini

Et on devrait payer pour ça ?

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  • 2 months later...

Ils n'ont toujours pas fait leur site définitif, mais ils trouvent quand même le temps de ne rien publier. C'est même un plus.

Un jour sans

Par Daniel Schneidermann le mardi 4 décembre 2007

Rien. Pas une ligne. Pour la première fois, je crois, depuis la création de ce site provisoire, nous avons laissé passé la journée du lundi 3 décembre sans rien mettre en ligne sur le site.

Rien. Vous pouvez chercher, à 3 décembre: rien.

Je peux vous dire que ça fait drôle, le soir, en se couchant. Et que je n'aime pas ça.

Mais ce "rien" mérite des explications.

Non, nous n'étions pas en vacances, ou en séminaire, ou victimes d'une grosse flemme ou d'une extinction de voix collective..

Simplement, nous avons passé la journée à poursuivre des fausses pistes. Ca arrive. C'est même fréquent. Une rumeur du Net prétendait que 7 à 8, de TF1, avait payé pour se procurer des images de banlieue: plusieurs heures pour vérifier, et c'est manifestement faux. Donc, on ne publiera rien. Une autre rumeur, née ici-même, assurait que Le droit de savoir s'était fait piéger par un intervenant, faux truand chinois et vrai comédien. Plusieurs heures pour vérifier, et ce Monsieur, qui se vante lui-même d'avoir piégé TF1, ne nous a pas rappelé. Donc on n'a rien publié (pour l'instant). Et à 22 heures encore, relisant un article pour le mettre en ligne, je me suis rendu compte qu'il nécessitait un petit complément d'enquête. Tant pis. Il attendra.

Dure épreuve pour le journaliste: l'affaire qui se dégonfle. On a dépensé du temps, de l'énergie, on y a cru, et plouf !

Si on faisait un journal, ou un JT, ou une émission hebdo, on n'aurait pas le choix. Il faudrait remplir tout de même. Soit, on trouverait en catastrophe d'autres sujets, on boucherait le trou disgrâcieux avec du "marbre" (des sujets préparés à l'avance, justement pour les jours sans), soit on traiterait le sujet tout de même, en tordant l'angle dans tous les sens, en tirant à la ligne.

Internet nous délivre de cette tentation. On n'a rien à dire ? On ne dit rien. On a le droit de se taire. A l'inverse, un jour où l'actualité est particulièrement abondante, on peut doubler, tripler notre production.

D'une certaine manière, c'est un rêve. J'ai toujours rêvé de journaux ou de JT élastiques. Rien à dire ? Allez, on expédie en cinq minutes, en deux pages. Un gros coup ? Là, on prend deux heures, et cinquante pages. On ne répétera jamais assez combien les formats, pré-établis, sont source de tirage à la ligne, d'information-guimauve, ou d'occultations et de censures douces.

Donc, je devrais me sentir pleinement libéré de la contrainte du format, et de l'heure fixe.

Oui mais.

Oui mais (rien n'est simple) le chroniqueur que je suis aussi, sait que les rendez-vous ont du bon. D'abord parce que c'est agréable, un rendez-vous. C'est agréable, comme toutes les habitudes agréables. La régularité, la ponctualité, la fidélité, peuvent être de petits plaisirs de la vie, dont on n'a aucune raison de se priver. Et je vois bien, comme au soir de ce jour sans, je me sentais moi-même frustré (peut-être davantage que vous, d'ailleurs).

Alors ? Tout ceci pour vous dire que, dans le site définitif, on essaiera de contruire un tempo qui ménage les deux. Un tempo qui laisse autant de place aux rendez-vous réguliers qu'aux surgissements inopinés. On essaiera d'être à la fois attendus et inattendus. Le rêve, non ?

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DS se la joue Bayrou. Voila qu'il rumine que "les médias" ne parlent pas assez de lui.

A lire également :

Pourquoi je ne filerai pas 3 euros par mois à "Arrêt sur Images" !

Personnellement je regardais son émission à la TV pour les mêmes raisons que j'achète parfois Libération ou le nouvel Obs : me payer une bonne heure de rire devant une telle densité de mauvaise foi et de poujadisme médiatique (David Abiker - pardon si j'écorche son nom mais il ne respecte pas grand chose non plus).

Daniel Schneidermann : Ce type est un aigri profond qui pratique le journalisme à charge dans le seul objectif de taper sur ses ennemis personnels, peu importe les idées et les faits. On peut toujours polémiquer sur des détails et organiser des tempêtes dans des verres d'eau. C'est une cour de récréation. Quelque part j'aimerais continuer de voir ses spectacles mais hors de question de le soutenir.

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