Aller au contenu

Pourquoi les libéraux perdent face aux social-démocrates ?


pierreyves

Messages recommandés

Il me semble assez clair qu'en France pour le moins, les libéraux reculent régulièrement face aux socials démocrates, sur tous les sujets. Bref, la bataille se perd sans qu'on comprenne vraiment: Pourquoi ?

J'aimerais beaucoup en discuter (sans cacher que j'ai une petite idée sur la réponse).

Je lance un brainstorming.

J'ai une autre question :

Quels sont ceux qui se disent :"je ne sais pas pourquoi les libéraux perdent la bataille parce que vraiment le libéralisme est une bonne chose, mais à partir de maintenant, je vais mettre toute mon énergie à ce que cela change, et consacrer chaque minute de mon temps libre à essayer de changer les choses"

Lien vers le commentaire
Il est déjà venu, mais ils ont même pas fais gaffe. Sont cons, les Juifs.

D'ailleurs toute cette affaire est un joli pied de nez au mythe de l'humour juif.

Les juifs réclamaient un sauveur, et Dieu leur envoie une fleur bleue. Ils ont pas saisi.

Lien vers le commentaire
J'ai une autre question :

Quels sont ceux qui se disent :"je ne sais pas pourquoi les libéraux perdent la bataille parce que vraiment le libéralisme est une bonne chose, mais à partir de maintenant, je vais mettre toute mon énergie à ce que cela change, et consacrer chaque minute de mon temps libre à essayer de changer les choses"

certainement pas moi.

Je depense plutot mon energie a aller la ou il y a de l'espace et du travail dans une ambiance decontractee.

l'avenir liberal de la fRance je m'en tape le coquillard.

Lien vers le commentaire
J'ai une autre question :

Quels sont ceux qui se disent :"je ne sais pas pourquoi les libéraux perdent la bataille parce que vraiment le libéralisme est une bonne chose, mais à partir de maintenant, je vais mettre toute mon énergie à ce que cela change, et consacrer chaque minute de mon temps libre à essayer de changer les choses"

Pas moi, et j'ai expliqué pourquoi : je suis individualiste, je ne vois pas pourquoi je devrais m'amuser à gâcher ma vie pour des gens qui ne veulent pas comprendre. Ceux qui veulent comprendre n'ont qu'à faire comme moi, à savoir se renseigner, car je crois que l'information durement acquise a bien meilleur goût que la bouillie.

Oui, je sais, avec des gens comme moi on n'est pas près de changer le monde, mais j'assume.

Lien vers le commentaire

Moi je me suis renseigné: il paraît que le libéralisme c'est le mal: il suffit de voir sarkozy et bush.

Plus sérieusement, le problème n'est pas l'accès à l'information mais le fait que beaucoup "croient savoir".

J'ai pas mal d'amis qui ont étés troublés par LC car ils ne voyaient pas le libéralisme comme ça

Lien vers le commentaire
Moi je me suis renseigné: il paraît que le libéralisme c'est le mal: il suffit de voir sarkozy et bush.

Plus sérieusement, le problème n'est pas l'accès à l'information mais le fait que beaucoup "croient savoir".

J'ai pas mal d'amis qui ont étés troublés par LC car il ne voyait pas le libéralisme comme ça

C'est très bien, ça veut dire que LC fait son boulot. L'important est de rendre l'information la plus disponible possible.

Lien vers le commentaire

Bon j'ai pas tout suivi, mais je vais tâcher d'être constructif.

Les libéraux sont en effet trop dogmatiques pour les gens en général.

La seule stratégie électorale leur permettant de ne pas trop s'éloigner de leurs idéaux, c'est de taper dans le populisme (cf le type de la vidéo RMC dans le fil sur la grève).

Vois pas d'autres solutions. A moins d'accepter d'être "l'aile libérale" de truc-muche, ce qui est malheureusement l'horizon que se sont fixés actuellement les libéraux en France. Et autant dire qu'il est bien foireux.

Y'a tout à revoir les enfants.

Lien vers le commentaire
Vois pas d'autres solutions. A moins d'accepter d'être "l'aile libérale" de truc-muche, ce qui est malheureusement l'horizon que se sont fixés actuellement les libéraux en France. Et autant dire qu'il est bien foireux.

Y'a tout à revoir les enfants.

"Politiciens, tous pourris, rendez-nous notre pognon"

"Quand on te prend ton blé, la moindre des choses c'est de savoir où il va. Tu sais où il va ton pognon?"

"Tu sais combien y a d'observatoires truc-muche payés pour employer des intellos qui savent pas où bosser autrement?"

"J'ai rien demandé à l'Etat et il me fait quand même chier"

"Quelles richesses produisent les politiciens?"

Lien vers le commentaire
"Politiciens, tous pourris, rendez-nous notre pognon"

"Quand on te prend ton blé, la moindre des choses c'est de savoir où il va. Tu sais où il va ton pognon?"

"Tu sais combien y a d'observatoires truc-muche payés pour employer des intellos qui savent pas où bosser autrement?"

"J'ai rien demandé à l'Etat et il me fait quand même chier"

"Quelles richesses produisent les politiciens?"

Voilà. C'est pas du Ronsard, mais ça marche.

ou pas

ou pas ou pas

C'est le moment de l'année où les hamsters s'accouplent ?

Lien vers le commentaire
Invité jabial

On peut convaincre un public de la valeur de n'importe quoi, même du bolchevisme ou du nazisme - la preuve, ça s'est fait, et à partir d'une situation où tout le monde les considérait comme des cinglés.

Seulement, faut croire en ce qu'on dit et avoir un minimum de cohérence.

Le drame du libéralisme c'est le consensualisme. Ce ne sont pas les gens raisonnables qui font bouger les choses.

Lien vers le commentaire

L'idée de l'homme est un loup pour l'homme est bien ancrée: on me traite d'idéaliste quand j'explique les idées libérales. C'est triste…

Qui plus est, les bolchos ont gagné des voix en soulevant une poignée de cas très malheureux et en disant "l'état va s'en occuper". Avec à côté les syndicats qui militaient pour le boost/vol social plutôt que la méritocratie en la diabolisant, le libéralisme était largué avec son "laisser faire, la main invisible et l'ascension sociale fera tout mais pas tout de suite"

Lien vers le commentaire
Invité jabial

C'est précisément parce que les loups existent que le libéralisme est la seule voie raisonnable. Bien sûr, ce n'est pas un système qui garantit tel ou tel résultat ; mais paradoxalement, c'est en supprimant la planification de la boulangerie nationale qu'on évite les queues devant les magasins de pain.

Même des gens très intelligents ont un mal fou à réaliser ça.

Lien vers le commentaire
C'est quoi ce binz ? Moi, chuis mon leader, toi, t'es ton leader. Et ? Je crois deviner ce que tu veux dire, mais on emploie d'autres mots pour ça.

je crois que POE a partiellement développé la question:

J'ai une autre question :

Quels sont ceux qui se disent :"je ne sais pas pourquoi les libéraux perdent la bataille parce que vraiment le libéralisme est une bonne chose, mais à partir de maintenant, je vais mettre toute mon énergie à ce que cela change, et consacrer chaque minute de mon temps libre à essayer de changer les choses"

Sans doute, il faut être leader de soit même pour pouvoir mener à bien qqchose. Je ne vois pas d'incompatibilité entre l'individualisme et le leadership: il est tout à fait possible de convaincre des personnes qui y ont toutes intérêt de travailler sur un même projet. Il est peut être plus difficile de le faire a priori en respectant à fond la liberté de chacun, mais c'est possible je pense.

Quand je parle de leadership, je parle bien de capaciter à mener un projet à plusieurs. Je pense par exemple que la plupart des startups qui marchent réunissent des personnes à forte individualité, mais qui parviennent à trouver un accord.

Lien vers le commentaire
Parce qu'etre libéral demande de réflechir avec rigeur sans y mettre trop de conditionnements émotionnels et que peu de gens fonctionnent ainsi.

ok, en même temps:

On peut convaincre un public de la valeur de n'importe quoi, même du bolchevisme ou du nazisme - la preuve, ça s'est fait, et à partir d'une situation où tout le monde les considérait comme des cinglés.

Seulement, faut croire en ce qu'on dit et avoir un minimum de cohérence.

ok, pour moi il est plus simple d'être cohérent quand on vit ce qu'on pense. Sinon on tombe là-dedans:

Les libéraux sont en effet trop dogmatiques pour les gens en général.

La seule stratégie électorale leur permettant de ne pas trop s'éloigner de leurs idéaux, c'est de taper dans le populisme (cf le type de la vidéo RMC dans le fil sur la grève).

Le drame du libéralisme c'est le consensualisme. Ce ne sont pas les gens raisonnables qui font bouger les choses.

J'achète bien la première phrase pour la situation française sur les questions éthiques, mais pas la seconde: je pense au contraire que les choses bougent quand les gens usent de leur raison… mais que les gens se trompent souvent.

L'idée de l'homme est un loup pour l'homme est bien ancrée: on me traite d'idéaliste quand j'explique les idées libérales. C'est triste…

Yep…

Ce ne me semble pas impossible de convaincre qq du contraire: il suffit de dire que ce n'est pas vrai et de se comporter autrement qu'en loup (comme dit Jabial ci-dessus). Tout cela participe du leadership via l'éthique qui me semble nous manquer.

Qui plus est, les bolchos ont gagné des voix en soulevant une poignée de cas très malheureux et en disant "l'état va s'en occuper". Avec à côté les syndicats qui militaient pour le boost/vol social plutôt que la méritocratie en la diabolisant, le libéralisme était largué avec son "laisser faire, la main invisible et l'ascension sociale fera tout mais pas tout de suite"

J'ai pas dit que c'était tout cuit, même si les libéraux font preuve de plus de leadership :icon_up:

Lien vers le commentaire
Invité jabial
J'achète bien la première phrase pour la situation française sur les questions éthiques, mais pas la seconde: je pense au contraire que les choses bougent quand les gens usent de leur raison… mais que les gens se trompent souvent.

Raisonnable ne signifie pas rationnel. L'homme rationnel est celui qui use de sa raison ; l'homme raisonnable est celui qui peut être raisonné, c'est-à-dire ramené à la "raison" ici prise comme le synonyme du consensus.

Avec les mêmes raisonnements qui ont poussé leurs ancêtres à croire que la Terre était plate, les modernes ont appris par coeur qu'elle est ronde mais sont incapable de tout sens critique vis-à-vis de leurs propres croyances. Mon libéralisme n'est si fort - force à tort interprétée comme du dogmatisme - que parce que je le remet en question en permanence. Ce n'est pas une question d'opinion mais de vérité scientifique.

Lien vers le commentaire
"Mais tu penses que le marché peut se réguler tout seul ?"

Là on est un peu coincé : ou bien on fait comprendre que ça ne veut rien dire, ou bien on répond "oui" mais c'est pas crédible et de toute façon on a tort sur le fond.

Tu peux toujours détourner, "Mais, tu penses que les politiciens peuvent se réguler tout seul?"

Lien vers le commentaire

Après avoir pas mal vadrouillé dans les cercles libéraux et sur les marchés (de fruits et légumes, pas financiers), je constate que les premiers ne sont pas du tout à l'écoute des citoyens de base. Ni dans la forme, ni sur le fond. Les libéraux s'adressent essentiellement aux libéraux, surtout les plus convaincus.

Sur le plan des idées choc, Contribuables est le meilleur parce que cette association ne cesse d'étudier les réactions du public à ses slogans, à ses propositions. D'ailleurs, ils ont choisi de ne pas se déclarer libéraux pour ne pas porter une image "idéologique". Résultat, leur ligne n'est pas toujours libérale ou cohérente, mais elle séduit un large public et porte ses fruits.

Lien vers le commentaire
Aucun d'entre eux n'a brillé par son libéralisme, ni par ses réussites à donner une direction au pays.

Rien de plus faux. Direction très claire : augmentation constante du poids des impôts et charges, explosion de la règlementation.

Lien vers le commentaire
Invité jabial
Lesquels?

Hurler avec les loups concernant les immigrés, et vendre sa base de données à des associations anti-avortement notamment - et probablement aussi à des boîtes de défiscalisation dont je reçois des appels réguliers comme par hasard depuis que j'ai signé pour le Cri.

D'une manière générale ils ont essayé pendant de longues années et échoué, il est temps de passer à autre chose. Le libéralisme de droite n'a pas plus d'avenir que le libéralisme de gauche, et ce d'autant plus qu'avec la crise les questions économiques passent sur le devant de la scène. Il faut proposer un véritable extrémisme libéral.

Lien vers le commentaire
Après avoir pas mal vadrouillé dans les cercles libéraux et sur les marchés (de fruits et légumes, pas financiers), je constate que les premiers ne sont pas du tout à l'écoute des citoyens de base. Ni dans la forme, ni sur le fond. Les libéraux s'adressent essentiellement aux libéraux, surtout les plus convaincus.

Sur le plan des idées choc, Contribuables est le meilleur parce que cette association ne cesse d'étudier les réactions du public à ses slogans, à ses propositions. D'ailleurs, ils ont choisi de ne pas se déclarer libéraux pour ne pas porter une image "idéologique". Résultat, leur ligne n'est pas toujours libérale ou cohérente, mais elle séduit un large public et porte ses fruits.

Pour l'instant pas encore : les impôts et charges continuent de nous écraser de plus en plus et mille nouvelles taxes fleurissent, voir fil "la taxe de la semaine".

CA a beaucoup de contacts, de dons et de permanents, mais pas (encore?) de résultat si leur mission est d'alléger la pression fiscale.

Au sujet de ton premier paragraphe : 100% d'accord.

Lien vers le commentaire
Invité jabial

CA a réussi à s'établir en tant qu'association rentable financièrement qui permet à des permanents de vivre de ça. Donc, d'un point de vue de politicien c'est un succès. Mais c'est pas ça qu'on attend d'eux.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...