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Le Club de l'horloge


John Connor

Messages recommandés

…un réservoir d'idées pour la droite.

Ah, et quelles idées tu souhaitais partager ? Le fait que tu es libéral, conservateur, nationaliste ? Est ce vraiment intéressant ?

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J'ai pas dis que toutes leurs idées étaient bonnes , j'ai indiqué que certaines de leurs réflexions étaient intéressantes. Je ne suis pas nationaliste , je tiens à préciser.

ben le club de l'horloge si apparemment …

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Ca existe encore ce truc ? C'est tellement daté années 80 dans ma tète que j'était persuadé que c'était mort.

Sinon, si je suis plutôt en accord avec les objectifs abstraits et les références de cette entité, il faut bien dire que les résultats concrets sont au libéralisme ce que la margarine est au vrai beurre salé, un ersatz dégeulasse.

Avec un dernier édito en 2006, c'est mort depuis moins longtemps que je ne le pensais, mais c'est bel et bien mort :D

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Sinon, si je suis plutôt en accord avec les objectifs abstraits et les références de cetteentité, il faut bien dire que les résultats concrets sont au libéralisme ce que la margarine est au vrai beurre salé, un ersatz dégeulasse.

:chine:

Sinon, dans le genre libéral conservateur, il y a l'institut Thomas More, qui paraît moins connoté que le Club de l'Horloge.

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Ca existe encore ce truc ? C'est tellement daté années 80 dans ma tète quej'était persuadé que c'était mort.

[…]

Avec un dernier édito en 2006, c'est mort depuis moins longtemps que je nele pensais, mais c'est bel et bien mort :D

Oh, ils font encore des conférences, à un rythme quasi hebdomadaire il me semble. J'y étais allé une fois, pour voir ce que c'était et parce que l'orateur était Philippe Simonnot. Ben heureusement que c'était Simonnot, parce que sinon c'est de la vraie droite hardcore. C'est Henry de Lesquen, le patron, c'est tout dire. :crying:

P.S. : arrête de jouer avec les tags "font" et "size", ça fait du code toupourri après. ;)

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C'est Henry de Lesquen, le patron, c'est tout dire. :crying:

C'est deux membres de son groupuscule qui s'étaient pointés à une séance du Café Liberté consacré à l'historique du droit de l'immigration en France. Ils m'avaient filé un de leurs tracts. :lol:

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P.S. : arrête de jouer avec les tags "font" et "size", ça fait du code toupourri après. ;)

Désolé, c'est a cause de l'éditeur 'riche' et du copier coller depuis Word, ça ne se reproduira plus.

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Invité jabial

Définitivement pas plus libéral que ça.

Le CdH est un cercle de droite, point. Ils sont libéraux là où la droite est libérale, et antilibéraux là où la droite est antilibérale.

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Définitivement pas plus libéral que ça.

Le CdH est un cercle de droite, point. Ils sont libéraux là où la droite est libérale, et antilibéraux là où la droite est antilibérale.

+ 10

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C'est un peu plus consistant que cette présentation sommaire. On peut bien-sûr considérer selon une vision progressiste que les positions droitières signalent une crispation sur des traditions rétrogrades, des instincts identitaires, voire des passions nationalistes dangereuses ou nauséabondes qui seraient incohérentes avec le libéralisme bien compris; en ce sens comme le suggère Jabial, le Club de l'horloge serait une alliance hémiplégique de la carpe et du lapin. Je crois pour ma part que cette vision, pour sympathique qu'elle soit, expédie trop vite la philosophie de gens comme Simonnot & Lemennicier dans leur rapprochement avec certains souverainistes qui voient le libéralisme comme un instrument de puissance économique et un renforcement de l'Etat régalien, restauré parce que limité.

Même si l'on tient le souverainisme pour méprisable, il peut être intéressant de se demander s'il ne résulte pas d'un choix rationnel dans le contexte constructiviste actuel, et n'offre pas une plus grande liberté contractuelle que le fédéralisme européen par exemple. L'exemple de l'UKIP me paraît assez probant en tant que convergence d'une grande liberté économique et d'un cadre politique tourné vers l'indépendance nationale. On peut aussi examiner l'expérience de l'UDC suisse. Au fond il y a le constat empirique que le libéralisme n'est pas une théorie pure qui provient du ciel des idées ou d'axiomes abstraits, ni une idéologie internationaliste de l'émancipation, mais qu'il doit être un moyen au service de la cohésion sociale de communautés historiques.

Si tel est le cas, on peut penser que la position du Club de l'horloge n'est pas si incongrue, en offrant une expression rationnelle de l'Etat minimal coïncidant avec l'Etat-nation institué de façon contractuelle. Et d'autre part, dans une perspective pragmatique, une stratégie maximisant l'utilité de la coopération sociale : le libéralisme économique serait d'autant plus efficace qu'incarné par des acteurs jouant dans une équipe nationale, tandis que le socialisme se nourrirait d'un individualisme abstrait (le faux individualisme décrit par Hayek) et de conflit civil. Il serait donc rationnel de considérer que le libéralisme ne peut être effectif que s'il est incarné dans un certain ordre culturel spontané, par des acteurs optimisant leurs échanges dans un jeu de reconnaissance mutuelle. Car il est plus facile de faire du commerce avec son prochain qu'avec son lointain.

En somme le libéralisme n'aurait de chance de fonctionner de façon vertueuse que par un accord des volontés particulières, acceptant par intérêt d'intensifier leurs relations mutuelles, symbolisées par des liens charnels, une culture et une histoire commune, instituées par un contrat de protection autour de l'Etat régalien.

Si cette perspective est criticable et je n'y souscris pas, il me semble que l'argumentaire du Club tient la route. En tout cas ses positions sont cohérentes avec l'esprit du temps en Europe.

Des valeurs libérales, nationales et démocratiques

Deux grandes forces sont à l'œuvre, dans le monde : la liberté et l'identité. A l'Est et à l'Ouest, au Nord et au Sud, les peuples découvrent que la liberté est la voie de la prospérité ; ils puisent dans leurs traditions culturelles, religieuses, éthiques, les sources de leur identité, et donc les ressources de leur vitalité.

Le socialisme égalitaire, partout, sous toutes ses formes, régresse et se tient sur la défensive. En France, il a perdu une bonne part de sa force d'attraction, bien qu'il ait gardé un poids considérable, grâce à son redéploiement idéologique, et aussi aux erreurs de stratégie et aux carences doctrinales de ses adversaires.

Les valeurs libérales progressent : parce qu'un pays est d'autant plus prospère et puissant que la sphère du marché s'étend et que l'emprise de l'Etat sur l'économie diminue ; parce que, dans un pays libre, régi par le droit, les compétences de chacun sont mieux utilisées pour le bien-être de tous. Le libéralisme est issu de la tradition européenne, et singulièrement française ; il répond aux exigences d'une économie moderne, fondée sur l'initiative, l'intelligence et le talent des hommes.

Dans les grands pays occidentaux, le progrès des valeurs libérales s'accompagne d'une montée des valeurs nationales. Le socialisme s'est nourri du déracinement ; le libéralisme puise aujourd'hui son essor dans l'enracinement. Comme au siècle dernier, les souffles mêlés de la liberté et du patriotisme passent sur l'Europe, à l'Est et à l'Ouest. Le libéralisme s'adresse à la raison, le patriotisme au cœur. Pour être populaire, le libéralisme doit être national.

Le libéralisme national doit s'appuyer sur des valeurs démocratiques, conformes à l'idéal de l'homme européen, maître de lui-même et prêt à assumer son destin. Or, la France souffre d'un déficit de démocratie, d'une crise de la représentation. Les lobbies et féodalités de toute nature imposent la tyrannie du statu quo ; ils freinent les évolutions libérales ; ils négligent ou méprisent les aspirations nationales ; ils contribuent à creuser un fossé entre le peuple et les dirigeants. Le peuple doit pouvoir s'exprimer directement sur les sujets qui le préoccupent (sécurité publique, sécurité sociale, éducation). Comme d'autres grandes démocraties (Suisse, Etats-Unis…), la France doit adopter la procédure du référendum d'initiative populaire pour rendre le pouvoir au peuple.

Tous les courants de la droite française peuvent s'unir et rassembler une majorité du peuple autour de ces valeurs, conformes à nos principes républicains et fidèles aux plus anciennes traditions des peuples européens.

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Même si l'on tient le souverainisme pour méprisable, il peut être intéressant de se demander s'il ne résulte pas d'un choix rationnel dans le contexte constructiviste actuel, et n'offre pas une plus grande liberté contractuelle que le fédéralisme européen par exemple.

Va faire un tour au Québec, en Wallonie, en Flandre, en Catalogne, etc.

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En somme le libéralisme n'aurait de chance de fonctionner de façon vertueuse que par un accord des volontés particulières, acceptant par intérêt d'intensifier leurs relations mutuelles, symbolisées par des liens charnels, une culture et une histoire commune, instituées par un contrat de protection autour de l'Etat régalien.

Par contre , je suis tout à fait d'accord sur ce point. L'évolution sereine de l'europe ne peut se faire que dans le cadre de la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes.

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@ Jabial

+1

@ Free Jazz

Heu… si, le libéralisme est fondamentalement "une théorie pure qui provient du ciel" ! ^^

Après on peut dire que les principes universalistes au coeur du libéralisme ont été enrichis par une exploration intellectuelle de leurs conséquences pour les sociétés humaines, et qu'en outre le libéralisme offre un corpus d'expériences pratiques, une panoplie politique modulable, articulable, stratégisable, etc.

A en croire les invits que j'en reçois le CdH organise environ une conférence débat par mois, généralement dans le local de leur association, avec des intervenants de la même qualité académique ou professionnelle que ceux de l'institut Turgot (donc, disons, d'une qualité au moins égale à la meilleure moitié des intervenants du Café Liberté), et un public plus nombreux mais dont je crois comprendre aux photos, style, etc. qu'il est essentiellement peuplé de retraités. Le CdH donne la parole aux économistes libéraux, aux souverainistes, aux détracteurs de l'islam, aux régaliens rejetant le leadership des USA, aux porteurs de traditions françaises, aux éducateurs classiques, aux laïcs de tradition religieuse conservatrice, etc.

Leurs écrits montrent un corpus d'idées solides même si elles sont souvent conservatrices "hardcore" sur les sujets de société là où les libéraux sont plus divers et surtout plus ouverts. Leurs dialogues en aparté de leurs réunions, à en croire les persifflages de certains libéraux, seraient souvent odieux. Les 2 militants (dont je découvre qu'ils étaient issus du CdH) auxquels Chitah fait référence étaient dans des ornières argumentaires qui rendaient leur dialogue limité, rigide, décalé, et d'une intelligence prémachée, par opposition à la traditionnelle liberté de réflexion du Café Liberté.

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Va faire un tour au Québec, en Wallonie, en Flandre, en Catalogne, etc.

J'aurais plutôt mis la Flandre comme un exemple de convergence entre indépendantisme, populisme et libéralisme, certes au folklore peu ragoutant. On pourrait citer la Suisse, l'Islande, ou l'Italie du nord. Je ne suis pas du tout un fan des flamingands, mais force est de constater qu'il y a davantage de prospérité et moins de socialisme qu'en Wallonie. On voit aussi que les pays prospères ou émergents dans la mondialisation n'ont pas renoncé à leur souveraineté et n'en prennent pas le chemin. D'autre part, vu la tournure bureaucratique de la construction européenne, la résistance démocratique s'incarne nécessairement dans ce genre de mouvement. Je pense que certains, comme le parti de Vaklav Klaus ou l'UKIP, peuvent être des alliés fiables.

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J'y étais allé une fois, pour voir ce que c'était et parce que l'orateur était Philippe Simonnot. Ben heureusement que c'était Simonnot, parce que sinon c'est de la vraie droite hardcore. C'est Henry de Lesquen, le patron, c'est tout dire. :crying:

Comme si tu n'étais pas un auditeur accro de R.C depuis des années. :mrgreen:

@ Free Jazz

Heu… si, le libéralisme est fondamentalement "une théorie pure qui provient du ciel" ! ^^

Ce n'est pas ma philosophie, j'ai une conception beaucoup plus empirique et éloignée de cet idéalisme des grands principes, nuisibles voire dangereux pour la liberté quand ils sont entre les mains des législateurs. Je crois que la tradition de la liberté bien comprise s'enracine dans des cultures particulières, dans des relations de coopération spontanée, des coutumes et des institutions laissant d'autant plus de place aux relations contractuelles qu'elles s'opposent au gouvernement omnipotent ou bienveillant (la société contre l'Etat).

leur dialogue limité, rigide, décalé, et d'une intelligence prémachée, par opposition à la traditionnelle liberté de réflexion du Café Liberté.

Au moins on sent que l'argumentaire est objectif, neutre et pas du tout une justification de cette sympathique conclusion.

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Va faire un tour au Québec, en Wallonie, en Flandre, en Catalogne, etc.

Si tu fais référence au nationalisme, en quoi celui des capitales est-il moins néfaste que celui des régions?

D'un point de vue économique la Catalogne s'est orientée vers plus de socialisme justement quand c'est le PSOE (parti pro-espagnol) qui y a pris le pouvoir pendant 8 ans, tout ce que je vois c'est que le nouveau pouvoir incarné par la droite catalaniste depuis 6 mois cherche à réduire de manière importante les dépenses du pouvoir régional, tente de réduire la dette et d'aligner les impôts régionaux sur ceux plus favorables de Madrid ou du Pays basque. C'est pas gagné mais y'a de la volonté.

Le problème de la Catalogne (et d'autres communautés autonomes espagnoles) est que le financement autonomique est négocié pluriannuellement suite à une foire d'empoigne entre les communautés et le pouvoir central, l'argent est de l'Etat, pas le leur donc il y a irresponsabilité au moment d'exercer les dépenses, si déficit il y a chacun accusera le pouvoir central ou les autres au lieu de se remettre en cause. Un début de solution est de donner aux régions la capacité de prélever intégralement toute leur matière fiscale et de ne fonctionner avec aucun transfert de l'Etat (chose autorisée au Pays basque et en Navarre, les deux régions justement au PIB/habitant le plus haut en Espagne).

Ceci dit cela n'empêchera pas aux pouvoirs centraux de détourner l'argent qu'ils prélèvent des contribuables des régions les plus riches vers les assistés des plus pauvres ou pour redorer le blason de la capitale en infrastructures, si tu vois ce que je veux dire, chose qui se passe actuellement avec le PSOE/PP mais qui n'avait pas lieu sous Franco.

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Si tu fais référence au nationalisme, en quoi celui des capitales est-il moins néfaste que celui des régions?

Non, je fais référence au socialisme. Et je ne vois pas pourquoi le socialisme des nationalistes régionaux serait plusss cool que celui des socialistes des capitales.

Les exemples à travers le monde indique clairement le nationalisme souverainiste n'ets pas un adversaire du socialisme. Que du contraire. Et l'exmpele suisse est tout ce quil y a de plus minoritaire. Et en plus d'avoir le socialisme à tous les étages comme dans dans n'importe quel État, on se paie, avec les pourritures nationalistes une chiée de lois liberticides sur l'emploi des langues, sur la culture, mais aussi économiques (par exemple, l'interdiction des grandes surfaces dans les villes pour atacher les boutiquiers aux nationalistes, etc.)

Ceci dit cela n'empêchera pas aux pouvoirs centraux de détourner l'argent qu'ils prélèvent des contribuables des régions les plus riches vers les assistés des plus pauvres ou pour redorer le blason de la capitale en infrastructures…

Ce blabla régionaliste pleurnichard ne prend plus : c'est la région de Madrid qui est la première contributrice à la richesse en Espagne. Et même avant, c'était déjà du pipo : l'État central espagnol a fait pleuvoir les subventions sur le Pays basque et la Catalogne depuis le 19e siècle, la majorité des investissements publics partaient pour développer le tissu industriel basque et catalan, etc.

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Non, je fais référence au socialisme. Et je ne vois pas pourquoi le socialisme des nationalistes régionaux serait plusss cool que celui des nationalistes socialistes des capitales.

Corrigé, mais sinon je n'ai pas prétendu le contraire.

Les exemples à travers le monde indique clairement le nationalisme souverainiste n'ets pas un adversaire du socialisme. Que du contraire. Et l'exmpele suisse est tout ce quil y a de plus minoritaire.

Clairement non, ce n'est pas la seule exception, d'autres exemples ont été cités.

Et en plus d'avoir le socialisme à tous les étages comme dans dans n'importe quel État, on se paie, avec les pourritures nationalistes une chiée de lois liberticides sur l'emploi des langues, sur la culture, mais aussi économiques (par exemple, l'interdiction des grandes surfaces dans les villes pour atacher les boutiquiers aux nationalistes, etc.)

Ces gens-là on les trouve en région et dans les capitales aussi, donc ce n'est pas un élément différentiel fondamental, les deux sont cacas. Tiens d'ailleurs c'est marrant, une de tes réferences et des miennes: libertaddigital, me donne raison, ce sont des nationalistes espagnols, libéraux au plan économique (mais grace à l'apport de l'institut Juan de Mariana uniquement).

Ce blabla régionaliste pleurnichard ne prend plus : c'est la région de Madrid qui est la première contributrice à la richesse en Espagne. Et même avant, c'était déjà du pipo : l'État central espagnol a fait pleuvoir les subventions sur le Pays basque et la Catalogne depuis le 19e siècle, la majorité des investissements publics partaient pour développer le tissu industriel basque et catalan, etc.

N'importe quoi, il n'y a jamais eu de redistribution sauf à partir de Franco.

Franco préférait implanter des industries en Catalogne et dans le nord pour éviter de donner un pouvoir excessif au cordon rouge madrilène gangréné par le syndicalisme, so what? Franchement c'était pas liberhalal mais il n'avait pas tort non plus.

Avec la démocratie, la gauche arrive rapidement au pouvoir, elle s'est mise en tête de ponctionner le nord et la Catalogne pour soutenir à bout de bras l'Andalousie et l'Extremadure et nourir Madrid en infrastructures, lui redorer le blason à la capitale, toutes les infrastructures de Madrid (aéroport, métro, trains) sont des investissements de Felipe Gonzalez, les chiffres sont formels les catalans ont le plus contribué parce que le PIB y était le plus important.

En ce sens je te donne raison, parfois les nationalistes sont socialistes puisqu'à Madrid ils trouvent très bien la redistribution de richesse au niveau du territoire pour soutenir les régions en retard. Mais ceci s'est fait au détriment de la Catalogne qui a donc perdu des points de PIB, depuis 2 ans à peine c'est Madrid qui contribue le plus, il leur arrivera la même chose qu'aux catalans à force.

Madrid doit aussi son décollage grace à la bonne gestion du gouvernement régional, PP, mais en forte opposition avec la direction du parti, Esperanza Aguirre sa présidente se revendique ouvertement comme libérale, le taux d'impôt bas et la réglementation régionale limitée ont attiré les entreprises étrangères, la bonne gestion des finances publics a redonné la santé à la région …et ce malgré la politique catastrophique menée au niveau national par Zapatero…Comme quoi j'ai bien raison, les pouvoirs locaux peuvent stopper l'incompétence des pouvoirs centraux.

Et je te l'accorde, la Catalogne a perdu des points de PIB par sa faute aussi, pour avoir mis en place des mesures liberticides nationalistes et pour avoir mis au pouvoir le PSOE pendant 8 ans.

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Comme si tu n'étais pas un auditeur accro de R.C depuis des années. :mrgreen:

Accro, beaucoup moins depuis le putsch. Il est vrai que dans l'ensemble, le ton de la radio m'énerve moins que France Culture. J'apprécie la musique classique qu'ils diffusent, et leurs émissions historiques. Et tant qu'à ne pas être d'accord sur les idées, autant écouter des mecs vachement minoritaires, plutôt que le mainstream gauchoïde de FrCul qui me rappelle à quel point nous sommes peu face au socialisme ambiant.

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Accro, beaucoup moins depuis le putsch. Il est vrai que dans l'ensemble, le ton de la radio m'énerve moins que France Culture. J'apprécie la musique classique qu'ils diffusent, et leurs émissions historiques. Et tant qu'à ne pas être d'accord sur les idées, autant écouter des mecs vachement minoritaires, plutôt que le mainstream gauchoïde de FrCul qui me rappelle à quel point nous sommes peu face au socialisme ambiant.

Ce genre de radios m'a toujours fait halluciner.

Par exemple, je trouve qu'elle ressemble à Radio Canut, media lyonnais entièrement composé d'animateurs anarchistes de gauches, d'alternatifs et compagnie. Capables de parler des heures entières sur des sujets totalement incompréhensibles pour l'auditeur lambda. Un peu comme une discussion sur la non-assistance à personne en danger sur liborg par exemple.

J'ai une passion pour les groupuscules qui, je l'espère, ne s'éteindra jamais. Rien à voir, mais j'ai récemment lu que les maisons d'éditions d'extrême-gauche vivait un mini-âge d'or en ce moment, avec deux ou trois créations de structures nouvelles par an, et une demi-douzaine de point de vente de détail dans la capitale.

Ça existe encore les librairies d'extrême-droite à Paris, au fait?

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Accro, beaucoup moins depuis le putsch. Il est vrai que dans l'ensemble, le ton de la radio m'énerve moins que France Culture. J'apprécie la musique classique qu'ils diffusent, et leurs émissions historiques. Et tant qu'à ne pas être d'accord sur les idées, autant écouter des mecs vachement minoritaires, plutôt que le mainstream gauchoïde de FrCul qui me rappelle à quel point nous sommes peu face au socialisme ambiant.

Et en sus le frisson du resquilleur qui n'a jamais payé ses cotisations. Crains le courroux de Maryvonne.

Le niveau est remonté à ce ce qu'il était avant le putsch ces derniers temps, alors que celui de Fr-cu ne cesse de baisser.

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Et en sus le frisson du resquilleur qui n'a jamais payé ses cotisations. Crains le courroux de Maryvonne.

Le niveau est remonté à ce ce qu'il était avant le putsch ces derniers temps, alors que celui de Fr-cu ne cesse de baisser.

Qu'as-tu à reprocher au service public radiophonique? C'est pourtant objectif et très classe ce qu'ils font non?

Exemple : http://www.rue89.com/2011/05/03/faux-proces-dsk-juge-pour-vol-des-valeurs-de-gauche-202335

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Et en sus le frisson du resquilleur qui n'a jamais payé ses cotisations. Crains le courroux de Maryvonne.

Je ne vais tout de même pas filer du fric à des gens avec qui je suis en désaccord à 90 %, non plus. Et dont la majorité pense sans doute le plus grand mal de moi.

Le niveau est remonté à ce ce qu'il était avant le putsch ces derniers temps, alors que celui de Fr-cu ne cesse de baisser.

Que le niveau de FrCul baisse et que celui de RC monte, certes. Mais ce dernier n'est pas revenu au niveau d'il y a 5 ans, et il y a de la marge.

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c'est la région de Madrid qui est la première contributrice à la richesse en Espagne. Et même avant, c'était déjà du pipo : l'État central espagnol a fait pleuvoir les subventions sur le Pays basque et la Catalogne depuis le 19e siècle, la majorité des investissements publics partaient pour développer le tissu industriel basque et catalan, etc.

Mouai… je demande à voir. Il me semble avoir eu quelque écho historique en dissonance avec cette présentation.

Concernant le PIB :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Communautés_autonomes_d'Espagne

En ce qui concerne le PIB, en 2008, la Catalogne est première et La Rioja dernière.

http://www.lecourrier.es/2011/04/pib-par-region-la-tendance-est-a-la-hausse/

Concernant le PIB par habitant en 2010, le Pays-Basque prend la tête des régions les plus riches avec 31 314 € par tête, suivi par la Navarre (29 982 €), la Communauté de Madrid (29 963 €) et la Catalogne (27 053 €).

Catalogne : 7,4 M hab, Région de Madrid 6,4 M hab.

La Catalogne est notamment très fortement implantée dans le secteur économique de la finance.

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