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Question(s) autour de l'homosexualité


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Pour moi, c'est simple, tout ceci devrait pouvoir relever du droit privé, chacun étant libre de contracter.

Parce que après le mariage gay, on pourrait imaginer aussi le mariage multiple. Je vois pas trop où ça pourrait s'arrêter, ce bouzin.

Donc, non, je suis plutôt contre mais bon, en gros, je m'en fous :icon_biggrin:

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La réponse est simple.

La société a selectionné par elle même un modèle familial. Il est donc fort à parier qu'il est le plus efficace. Dès lors, celui qui impose le changement, c'est toi à la société. Car ta démarche impose un changement de sens d'un mot connu de tous. Par ta seul volonté, tu imposés la supression de la notion d'alterité.

Imposer quoi ? Quelqu'un qui décide de faire un pacte et d'appeler ça mariage commet au pire une saute de français, il n'impose rien du tout.

En suite, il faut réfléchir aux enfants. C'est facile de dire "je vais concourir à son bonheur". Tout le monde en conviendra. Mais laisser adopter un enfant par un couple homosexuel n'a t-il pas des conséquences sur la représentation que l'enfant, puis l'adulte aura de lui?

Si, mais concrètement, qu'est-ce qui te gène toi ? L'état n'a pas à se mêler de comment les enfants sont éduqués tant qu'ils ne sont pas violentés.

Quand nous prenons une décision en terme d'éducation, les conséquences ne se manifestent que longtemps plus tard.

Quelles conséquences ?

Pour finir, je le répète, si la société a sélectionné un modèle, il y a peut être des raisons.

Si ce que tu appelle société c'est 53% des votants, non. La société a voté pour Framby.

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Je l'ai dit : à la majorité. Un truc de dingue qui va t'étonner, l'homosexualité reste une minorité pour une raison d'évolution naturelle, même si l'activisme de la minorité de cette minorité est particulièrement bruyant.

De plus l'argument est fallacieux : si l'Etat transforme l'école publique en centre d'éducation aux modes de vie marginaux, rien ne m'oblige à y envoyer mes enfants, pourtant c'est une forme de coercition et de contrôle des conduites imposée à la société civile.

Si l'Etat transforme la définition juridique de la famille en intervenant dans le droit positif au point d'y inclure des communautés polygames étendues, rien ne m'oblige à intégrer une de ces communautés, pourtant il s'agirait d'une extension du contrôle étatique sur la sphère privée, exercée par de la coercition.

En l'occurence, en tant qu'individualiste, la majorité je l'emmerde.

Je suis désolé de te contredire mais le fait que demain des homos ou des lesbiennes puissent se marier entre eux ne va avoir absolument aucune conséquence sur ta vie. Il n'y a absolument aucune coercition.

l y a tout juste une question de vovabulaire.

Ce n'est absolument pas comparable aux deux hypothèses que tu proposes.

Toi et ta famille ne vont pas devoir changer d'école ou fuire ou se priver de rejoindre une quelquonque communauté.

Sinon, je suis évidemment favorable à ce que l'état ne s'occupe plus du mariage civil, évidemment.

Mais j'ai de toute façon cru comprendre que même sans l'état, tu désapprouverais que je me "marie" avec mon copain, avec une cérémonie dirigée par un druide à poil avec des invités qui font des offrandes à Gaïa, …

En l'état actuel des choses, l'état n'est pas près de libéré le mariage, ça n'arrivera pas de mon vivant et ce n'est d'ailleur encore arrivé dans aucun endroit au monde.

Je suis donc favorable à ce qu'on mette en place une législation qui me permet de m'assurer qu'on nous foutera la paix à moi et mon futur époux et qui me permette également de régler les questions patrimoniales et patri/matriarcales comme bon nous semble.

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Si tu décides d'être cohérent, il faut te poser la question également pour les couples hétéros, et appliquer la même grille d'analyse.

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L'adoption est un autre sujet -malgré ce que certains en pensent- mais bien que je considère l'homoparentalité comme sous-optimale (pour être poli) la réalité est que les couples homos qui veulent adopter (tout comme les couples qui veulent adopter en général) font en moyenne des meilleurs parents que la moyenne globale des parents.

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L'adoption est un autre sujet -malgré ce que certains en pensent- mais bien que je considère l'homoparentalité comme sous-optimale (pour être poli) la réalité est que les couples homos qui veulent adopter (tout comme les couples qui veulent adopter en général) font en moyenne des meilleurs parents que la moyenne globale des parents.

Euh, alors là, faudrait voir à voir… comment le sais tu ?
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Euh, alors là, faudrait voir à voir… comment le sais tu ?

J'ai travaillé pendant deux ans comme procureur pour la Direction de la protection de la Jeunesse au Québec.

L'adoption, je connais un peu ;)

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La réponse est simple.

La société a selectionné par elle même un modèle familial. Il est donc fort à parier qu'il est le plus efficace. Dès lors, celui qui impose le changement, c'est toi à la société. Car ta démarche impose un changement de sens d'un mot connu de tous. Par ta seul volonté, tu imposés la supression de la notion d'alterité.

En suite, il faut réfléchir aux enfants. C'est facile de dire "je vais concourir à son bonheur". Tout le monde en conviendra. Mais laisser adopter un enfant par un couple homosexuel n'a t-il pas des conséquences sur la représentation que l'enfant, puis l'adulte aura de lui?

Quand nous prenons une décision en terme d'éducation, les conséquences ne se manifestent que longtemps plus tard.

Pour finir, je le répète, si la société a sélectionné un modèle, il y a peut être des raisons.

La société ? Connais pas.

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C'est un non-sens juridique ce que tu racontes.

Or je suis désolé, en quoi un couple polygame -par exemple- viendrait t'imposer quoi que ce soit en établissant un contrat, qu'ils appelleraient «contrat de vie commune» devant un notaire?

C'est toi qui nage en pleine incohérence quant à la hiérarchie des normes, en appelant à l'autorité de l'Etat, au moyen de son ingéniérie sociale pour transformer la définition juridique du mariage et de la famille. De plus on le répète pour les constructivistes qui maraudent ici : le mariage mixte est une institution fondatrice qui résulte d'une sélection millénaire de pratiques, comme la famille, puisqu'il est le fondement de l'autorité familiale et n'est donc pas réductible à un contrat.

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La liberté de contracter est antérieure à l'état; d'ailleurs une des fonctions (sinon LA fonction) de l'état est la protection des contrats.

Qui est constructiviste ici?

Celui qui veut que l'état empêche les gens de conclure des contrats ou celui qui veut que l'état les laisse faire et les protège?

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Je ne m'attand pas à ce qu'un crétien me dise que la polygammie c'est bien.

Je constate juste que les deux principaux reproche qu'ils font au mariage gay (le mariage, c'est fait pour avoir des enfants, et le mariage est une institution multisécualire) ne sont plus valides quand on parle de polygammie.

Le mariage polygamme devrait donc en toute logique petre plus catho compatible.

C'est fait exprès? Ca fait 2 fois…

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C'est toi qui nage en pleine incoéhrence quant à la hiérarchie des normes, en appelant à l'autorité de l'Etat, au moyen de son ingéniérie sociale pour transformer la définition juridique du mariage et de la famille.

Qui a invoqué l'état ici ? Il a seulement été question que deux personnes aient le droit de passer un pacte et de l'appeler mariage. Pas besoin d'état pour ça.

En revanche actuellement, il y a bien une loi napoléonienne qui interdit de se marier religieusement/symboliquement s'en être civilement marié.

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Je ne m'attand pas à ce qu'un crétien me dise que la polygammie c'est bien.

Je constate juste que les deux principaux reproche qu'ils font au mariage gay (le mariage, c'est fait pour avoir des enfants, et le mariage est une institution multisécualire) ne sont plus valides quand on parle de polygammie.

Le mariage polygamme devrait donc en toute logique etre plus catho compatible.

Je ne suis pas theologien, loin de là mais ici cest simple à comprendre.

L'homosexualité commes les polygamie/polyandrie sont toutes deux des aberrations conceptuelles. La première est rejetée car c'est un rapport stérile par nature qui n'existe nul part hormis chez l'Homme. Le second pose un tout autre problème qui est le rejet de la notion d'amour. Mettre en avant une éventuelle efficacité démographique ne suffit pas car l'un des axes majeurs des mouvements chrétiens fut d'imposer cette notion de mariage d'amour. Notion qui a mis plusieurs siècles à devenir réalité.

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Prenons un exemple concret, la France : supposons qu'il y ait 50 000 ménages gays dans notre pays, des couples mariés de même sexe.

Faisons donc la liste des conséquences sur la société, et spécifiquement sur les couples hétérosexuels . Si la société est si menacée alors cette liste sera très facile à faire.

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Je ne suis pas theologien, loin de là mais ici cest simple à comprendre.

L'homosexualité commes les polygamie/polyandrie sont toutes deux des aberrations conceptuelles. La première est rejetée car c'est un rapport stérile par nature qui n'existe nul part hormis chez l'Homme. Le second pose un tout autre problème qui est le rejet de la notion d'amour. Mettre en avant une éventuelle efficacité démographique ne suffit pas car l'un des axes majeurs des mouvements chrétiens fut d'imposer cette notion de mariage d'amour. Notion qui a mis plusieurs siècles à devenir réalité.

Je vois, ça tombe sous le sens.

Il faut donc interdire les mariages sans amour. Ah, mais c'est quoi la définition juridique de l'amour ?

Tu a un amouromètre, ou on dois aller l'emprunter à nos amis les bisounours ?

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Prenons un exemple concret, la France : supposons qu'il y ait 50 000 ménages gays dans notre pays, des couples mariés de même sexe.

Faisons donc la liste des conséquences sur la société, et spécifiquement sur les couples hétérosexuels . Si la société est si menacée alors cette liste sera très facile à faire.

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En suite, il faut réfléchir aux enfants. C'est facile de dire "je vais concourir à son bonheur". Tout le monde en conviendra. Mais laisser adopter un enfant par un couple homosexuel n'a t-il pas des conséquences sur la représentation que l'enfant, puis l'adulte aura de lui?

Quand nous prenons une décision en terme d'éducation, les conséquences ne se manifestent que longtemps plus tard.

Le débat de l'homoparentalité et du mariage sont clairement différent.

Note bien que dans un monde vraiment libérale, l'état, les oiseaux, la concierge de l'élysée, le boucher, ma mère, … personne n'aurait rien à redire sur qui adopte qui.

Mariage gay ou pas, l'homoparentalité serait une réalité encore plus réelle qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Donc sans un état interventionniste et ses gauchos au pouvoir, les pauv n'enfants vous être encore plus nombreux à être traumatisé par les homosexuel qui vont les ont adopté.

Par ailleurs, j'ai une copine qui est assistante sociale à Charleroi, elle voit de tout (mais vraiment de tout).

Entre la conne qui se fait mettre en cloque par son cousin pour la 4ème fois et qui est donc à son 4 ème enfant handicapé mental profond;

celle qui ne sort jamais sont gamin de son parc (et qui ne sait donc toujours pas marcher à 4 ans);

ceux qui ne s'occupe pas du tout de leur môme au point que le gamin lève la jambe pour faire pipi contre les meubles parce qu'il a pris modèle sur le chien qui est l'être qui s'intéresse le plus à lui dans le foyer (ce qui en passant permet de comprendre qu'on laisse le chien pisser sur les meubles) … … … y a de quoi écrire plusieurs bouquins.

Tous ces gens n'ont pas besoin de permis pour élever des gosses et tout va bien pour eux dans le meilleur des mondes possible.

Dans le cas de l'adoption figure toi qu'il y a une enquête et que cette enquête est extrêmement poussée, ce qui est normale puisque l'institution (qu'elle soit publique ou privée) qui est responsable du bien être du gamin, est priée de s'assurée qu'elle ne refile pas l'enfant à des attardés

mentaux, des criminels, des drogués, …

Je peux aussi te parler des gamins de parts le monde qui sont élevé dans des environnements ou il n'y aucune femme (ou le contraire) notamment dans certains monastères.

Je peux aussi te parler des millions d'enfants qui ont été élevé par des homos en couple et qui se portent très bien, même 40 ans après.

Qui est tu toi pour prétendre être plus approprié que la compétition des méthodes, que le partage des expériences, que l'exprit critique de chaque parent et tuteur… qui es tu pour prétendre être le mieux placé pour connaitre ce qui est le meilleur pour chacun des enfants de ce monde.

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J'ai travaillé pendant deux ans comme procureur pour la Direction de la protection de la Jeunesse au Québec.

L'adoption, je connais un peu wink.gif

Aaaaa okay, je comprends mieux ! Pasque, moi, je m'occupais des enquêtes d'adoption et de la protection de l'enfance, alors, évidemment !…
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Je ne suis pas theologien, loin de là mais ici cest simple à comprendre.

L'homosexualité commes les polygamie/polyandrie sont toutes deux des aberrations conceptuelles. La première est rejetée car c'est un rapport stérile par nature qui n'existe nul part hormis chez l'Homme. Le second pose un tout autre problème qui est le rejet de la notion d'amour. Mettre en avant une éventuelle efficacité démographique ne suffit pas car l'un des axes majeurs des mouvements chrétiens fut d'imposer cette notion de mariage d'amour. Notion qui a mis plusieurs siècles à devenir réalité.

Bof, mariage d'amour imposé par les chrétiens, pas évident de défendre ce point de vue. Ce qui est exigé des mariés, et surtout de la mariée c'est d'abord la fidélité.

Le fait que l'homosexualité soit stérile est un fait, mais n'en fait pas pour autant une aberration conceptuelle. La polygamie n'est pas non plus une aberration conceptuelle puisqu'elle existe et permet à certaines sociétés de fonctionner, de plus, elle n'implique pas nécessairement le rejet de l'amour, mais en limite l'expression à un des protagonistes, au hasard, l'homme.

Bon, bref, essaye encore.

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La liberté de contracter est antérieure à l'état; d'ailleurs une des fonctions (sinon LA fonction) de l'état est la protection des contrats.

Qui est constructiviste ici?

Toi tu n'as pas lu ou pas compris cette notion, c'est une confusion similaire qui règne avec le terme abolitionniste dans la novlangue techno d'abolition de la prostitution.

Hayek et Mises font des remarques très intéressantes au sujet des projets socialistes de communautés des femmes et des enfants, en observant que ce sont les premières institutions que des intellectuels ont voulu transformer pour instituer le communisme, avant même de réformer la propriété:

"De même, la famille n’a jamais été conçue ni prescrite car l’Homme a compris ses répercussions les meilleures. Ces deux principes sont des habitudes qui se sont constituées dans les groupes, puis ces groupes furent sélectionnés par l’évolution des espèces d’une manière que l’intelligence individuelle n’a pas saisie, ce qui rendit plus efficace les groupes mixtes.

Toujours est-il que depuis les débuts de la civilisation moderne dans son antiquité classique, il y eut constamment des révoltes de certains intellectuels contre les traditions de propriété et de famille.

Parmi les philosophes grecs classiques, Platon et Aristote se révoltèrent contre ce qui était simplement une pratique qui marchait. Puis les religions réalistes défendirent la propriété et la famille mais sans en donner de raisons rationnelles.

Pendant le Moyen-Age et les temps modernes, les hérétiques qui se révoltèrent contre la religion furent les intellectuels qui la comprirent le mieux, et bien sûr la dernière forme d’hérésie en révolte contre la tradition de propriété privée et de famille est le socialisme."

http://www.institutc…von-hayek-1985/

Par ailleurs, sur le plan utilitariste, ton argument revient à dire qu'il ne faut pas attendre la sortie du socialisme et de ses effets pervers pour promouvoir de façon gouvernementale un ensemble de conduites marginales, et donc qu'il revient au monopole de l'Etat de légaliser les drogues en contrôlant la vente et proposant des salles de shoot au public.

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C'est toi qui nage en pleine incohérence quant à la hiérarchie des normes, en appelant à l'autorité de l'Etat, au moyen de son ingéniérie sociale pour transformer la définition juridique du mariage et de la famille. De plus on le répète pour les constructivistes qui maraudent ici : le mariage mixte est une institution fondatrice qui résulte d'une sélection millénaire de pratiques, comme la famille, puisqu'il est le fondement de l'autorité familiale et n'est donc pas réductible à un contrat.

Oui, voilà, c'est mieux dit quand c'est Free Jazz, je partage ton avis
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Je ne suis pas theologien, loin de là mais ici cest simple à comprendre.

L'homosexualité commes les polygamie/polyandrie sont toutes deux des aberrations conceptuelles. La première est rejetée car c'est un rapport stérile par nature qui n'existe nul part hormis chez l'Homme. Le second pose un tout autre problème qui est le rejet de la notion d'amour. Mettre en avant une éventuelle efficacité démographique ne suffit pas car l'un des axes majeurs des mouvements chrétiens fut d'imposer cette notion de mariage d'amour. Notion qui a mis plusieurs siècles à devenir réalité.

:facepalm: tu devrais t'informer un petit peu sur la question.

Mais bien sur le mariage d'amour on connais ça, en l'occurence, si le mariage est une tradition multi séculaire, ça fait pas 50 ans qu'il est à peine majoritairement d'amour.

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Oui, voilà, c'est mieux dit quand c'est Free Jazz, je partage ton avis

Et il a raison, sauf que ce qu'il écrit ne concerne personne de sensé sur ce forum.

Ce que Librekom dit est simple : soit l'Etat sort du mariage civil (ce que beaucoup d'entre nous souhaitent) soit l'Etat ouvre le mariage civil aux gays qui le souhaitent. La première branche de l'alternative permet de comprendre qu'il s'agit bien d'une solution par défaut, d'une cautère sur une jambe de bois, mais que c'est toujours bon à prendre.

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Allons, ne me sors pas le spam d'auteurs; je les connais au moins autant que toi.

Tu tiens à la famille, ayant des sensibilités conservatrices, je peux parfaitement le comprendre, mais je ne laisserai pas cette sensibilité aveugler ma raison libérale.

Les gens ont parfaitement le droit de s'entendre par contrat que pendant toutes la durée de leur vie commune, M.X s'engage à être fidèle à M.Y avec une clause pénale de 1M d'Euros.

OU

«à la cessation de vie commune, les parties se partageront le patrimoine de la façon suivante:»

On n'a pas besoin de l'état pour ça. En réalité, je veux que l'état se mêle de ses oignons.

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Allons, ne me sors pas le spam d'auteurs; je les connais au moins autant que toi.

Tu tiens à la famille, ayant des sensibilités conservatrices, je peux parfaitement le comprendre, mais je ne laisserai pas cette sensibilité aveugler ma raison libérale.

Citer cinq lignes de Hayek, voilà que c'est du spam maintenant. Il ne s'agit pas de ma sensibilité personnelle, mais d'une nécessaire distinction entre une institution et un contrat. Quant à ton aveuglement, il se porte bien, puisque tu en viens par foi en une posture morale de circonstance à soutenir des mesures constructivistes comme la redéfinition juridique de la famille en famille polygame. Hayek montre que la communauté des femmes fut le premier acte intellectuel des socialistes, que tu t'empresses d'imiter en travestissant ce goût sous des oripeaux libéraux.

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Imposer quoi ? Quelqu'un qui décide de faire un pacte et d'appeler ça mariage commet au pire une saute de français, il n'impose rien du tout.

Il impose un changement de sens au sein de toute la société en cela que dès l'acte fondateur (premier mariage homo) le mariage ne sera plus un lien d'alterité.

Si, mais concrètement, qu'est-ce qui te gène toi ? L'état n'a pas à se mêler de comment les enfants sont éduqués tant qu'ils ne sont pas violentés. Quelles conséquences ?

À cet instant, c'est impossible à déterminer. Pour le faire, il faudra attendre l'adoption massive par des couples homo puis faire des études quand ce seront des adultes insérés dans la société.

Pour ce qui est de la violence, elle n'est pas que physique. Elle peut être intérieur.

Après pour ce qui peut perturber l'épanouissement de l'enfant, il y a deux difficultés à passer: celle d'être un enfant adopté qui se rajoute à celle de vivre dans un couple homo. Quelle représentation l'enfant aura-t-il? Comment sera-t-il reçu par ses camarades qui eux majoritairement rejètent l'homosexualité?

Si ce que tu appelle société c'est 53% des votants, non. La société a voté pour Framby.

On pourrait disserter de savoir pourquoi Hollande est passé. C'est un autre sujet.

La société c'est son ensemble. Et cet on semble sélectionne sur le long terme des pratiques. Dire "il y a contrat" ne suffit pas pour être accepté.

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Bon, je m'absente une heure pour bouffer, et le sujet prend 2 pages. Tant pis, tu as fais l'effort d'argumenter de façon poli, je vais quand même prendre le temps de te répondre… On verra pour le reste si j'ai le temps.

Attend tu ne va quand même pas me dire que tu es prêt à dépensser de l'énergie pour empécher quelqu'un d'être ridicule à tes yeux.

Parce que si c'est ça, je t'arrête tout de suite, il y a bien plus ridicule qui circule en libérté dans la nature, et si tu veux tous les arréter c'est toi qui va être ridicule.

Moi j'ai l'intention de me marier avec mon copain.

Pour moi c'est un engagement pour la vie, une preuve d'amour, un passage du status de petits-copains à époux dans le sens ou on va devenir une cellule familliale, un vrai couple unis pour la vie.

Ensuite, ensuite c'est une sécurité.

Tu peux trouver ça ridicule, a vrai dire, ça m'importe peu, de la même façon que ce je fais avec mon copain devrait t'importer peu.

Ce qui compte pour moi c'est qu'on soit heureux.

Et pourquoi on appel ça un mariage, parce que ça ressemble en tout point à tous les mariages auxquel j'ai assistés.

Pour le coup de la famille, nous avons pour projet d'adopter des enfants, c'est tellement compliqué que je ne sais pas quand on va le faire, ni comment on va s'y prendre, mais c'est bien notre projet. Et donc à nouveau, je ne vois pas de grande différence avec les couplé hétéros qui se marient.

Je l'ai déjà dit, je suis contre la mariage civil, mais pour des raison pratique j'a tout intérêt m'y soumettre.

Par contre au niveau du symbole, je n'ai aucune hésitation surlaquestion, sans l'état, j'aurais de toute façon souhaité me marier avec mon copain.

Bon, de 1, je ne sais pas si tu es au courant, mais dans les textes de loi légiférant le mariage civil, il est question de beaucoup de chose, mais jamais d'amour ou de bonheur.

De 2, même mariés, vous serez peut-être un couple unis et heureux (ce que je vous souhaite), mais vous ne serez jamais une famille. La composante essentielle d'une famille, c'est un homme et une femme, deux entités différentes qui s'équilibrent afin de fournir une entité unie destinée à élever des enfants. Sans cette dualité homme/femme, il n'y a pas l'équilibre nécessaire à former une famille. On n'atteint pas l'équilibre familial avec deux ying ou deux yang !

De 3, la sécurité, c'est dans l'amour sincère et durable de ton conjoint que tu la trouvera, pas dans le mariage.

Tu ne vois pas la différence entre un couple hétéro et un couple homo ? Ben c'est marrant, il faut croire quelques milliards d'humain pendant quelques milliers d'année l'ont vu eux. Même dans la société grecque antique, ou l'homosexualité masculine était presque recommandée, on n'a jamais vu l'union de deux hommes par le mariage.

Que les gays aient les mêmes droits en matières d'héritage ou de déduction fiscale, pourquoi pas, mais ce n'est pas la question. Si ça l'était, il suffirait d'étendre le PACS. Après, que toi personnellement tu décides d’appeler cela mariage, c'est ton droit, ce n'est pas pour cela que l'on doit changer la définition officielle.

Personnellement, ce que je vois, c'est la touche finale de la destruction de la famille. Après l'égalitarisme qui a veut nier les différences homme-femme, après la facilité du recours au divorce qui devient en Belgique une formalité administrative (au point qu'un de mes potes a contacté un avocat AVANT même de parler de ses problèmes de couples avec sa femme !), le mariage gay n'est certes que la dernière goutte, mais c'est celle qui fait déborder le vase.

(Ha oui, pour les non-belges au fait, la prochaine étapes, après le mariage gay, c'est l'obligation de donner aux enfants un double nom de famille, paske-c'est-trop-inzuste que ce soit par défaut le nom du père. Comme ça, ce sera pratique, déjà qu'officiellement ma femme ne peut prendre mon nom de famille même si elle en a envie, mes gosses n'auront pas le même nom que moi.)

Comme tu as dis, ce que tu fais avec ton copain m'importe peu, ce que le lobby pro-gay fait de la notion de famille et de mariage lui m'importe.

Pour l'adoption par les homos, ta vision est assez plaisante: si j'ai bien compris, c'est que les couples hétéros soient prioritaires. Moi je vois un système similaire ou homosexualité pourrait être prise comme un critère négatif, mais qui pourrait être compensé par d'autres critères positifs (équilibre du couple, stabilité économique, etc…). Mais je ne suis pas assez naïf pour croire que cela soit possible dans notre société. Que l'homosexualité soit prise comme un critère négatif soulèverait aussitôt la clique des pro-lgtb venant crier au scandale, donc supprimé par un quelconque politique populiste et sans couille. Donc tant pis, je reste contre aussi, sauf cas particuliers…

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Citer cinq lignes de hayek, voilà que c'est du spam maintenant. Il ne s'agit pas de ma sensibilité personnelle, mais d'une nécessaire distinction d'une institution d'un contrat. Quant à ton aveuglement, il se porte bien, puisque tu en viens par foi en une posture morale de circonstance à soutenir des mesures constructivistes comme la redéfinition juridique de la famille en famille polygame. Hayek montre que la communauté des femmes fut le premier acte intellectuel des socialistes, que tu t'empresses d'imiter en travestissant ce goût sous des oripeaux libéraux.

Mais tu te relis?

En quoi deux homos (ou peu importe qui…) qui défissent les termes de leur cohabitation est une atteinte aux institutions? Tu n'es pas sérieux, l'es-tu? Ma posture morale est la suivante: la liberté contractuelle est naturele; elle consiste à s'obliger par écrit à un certain nombre de choses au plaisir des parties et qui les engage. Ces choses ne peuvent porter atteinte aux droits naturels des tiers, auquel cas le contrat est inopposable auxdits tiers. Voilà ma posture morale. Si tu trouves un seul passage de Hayek qui serait contre le fait que deux hommes décident contractuellement que Gilbert gardera la télé quand Gérard partira, je suis curieux.

Je ne soutiens AUCUNE mesure. Je soutiens le RETRAIT des mesures constructivistes (un mot que tu devrais réapprendre) qui empêchent les individus de définir librement leur environnement relationnel. L'état n'a pas, je le répète, à se mêler de ça. C'est aux individus, et aux individus seuls qu'il revient de définir leur union.

Ah, et pour faire plaisir à votre bigoterie: le Québec avait, avant que le gouvernement fédéral décide d'inclure le mariage entre conjoins de même sexe dans la définition du mariage, contourné une subtilité constitutionnelle qui l'empêchait de faire cela, en adoptant une nouvelle forme de contrat: l'union civile. En gros, on a copié/collé le mariage et on a changé le nom et on a permis aux couples de même sexe de le faire.

La sainteté du mariage est préservée, les bigots de toutes les chapelles peuvent dormir en paix et les homos retrouvent leur liberté contractuelle.

étonnamment, même si le mariage restait l'union entre un homme et une femme, certains trouvaient toujours le moyen de pester contre les homos, craignant qu'ils détruisent la civilisation…

P.S. Ce n,est PAS à l'état de définir la famille. C'est aux individus de définir ce qu'est la famille.

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Il impose un changement de sens au sein de toute la société en cela que dès l'acte fondateur (premier mariage homo) le mariage ne sera plus un lien d'alterité.

Le mot "mariage" n'est la propriété de personne. La sémantique n'a pas à être étatisée. Libre à ceux qui le veulent de s'unir et d'appeler ça mariage, libre à toi de considérer que leur union n'est pas un mariage.

à cet instant, c'est impossible à déterminer. Pour le faire, il faudra attendre l'adoption massive par des couples homo puis faire des études quand ce seront des adultes insérés dans la société.

Ce qui est extrêmement pratique. Je doute moi-même au plus haut point de l'intégrité mentale d'un enfant élevé sans père, ou sans mère. Ce n'est pas pour ça que j'en appelle à la violence d'état.

Pour ce qui est de la violence, elle n'est pas que physique. Elle peut être intérieur.

Et comment tu définis juridiquement cette violence intérieur ?

Après pour ce qui peut perturber l'épanouissement de l'enfant, il y a deux difficultés à passer: celle d'être un enfant adopté qui se rajoute à celle de vivre dans un couple homo. Quelle représentation l'enfant aura-t-il?

Pas d'altérité. C'est mieux qu'un enfant ai un père ET une mère. C'est mieux que ses parents soient ensembles pour son éducation. C'est mieux qu'ils soient ses parents biologiques. Mais la question n'est pas là.

Comment sera-t-il reçu par ses camarades qui eux majoritairement rejètent l'homosexualité?

Remplace homosexualité par une couleur de peau ou une religion, tu aura compris l'invalidité de cet argument.

On pourrait disserter de savoir pourquoi Hollande est passé. C'est un autre sujet.

La société c'est son ensemble. Et cet on semble sélectionne sur le long terme des pratiques. Dire "il y a contrat" ne suffit pas pour être accepté.

"La société" n'est pas un ensemble homogène. Ceux qui veulent accepter on me droit d'accepter, ceux qui ne veulent pas ont le droit de ne pas le faire.

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