Aller au contenu

Hausse du prix du pétrole, quelles solutions apporter ?


Messages recommandés

C'est en effet une question de confiance, mais celà concerne aussi les entreprises privés.

Pour ma part je n'ai aucun doute à ce sujet, je reçois ça:

http://www.bafu.admin.ch/voc/01265/index.h…IdvoaCVZ,s-.pdf

et je reçois effectivement l'argent. :icon_up: Vous voyez que le remboursement est plus symbolique qu'autre chose, mais je m'assure que l'état ne s'est pas enrichi de 127millions :doigt: . Je reçois de moins en moins chaque année, signe que ça marche: l'industrie se reporte sur des solutions alternatives qui était jusqu'alors moins concurrentielle sans l'internalisation de l'externalité, et au final -17% d'emission de COV depuis l'introduction de la taxe. Et l'état n'est pas intervenu par des mesures d'interdiction qui auraient été encore plus anti-libertaire, et un frein à l'innovation: après tout si une entreprise veut utiliser plein de COV polluant elle pourra le faire, mais elle ne sera alors plus aussi concurentielle face aux autres entreprises "raisonnables".

Formidable vision des choses où les agents de l'état, n'ayant aucun salaire et aucune peine, ne prennent rien au passage et agissent en parfaite neutralité.

Extraordinaire naïveté qui consiste à partir du principe que l'état est sinon transparent, au moins incolore, inodore et sans saveur sur le plan économique et permet donc réellement une redistribution d'argent.

Le fait que personne au monde un tant soit peu sérieux n'adopte cette position devrait pourtant vous donner une idée qu'il y a quelque chose d'un peu moisi dedans.

Lien vers le commentaire
Donc les fonctionnaires suisses sont bénévoles quel pays merveilleux!

Oh, on les a à l'oeil ! En l'occurence, les frais de perception de la taxe COV on été abaissé pour ne pas dépasser 1.5% du montant total de la taxe (seuil fixé par la loi). Moi j'aimerais bien connaître une assurance privée qui tourne en rendant 98.5% des primes à ses assurés :icon_up: . Et de tout façon, la réduction de la pollution rapporte bien plus que les 1 millions par an que coûte cette mesure.

Lien vers le commentaire
Mais vous oubliez l'externalité lié à la coercition étatique (pour obliger les entreprises à payer) dans le calcul des couts de cette taxe.

Moi je vois la coercition des entreprises sur les poumons de le population (et même sur la production agricole !), chacun son point de vue.

En l'occurence, les COV sont l'un des 2 précurseurs de l'ozone (avec les Nox). Avez vous déjà été dans une zone soumis à un pic d'ozone ? Celà réduit la capacité respiratoire de 15%, même chez les personnes en bonne santé.

Que faire ? Bien sûr on peu attendre que l'Etat intervienne avec des mesures anti-libertaire dont il a le secret: fermer des usines, réduire la mobilité des gens, interdire des produits. Le seul moyen de se passer au maximum de l'intervention étatique, c'est d'intégrer le coût des externalités dans les échanges économiques.

Le fait que personne au monde un tant soit peu sérieux n'adopte cette position devrait pourtant vous donner une idée qu'il y a quelque chose d'un peu moisi dedans.

Celà devrait justement vous indiquer que les états renaclent à rennoncer à leur prérogative d'empêcheur de trourner en rond: ils ne désirent pas redonner au marché la possibilité de s'auto-réguler selon les règles de la libre concurrence.

Lien vers le commentaire
Le seul moyen de se passer au maximum de l'intervention étatique, c'est d'intégrer le coût des externalités dans les échanges économiques.

Et comment ? En utilisant l'état qui imposera une belle petite taxe.

Moins d'état ? C'est facile ! Il suffit de faire appel à l'Etat !

T'es un rigolo, toi :icon_up:

Lien vers le commentaire
Et comment ? En utilisant l'état qui imposera une belle petite taxe.

Moins d'état ? C'est facile ! Il suffit de faire appel à l'Etat !

T'es un rigolo, toi :icon_up:

Pas forcément: par exemple gardons le niveau actuelle des taxes sur l'essence, mais redistribuons à la population et aux entreprises le produit de la taxe correspondant aux externalités. L'effet incitatif d'internalisation est préservé, et on dégraisse l'état d'en gros 15milliards par an, tout en remettant ce montant à la disposition des entreprises et des particuliers. La redistribution doit se faire de la manière la plus simple possible (1 personne = 1 part, sinon ça coûte trop cher à redistribuer, et on a besoin d'une armée de fonctionnaire pour décider qui a droit à quoi). Pour les particuliers, les plus grands gagnant seront les familles sans voiture. Pour les entreprises, se seront celles des services, secteur peu gourmande en pétrole.

Soyons un tant soit peu constructif dans les objectifs destructifs, que diable ! ;-)

Lien vers le commentaire
En l'occurence, les COV sont l'un des 2 précurseurs de l'ozone (avec les Nox). Avez vous déjà été dans une zone soumis à un pic d'ozone ? Celà réduit la capacité respiratoire de 15%, même chez les personnes en bonne santé.

Juste avec l'ozone?

Il me semble que les plus grandes quantites d'ozone se retrouvent en montagne, a proximite des villes connaissants les dits pics car l'ozone se detruit plus difficilement dans un environnement non sature d'oxydes d'azote. Pourtant on respire tres bien en montagne durant ces pics…

L'impression de diminution de la capacite respiratoire est due aux autres polluants qui stagnent et a l'effet de la chaleur, pas a l'ozone meme.

Lien vers le commentaire
Juste avec l'ozone?

Il me semble que les plus grandes quantites d'ozone se retrouvent en montagne, a proximite des villes connaissants les dits pics car l'ozone se detruit plus difficilement dans un environnement non sature d'oxydes d'azote. Pourtant on respire tres bien en montagne durant ces pics…

L'impression de diminution de la capacite respiratoire est due aux autres polluants qui stagnent et a l'effet de la chaleur, pas a l'ozone meme.

Révisez vous source. L'effet de l'ozone sur la fonction pulmonaire a été étudié dès les années 70 et 80 en laboratoire, et ce n'est pas une impression, mais une réalité physiologique.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1137245…Pubmed_RVDocSum

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/4014870…Pubmed_RVDocSum

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2793755…Pubmed_RVDocSum

Lien vers le commentaire
Quand aux chiffres des réserves, ils ne bougent pas depuis presque 30 ans (et depuis 30 ans on en a produit du pétrole…)

sans qu'il n'y ait de découvertes importantes (en dehors de la mer du nord.), après avoir doublés miraculeusement…

Franchement, cherches un peu mieux tes informations, pas seulement celles qui t'arranges, tu es ridicule.

D'abord, c'est faux de dire que les réserves ne bougent pas depuis 30 ans. Les réserves de pétrole AUGMENTENT tous les ans (alors qu'on en consomme 30 Gb/an !).

Ensuite c'est faux de dire que ces réserves ont doublé miraculeusement. Parce que si c'était vrai, tu aurais dit en quelle année et de combien à combien n'est ce pas ?

Bref, si tu ne connais même pas des choses facilement vérifiables, qui nous dit que ce à toi tu crois serait crédible ?

Lien vers le commentaire
Pas forcément: par exemple gardons le niveau actuelle des taxes sur l'essence, mais redistribuons à la population et aux entreprises le produit de la taxe correspondant aux externalités.

En plus, c'est facile, tout le monde sait calculer ce que ça représente et tout le monde sera d'accord. :icon_up:

On continue dans le n'importe quoi naïf.

et on dégraisse l'état d'en gros 15milliards par an, tout en remettant ce montant à la disposition des entreprises et des particuliers.

Et cette redistribution se fait naturellement, comme ça, pouf, par un jeu subtil de "volonté du peuple" et de transmission à distance digne des meilleurs bouquins de sci-fi.

La redistribution doit se faire de la manière la plus simple possible (1 personne = 1 part, sinon ça coûte trop cher à redistribuer,

Patatras, le mythe de l'Etat gratuit s'effondre.

Lien vers le commentaire
Avis péremptoire. Laissons chacun en juger (par exemple http://www.cerna.ensmp.fr/Documents/FL-GrenobleJuil2000.pdf).

Bah justement, ton document va précisément dans le sens de mon affirmation selon laquelle "l'externalité est une estimation qui peut changer de signe et de plusieurs ordres de grandeur selon l'hypothèse qu'on prend en entrée pour la modéliser."

Ce document dit bien qu'il y a d'énormes problèmes pour évaluer le coût, ne serait ce que pour le cas exemple assez bien délimité des externalités liées à la pollution d'une rivière. Il dit également, et ça me semble tout à fait raisonnable, que la réglementation ne serait pertinente que si l'évaluation des coûts des externalités est suffisamment précise et que ce n'est pas forcément la panacée.

En conclusion de ce chapitre, il faut retenir que l’intervention publique sur la quantité et sur le

prix des effets externes est une solution théorique parmi d’autres. Elle ne se justifie pas de façon

systématique. Dans le domaine de la dépollution, le choix entre les solutions de réglementation

et les solutions privées dépendra par exemple du caractère plus ou moins diffus des émissions.

Or toi, tu parles ici des externalités de la route voire de l'utilisation du pétrole. Autant dire que l'estimation du coût de ces externalités est totalement impossible car arbitraire, notamment parce que les externalités positives du pétrole (comme le gain de temps, un meilleur rendement agricole qui permet de rendre plus de forêt à la nature, la pétrochimie qui améliore le niveau de vie et contribue à l'allongement de la durée de vie…) peuvent être comptées ou non selon l'idéologie de l'évaluateur.

Bref, il faut lire ET comprendre les propres documents que tu donnes en lien pour voir l'utilité et les limites de la notion d'externalité avant de discuter de la conclusion, à savoir la nécessité de réglementer, histoire de ne pas faire n'importe quoi.

Je ne pense pas que tu l'aies fait sérieusement, tu es passé directement à conclusion. Ce que tu as fait, c'est chercher un prétexte pour justifier un préjugé.

Les externalités, c'est ton prétexte, mais là, avec ton lien, tu t'es tiré une balle dans les pieds.

Lien vers le commentaire
Or toi, tu parles ici des externalités de la route voire de l'utilisation du pétrole. Autant dire que l'estimation du coût de ces externalités est totalement impossible car arbitraire, notamment parce que les externalités positives du pétrole (comme le gain de temps, un meilleur rendement agricole qui permet de rendre plus de forêt à la nature, la pétrochimie qui améliore le niveau de vie et contribue à l'allongement de la durée de vie…) peuvent être comptées ou non selon l'idéologie de l'évaluateur.

On parle de taxation de l'essence, pas de tous les produits pétroliers. Mais dans la liste que vous énumérez, les effets ne sont pas des externalités, mais bien des internalités. Dans le domaine du transport routier, où voyez vous des externalités MARGINALE positives qui nécessiteraient une subvention ? Tout est dans le marginal: pour une situation donnée, quel sont les coûts internes et externes si on rajoute 1 trajet supplémentaire ? Forcément il y a des internalités positives pour celui qui effectue le trajet (sinon, le trajet n'aurait pas été effectué !) ou pour des acteurs économiques en aval (des clients qui vont acheter la marchandise transportée, par exemple).

Lien vers le commentaire
Révisez vous source. L'effet de l'ozone sur la fonction pulmonaire a été étudié dès les années 70 et 80 en laboratoire, et ce n'est pas une impression, mais une réalité physiologique.
Je crois que personne ne nie ici que l'ozone a un effet (après tout, le sel aussi a un effet).

La discussion porte sur la manière de définir les externalités de l'ozone. Là encore, c'est un exemple qui illustre bien l'impossibilité de calculer le coût de ces externalités. On sait par exemple qu'en montagne, les jours ensoleillés, l'ozone atmosphérique dépasse très facilement les seuils réglementaires (cf : http://www.ozone.ch/librairie/gasandwater/…tions/limo3.pdf ). D'ailleurs, les alertes sont déclenchées toujours les jours de grand beau temps parce que le premier générateur d'ozone, c'est le soleil.

On sait aussi que les seuils d'alerte sont une valeur arbitraire qui varie selon le législateur : on prend le seuil de nocivité, qui le plus souvent est déduit à partir d'expérimentations sur animaux (on ne va pas prendre des vrais types à qui on expose à l'ozone jusqu'à ce qu'il clapse hein) qu'on on divise avec un coeff de sécurité déterminé pifométriquement pour avoir le seuil d'alerte. La preuve que c'est arbitraire, avant 2002, le seuil était en France de 360 ug/m3 et maintenant il est passé 240, sans quoi il y aurait bien moins de seuil d'alertes et moins de boulot pour Airparif et moins de manchette alarmistes pour les médias. Les français d'avant 2002 seraient comme par magie 50% plus résistants à l'ozone que ceux d'après 2002 ?

De même les seuils d'alerte sont différents en Europe qu'au Japon ou aux USA (là bas, c'est même différent d'un état à l'autre !).

Tout ça pour dire que prétendre déterminer les externalités de l'ozone alors que le seuil d'alerte est déterminé à la pifométrie relève de l'escroquerie intellectuelle. Pour la pollution, il y a 3 niveaux d'action bien identifiables au coût croissant: nettoyer, s'attaquer aux sources d'émission et fixer des limites dans l'eau ou l'air. Le dernier niveau est celui le plus coûteux, difficile à réaliser et au rapport bénéfice/coût le plus faible mais que les stakhanovistes de la réglementation essayeront toujours d'enjoliver grâce à la notion fourre-tout des "externalités".

Lien vers le commentaire
On parle de taxation de l'essence, pas de tous les produits pétroliers. Mais dans la liste que vous énumérez, les effets ne sont pas des externalités, mais bien des internalités. Dans le domaine du transport routier, où voyez vous des externalités MARGINALE positives qui nécessiteraient une subvention ? Tout est dans le marginal: pour une situation donnée, quel sont les coûts internes et externes si on rajoute 1 trajet supplémentaire ? Forcément il y a des internalités positives pour celui qui effectue le trajet (sinon, le trajet n'aurait pas été effectué !) ou pour des acteurs économiques en aval (des clients qui vont acheter la marchandise transportée, par exemple).
OK soit, mais l'externalité positive d'un camion serait qu'on rentabilise l'utilisation d'une infrastructure d'Etat par une meilleur taux d'utilisation ou que ça évite de justifier encore plus de gaspillage dans le fret, etc… Pour l'essence serait que ça produit plus de CO2 qui est un fertilisant pour les plantes (dans les serres, on brûle du gaz ou des bougies pour chauffer mais aussi pour enrichir le milieu de CO2).

Si on veut chercher des externalités, on trouve et on peut débattre à l'infini sur ce qui est à classer dans externalité et internalité. L'impossibilité de calculer les externalités du pétrole reste donc un fait.

Lien vers le commentaire
Et cette redistribution se fait naturellement, comme ça, pouf, par un jeu subtil de "volonté du peuple" et de transmission à distance digne des meilleurs bouquins de sci-fi.

Je vous ai monté un exemple réel ou c'est appliqué, ce n'est donc pas de la science fiction.

Patatras, le mythe de l'Etat gratuit s'effondre.

Quand vous contractez une assurance, est-ce que vous vous attendez à ce que l'ensemble des cotisations soit redistribué aux assurés ? Est ce que ça vous empêche de dormir de savoir que quand vous cotisez 100, il y a 5 qui part pour payer ceux qui mettent un tampon sur votre dossier, 2 qui paie la 3e Ferrari du grand patron, et 1 qui rémunère les actionnaires. Non, vous le faites parce que vous en retirer un bénéfice malgré tout.

Lien vers le commentaire

Non mais comme vous dites une assurance se contracte. Si les conditions du contrat ne me conviennent pas je ne suis pas obligé de signer.

Avec l'état point de choix celui-ci impose.

Et ce qui m'empêche de dormir c'est de me faire voler par une bande de tyrans sans réagir.

Lien vers le commentaire
OK soit, mais l'externalité positive d'un camion serait qu'on rentabilise l'utilisation d'une infrastructure d'Etat par une meilleur taux d'utilisation ou que ça évite de justifier encore plus de gaspillage dans le fret, etc…

Mauvais le coût du camion: s'il roule sur une infrastructure, il ne la rentabilse pas: il l'use. De tout façon on reste au niveau de l'internalité (la construction, l'amortissement et l'entretien des routes font bien partie du processus interne du transport)

Pour l'essence serait que ça produit plus de CO2 qui est un fertilisant pour les plantes (dans les serres, on brûle du gaz ou des bougies pour chauffer mais aussi pour enrichir le milieu de CO2).

Si on veut chercher des externalités, on trouve et on peut débattre à l'infini sur ce qui est à classer dans externalité et internalité. L'impossibilité de calculer les externalités du pétrole reste donc un fait.

Les externalités (positives et négatives) doivent être soumis au processus d'internalisation si elle correspondent à un souhait ou problème réel. Des gens qui souffrent de la pollution, du bruit, et des accidents de la route, j'en connais. Des agriculteurs qui sautent de joie parce que le CO2 atmosphérique augmente, non.

Lien vers le commentaire
Avec l'état point de choix celui-ci impose.

La taxation incitative est de tout façon un impôt sur la consommation. Et pour que l'incitation soit juste et efficace, des solutions de remplacement doive exister en parallèle. Bref, rien ne vous oblige de passer à la caisse: et d'ailleurs si vous vous passez suffisament du produit taxé, vous allez même recevoir de l'argent.

Lien vers le commentaire
Mauvais le coût du camion: s'il roule sur une infrastructure, il ne la rentabilse pas: il l'use. De tout façon on reste au niveau de l'internalité (la construction, l'amortissement et l'entretien des routes font bien partie du processus interne du transport)
Mais bien sûr qu'il la rentabilise ! Quand vous achetez une machine de production, l'objectif est d'avoir un taux d'utilisation maximum (même si ça implique plus d'usure). Pareil pour une autoroute: une baisse de fréquentation économise certes les frais d'entretien mais qui ne pourront jamais compenser un mauvais rendement de l'investissement (d'autant plus que pour une route, soumise par définition aux intempéries, l'usure naturelle est bien plus importante qu'une machine sous-utilisée). Donc une hausse de fréquentation est bien une externalité positive qui sera impactée si une réglementation contraignante est décrétée et fait baisser la fréquentation.
Des agriculteurs qui sautent de joie parce que le CO2 atmosphérique augmente, non.
Bah vous peut-être pas mais moi, j'en connais. CQFD.

Voyez, avec les externalisations, on peut prouver n'importe quoi. Et hop, retour à la case de départ.

Lien vers le commentaire
La politique consistant à spolier Paul au profit de Jacques aura toujours l'assentiment de Jacques.
Il y a ça et il y a aussi le fait que le spolieur disposera de pouvoirs exhorbitants parce que l'argent passe par lui, ce qui implique aussi tous les abus, dérives et gaspillages possibles.
Pas plus que l'atteinte à la santé d'autrui

Jugement de valeur péremptoire !

Lien vers le commentaire
Donc une hausse de fréquentation est bien une externalité positive qui sera impactée si une réglementation contraignante est décrétée et fait baisser la fréquentation.

Non, aucun agent extérieur ne bénéficie d'une hausse de fréquentation. Si l'internalisation des externalités induit une baisse de la fréquentation (c'est du reste le but espéré !), c'est parce que le nouvel équilibre du marché a éliminé des déplacements inutiles, qui coûtaient plus cher que ce qu'il rapportaient.

Lien vers le commentaire
Tout ça pour dire que prétendre déterminer les externalités de l'ozone alors que le seuil d'alerte est déterminé à la pifométrie relève de l'escroquerie intellectuelle. Pour la pollution, il y a 3 niveaux d'action bien identifiables au coût croissant: nettoyer, s'attaquer aux sources d'émission et fixer des limites dans l'eau ou l'air. Le dernier niveau est celui le plus coûteux, difficile à réaliser et au rapport bénéfice/coût le plus faible mais que les stakhanovistes de la réglementation essayeront toujours d'enjoliver grâce à la notion fourre-tout des "externalités".

Il n'y a AUCUN rapport entre le processus d'internalisation de l'externalité "ozone" et les seuils d'alerte à la population. Les seuils sont des convenances politiques issus de processus de décision finalement très peu scientifiques. Par contre on peut scientifiquement définir les coût supplémentaires pour le système de santé de la pollution à l'ozone, et c'est ça qui sert à calculer les externalités. Bien sûr qu'il y ait une marge d'erreur, mais on pratique le principe du "at least": la valeur minimale de la fourchette d'erreur. C'est le même principe que les radars sur la route: si vous vous faites flashé à 56, ce sera 51 qui sera retenu, car on consdère que la précision est de +/-5kmh (votre vitesse réelle était du reste peut-être 60).

Lien vers le commentaire
Moi j'aimerais bien connaître une assurance privée qui tourne en rendant 98.5% des primes à ses assurés :icon_up: .

Elles sont nombreuses. Les assurances font en général leur beurre sur les placements de l'argent de leurs cotisants, ce qui permet des reversements très élevés.

Lien vers le commentaire
Par contre on peut scientifiquement définir les coût supplémentaires pour le système de santé de la pollution à l'ozone, et c'est ça qui sert à calculer les externalités.

Bah non, on ne peut PAS ! Si on pouvait, vous auriez déjà montré pleins d'études concordantes sur le coût d'externalité de l'ozone n'est ce pas ?

Parce que l'ozone atmosphérique est à un niveau bien inférieur au niveau de toxicité et les pics dans les villes correspondent à ce qu'on trouve en altitude les jours de soleil. Autant interdire les promenades en montagnes ! Donc à un niveau aussi négligeable, l'impact par exemple d'une diminution du taux moyen d'ozone de moitié (ce qui suppose un coût énorme en amont) est totalement indiscernable des multiples facteurs environnementaux. Déjà qu'on ne sait même pas pourquoi il y a une hausse de la fréquence d'asthme alors que la pollution dans les villes a chuté de manière spectaculaire ces dernières décennies, alors bon …

Bref, vous vous contentez de vagues généralités pour défendre votre thèse mais dès qu'il s'agit de creuser la question, vos arguments ne tiennent pas la route.

Lien vers le commentaire
Non, aucun agent extérieur ne bénéficie d'une hausse de fréquentation.
C'est l'éternel problématique de ce qu'on voit et ce qu'on voit pas (cf la vitre brisée de Bastiat).

Une hausse de fréquentation d'une route, c'est une meilleure rentabilisation d'un investissement. Si c'est l'Etat qui investit dans la route, ça veut dire une dépense moins inutile de l'argent PUBLIC. Donc il s'agit bien d'une externalité positivie.

Parce que sinon, on peut raisonner par l'absurde en disant qu'une autoroute très fréquentée n'a pas plus d'externalité positive qu'une route pratiquement pas fréquentée, ce qui est bien sûr absurde.

Lien vers le commentaire

Qui se charge d'aller corriger le Wiki ?

http://www.wikiberal.org/wiki/%C3%89cologie

C'est n'importe quoi: ils parlent d'externalités :icon_up:

Tout d'abord, disparition de l'ensemble du système actuel (Ministères de l'environnement, subventions, indemnisations) : quand les assurances tripleront les primes pour les constructions en zone inondable, ces constructions s’adapteront aux inondations ; quand le FIPOL ne limitera pas la responsabilité des assurances, il n’y aura pas de marées noires ; quand les primes d’assurance contre inondation seront tarifées aux prix de marché, les personnes concernées prendront leurs précautions, etc. (cf. dérivé climatique)

C'est donc aux assurances de jouer leur rôle de régulateurs dans la gestion des risques, et aux pollueurs d'indemniser les victimes des externalités qu'ils produisent, ce qui rendra certaines techniques rentables, d'autres moins. L'intérêt personnel des propriétaires et de ceux qui les assurent sera bien un meilleur guide que les fictions idéologiques et bureaucratiques actuelles. Le marché est l'unique moyen d'optimiser les choix et d'obtenir un équilibre parmi des exigences irrémédiablement incompatibles et des échelles de valeur inconciliables puisque se servir de quelque chose ou d'un endroit à un usage c'est sacrifier tous les autres usages possibles. En définitive, l'écologie est une question économico-juridique réglable sur des marchés et dans l'appréciation de juges qui déterminent les torts et les montants des indemnisations.

La solution proposée est basée sur l'internalisation des externalité et le jeu du marché. Prime d'assurance ou taxe incitative, le résultat est le même: ce sont les assureurs ou les juges qui devront déterminer le coût des externalités. Les montants d'indemnisations et les primes d'assurance seront répercuté sur les prix des entreprises pollueurs, et le marché régulera.

Reste un problème à régler: que fait t'on si tout le monde est forcément victime de la pollution de quelque chose qui n'a pas de propriétaire, à savoir l'air ambiant ? La solution la plus simple est de partir du principe que chaque personne possède la même quantité d'air, et que chacun à droit à la même indemnité pour une pollution donnée: d'ou la redistribution par tête du produit d'une taxe incitative fixée selon le principe d'internalisation appliquée de manière égale à l'ensemble des pollueurs (enfin, suivant leur pollution).

A moins que vous vouliez remplacer une armée de fonctionnaire par une armée d'assureurs et de juges ? Quel est le gain dans ce cas ?

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...