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La révolte des laissés-pour-compte britanniques


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je laissais tomber les assiettes une par une et elles s'éclataient inexorablement sur le carrelage en mille débris. Et je recommançais pour voir si ça marchait à tous les coups.

De la mécanique quantique. Pour ma part, je lisais, relisais et relisais mes "Jojo Lapin", avec l'espoir que la fin puisse changer, sait-on jamais.

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Quand Chitah raconte qu'il fréquentait des bibliothèques pour adultes (i.e. interdites normalement aux moins de 18 ans) tout le monde avait compris de quels genre d'établissements il s'agissait. Inutile d'enfoncer le clou.

Tout s'explique, c'est donc là qu'il s'est encanaillé en lisant des romans-photos grecs dont le héros tout oint d'huile parfumée s'appelait Sokrates.

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Je vais l'exprimer autrement.

La chute du niveau de l'école est lié au fait que tout le monde veut que son mouflet aille en 3eme.

Quand tu as 10% d'une classe d'âge en 3ème, tu fais un cours pour les 10% élèves les meilleurs.

Si tu as 90ù d'élèves en 3ème, ben tu fais cours pour les 90%.

Hors aucun parent n'accepte maintenant que son enfant n'aille pas au collège voire au lycée.

L'école s'est donc adapté.

Le problème est donc plus au niveau des parents qui veulent croire que leur mioche ont le niveau pour avoir leur bac comme il était en 1950.

Je connais cette théorie.

Mais la décrépitude du niveau scolaire en France commence en réalité avec le passage de l'instruction à l'éducation (bisounoursesque cela va sans dire) là est le nœud du problème. Cela à entrainé deux choses : des enfants qui rentrent à l'école avec un bagage d'éducation qui peu friser le zéro absolu (école = garderie) et des parents qui mettent tout les problèmes de leur progéniture sur le dos des établissements. Bien entendu au lieu de corriger le tir en redonnant les pleins pouvoirs aux directeurs et de l'indépendance aux établissement histoire qu'ils soient quand même exigeants pour l'entrée de l'enfant dans la scolarité, on a fait tout l'inverse en nivelant toujours plus par le bas.

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Méfiez-vous, chers tous : ne pas mesurer la question de l'effort à l'aune des aptitudes scolaires.

9% des adultes de 18 à 65 ans ayant suivi leur scolarité en France sont illettrés. Ca fait un sacré paquet de parents.

Parmi les gens considérés comme autonomes à l'écrit, il y a d'énormes nuances entre ceux qui patinent (constructions hasardeuses, grosses fôttes et impropriétés) et ceux qui s'expriment avec fluidité et aisance.

Les illettrés ou mal-lettrés (:mellow:) ne sont pas flemmards pour autant. Ni stupides, d'ailleurs. Peut-être que, tout simplement, lire et rédiger, ça ne leur dit rien ; ils préfèrent devenir forgerons, mécanos ou charpentiers et, quand ils doivent négocier en direct avec leur clientèle, ils savent très bien vendre leur boulot.

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Le tragique c'est qu'il ne peuvent plus aller sur un terrain vague faire la guerre contre les indiens avec un pauvre bâton qui fait winchester, cheval, sabre, j'en passe et des meilleures.

De ce point de vue (pas en général "c'était mieux avant") je pense que j'ai eu beaucoup plus de chance qu'eux.

C'est un point de vue que je partage totalement. Je crois que je n'ai jamais dit à mon fils "de mon temps…" mais j'ai souvent pensé qu'il avait raté quelque chose que j'avais eu la chance de connaître? J'ai pensé en particulier à ça en revoyant il n'y a pas si longtemps le film "Mon oncle" de Tati. Mais, et nous le constatons souvent avec mes frère et soeurs (une fratrie entre 55 et 70 ans, et des opinions philosophico-politiques largement différenciées), tout ce qui nous amusait alors est maintenant interdit d'une façon ou d'une autre. C'est d'ailleurs un peu cela qui m'a sans doute orienté vers le libéralisme.

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WBell : 80% d'une classe d'âge a le bac, es tu sûr de toi ? Ce n'est pas plutôt le taux de réussite qui est de 80% ?

Si si, tu as tout à fait raison. Comme le remarque MArlenus, on est à 64% (tu remarqueras que j'ai aussi cité ce chiffre dans mon post ;))

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Idem, mais je risque encore de passer pour un vieux con nostalgique si j'en dis trop :D

Mais sinon je ne fustige en aucun cas la modernité et l'accès aux technologies aux plus grand nombre, si ça a pu être perçu comme tel. Simplement je trouve que pour un gamin de 8 ans c'est un peu exagéré. On devrait attendre qu'il ait atteint la maturité suffisante, notamment qu'il ait eu le temps de développer sa culture, son intelligence, son imagination (par exemple par les livres) et sa créativité (quand on est gamin, le fait de lire beaucoup peut inciter à écrire soi-même) avant de lui laisser l'accès à la télé, la console, internet et compagnie. Les nouvelles technologies c'est très bien pour les adultes car leur base est déjà construite, mais pour un enfant qui doit encore développer ses capacités intellectuelles et de travail, j'ai bien peur que ça ne soit pas suffisant et le conduise à long terme à développer une certaine paresse intellectuelle.

Alors on est pas loin d'être d'accord

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Et c'est à se demander comment seulement un tiers d'une classe d’âge est capable d'obtenir ce torchon qu'est devenu le baccalauréat.

C'est loin d'être un objectif commun à une classe d'âge en même temps.

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2009 on est à 66.8 (pour la métropole)

avec seulement un peu plus d'un tiers pour le bac général.

http://fr.wikipedia….ce#Statistiques

Et c'est à se demander comment seulement un tiers d'une classe d’âge est capable d'obtenir ce torchon qu'est devenu le baccalauréat.

Il faut dire aussi que c'est absolument intolérable ce baccalauréats à deux vitesses, vite une loi pour niveler tous les bac par le bas et leur donner le même nom !

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