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"Travailler à en mourir"


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Oui, ils évitent d'appeler les choses par leur nom.

Une peine est appliquée en punition et en réparation. Ca n'a rien a voir avec l'utilisation de sa propriété.

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Une peine est appliquée en punition et en réparation. Ca n'a rien a voir avec l'utilisation de sa propriété.

Le seul moyen d'expusler le foetus, c'est de le tuer. Ca ne sert à rien de faire comme s'il s'agissait seulement de repousser un "parasite" : on parle bien de mettre un terme à la vie de l'enfant.

Rothbard est un penseur extrêmement intelligent et intéressant, mais il peut, comme à tout le monde, lui arriver de raconter des bêtises. C'est le cas sur ce sujet.

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Parce que nous savons tous que pouvoir tuer impunément un être humain découle du droit de propriété.

Le droit de propriété donne le droit de jouir de sa propriété, ce qui me donne, en effet, le droit de virer les intrus par la force, et si nécessaire une force léthale.

Le seul moyen d'expusler le foetus, c'est de le tuer. Ca ne sert à rien de faire comme s'il s'agissait seulement de repousser un "parasite" : on parle bien de mettre un terme à la vie de l'enfant.

Ahh mais c'est Roussebart (et Oyn Round) qui font comme s'il s'agissait "seulement" de repousser un parasite tu sais… tu ne connais pas ces penseurs ? Mélo et RH en font tous les jours une critique très aiguisée. A ne pas confondre avec Rothbard bien évidemment.

Oui le seul moyen de repousser un foetus c'est de le tuer, mais on a le droit de le repousser, so be it.

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Le droit de propriété donne le droit de jouir de sa propriété, ce qui me donne, en effet, le droit de virer les intrus par la force, et si nécessaire une force léthale.

Justement non. La "force létale" n'est pas légitime si le proprio ne voit pas sa vie menacée.

Oui le seul moyen de repousser un foetus c'est de le tuer, mais on a le droit de le repousser, so be it.

Non, la mère n'a pas le droit de le "repousser" le fœtus dès lors qu'elle est responsable, par son activité sexuelle volontaire, d'avoir placée elle-même le foetus dans cette situation. (Petit rappel pour ceux à qui cela aurait peut-être échappé, ce n'est pas le fœtus qui s'est introduit dans le sein de la mère.)

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Non, la mère n'a pas le droit de le "repousser" le fœtus dès lors qu'elle est responsable, par son activité sexuelle volontaire, d'avoir placée elle-même le foetus dans cette situation. (Petit rappel pour ceux à qui cela aurait peut-être échappé, ce n'est pas le fœtus qui s'est introduit dans le sein de la mère.)

Ca n'est pas particulièrement pertinent. La mère peut fournir son utérus sans garantie et changer d'avis.

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Intuition qui est aussi mienne depuis des années, et qui explique pourquoi je n'ai jamais été anarcap.

Les nanarcaps n'ont rien à voir avec l'anarcho-capitalisme, c'est un problème cérébral assez proche, quant aux symptômes, de la consommation d'hallucinogènes. Par ailleurs, je suis persuadé qu'on n'est pas anarcap (et, pour généraliser, extrémiste) pour des raisons rationnelles, mais par tempérament.

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Les nanarcaps n'ont rien à voir avec l'anarcho-capitalisme

Etre nanarcap c'est refuser l'attitude de dire que tout ce qui est mauvais doit être illégal, sans quoi le monde va à sa perte.

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Être anarcap, c'est mettre la liberté au-dessus de l'idéologie.

Quelle liberté ? La liberté de contrôler le cerveau des autres en les empêchant de retenir des choses sur nous ? La liberté-valeur (par opposition à la vraie liberté, formelle) tombe rapidement dans la version marxiste qui consiste à définir des possibilités et non une absence d'interférence.

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Invité Arn0
Etre nanarcap c'est refuser l'attitude de dire que tout ce qui est mauvais doit être illégal, sans quoi le monde va à sa perte.

Pas besoin d'être anarcap pour cela, ni même libéral d'ailleurs.

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Tu crois qu'il a attendu ton conseil ? Il l'a toujours été, en sus d'être anarcap. :icon_up:

Alors, question de ma part peut-être stupide, mais, tant pis, je la pose: peut-il se définir comme de tendance anarcap et critiquer les dérives nanarcaps ???

EDIT: suite à l'intervention de Gadrel, je comprends un peu mieux la différence entre anarcap et nanarcap, mais cela demande quand même à être approfondi …

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La mère peut fournir son utérus sans garantie et changer d'avis.

Bref, je t'invite chez moi. Mais, bien sûr, rien ne garanti que je ne change pas d'avis après t'avoir servi un cocktail. Et que je ressente ta présence envahissante dans mon bar ma propriété comme digne de la peine de mort. Nanarcap, c'est plus fort que toi !

…peut-il se définir comme anarcap et critiquer les dérives nanarcaps ???

Bien entendu. Et les disputes les plus homériques de ce forum opposent précisément ces deux espèces de communiants.

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Pas besoin d'être anarcap pour cela, ni même libéral d'ailleurs.

C'est ce qui caractérise les "nanarcaps". Par exemple on refuse de penaliser légalement un type qui sniffe les cendres de son père… et apparemment c'est graaaaaaaave.

Bien entendu avec un interlocuteur de mauvaise foi, défendre la légalité d'une pratique est tout de suite transformé en une prétendue apologie de la pratique.

Bref, je t'invite chez moi. Mais, bien sûr, rien ne garanti que je ne change pas d'avis après t'avoir servi un cocktail. Et que je ressente ta présence envahissante de ma propriété comme digne de la peine de mort. Nanarcap, c'est plus fort que toi !

Ce serait abusif, il te suffit de me demander de sortir.

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Les nanarcaps n'ont rien à voir avec l'anarcho-capitalisme, c'est un problème cérébral assez proche, quant aux symptômes, de la consommation d'hallucinogènes.

Comme lorsqu'une image mentale se substitue à la perception ordinaire de la réalité, en somme?

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Je vois que tu commences à saisir que la propriété ne légitime pas tout. Ni n'est l'alpha et l'oméga du droit ou du libéralisme.

Bien sur que si, je vois bien que tu ne comprends pas ce qu'est la propriété (au sens libertarien) cependant :icon_up:

En particulier je considère que tu as le droit de servir du poison dans ton bar si tu en informes tes clients.

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Le forum se PFise et j'ajoute que ce n'est pas équitable d'appeler des renforts abominables

Et un rappel à l'ordre, un !

Bien sur que si, je vois bien que tu ne comprends pas ce qu'est la propriété (au sens libertarien) cependant :icon_up:

En particulier je considère que tu as le droit de servir du poison dans ton bar si tu en informes tes clients.

NON, NON, NON ! On n'a pas le droit de commettre un meurtre même en prévenant la Terre entière. La nature de l'acte ne change pas selon le degré d'information.

Si ça, c'est le libéralisme, je le répète, il mérite d'être balancé dans la même benne à ordures idéologiques que tout collectivisme.

C'est ceci l'idéal nanarcap ??

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NON, NON, NON ! On n'a pas le droit de commettre un meurtre même en prévenant la Terre entière. La nature de l'acte ne change pas selon le degré d'information.

Personne ne parle de meurtre, juste de servir du poison dans un verre. Cet acte en soi n'est pas répréhensible. :icon_up:

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NON, NON, NON ! On n'a pas le droit de commettre un meurtre même en prévenant la Terre entière. La nature de l'acte ne change pas selon le degré d'information.

Quel meurtre ?

J'ai l'impression que pour toi ce qui compte dans un meurtre / le fait de tuer ce n'est pas tellement la victime mais une attaque abstraite contre "la vie humaine", si c'est le cas c'est une vision curieuse des choses.

Si ça, c'est le libéralisme, je le répète, il mérite d'être balancé dans la même benne à ordures idéologiques que tout collectivisme.

Le collectivisme n'a rien à voir avec ca.

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Quel meurtre ?

J'ai l'impression que pour toi ce qui compte dans un meurtre / le fait de tuer ce n'est pas tellement la victime mais une attaque abstraite contre "la vie humaine", si c'est le cas c'est une vision curieuse des choses.

Le collectivisme n'a rien à voir avec ca.

Empoisonner quelqu'un - en le prévenant ou pas - est parfaitement concret, je te signale.

Ensuite, qui raisonne dans l'abstrait sinon les tenants d'un pseudo-droit conçu dans l'asile d'aliénés du Dr Caligari ?

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Empoisonner quelqu'un - en le prévenant ou pas - est parfaitement concret, je te signale.

Si la personne boit le poison de son plein gré, je ne vois pas en quoi c'est un meutre. Un meutre a par définition une victime.

Ensuite, qui raisonne dans l'abstrait sinon les tenants d'un pseudo-droit conçu dans l'asile d'aliénés du Dr Caligari ?

Commence par répondre à la question qui t'es posée. Pour toi dans un meutre, qu'est-ce qui est le plus grave, l'atteinte à la victime en particulier, ou a la vie humaine en général?

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Ensuite, qui raisonne dans l'abstrait sinon les tenants d'un pseudo-droit conçu dans l'asile d'aliénés du Dr Caligari ?

Rien à voir avec le débat, mais la formulation de ta question me fait penser à James Bond/Sean Connery qui, tenu en respect par Grant/Robert Shaw dans From Russia with love, répond à celui-ci qui vient de lui dévoiler la teneur de l'ingénieux plan du SPECTRE: "dans quel asile de fous a-t-on été vous chercher ?" :icon_up:

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La non-agression n'a de sens que par rapport a un droit de propriété !

Pas forcément. On a pas donné le même sens à aggresseur.

Un proprietaire qui defend son terrain n'est pas un agresseur, meme s'il poursuit un intrus a coups de tromblon.

Un propriétaire qui tue un intrus venu dans le but de cambrioler est un agresseur, si. Tu peux l'expliquer avec une notion de propriété privée et de proportionnalité si tu veux, mais voler 10 sous ne justifie même pas une balle dans le bras.

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Un propriétaire qui tue un intrus venu dans le but de cambrioler est un agresseur, si.

Non l'agresseur c'est le cambrioleur, le propriétaire ne fait que défendre sa propriété.

Tu peux l'expliquer avec une notion de propriété privée et de proportionnalité si tu veux, mais voler 10 sous ne justifie même pas une balle dans le bras.

Ca n'a rien à voir avec une "justification". Le cambrioleur perd des droits en violant le droit d'autrui, caveat ereptor !

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Un propriétaire qui tue un intrus venu dans le but de cambrioler est un agresseur, si. Tu peux l'expliquer avec une notion de propriété privée et de proportionnalité si tu veux, mais voler 10 sous ne justifie même pas une balle dans le bras.

Il ne s'agit pas d'une peine, la question de la proportionnalité ne se pose donc pas, il s'agit de défendre tes droits avec les moyens qui sont à ta disposition.

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En particulier je considère que tu as le droit de servir du poison dans ton bar si tu en informes tes clients.

Non pertinent : dans ce délirant exemple ad hoc, le client choisit de mourir, par contre le fœtus ne choisit pas d'être assassiné, ni le gamin qui traverse ton jardin pour rechercher sa balle d'être flingué.

Non l'agresseur c'est le cambrioleur, le propriétaire ne fait que défendre sa propriété.

Certes, mais cette défense se doit d'être proportionnée, sinon, le proprio commet lui-même un crime s'il tue le cambrioleur alors que sa vie n'est pas menacé.

Le cambrioleur perd des droits en violant le droit d'autrui…

Non. Il perd certains droits. Mais pas celui de vivre, s'il ne menace pas la vie du proprio. (Bientôt les nanarcaps vont nous dire que l'on pourra torturer, réduire en esclavage ou manger un cambrioleur.)

Il ne s'agit pas d'une peine, la question de la proportionnalité ne se pose donc pas…

La proportionnalité s'applique bien évidemment à l'usage de la force par le proprio dans la défense de sa propriété.

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Certes, mais cette défense se doit d'être proportionnée, sinon, le proprio commet lui-même un crime s'il tue le cambrioleur alors que sa vie n'est pas menacé.

La proportionnalité n'est clairement pas le critère pertinent. Si l'agresseur menace de violer ma femme ou de me couper la jambe j'ai évidemment le droit de tirer pour me défendre. Pourtant la vie d'un homme est hors de proportion avec ce qui est en jeu.

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