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Question(s) autour de l'homosexualité


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Hier-soir j'étais au concert de Steve Reich à la Villette, juif new-yorkais et pape du minimalisme, je précise pour ceux qui penseraient à une fanfare de casques à pointe. Dans cette belle salle, à côté de moi il y avait un couple de gouines avec un look de chez lutte ouvrière qui se roulaient goulûment des patins pendant l'entracte, je leur ai demandé poliment d'arrêter en faisant valoir qu'il y a des établissements pour ça. Nul manquement à la courtoisie.

Moi je vois un couple de gouine s'empaler je leur dis de continuer et je regarde attentivement, chacun ses perversités. :dentier:

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(Et arrêtons de prendre les fanfaronnades des homosexualistes, qui se promènent avec des plumes dans le cul et dont le but avoué est de détruire la civilisation «occidentale machiste, homophobe et raciste».

Personne n'a dit le contraire, même si à lire Tetu, on pourrait soupçonner que la communauté homo est elle-même responsable de cette image grotesque et agressive. Pour ma part j'ai parlé de minorité de la minorité en ce qui concerne la revendication du mariage gay via l'activisme politique contre les libertés et la quête de droits créances. Et je ne suis pas loin de penser que la majorité des homos qui vivent paisiblement leur particularité dans la discrétion de la sphère privée s'en fout.

Le chat sort du sac, quoi

Quand on parle du loup, il ne tarde pas à montrer sa queue.

Je me souviens plus qui l'a dit, mais des gens avec aussi peu de respect pour la culture et le sacré sont ce qui se rapproche le plus des talibans dans nos contrées libérales.

Je ne peux pas te contredire sur ce point, à mon avis ce devait être une personne intelligente et pleine de bon sens.

Moi je vois un couple de gouine s'empaler je leur dis de continuer et je regarde attentivement, chacun ses perversités. :dentier:

Même s'il s'agit de clones d'Arlette Laguiller en Doc martens, bien velues et avec des lunettes?

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Comme sur beaucoup de sujets, les libéraux (enfin comme moi) sont en terrain étrangers quand il s'agit de "reconnaissance" du mariage homosexuel. Ils sont opposés à sa reconnaissance par l'Etat, comme ils sont opposés à la reconnaissance par l'Etat du mariage hétérosexuel, puisque les deux "reconnaissances" reviennent à satisfaire des clientèles particulières, c'est-à-dire à devenir des biens (financés par l'argent public) sur le marché politique. L'idée même de redéfinir les termes du mariage pour satisfaire une frange de l'électorat du PS et de l'accoler au mariage classique ne fait que refléter les préférences du moment d'un personnel politique biberonné à l'égalitarisme démocratique.

Hier, le code napoléon subventionnait le mariage parce qu'il protégeait la stabilité de la famille, la propriété, la morale bourgeoise tout en l'arrachant à l'influence de l'Eglise (il ne faut pas oublier non plus que Napoléon est conservateur, mais pas vraiment catholique). Aujourd'hui, soutenir le mariage civil revient à accepter que l'Etat subventionne les modes de vie jugées compatibles avec les impératifs du moralisme démocratique (qui à mes yeux ne sont que des variétés plus ou moins raffinées de socialisme). De ce point vue, le droit de la famille contemporain est une sorte de champ de bataille qui ressemble plus à la morne plaine de Waterloo qu'au siège de l'Alcazar de Tolède.

Le même problème et la même logique égalitaire sous tend au droit de vote des immigrés. La question que certains se posent est simple (et particulièrement égarante) : pourquoi existe-il encore une différence (une inégalité) entre immigrés et nationaux sur ce terrain ? Puisqu'ils paient des impôts comme tout le monde, ils devraient voter comme tout le monde. Les libéraux devraient être plus attentifs aux constitutions de clientèles, et savoir qu'intégrer de nouveaux électeurs revient nécessairement à faire entrer sur le marché politique de nouveaux consommateurs de biens publics. Au lieu de se poser ce genre de questions, les libéraux (comme moi toujours) s'en posent de moins populaires comme par exemple : comment se fait-il que les fonctionnaires aient le droit de vote ? Comme se fait-il qu'ils puissent se syndiquer ? Etc, etc.

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Ah non, y a ça aussi

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Comme sur beaucoup de sujets, les libéraux (enfin comme moi) sont en terrain étrangers quand il s'agit de "reconnaissance" du mariage homosexuel. Ils sont opposés à sa reconnaissance par l'Etat, comme ils sont opposés à la reconnaissance par l'Etat du mariage hétérosexuel, puisque les deux "reconnaissances" reviennent à satisfaire des clientèles particulières, c'est-à-dire à devenir des biens (financés par l'argent public) sur le marché politique. L'idée même de redéfinir les termes du mariage pour satisfaire une frange de l'électorat du PS et de l'accoler au mariage classique ne fait que refléter les préférences du moment d'un personnel politique biberonné à l'égalitarisme démocratique.

Hier, le code napoléon subventionnait le mariage parce qu'il protégeait la stabilité de la famille, la propriété, la morale bourgeoise tout en l'arrachant à l'influence de l'Eglise (il ne faut pas oublier non plus que Napoléon est conservateur, mais pas vraiment catholique). Aujourd'hui, soutenir le mariage civil revient à accepter que l'Etat subventionne les modes de vie jugées compatibles avec les impératifs du moralisme démocratique (qui à mes yeux ne sont que des variétés plus ou moins raffinées de socialisme). De ce point vue, le droit de la famille contemporain est une sorte de champ de bataille qui ressemble plus à la morne plaine de Waterloo qu'au siège de l'Alcazar de Tolède.

Le même problème et la même logique égalitaire sous tend au droit de vote des immigrés. La question que certains se posent est simple (et particulièrement égarante) : pourquoi existe-il encore une différence (une inégalité) entre immigrés et nationaux sur ce terrain ? Puisqu'ils paient des impôts comme tout le monde, ils devraient voter comme tout le monde. Les libéraux devraient être plus attentifs aux constitutions de clientèles, et savoir qu'intégrer de nouveaux électeurs revient nécessairement à faire entrer sur le marché politique de nouveaux consommateurs de biens publics. Au lieu de se poser ce genre de questions, les libéraux (comme moi toujours) s'en posent de moins populaires comme par exemple : comment se fait-il que les fonctionnaires aient le droit de vote ? Comme se fait-il qu'ils puissent se syndiquer ? Etc, etc.

Mais Waterloo c'était génial, un dictateur sanguinaire s'est pris un raclée.

Bon OK, les british n'étaient pas très libéraux à l'époque, mais bon tout de même.

On peut dévier sur le droit de vote des étrangers mais là je sens que ça va partir en sucette.

Je préfère m'abstenir.

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Mon but n'est évidemment pas de dévier sur le droit de vote des zétrangers (ni de dévier sur les poèmes de Victor Hugo, la prise de l'Alcazar ou l'histoire du code civil). Waterloo, génial ? Ça reste un champ de bataille avec des morts. Et c'est triste.

"Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !

Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,

Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,

La pâle mort mêlait les sombres bataillons.

D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France.

Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance ;

Tu désertais, victoire, et le sort était las.

O Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !

Car ces derniers soldats de la dernière guerre

Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,

Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,

Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !"

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Non, c'est sur, la guerre c'est horrible, mais avec les véléîté invasives de Napo, ces pauvres soldats seraient mort tot ou tard sur un autre champ de bataille.

Donc en étant un peu insolant, on pourrait même affirmer que Waterloo à sauvé quelques vies.

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Comme sur beaucoup de sujets, les libéraux (enfin comme moi) sont en terrain étrangers quand il s'agit de "reconnaissance" du mariage homosexuel. Ils sont opposés à sa reconnaissance par l'Etat, comme ils sont opposés à la reconnaissance par l'Etat du mariage hétérosexuel, puisque les deux "reconnaissances" reviennent à satisfaire des clientèles particulières, c'est-à-dire à devenir des biens (financés par l'argent public) sur le marché politique. L'idée même de redéfinir les termes du mariage pour satisfaire une frange de l'électorat du PS et de l'accoler au mariage classique ne fait que refléter les préférences du moment d'un personnel politique biberonné à l'égalitarisme démocratique.

Hier, le code napoléon subventionnait le mariage parce qu'il protégeait la stabilité de la famille, la propriété, la morale bourgeoise tout en l'arrachant à l'influence de l'Eglise (il ne faut pas oublier non plus que Napoléon est conservateur, mais pas vraiment catholique). Aujourd'hui, soutenir le mariage civil revient à accepter que l'Etat subventionne les modes de vie jugées compatibles avec les impératifs du moralisme démocratique (qui à mes yeux ne sont que des variétés plus ou moins raffinées de socialisme). De ce point vue, le droit de la famille contemporain est une sorte de champ de bataille qui ressemble plus à la morne plaine de Waterloo qu'au siège de l'Alcazar de Tolède.

Le même problème et la même logique égalitaire sous tend au droit de vote des immigrés. La question que certains se posent est simple (et particulièrement égarante) : pourquoi existe-il encore une différence (une inégalité) entre immigrés et nationaux sur ce terrain ? Puisqu'ils paient des impôts comme tout le monde, ils devraient voter comme tout le monde. Les libéraux devraient être plus attentifs aux constitutions de clientèles, et savoir qu'intégrer de nouveaux électeurs revient nécessairement à faire entrer sur le marché politique de nouveaux consommateurs de biens publics. Au lieu de se poser ce genre de questions, les libéraux (comme moi toujours) s'en posent de moins populaires comme par exemple : comment se fait-il que les fonctionnaires aient le droit de vote ? Comme se fait-il qu'ils puissent se syndiquer ? Etc, etc.

Merci pour ce post, je plussoie fortement ce que tu dis.

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Le même problème et la même logique égalitaire sous tend au droit de vote des immigrés. La question que certains se posent est simple (et particulièrement égarante) : pourquoi existe-il encore une différence (une inégalité) entre immigrés et nationaux sur ce terrain ? Puisqu'ils paient des impôts comme tout le monde, ils devraient voter comme tout le monde. Les libéraux devraient être plus attentifs aux constitutions de clientèles, et savoir qu'intégrer de nouveaux électeurs revient nécessairement à faire entrer sur le marché politique de nouveaux consommateurs de biens publics. Au lieu de se poser ce genre de questions, les libéraux (comme moi toujours) s'en posent de moins populaires comme par exemple : comment se fait-il que les fonctionnaires aient le droit de vote ? Comme se fait-il qu'ils puissent se syndiquer ? Etc, etc.

Revenons en arrière de quelques décennies, en 1935 par exemple : le droit de vote des femmes. Vu que cela créerait, avec ton raisonnement, une clientèle électorale, faut-il ou non accorder le droit de vote aux femmes?

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Revenons en arrière de quelques décennies, en 1935 par exemple : le droit de vote des femmes. Vu que cela créerait, avec ton raisonnement, une clientèle électorale, faut-il ou non accorder le droit de vote aux femmes?

Evidemment non. L'universalisation du droit de vote, c'est une marotte démocratique.

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Revenons en arrière de quelques décennies, en 1935 par exemple : le droit de vote des femmes. Vu que cela créerait, avec ton raisonnement, une clientèle électorale, faut-il ou non accorder le droit de vote aux femmes?

C'est sensé être une question piège ?

Si démocratie il doit y avoir, je suis pour le vote censitaire du chef de famille, il se trouve que traditionnellement, le chef de famille, c'est l'homme, je ne serais pas opposé a ce que quand ce n'est exceptionnellement pas le cas, la femme vote (de la même façon qu’une reine peut être le chef d’état :D).

Mais si on parle de démocratie universelle, c'est une horreur, les effets clientélistes ne se voient plus tant que ça du a une certaine féminisation de la population masculine et sa contrepartie féminine, mais ils existent toujours.

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@Chitah : Non. Elle est libérale. Mais pas démocratique. Guizot, Royer Collard, de Stael, Constant, Hume, et même Locke, Madison, Jay ne défendent pas le suffrage universel et ne sont pas vraiment démocrates.

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C'est sensé être une question piège ?

Pourquoi croire qu'à chaque fois que je m'exprime c'est un piège?

Si démocratie il doit y avoir, je suis pour le vote censitaire du chef de famille, il se trouve que traditionnellement, le chef de famille, c'est l'homme, je ne serais pas opposé a ce que quand ce n'est exceptionnellement pas le cas, la femme vote (de la même façon qu’une reine peut être le chef d’état biggrin.gif).

Mais si on parle de démocratie universelle, c'est une horreur, les effets clientélistes ne se voient plus tant que ça du a une certaine féminisation de la population masculine et sa contrepartie féminine, mais ils existent toujours.

D'accord.

En fait, si je comprends bien, une "cilentèle politique", c'est tout ceux qui s'adressent aux hommes de l'Etat sauf F.mas et toi. Vous, vous n'êtes pas du tout la clientèle de quiconque si j'ai bien compris.

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En fait, si je comprends bien, une "cilentèle politique", c'est tout ceux qui s'adressent aux hommes de l'Etat sauf F.mas et toi. Vous, vous n'êtes pas du tout la clientèle de quiconque si j'ai bien compris.

Est-ce que je vote, moi ? Non.

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Revenons en arrière de quelques décennies, en 1935 par exemple : le droit de vote des femmes. Vu que cela créerait, avec ton raisonnement, une clientèle électorale, faut-il ou non accorder le droit de vote aux femmes?

C'est surtout utile dans une perspective de domination démocratico-publicitaire.

Sinon, l'état s'il tient à exister, devrait plutôt se limiter quoi qu'il arrive au miniarchisme et à la rule of law, sans avoir besoin de demander à ses habitants ce qu'ils en pensent.

Donc, même régime que le mariage civil : pour personne.

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@Chitah : Non. Elle est libérale. Mais pas démocratique. Guizot, Royer Collard, de Stael, Constant, Hume, et même Locke, Madison, Jay ne défendent pas le suffrage universel et ne sont pas vraiment démocrates.

Je voudrais juste comprendre à quel moment tu arrêtes le curseur?

PS : et moi je ne défends pas la démocratie, je le rappelle. Mais comme pour beaucoup de choses, c'est soit pour tout le monde, soit pour personne.

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C'est sensé être une question piège ?

Si démocratie il doit y avoir, je suis pour le vote censitaire du chef de famille, il se trouve que traditionnellement, le chef de famille, c'est l'homme, je ne serais pas opposé a ce que quand ce n'est exceptionnellement pas le cas, la femme vote (de la même façon qu’une reine peut être le chef d’état biggrin.gif).

Mais si on parle de démocratie universelle, c'est une horreur, les effets clientélistes ne se voient plus tant que ça du a une certaine féminisation de la population masculine et sa contrepartie féminine, mais ils existent toujours.

Ok on nage en plein délire. "Qu'on renvoi ces pauvres connes à leur fourneau et qu'elles ne viennent plus se méler de ce qui ne les regarde pas"

Le suffrage censitaire oui (et encore à condition que le vote ne concerne que et seulement que le vote du budget de l'état) le réserver aux chefs de famille, non, non, non et 3 fois non.

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Sur le vote des femmes, une série de fiction appelée BoardWalk Empire (que je conseille fortement/vivement) montre comment l'accession des femmes au vote est une tactique purement politique, et ce dès les années 20.

Assez amusant à regarder avec des yeux "public choice".

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Je voudrais juste comprendre à quel moment tu arrêtes le curseur?

PS : et moi je ne défends pas la démocratie, je le rappelle. Mais comme pour beaucoup de choses, c'est soit pour tout le monde, soit pour personne.

C'est simple. Le seul libéral qui est démocrate, et qui va influencer tous les libéraux postérieurs, c'est JS Mill. Et on sait ce qu'on lui doit, et comment il a fini. Socialiste.

Maintenant, libres aux libéraux d'être démocrates, ce n'est pas la question. Ils peuvent être ce qu'ils veulent. Seulement, il faut bien comprendre que ce sont deux choses différentes qui répondent à deux finalités différentes.

Tiens, puisqu'on parle du suffrage des femmes, pour l'anecdote, c'est la gauche qui a longtemps freiné des quatre fers pour étendre le droit de vote aux femmes. La raison -comme c'est étonnant- est clientéliste : les bonnes femmes étant sous la coupe de leurs curés, nos édiles pensaient qu'elles réintroduiraient la réaction dans le corps électoral.

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Est-ce que je vote, moi ? Non.

Ce n'est pas ma question (d'autant que je sais que tu ne votes pas).

C'est simple. Le seul libéral qui est démocrate, et qui va influencer tous les libéraux postérieurs, c'est JS Mill. Et on sait ce qu'on lui doit, et comment il a fini. Socialiste.

Maintenant, libres aux libéraux d'être démocrates, ce n'est pas la question. Ils peuvent être ce qu'ils veulent. Seulement, il faut bien comprendre que ce sont deux choses différentes qui répondent à deux finalités différentes.

Tiens, puisqu'on parle du suffrage des femmes, pour l'anecdote, c'est la gauche qui a longtemps freiné des quatre fers pour étendre le droit de vote aux femmes. La raison -comme c'est étonnant- est clientéliste : les bonnes femmes étant sous la coupe de leurs curés, nos édiles pensaient qu'elles réintroduiraient la réaction dans le corps électoral.

Je sais bien tout cela.

Je pense que l'atmosphère de ce fil est d'ores et déjà bien trop plombée pour avoir une discussion sereine, je vous laisse les gars. Je vais aller vérifier que je ne suis pas devenu socialiste pendant la nuit, moi qui n'ait jamais été que libéral.

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Ce n'est pas ma question (d'autant que je sais que tu ne votes pas).

Bah tu demandes si je suis le seul avec NN2K à ne pas faire partie d'une clientèle. Je te réponds, je ne vote pas, et comme tous ceux qui ne votent pas, je suis hors marché politique (enfin hors versant "marchandage", pas financement).

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Le suffrage censitaire oui (et encore à condition que le vote ne concerne que et seulement que le vote du budget de l'état) le réserver aux chefs de famille, non, non, non et 3 fois non.

Par définition, le vote censitaire est le vote du chef de famille, la famille n'étant bien évidemment pas comprise comme l'ensemble des gens ayant un lien de parenté, mais comme l'ensemble des gens qui partagent un foyer.

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Bah tu demandes si je suis le seul avec NN2K à ne pas faire partie d'une clientèle. Je te réponds, je ne vote pas, et comme tous ceux qui ne votent pas, je suis hors marché politique (enfin hors versant "marchandage", pas financement).

Je voulais juste savoir si ce raisonnement consistant à fustiger telle ou telle pratique politique clientéliste, juste d'un point de vue moral et logique, ne cachait pas seulement la volonté d'être la clientèle politique dominante. C'est tout.

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Ok on nage en plein délire. "Qu'on renvoi ces pauvres connes à leur fourneau et qu'elles ne viennent plus se méler de ce qui ne les regarde pas"

C'est vrai que ça semble trop beau pour être vrai.

Le suffrage censitaire oui (et encore à condition que le vote ne concerne que et seulement que le vote du budget de l'état) le réserver aux chefs de famille, non, non, non et 3 fois non.

Bof, pourquoi pas ? Si on veut le droit de vote, qui est un faux droit, et qui est extrêmement dangereux pour la liberté, il faut réfléchir à qui le donner.

Or, les personnes les plus manipulables de la société et les plus enclines à être attirée par la force ne me semblent pas être les plus à même de sélectionner la politique étatique la plus libérale.

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Revenons en arrière de quelques décennies, en 1935 par exemple : le droit de vote des femmes. Vu que cela créerait, avec ton raisonnement, une clientèle électorale, faut-il ou non accorder le droit de vote aux femmes?

Le droit de vote n'est pas un droit naturel.

J'avais entendu que les femmes jusqu'en 71 devaient aller à la banque obligatoirement avec l'accord de leur mari. Ca ce serait un meilleur exemple. Donc oui pour certains libéraux, remettre en cause cela serait un affreux projet constructiviste rappelant les HLPSDNH, c'est du dangereux progressisme.

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Ok on nage en plein délire. "Qu'on renvoi ces pauvres connes à leur fourneau et qu'elles ne viennent plus se méler de ce qui ne les regarde pas"

L'émancipation passe nécessairement par l'obtention du droit à l'égale participation à la spoliation politique de la majorité par la minorité ? Non. Il s'agirait de ne pas confondre l'égalité civile et la participation politique.

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