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Internement sous prescription médicale


Pandora

Messages recommandés

Invité jabial

Tu es jugée sur la façon dont te comportes, parce que les autres sont comme toi : ils ne peuvent pas lire les pensées donc ils jugent sur ce qu'ils peuvent.

L'apparence, c'est la toute première impression. Et il faut la soigner à fond.

Et sans vouloir te vexer, j'ai eu des commentaires sur ta tenue vestimentaire qui vont bien au delà de "pas à la mode". Fais toi conseiller et change d'habillement. Ça changera ta vie.

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Étrange "débat"…

Si je comprend très bien le patron pragmatique qui décide d'embaucher la personne qui a fait le choix de se fondre dans les codes de la socio-culture afin de ne pas s'ennuyer avec l'effet que pourrait produire un marginal sur sa clientèle,il contribue par la même à la pérennisation de la dite socio-culture.

Autrement dit,il fait le choix, conscient ou non, à ce moment précis,de ne PAS prendre en compte une part des informations dont il dispose pourtant.

Cela lui simplifie grandement son processus de choix, à court terme du moins.

C'est comme jeter une canette en foret.

A court terme c'est un gain d'énergie pour le promeneur.

A long terme un désastre pour l'éco-système.

Lorsque les gens se rendrons compte que leurs actions localisés ont un impact global (ici sur la pérennisation des codes sociaux fut ce t'ils délétères et irrationnels),nous aurons peut être une chance de voir émerger une vision plus globale de gestion des rapports humains.

En attendant certains ne semblent pas saisir qu'être pragmatique c'est justement prendre en compte les impacts systémiques à long terme de nos actions.

Mais cela reste, évidemment, plus complexe à mesurer…D'autant que parfois, effectivement, une canette ne change effectivement et objectivement rien à la stabilité générale du système.

Compliqué tout ca…

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Mais Rincevent, mon "on" signifie "tout le monde" ! Oui à l'évidence la société ne peut être transformée que par "la volonté de tous et de chacun", par conséquent "plus personne n'est Dieu dans cette affaire" et "il ne reste non plus personne à dresser" !

Sauf que chacun a sa propre conception de la société - et il est heureux qu'aucune n'arrive à écraser les autres. Enfin, en supposant naturellement qu'il existe quelque chose qui puisse s'appeler ainsi. Car si l'on croit comme moi en la vacuité du concept même de "société", ton projet revient alors à "offrir au peuple en masse le sacrifice du peuple en détail", comme le dit Constant.

En revanche, avant de changer la société, il y a une étape immédiate qu'on peut et doit réaliser, et qu'on est le seul à pouvoir faire : se changer soi-même.

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Invité jabial
C'est "la tenue vestimentaire qui me plaît", quelle qu'elle soit, donc "je ne la changerai pas" ! Tout simplement parce que "dans une autre tenue, je ne me sens pas bien" ! Oui je me sens mal à porter ce qui ne me plaît pas (j'ai déjà été conseillée "plétore de fois", ce qu'on me propose ne me plaît pas, donc inutile de me faire "conseiller à nouveau" !).

Prends ça comme un déguisement et essaie pour de vrai. Je sais pas moi, un mois minimum. Ou alors prend ça comme une épreuve : "je suis assez forte/courageuse pour mettre un déguisement de personne normale pendant un mois". Tu peux le faire.

Et si vraiment comme tu le dis "un habillement oriente une existence", et bien voilà "une énorme injustice" ! Franchement, faire dépendre "une existence entière" d'une tenue vestimentaire j'appelle ça personnellement "du gros n'importe quoi" !

Ce n'est pas une "injustice". La façon de t'habiller est un message que tu envoie aux autres. Si tu fais exactement ce que tu veux sans t'occuper de ce qu'ils veulent, le message que tu envoies est "j'en ai rien à foutre de vous". Bon, ben ils auront pas envie de te parler. C'est tout.

Ce qui est mal ce n'est pas de mal s'habiller. Ça, c'est ton problème. Ce qui est mal c'est de crier à l'"injustice" alors que tu en es entièrement responsable. Les autres aussi ça les embête de s'habiller d'une certaine façon. Moi j'aime bien être en costume, il y a des gens qui détestent ça, mais ça ne les empêche pas de le mettre tous les jours pour bosser.

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Une société intégralement soumise à des codes sociaux majoritaires est "une société monopoliste", tout simplement !

La société française est quasi-intégralement soumise à un horrible diktat monopoliste mangeur d'enfants : entre Français, on cause généralement français. Fichtre. :icon_up:

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Ce n'est pas "parfois". "Une seule canette" ne modifie effectivement rien à la stabilité générale du système
si,si,c'est ce que j'ai écrit :icon_up:
(et heureusement, car un "système" de ce genre aussi fragile serait de fait "inapte à faire vivre l'espèce humaine" !……).

En effet.

C'est à l'évidence quand "tout le monde jette la sienne" que ça devient dangereusement polluant !
En effet aussi.

Dans les faits ca n'est pas le cas et,dumoins dans nos société,l'on assiste à une grande variété de stratégies en la matière.Point besoin donc de raisonner en terme de "si tout le monde le faisait'' : tout le monde ne le fait pas :doigt:

Mais le problème est précisément que ce genre d'incivilité est commise par "le plus grand nombre" !….
C'est ce que je disait oui.

Beaucoup de gens ne réalisent pas qu'ils contribuent à entretenir et à nourrir des systemes délétères pour les individus.

Et exactement de la même manière ce comportement critique dont on est en train de parler de la part des employeurs vis-à-vis des marginaux est mis en pratique par "tous les employeurs" ! Si ça n'était "qu'un par ci-par-là", vous pensez bien que le problème ne se poserait pas : les marginaux iraient tout simplement voir ailleurs, vers des horizons plus accueillants !

Le fait est que,au niveau des possibilités légales, ils ont le choix d'aller "ailleurs",de monter leur propre entreprise etc.

Bref, de ne pas subir ce diktat des normes culturelles (J'en connait quelques uns…).

Reste ensuite leur propre liberté intérieure.

Si effectivement leur "marginalité vestimentaire" est un choix (cad qu'ils ont le choix de s'habiller comme les codes sociaux majoritaire),alors ils n'auront aucune difficultés à monter leur entreprise,à se mettre en costard quand il le faudra et à travailler en tongs le reste de la semaine.

Si il s'agit par contre d'une incapacité à se mettre à la portée d'autrui,comme d'autres l'ont bien dit plus haut,alors ce problème les suivra peut importe les codes vestimentaire puisqu'il se joue à un autre niveau et que les codes vestimentaires n'en sont qu'une des incarnations (et l'on noteras que les déguiser en costume ne changes alors pas grand chose…Enfin cela dépend des cas bien sur)

Une fois que l'on est capable de créer la communication avec l'autre, l'habillement n'a effectivement plus vraiment d'importance et n'aura été que la barque permettant d'atteindre l'autre rive…

Et en les voyant ainsi se diriger ailleurs, les intolérants en minorité se mettraient peut-être du coup à réfléchir : la fameuse "vertu de la concurrence" pour le coup apparaîtrait au grand jour !

Intolérants?

Ou simplement "en train de traverser le fleuve?

Chacun en est la ou il en est.

Je crois beaucoup à ces bienfaits de la concurrence ! Seulement pour qu'ils jouent à fond, encore faut-il que cette concurrence "existe réellement" ! Et existe à "tous les niveaux", y compris en matière "immatérielle" (si je puis dire, pas facile de trouver le terme exact…..) ! Rien à faire, montrez-moi où se trouve une quelconque "concurrence intellectuelle" sur un marché du travail où les employeurs "pensent tous la même chose" ? A l'évidence "elle n'existe pas" ! Une société intégralement soumise à des codes sociaux majoritaires est "une société monopoliste", tout simplement !

Tout à fait.

Et c'est comme ca.

Cela me désole aussi mais,de fait, notre indignation n'y change rien.

Mais je vous rejoins sur le fait que pour qu'un marché libre existe il ne suffit pas uniquement qu'il n'y ai pas d'entrave légale à ce dernier, il faut aussi…des acteurs.

Considéré ainsi le libéralisme n'est pas pour demain (Mais peut être plus proche au final que la vision idéalisé se limitant à l'absence d'interférence étatique et refoulant la question culturelle)

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l'investissement de depart est toujours en temps personnel; et il est non-remboursable meme par sur le produit fini puisqu'on n'a qu'une vie, dont la duree est limitee.

non seulement on ne recupere pas le temps, mais c'est generalement un temps passe a travailler comme un psychopathe pour maximiser l'efficacite de l'operation.

la fameuse "Allocation Universelle" correspondant à "la part du coût global des ressources naturelles planétaires" peut constituer pour chaque individu "un excellent capital de démarrage d'une entreprise" !

non.Au dela du fait que c'est un trip new-age, ca ne peut constituer un capital de depart.Le capital de depart est entierement constitue de ta capacite a produire quelque chose qui va rapporter du pognon.

Par exemple avec un fer a souder et un cerveau tu peux reparer des frigos.Avec un gros markeur blanc tu peux ecrire 'Tetatutelle Frigo Repair Service' sur ta 206 et la, tu es prete pour te faire condamner par l'etat pour commerce illegal de services de luxe, a moins de payer un pre-impot sur tes 4 prochaines annees d'intense succes commercial.

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Lorsque les gens se rendrons compte que leurs actions localisés ont un impact global (ici sur la pérennisation des codes sociaux fut ce t'ils délétères et irrationnels),nous aurons peut être une chance de voir émerger une vision plus globale de gestion des rapports humains.

Ah mais tu fait erreur, certains, moi par exemple, pensent que c'est une bonne chose de pérenniser les codes sociaux, qu'une des graves erreur de notre époque est de permettre a tout un chacun d'être marginal et de chougner quand ça a des petites conséquences, alors que ça devrait être réservé a ceux qui ont suffisamment de valeur par ailleurs pour compenser dans leur apport a la société, Léonard de Vinci peut être pédéraste autant qu'il veut, il a les moyens d'assumer, pas de problème, Fréderic Mitterrand n'en a pas la carrure.

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On ne perds pas ses allocations quand on démarre une activité en auto-entrepreneur, au pire tu peux faire du black, tu fait juste ta chochotte qui veut qu'on lui tienne la main pour la rassurer mais qui refuse totalement que celui qui tienne la main détermine le chemin…

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Et bien la voilà justement L' ERREUR CRUCIALE : METTRE SUR LE MEME PLAN LE FOU ET LE CRIMINEL ! Autrement dit "prendre le premier pour le second" (car à l'inverse on ne le fait pas). Et bien non désolée messieurs, l'un et l'autre n'ont "rien à voir" !

Qu'est-ce qui vous fait penser que la pulsion criminelle n'est pas liée à une pathologie mentale? Même les meilleurs experts ont souvent du mal à distinguer ces deux tendances, qui se manifestent par des formes d'inadaptation sociale et une incapacité à intégrer des règles élémentaires de civilité.

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Ah mais tu fait erreur, certains, moi par exemple, pensent que c'est une bonne chose de pérenniser les codes sociaux, qu'une des graves erreur de notre époque est de permettre a tout un chacun d'être marginal et de chougner quand ça a des petites conséquences, alors que ça devrait être réservé a ceux qui ont suffisamment de valeur par ailleurs pour compenser dans leur apport a la société, Léonard de Vinci peut être pédéraste autant qu'il veut, il a les moyens d'assumer, pas de problème, Fréderic Mitterrand n'en a pas la carrure.

Pour compenser quoi ?

Pas compris où tu veux en venir.

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Invité jabial
Qu'est-ce qui vous fait penser que la pulsion criminelle n'est pas liée à une pathologie mentale? Même les meilleurs experts ont souvent du mal à distinguer ces deux tendances, qui se manifestent par des formes d'inadaptation sociale et une incapacité à intégrer des règles élémentaires de civilité.

Je suis désolé mais je suis forcé de m'inscrire en faux. Les pathologies mentales qui permettent de qualifier quelqu'un de fou, c'est-à-dire les psychoses, se traitent par voie médicamenteuse. La volonté criminelle, non. L'absence de volonté de (et non de capacité à, qui ne peut se détecter sans lecteur de pensées) respecter les règles élémentaires de civilité, si elle peut être un symptôme de maladie mentale, n'est certes pas l'apanage des malades mentaux, sans quoi il faudrait construire des asiles plutôt que des HLM.

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Je suis désolé mais je suis forcé de m'inscrire en faux. Les pathologies mentales qui permettent de qualifier quelqu'un de fou, c'est-à-dire les psychoses, se traitent par voie médicamenteuse. La volonté criminelle, non.

On a tous eu envie une fois de tuer, mais quelqu'un de sain, en pleine possession de ses moyens, contient ses instincts d'agressivité.

Le passage à l'acte criminel - par exemple tuer quelqu'un pour 50 E, ou même un regard - suppose une désinhibition pathologique: s'il suffisait d'une volonté, les rues seraient pleines de criminels. Je veux dire que dans la distinction du normal et du pathologique, il y a une différence de degré entre le criminel et le fou, pas une différence de nature.

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Invité jabial
On a tous eu envie une fois de tuer quelqu'un, mais quelqu'un de sain, en pleine possession de ses moyens, contient ses instincts d'agressivité.

Le passage à l'acte criminel - par exemple tuer quelqu'un pour 50 E, ou même un regard - suppose une désinhibition pathologique

Non.

En d'autres temps, ça se faisait de tuer pour un rien. La culture a évolué, mais il faut avoir conscience que des sous-cultures criminogènes existent.

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Pour compenser quoi ?

Pas compris où tu veux en venir.

Bon, je vais essayer de donner une rationalisation, comme toute rationalisation, elle est un peu bidon, mais je sens qu'il faut en passer par la.

Dans toute société, chacun est jugé a ce qu'il apporte et a ce qu'il soustrait, le marginal, l'inadapté social par sa simple existence, augmente le cout de transaction de toutes les relations sociales, plus les conventions sociales sont connues et fiables, plus il est simple de communiquer.

Il y a toujours eu des inadaptés sociaux, des marginaux, des gens qui pour une raison ou pour une autre ne peuvent s'intégrer 'normalement' dans l'organisme social, il est naturel que la société ai des défenses contre les inadaptés sociaux, de l'extermination quand la survie du groupe était menacée (ce n'est, fort heureusement, presque plus jamais le cas) jusqu'a l'apparition de codes spécifiques permettant de les détecter le plus facilement possible (et donc de limiter l'augmentation du cout de transaction sociale).

Donc oui, les marginaux doivent, si ils souhaitent recevoir de la société le même niveau de 'services' que les autres, compenser d'une façon ou d'une autre, que ça soit par des efforts plus élevés pour s'adapter (et donc 'prétendre être normal'), ou que ça soit par l'excellence, excellence qui par ailleurs peut être facilitée par le fait de sortir des sentiers battus, d'ou le cliché du 'génie excentrique'.

Et il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit, les génies excentriques sont tout aussi vitaux a long terme pour la santé d'un groupe humain que ne l'est la masse conformiste, le problème de l'approche moderne des marginaux est qu'on est passé d'une situation rare et tolérée a quelque chose de revendiqué, être marginal est devenu en soi une vertu, par simple mimétisme de la marginalité des génies excentriques.

En 'shorter' libertarien: tu fait ce que tu veux avec tes cheveux, je fais ce que je veux avec ma porte, y compris te la fermer au nez, et si tout le monde te la ferme au nez, peut être qu'il faut te poser des questions sur tes cheveux.

On a tous eu envie une fois de tuer, mais quelqu'un de sain, en pleine possession de ses moyens, contient ses instincts d'agressivité.

Le passage à l'acte criminel - par exemple tuer quelqu'un pour 50 E, ou même un regard - suppose une désinhibition pathologique: s'il suffisait d'une volonté, les rues seraient pleines de criminels. Je veux dire que dans la distinction du normal et du pathologique, il y a une différence de degré entre le criminel et le fou, pas une différence de nature.

Je n'aime pas le terme de 'folie', c'est très peu descriptif.

Par ailleurs, je suis d'accord que le criminel est soumis a une désinhibition pathologique, mais elle n'est pas nécessairement une pathologie 'personnelle', elle peut être culturelle.

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"Monter leur propre entreprise"

Ah "ça oui, c'est effectivement l'idéal" ! Seulement…….."comment fais-tu quand t'as pas de ronds", pour te lancer ??……

Il y a des tas de buisness à faible apports.Si je pousse le raisonnement à l'absurde à mexico city les enfants achetent un paquet de chewin gum à 1 euros et te les revendent au détail.

Sans aller aussi loin dans le cynisme cela illustre bien que pour faire fructifier de l'argent,pas besoin de partir avec 10 ou 15 000 euros.

..Le fameux problème du "capitalisme sans capital" est une vraie question de laquelle "les libéraux devraient être les premiers à débattre", non ?

En l'occurrence nous avons tous un minimum de capital.

Si problème il y a dans ce cas c'est de vouloir voir "trop grand" tout de suite…Enfin il me semble.

Quand j'avais 13 ans,je revendais des kitkats dans la cour du collège…je parvenait ainsi à doubler mon argent de poche…

Et pourtant la réponse à ce problème précis (désolée une fois encore pour "les classiques et les conservateurs" !), "le géolibertarianisme la résoud d'office" ! En effet, la fameuse "Allocation Universelle" correspondant à "la part du coût global des ressources naturelles planétaires" peut constituer pour chaque individu "un excellent capital de démarrage d'une entreprise" ! Et pour ceux qui ne sont pas capables d'entreprendre (j'en fais partie car pour rappel mon "premier" problème est celui de "mon handicap" ! Celui des vêtements passe quand même en second) et bien "ils vivent avec" (c'est comme "une allocation sociale" qu'ils peuvent faire compléter durablement ou occasionnellement par "des aides privées carritatives"). "Tous entrepreneurs" (ou presque), ne devrait-ce pas être "le rêve libéral par excellence" ? Si quelqu'un me dit que "non", alors vraiment je ne comprends plus…

A titre privé je suis plutôt pour…Mais je suis contre le fait que celle ci soit prélevé par la force sur quiconque :mrgreen:

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Par ailleurs, je suis d'accord que le criminel est soumis a une désinhibition pathologique, mais elle n'est pas nécessairement une pathologie 'personnelle', elle peut être culturelle.

Cela fait maintenant presque un siècle que l'on sait que penser la "pathologie" d'un individu hors de son système de référence n'a guère de sens.

Bon,l'information peine à passer dans les milieux universitaires… :icon_up::doigt:

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Ah mais tu fait erreur, certains, moi par exemple, pensent que c'est une bonne chose de pérenniser les codes sociaux, qu'une des graves erreur de notre époque est de permettre a tout un chacun d'être marginal et de chougner quand ça a des petites conséquences, alors que ça devrait être réservé a ceux qui ont suffisamment de valeur par ailleurs pour compenser dans leur apport a la société, Léonard de Vinci peut être pédéraste autant qu'il veut, il a les moyens d'assumer, pas de problème, Fréderic Mitterrand n'en a pas la carrure.

Point de vue original !

Tu veut dire que,pour toi,le droit à vivre selon ses gouts et ses aspirations propres dépend de ce que l'on apporte à autrui?

D'ou viens cette règle que je trouve passablement étrange puisqu'elle rend conditionnel le droit à chacun de vivre comme il l'entend tant qu'il n'agresse personne…

Mais original (j'aime ce site pour cela :mrgreen: )

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D'ou viens cette règle que je trouve passablement étrange puisqu'elle rend conditionnel le droit à chacun de vivre comme il l'entend tant qu'il n'agresse personne…

Mais original (j'aime ce site pour cela :icon_up: )

Chacun vit comme il l'entends tant qu'il n'agresse personne, mais si pour vivre comme il l'entends, il a besoin de l'apport d'autres personnes (ce qui est le cas de tout le monde sauf des ermites) ça deviens bien entendu conditionnel a cet apport des autres.

La liberté de choisir son mode de vie n'est pas l'immunité aux conséquences de ce choix.

Celui qui a quelque chose d'unique a apporter peut, c'est un fait, se permettre plus de choses sans risquer le rejet des autres, parce qu'il leur fournit quelque chose en échange.

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Bon, je vais essayer de donner une rationalisation, comme toute rationalisation, elle est un peu bidon, mais je sens qu'il faut en passer par la.

Dans toute société, chacun est jugé a ce qu'il apporte et a ce qu'il soustrait, le marginal, l'inadapté social par sa simple existence, augmente le cout de transaction de toutes les relations sociales, plus les conventions sociales sont connues et fiables, plus il est simple de communiquer.

Il y a toujours eu des inadaptés sociaux, des marginaux, des gens qui pour une raison ou pour une autre ne peuvent s'intégrer 'normalement' dans l'organisme social, il est naturel que la société ai des défenses contre les inadaptés sociaux, de l'extermination quand la survie du groupe était menacée (ce n'est, fort heureusement, presque plus jamais le cas) jusqu'a l'apparition de codes spécifiques permettant de les détecter le plus facilement possible (et donc de limiter l'augmentation du cout de transaction sociale).

Donc oui, les marginaux doivent, si ils souhaitent recevoir de la société le même niveau de 'services' que les autres, compenser d'une façon ou d'une autre, que ça soit par des efforts plus élevés pour s'adapter (et donc 'prétendre être normal'), ou que ça soit par l'excellence, excellence qui par ailleurs peut être facilitée par le fait de sortir des sentiers battus, d'ou le cliché du 'génie excentrique'.

Et il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit, les génies excentriques sont tout aussi vitaux a long terme pour la santé d'un groupe humain que ne l'est la masse conformiste, le problème de l'approche moderne des marginaux est qu'on est passé d'une situation rare et tolérée a quelque chose de revendiqué, être marginal est devenu en soi une vertu, par simple mimétisme de la marginalité des génies excentriques.

En 'shorter' libertarien: tu fait ce que tu veux avec tes cheveux, je fais ce que je veux avec ma porte, y compris te la fermer au nez, et si tout le monde te la ferme au nez, peut être qu'il faut te poser des questions sur tes cheveux.

Le problème dans ton développement est que tu mélanges des choses différentes.

La marginalité se définit par rapport à la norme d'une société donnée.

Il faut bien distinguer deux cas

- les individus souffrant de pathologies psychiatriques lourdes comme les psychoses, et qui n'ont pas les moyens psychiques et physiques d'être dans la norme, et dans ce cas, c'est un devoir pour la société de faire en sorte qu'ils aient une place

-les nombreux individus hors-norme dans une certaine catégorie mais tout à fait conforme dans les autres catégories et qui le plus souvent ne posent aucun problème à la société dès lors qu'ils trouvent une activité où la norme n'est pas aussi exigeante

En fait, je pense que le sujet mérite mieux qu'une réflexion sur un bout de table, les sociétés et leurs normes, la folie et sa place. Par ailleurs, je pense qu'une personne handicapé présente naturellement des capacités augmentées dans d''autres secteurs. Ainsi, le psychotique présente une certaine ouverture onirique sur le monde, le trisomique une capacité émotionnelle intacte voire augmentée…

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- les individus souffrant de pathologies psychiatriques lourdes comme les psychoses, et qui n'ont pas les moyens psychiques et physiques d'être dans la norme, et dans ce cas, c'est un devoir pour la société de faire en sorte qu'ils aient une place

absolument pas. La charge incombe a 100% a leur famille.

pas de famille, pas de chocolat.

Par ailleurs, je pense qu'une personne handicapé présente naturellement des capacités augmentées dans d''autres secteurs. Ainsi, le psychotique présente une certaine ouverture onirique sur le monde, le trisomique une capacité émotionnelle intacte voire augmentée…

oh god…

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Je n'aime pas le terme de 'folie', c'est très peu descriptif.

Moi je préfère ce terme classique à la novlangue sociologique ou au jargon technicien, car le terme folie décrit très bien la distinction entre le normal et le pathologique, quant au champ des conduites exclues de la rationalité.

Il faut lire ce grand classique.

Par ailleurs, je suis d'accord que le criminel est soumis a une désinhibition pathologique, mais elle n'est pas nécessairement une pathologie 'personnelle', elle peut être culturelle.

Je conviens que cette désinhibition peut être acquise, ou en tout cas facilitée par mimétisme au sein d'un milieu criminogène, mais à mon sens il y a des personnalités type qui sont des terrains favorables : égocentrisme, incapacité de contenir ses instincts animaux, colère et agressivité, réfraction à toute empathie, besoin maladif de domination, intolérance à la frustration, indifférence à la souffrance d'autrui, sado-masochisme, objectivation de la victime comme un moyen, atrophie du sens moral, etc.

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absolument pas. La charge incombe a 100% a leur famille.

pas de famille, pas de chocolat.

Bah, la famille c'est une micro-société, ensuite, il y a des sociétés plus ou moins généreuses.

oh god…

Ben, quoi, ne me dit pas que tu n'as jamais gobé, j'te croirais pas.

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Moi je préfère ce terme classique à la novlangue sociologique ou au jargon technicien, car le terme folie décrit très bien la distinction entre le normal et le pathologique, quant au champ des conduites exclues de la rationalité.

Je conviens que cette désinhibition peut être acquise, ou en tout cas facilitée par mimétisme au sein d'un milieu criminogène, mais à mon sens il y a des personnalités type qui sont des terrains favorables : égocentrisme, incapacité de contenir ses instincts animaux, colère et agressivité, réfraction à toute empathie, besoin maladif de domination, intolérance à la frustration, indifférence à la souffrance d'autrui, sado-masochisme, objectivation de la victime comme un moyen, atrophie du sens moral, etc.

le cas que je connais bien et qui me plonge dans des abimes de perplexite concentre

-une capacite d'abstraction reelle mais de faible puissance

-un sens aigu de la morale qui prend le pas sur les relations sociales

-des episodes sociopathes avec une vraie incapacite a modeliser l'autre

-des episodes affectif avec un vrai interet pour les autres et de vraies emotions, tout l'inverse d'un sociopathe

-un sens de l'humour parfois tres brillant, totalement inexistant la plupart du temps

-une capacite memorielle incroyable

-la capacite de raisonnement d'un enfant de 7 ans, la maturite d'un enfant de douze ans

-incapacite a moduler la puissance de sa voix

-une paresse incommensurable, magnifiquement maitrisee par une constante education de la part de la famille

cette personne met a mal tout ce que je savais (ou pensais savoir) sur les cerveaux differents…

mon avis est que le veritable probleme tient dans la petitesse de la RAM disponible pour le fonctionnement en temps reel.

Ben, quoi, ne me dit pas que tu n'as jamais gobé, j'te croirais pas.

eh bien non le truc le plus fort que j'aie jamais pris c'etait un champi mexicain, et apres j'ai fait de la moto.

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le cas que je connais bien et qui me plonge dans des abimes de perplexite concentre

(…)

cette personne met a mal tout ce que je savais (ou pensais savoir) sur les cerveaux differents…

mon avis est que le veritable probleme tient dans la petitesse de la RAM disponible pour le fonctionnement en temps reel.

Chacun ses perplexités, le cas semble en effet assez borderline et contradictoire. Pour ma part ce qui ne laisse de me fasciner, c'est le comportement des foules criminelles ou des associations criminelles.

A propos j'en profite pour signaler que la superbe Bibliothèque des Sciences Sociales a désormais un rayon criminologie très recommandable:

http://classiques.uqac.ca/contemporains/cr…iminologie.html

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"Tous entrepreneurs" (ou presque), ne devrait-ce pas être "le rêve libéral par excellence" ? Si quelqu'un me dit que "non", alors vraiment je ne comprends plus…

Non. Beaucoup d'entre nous préfèrent la sécurité d'un emploi salarié, ce qui est aisément compréhensible. Le rêve libéral par excellence, c'est la libre association, dont le salariat est une des nombreuses modalités.

En 'shorter' libertarien: tu fait ce que tu veux avec tes cheveux, je fais ce que je veux avec ma porte, y compris te la fermer au nez, et si tout le monde te la ferme au nez, peut être qu'il faut te poser des questions sur tes cheveux.

:icon_up:

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Ah mais tu fait erreur, certains, moi par exemple, pensent que c'est une bonne chose de pérenniser les codes sociaux, qu'une des graves erreur de notre époque est de permettre a tout un chacun d'être marginal et de chougner quand ça a des petites conséquences

Absolument. L'absence de norme, paradoxalement, détruit toute créativité et toute originalité.

Le génie n'est pas celui qui envoie tout balader par caprice mais celui qui a parfaitement intégré la norme et arrive à la transcender.

De même, le "vrai" adapté n'est pas celui qui respecte scrupuleusement toutes les règles mais celui qui comprend et accepte les conséquences de ses entorses.

Je suis désolé mais je suis forcé de m'inscrire en faux. Les pathologies mentales qui permettent de qualifier quelqu'un de fou, c'est-à-dire les psychoses, se traitent par voie médicamenteuse.

Euh, il y a aussi au moins toutes les lésions cérébrales, non ?

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Invité jabial
Euh, il y a aussi au moins toutes les lésions cérébrales, non ?

On ne qualifie pas habituellement de fou un malade neurologique. Le handicap est souvent plus sévère que dans une psychose (ex: paralysie partielle), mais dans 99% des cas le contact avec la réalité est conservé.

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Sur la norme :

L'altérité est une barrière étrange, infranchissable.

Se conformer à la norme, c'est implicitement signer un pacte de non-agression. "Je ne suis pas une menace pour toi".

Ne pas s'y conformer, c'est rappeler que l'homme est un loup pour l'homme, et que le côté loup prend le dessus sur l'homme.

S'y soustraire, c'est agresser.

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mais dans 99% des cas le contact avec la réalité est conservé.

la réalité…Le consensus majoritaire sur cette dernière tu veut dire?

CITATION

Par ailleurs, je pense qu'une personne handicapé présente naturellement des capacités augmentées dans d''autres secteurs. Ainsi, le psychotique présente une certaine ouverture onirique sur le monde, le trisomique une capacité émotionnelle intacte voire augmentée…

oh god…

God quoi?

Je veut dire…Ça ne parait pas si absurde si?

CITATION(hamtaro @ 26 Feb 11, 14:06) *

D'ou viens cette règle que je trouve passablement étrange puisqu'elle rend conditionnel le droit à chacun de vivre comme il l'entend tant qu'il n'agresse personne…

Mais original (j'aime ce site pour cela tongue.gif )

Chacun vit comme il l'entends tant qu'il n'agresse personne, mais si pour vivre comme il l'entends, il a besoin de l'apport d'autres personnes (ce qui est le cas de tout le monde sauf des ermites) ça deviens bien entendu conditionnel a cet apport des autres.

La liberté de choisir son mode de vie n'est pas l'immunité aux conséquences de ce choix.

Celui qui a quelque chose d'unique a apporter peut, c'est un fait, se permettre plus de choses sans risquer le rejet des autres, parce qu'il leur fournit quelque chose en échange.

Il me semble que ce que l'on reçoit en échange de son activité productrice c'est,entre autres, de l'argent.

Cet argent permet de l'échanger contre le fruit du travail d'autres personnes.

Si j'ai bien compris,tu fait l'hypothèse d'une sorte de "crédit social" qui donnerais le droit,au prorata des apports de vivre comme chacun le souhaite c'est cela?

J'ai comme l'impression que deux cadres sont mélangés en fait.

D'une part le fait que nous avons besoin les uns des autres pour survivre (mais pour cela il y a les transactions monétaires ou non d'ailleurs),et d'autres part le respect de codes sociaux de type

porter un costume,

ne pas mettre de jupes pour les hommes,

ne pas avoir le visage couvert de tatouages etc.

Je ne perçoit pas bien comment tu passes de l'un à l'autre.

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