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Nouvelles du monde sans intérêt


Rincevent

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C'est la même gauche qui nous donne des leçons de morale depuis 30 ans, et s'est arrogée le pouvoir de condamner ceux qu'elle estime en dehors du cercle républicain et du camp du progrès. Je comprends mieux pourquoi Cohn Bendit a décidé d'abandonner la vie politique. En ce sens je pense que l'ostracisme, dans cette version pression sociale, est compatible avec les institutions libérales, et même souhaitable en tant que contre-pouvoir.

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La bd française est un paradoxe: contrairement au cinéma elle s'en sort très bien parce que l'Etat n'y a pas plongé ses grosses pattes, par contre c'est un énorme repère de gauchiseries.

Certaines BD sur la crise n'ont rien à envier à l'hypocrisie de la bonne vieille propagande soviétique (j'ai encore en mémoire ce dessin du trader qui hurle de joie devant l'effondrement du wtc pendant que son pote y crève sur fond de "we rule the world"...)

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j'ai encore en mémoire ce dessin du trader qui hurle de joie devant l'effondrement du wtc pendant que son pote y crève sur fond de "we rule the world"...

wtf, il faut être sacrément amoché pour écrire ce genre de trucs
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 En ce sens je pense que l'ostracisme, dans cette version pression sociale, est compatible avec les institutions libérales, et même souhaitable en tant que contre-pouvoir.

Bien évidemment.

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Si tu as l'occasion de passer dans une librairie, cherche la bd "la crise ? Quelle crise ?", c'est un festival dédié aux riches et traders.

Les anarcaps devraient aussi éviter de feuilleter le dernier spirou, on y apprend ce que donnent des services publics privatisés...

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Si tu as l'occasion de passer dans une librairie, cherche la bd "la crise ? Quelle crise ?", c'est un festival dédié aux riches et traders.

Les anarcaps devraient aussi éviter de feuilleter le dernier spirou, on y apprend ce que donnent des services publics privatisés...

Ou l’imploseur, qui essaie de décrire (de manière négative) une anarcapie, mais au final n’arrive qu’à plonger le lecteur entre crises de rire nerveux et facepalms en série, même chez les non-liberaux.

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Parce que vous trouvez ça sain, de soutenir les khmers roses de ces associations SOS machin, déjà gavées d'argent public?

 

Je suppose que vous ne voyez pas non plus le mal dans la lutte policière contre les discriminations, les listes noires et le délit d'opinion.

 

Si elles n'étaient pas gavées d'argent public, c'est justement par le biais de ces actions qu'elles seraient financées. Ces associations sont devenues ce qu'elles sont à cause des subventions et pas à cause d'un défaut intrinsèque. Elles seraient même bénéfiques à la société sans l'intervention de l'Etat. Donc oui, je crois que c'est une bonne initiative.

 

La deuxième phrase n'a aucun rapport. 

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Si elles n'étaient pas gavées d'argent public, c'est justement par le biais de ces actions qu'elles seraient financées. Ces associations sont devenues ce qu'elles sont à cause des subventions et pas à cause d'un défaut intrinsèque. Elles seraient même bénéfiques à la société sans l'intervention de l'Etat. Donc oui, je crois que c'est une bonne initiative.

 

La deuxième phrase n'a aucun rapport. 

 

N'importe quoi, faut arrêter la drogue. C'est ce lobby qui fait pression sur l'Etat pour criminaliser la parole "homophobe", fait des procès contre tous les suspects d'opinions délictuelles, pour transformer les programmes scolaires et soutirer un maximum d'argent public. Pas le contraire.

 

En l'absence de coercition étatique, ces assos tyranniques n'auraient aucun effet bénéfique, puisque leur poids serait insignifiant sans le clientélisme politique.

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Si tu as l'occasion de passer dans une librairie, cherche la bd "la crise ? Quelle crise ?", c'est un festival dédié aux riches et traders.

Les anarcaps devraient aussi éviter de feuilleter le dernier spirou, on y apprend ce que donnent des services publics privatisés...

 

J'ai lu. C'est pathétique.

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N'importe quoi, faut arrêter la drogue. C'est ce lobby qui fait pression sur l'Etat pour criminaliser la parole "homophobe", fait des procès contre tous les suspects d'opinions délictuelles, pour transformer les programmes scolaires et soutirer un maximum d'argent public. Pas le contraire.

 

En l'absence de coercition étatique, ces assos tyranniques n'auraient aucun effet bénéfique, puisque leur poids serait insignifiant sans le clientélisme politique.

 

Tu penses que la charrue tire les bœufs, je pense que les bœufs tirent la charrue. Comment SOS Homophobie pourrait-elle être "tyrannique" ou changer les programmes scolaires sans l'aval de l'Etat ? En l'absence de coercition, ces assos permettraient de mener des actions en justice et de faire de la prévention. Son poids serait p-e insignifiant et même nul si l'homophobie n'existait pas en France (mais j'en doute).

 

Et en partant de ton raisonnement, tout ce qui a été déformé par l'action de l'Etat est mauvais ? Le cheminots sont intrinsèquement cons ?

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Tu penses que la charrue tire les bœufs, je pense que les bœufs tirent la charrue. Comment SOS Homophobie pourrait-elle être "tyrannique" ou changer les programmes scolaires sans l'aval de l'Etat ? En l'absence de coercition, ces assos permettraient de mener des actions en justice et de faire de la prévention. Son poids serait p-e insignifiant et même nul si l'homophobie n'existait pas en France (mais j'en doute).

Free-Jazz a raison.

Il est dans l'intérêt de l'Etat d'accorder de l'importance et du pouvoir à ces assos.

In fine, c'est toujours l'état qui a le pouvoir (puisqu'il a la violence légitime) mais il peut choisir d'écouter ou pas ces assos. En les écoutant, il leur accorde un pouvoir qu'elles n'ont en réalité pas.

 

Ensuite, c'est une boucle auto-alimentée : une fois que ces assos ont été entendues, elles ont un pouvoir qui échappe à l'Etat (le pouvoir médiatique). C'est probablement le plus puissant puisqu'il permet de faire basculer dans un sens ou l'autre les opinions non pas publiques mais publiées (les seules qu'on connaisse). Dès lors, l'Etat (ses sbires, disons) est alors en situation de suivre, d'accepter, d'abonder dans leur sens.

 

Autrement dit, FJ est plutôt sur l'étude de ce qui est, toi tu regardes ce qui fut.

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Surtout le pouvoir judiciaire d'attaquer n'importe quel suspect pour crime de pensée (l'affaire Vanneste était édifiante à cet égard), sans lequel leurs pratiques de terrorisme médiatique ne seraient pas plus nuisibles que les éditos de Laberration.

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Et on en sort comment de la boucle ? En dénonçant les initiatives privées ou en dénonçant les subventions ?

 

Je suis sûr que des associations comme celles-ci ne sont pas soutenues par l'Etat aux E-U par exemple.

L'intérêt qu'a l'Etat à leur accorder du pouvoir n'est donc pas si net que ça.

 

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