john_ross Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Vous persistez à confondre capacité et qualité, je rappelle ce que j'ai dit depuis le début: Foutaise la qualité de tous les supports numériques s'est accrue en même temps que la capacité, un HD aujourd'hui est garanti 5 ans, il y a 10 ans c'était un an pour le grand public. Je pourrai vous parler de tous les composants entrants dans un ordinateur en allant même si vous le souhaitez jusqu'à la production des résistances. Lien vers le commentaire
ZzZz Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Et voilà que ma prof (proche de l'école de la régulation) me sort qu'une monnaie basée sur l'or serait totalement inadaptée au système économique actuel, que ce serait le retour du mercantilisme,etc, Le mercantilisme est la doctrine selon laquelle la richesse de l'économie renvoie à la quantité de monnaie disponible. Il n'y a aucun rapport entre une monnaie basée sur l'or et le retour du mercantilisme. et surtout qu'il n'y aurait pas assez d'or pour permettre une création monétaire suffisante à répondre aux besoins créés par la croissance économique. Quant aux monnaies privées, ses arguments étaient : pas pratique, manque de confiance en la monnaie, en gros. Sur l'idée qu'il est necessaire d'avoir une création monétaire qui suive la croissance économique, tu peux voir : - http://mises.org/article.aspx?Id=1254 - http://mises.org/money.asp (II. Money in a Free Society => 8. The Proper Supply of Money & 9. The Problem of Hoarding & 10. Stabilize the Price Level?) Sur les monnaies privées et banques libres : - "La vérité sur la monnaie" de Salin, chapitre IV notamment. - Le secret de la banque libre selon Philippe Nataf https://www.catallaxia.org/wiki/Philippe_Nataf Je ne suis pas non plus spécialiste, et ces textes m'ont paru clair. Lien vers le commentaire
Rincevent Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Vous persistez à confondre capacité et qualité, je rappelle ce que j'ai dit depuis le début: La qualité, c'est le service rendu au client. Point barre. Et il est évident qu'une augmentation énorme de la capacité augmente fortement la qualité, ceteris paribus. Je pourrai vous parler de tous les composants entrants dans un ordinateur en allant même si vous le souhaitez jusqu'à la production des résistances. [HS] Je me suis toujours demandé comment les résistances fonctionnaient exactement (pour les condos et les bobines, c'est évident et visuel). [/HS] Lien vers le commentaire
john_ross Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 [HS] Je me suis toujours demandé comment les résistances fonctionnaient exactement (pour les condos et les bobines, c'est évident et visuel). [/HS] Vous avez déjà vu un grille pain fonctionner? Lien vers le commentaire
Luis Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 La qualité, c'est le service rendu au client. Point barre. Et il est évident qu'une augmentation énorme de la capacité augmente fortement la qualité, ceteris paribus. Le service est mauvais si le matériel vendu fait rapidement défaut. Lien vers le commentaire
Rincevent Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Vous avez déjà vu un grille pain fonctionner? Oui. C'est vraiment comme ça que c'est réalisé, technologiquement parlant, dans les composants ? Il n'y a pas d'effet d'inductance parasite ? Le service est mauvais si le matériel vendu fait rapidement défaut. Entre autres. Comparons donc le MTBF d'un disque dur de 2008 à celui d'un DD de 1988. Lien vers le commentaire
john_ross Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Il n'y a pas d'effet d'inductance parasite ? Une inductance parasite sur une résistance? Lien vers le commentaire
Rincevent Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Une inductance parasite sur une résistance? Ahem. Dans mon grille-pain, la résistance est un fil enroulé sur lui-même à la façon d'un solénoïde. Elle a donc une inductance de µ.N².S/L, non ? Lien vers le commentaire
john_ross Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Ahem. Dans mon grille-pain, la résistance est un fil enroulé sur lui-même à la façon d'un solénoïde. Elle a donc une inductance de µ.N².S/L, non ? Tout à fait vrai. Conclusion à l'avenir j'éviterai d'utiliser le solénoïde comme exemple de résistance. Mais c'est vrai que ça reste un bon exemple qui montre la résistance d'un matériau au passage d'un courant électrique. Lien vers le commentaire
Saxval Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Oui. C'est vraiment comme ça que c'est réalisé, technologiquement parlant, dans les composants ? Il n'y a pas d'effet d'inductance parasite ? La question est en effet pas dénué de pertinence. L'important c'est l'absence d'effet inductif et bien sûr la tenue à la chaleur, puisque une résistance ça chauffe par définition… Actuellement il me semble qu'on utilise des résistances céramique (à film mince ou plus généralement à film épais). Pas terrible mais pas cher: la variation à la température est de l'ordre de 200ppm/degré et on arrive difficilement à obenir mieux que 2% de tolérance. La tenue dans le temps est assez mauvaise… Le top du top c'est la résistance à feuille ("foil resistor"), utilisée dans les années 60. Mais on l'utilise plus, trop coûteux, et puis la qualité on s'en fout . Dans les versions de précisions, le changement à la chaleur est de l'ordre de 0.02PPM/degré, et on arrive à une tolérance de 0.005%. http://www.alpha-elec.co.jp/e_machine.html Lien vers le commentaire
h16 Posté 3 avril 2009 Signaler Share Posté 3 avril 2009 Mais saperlipopette, on continue à fuiter dans le HS de tous les côtés. Un peu de sérieux, svp. Ce fil parlait du MTBF des grille-pains, on reste dessus. Merci. Lien vers le commentaire
Le sage Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Ma petite contribution au progrès technologique. Bravo pour votre brillant exposé. Deux petites remarques cependant : Vous mettez l’accent sur l’analyse monétariste de l’inflation et occultez l’analyse néoclassique (déséquilibre entre l’offre et la demande). Dans votre apologie de la déflation vous oubliez de rappelez que, comme pour l’inflation, il y a un risque d’engrenage, on parle dans ce cas de boucle déflationniste auto-entretenu (baisse des prix => baisse de la demande => baisse des revenus => baisse des prix …) et donc de récession. Lien vers le commentaire
Randian shithead Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Dans votre apologie de la déflation vous oubliez de rappelez que, comme pour l’inflation, il y a un risque d’engrenage, on parle dans ce cas de boucle déflationniste auto-entretenu (baisse des prix => baisse de la demande => baisse des revenus => baisse des prix …) et donc de récession. Foutaises, où passe l'argent non dépensé dans votre raisonnement ? Lien vers le commentaire
john_ross Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Dans votre apologie de la déflation vous oubliez de rappelez que, comme pour l’inflation, il y a un risque d’engrenage, on parle dans ce cas de boucle déflationniste auto-entretenu (baisse des prix => baisse de la demande => baisse des revenus => baisse des prix …) et donc de récession. Pourriez-vous expliquer comment l'on passe de baisse des prix à baisse de la demande? Lien vers le commentaire
Randian shithead Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Pourriez-vous expliquer comment l'on passe de baisse des prix à baisse de la demande? Je pense qu'il a inversé baisse des revenus et baisse de la demande. Lien vers le commentaire
john_ross Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Je pense qu'il a inversé baisse des revenus et baisse de la demande. Et quand bien même, la quantité de numéraire baisserai, le pouvoir d'achat augmenterai. Lien vers le commentaire
Le sage Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Pourriez-vous expliquer comment l'on passe de baisse des prix à baisse de la demande? Les agents économiques, anticipant une baisse des prix, repoussent leurs achats (effet solde) ce qui se traduit par une baisse de la demande. Lien vers le commentaire
Zax Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Et quand bien même, la quantité de numéraire baisserai, le pouvoir d'achat augmenterai. Si la production ne baisse pas. Lien vers le commentaire
john_ross Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Les agents économiques, anticipant une baisse des prix, repoussent leurs achats (effet solde) ce qui se traduit par une baisse de la demande. On ne peut pas repousser les achats ad vitam ad eternam. Et ce n'est pas parce que la valeur en numéraire décroît que le prix baisse forcément. Lien vers le commentaire
Le sage Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Vous pourriez avoir le même raisonnement pour les boucles inflationnistes, et arguer que l’on ne peut pas anticiper ses achats ad vitam eternam. Lien vers le commentaire
john_ross Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Vous pourriez avoir le même raisonnement pour les boucles inflationnistes, et arguer que l’on ne peut pas anticiper ses achats ad vitam ad eternam. Et donc maintenant je vous repose la question qui vous permet de lier baisse des prix et baisse de la demande? Parce que depuis le début de la révolution industrielle les prix des produits manufacturés ne cessent de baisser et pourtant la demande ne cesse de croître. Edit : un prix ce n'est pas la quantité de numéraire nécessaire à l'achat d'un bien mais la quantité de travail à fournir pour pourvoir à l'échange. Lien vers le commentaire
vincponcet Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Les agents économiques, anticipant une baisse des prix, repoussent leurs achats (effet solde) ce qui se traduit par une baisse de la demande. Si les gens ne font que repousser leurs achats jusqu'aux prochaines soldes, ça ne change pas vraiment la demande. Si les gens dépensent moins, ils épargnent plus, donc le stock de capital baisse, et donc les taux d'intérêts baissent, ce qui permet aux entreprises d'investir pour créer de nouveaux produits/processus de production. La baisse de la consommation et la hausse de l'épargne, c'est plutôt une bonne chose pour l'avancée générale du niveau de vie. Aussi, il faut faire attention aux volumes des tendances. La baisse des prix ne sera pas non de 10%/an. De plus, une baisse des prix régulières devraient être la norme du progrès, contrairement à la tendance actuelle de voir des prix en hausse générale (sauf les produits très technologiques). Enfin, la dépression en spirale satanique tant décriée par les keynésiens n'existe qu'après un boom monétaire. Elle correspond ainsi à un restructuration de l'économie vers une structure qui correspond mieux à la réalité, éliminant les illusions passées. Par contre, plus l'Etat va restreindre la restructuration de la production, plus elle va être longue et pénible (cf la grande dépression, avec les contrôles des prix, des salaires, les subventions en tous genres, les taxes à l'importation, etc…). Lien vers le commentaire
Le sage Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Et donc maintenant je vous repose la question qui vous permet de lier baisse des prix et baisse de la demande? L’existence d’un "effet solde". Niez vous la possibilité d'existence de spirale deflationiste ? Parce que depuis le début de la révolution industrielle les prix des produits manufacturés ne cessent de baisser et pourtant la demande ne cesse de croître. J’ignorais que nous étions en situation de déflation depuis le début de la révolution industrielle. Si les gens ne font que repousser leurs achats jusqu'aux prochaines soldes, ça ne change pas vraiment la demande. Tiendriez vous le raisonnement inverse pour l'anticipation d'achat, et donc diriez vous que l'inflation: "ça ne change pas vraiment la demande" ? Lien vers le commentaire
john_ross Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 J’ignorais que nous étions en situation de déflation depuis le début de la révolution industrielle. Et pourtant, il me faut aujourd'hui à peine 2 min de travail pour m'offrir (1litre de pétrole) 11.6kWh. Un prix ce n'est pas une valeur écrite en numéraire. Lien vers le commentaire
vincponcet Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Tiendriez vous le raisonnement inverse pour l'anticipation d'achat, et donc diriez vous que l'inflation: "ça ne change pas vraiment la demande" ? En référence à votre propos, je parlais de soldes saisonnières, qui a priori ne changent pas la demande sur l'année, mais change les moments de demande. Lien vers le commentaire
ZzZz Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Vous pourriez avoir le même raisonnement pour les boucles inflationnistes, et arguer que l’on ne peut pas anticiper ses achats ad vitam eternam. Alors qu'il n'est pas concevable qu'un individus repousse ses achats continuellemenent, il est concevable qu'il dépense tout son revenu dès l'instant où il le perçoit. Pendant les périodes d'hyper-inflation notamment. A-t-il déja exister des périodes d'hyper-déflation conduisant à une auto-destruction de la monnaie concernée? Lien vers le commentaire
Le sage Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Et pourtant, il me faut aujourd'hui à peine 2 min de travail pour m'offrir (1litre de pétrole) 11.6kWh. Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. En référence à votre propos, je parlais de soldes saisonnières, qui a priori ne changent pas la demande sur l'année, mais change les moments de demande. On parle d’effet solde permanent lors de boucle déflationniste. PS: http://canal-educatif.fr/Video/Economie/Inflation/700.php (Une vidéo didactique qui reprend ce thème de la spirale déflationniste.) A-t-il déja exister des périodes d'hyper-déflation conduisant à une auto-destruction de la monnaie concernée? http://fr.wikipedia.org/wiki/Spirale_d%C3%A9flationniste Lien vers le commentaire
john_ross Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. Les prix de tous ce que nous produisons et consommons sont liés au prix de l'énergie. Et c'est bien parce qu'on produit toujours plus avec la même quantité d'énergie consommé que les prix baisses. Lien vers le commentaire
Le sage Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 Les prix de tous ce que nous produisons et consommons sont liés au prix de l'énergie. Pas uniquement, ça serais trop simple (l'offre, la demande, tout ça tout ça quoi… ) Et c'est bien parce qu'on produit toujours plus avec la même quantité d'énergie consommé que les prix baisses. J’ignorais que nous étions en situation de déflation depuis le début de la révolution industrielle. Lien vers le commentaire
john_ross Posté 4 avril 2009 Signaler Share Posté 4 avril 2009 J’ignorais que nous étions en situation de déflation depuis le début de la révolution industrielle. C'est quoi un prix pour vous? Un nombre écrit sur une étiquette? Lien vers le commentaire
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