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Les articles que vous voulez faire buzzer


Nick de Cusa

Messages recommandés

Une économiste que j'aime bien, avec de vraies propositions. 

 

 

ps : je recommande aussi "On va dans le mur" du même auteur.

 

Extrêmement mal interviewée.

C'est symptomatique d'une époque ou à la place de connaître la justesse du vocabulaire, on ne connait plus la signification des mots et on réagit par associations d'idées et sophismes plus ou moins malheureux et ou la subtilité d'une idée n'a pas la possibilité de se développer. 

:cpef:

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Extrêmement mal interviewée.

C'est symptomatique d'une époque ou à la place de connaître la justesse du vocabulaire, on ne connait plus la signification des mots et on réagit par associations d'idées et sophismes plus ou moins malheureux et ou la subtilité d'une idée n'a pas la possibilité de se développer. 

:cpef:

 

Tellement vrai ! Tout de suite c'est "Aaaah mais vous avez une logique trop comptable des choses !" Dès qu'on veut mettre un peu de transparence, en fait. Honteux.

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Extrêmement mal interviewée.

C'est symptomatique d'une époque ou à la place de connaître la justesse du vocabulaire, on ne connait plus la signification des mots et on réagit par associations d'idées et sophismes plus ou moins malheureux et ou la subtilité d'une idée n'a pas la possibilité de se développer. 

:cpef:

Tellement vrai ! Tout de suite c'est "Aaaah mais vous avez une logique trop comptable des choses !" Dès qu'on veut mettre un peu de transparence, en fait. Honteux.

Oui, même si je reproche aussi à AVM une pensé trop comptable : elle défendra toujours la centralisation du régalien dans le but de faire des économies d'échelle qui dans les faits ne viennent jamais, là la journaliste marque un vrai point.
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Oui, même si je reproche aussi à AVM une pensé trop comptable : elle défendra toujours la centralisation du régalien dans le but de faire des économies d'échelle qui dans les faits ne viennent jamais, là la journaliste marque un vrai point.

 

Je te rejoins sur ce point, je suis pour la décentralisation comme l'étaient les girondins pendant la grande révolution. Le jacobinisme m'a toujours révulsé.

Après, le problème c'est que quand l'Etat réduit ses dépenses, le local ne suit pas toujours, et ça c'est un vrai soucis quand les régions se laissent aller.

Limiter les strates administratives peut aussi avoir des effets positifs.

 

Quid du jacobinisme libéral ? lol

 

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Cet article de l'économiste Juan Ramon Rallo de l'Institut Juan de Mariana paru dans un journal appelé eleconomista, à propos de la vague de migrants en Europe. Je l'ai traduit. "Dejémosles entrar"..."Laissons-les entrer".

http://www.eleconomista.es/firmas/noticias/6973404/09/15/Dejemosles-entrar.html

Imaginez qu'un couple de mariés espagnol s’en aille avec ses enfants en vacances en Syrie et, tout en profitant de cette période de loisirs, la guerre civile éclate dans le pays. Compte tenu du risque grave pour sa sécurité et celle de ses enfants, le couple achète de manière anticipée des billets d'avion retour, mais une fois à l'aéroport, ils découvrent que les autorités espagnoles ont retiré leurs passeports et, par conséquent, ils sont obligés de rester sur le sol syrien ou, tout au plus, à errer comme des apatrides dans les zones frontalières entre la Jordanie, le Liban et la Turquie.

Je ne doute pas qu'une telle situation provoquerait l'indignation générale des espagnols au point de forcer non seulement la démission soudaine du ministre des Affaires étrangères, mais aussi la chute en bloc du gouvernement. On imagine à peine que nous pourrions rester avec nos enfants enfermés dans l’enfer de la guerre ou, au mieux, dans les zones environnantes qui sont pauvres. Et pourtant, voilà l'horreur auquel nous les Européens nous condamnons non pas une famille, mais des millions, quand nous refusons l'accès au sol européen aux réfugiés de la guerre civile en Syrie.

Peut-être que les deux situations ne sont pas comparables: que les Espagnols sur le sol syrien ont le droit de retourner en Europe, tandis que les Syriens ne l’ont pas. Toutefois, plus qu’un droit individuel nous parlons d'une concession discrétionnaire de la part d’un Etat, car ce sont les États qui ont la compétence de reconnaître, moduler ou d'éliminer la circulation des personnes entre les pays (par exemple, en suspendant le traité de Schengen, la libre-circulation entre pays européens serait sévèrement restreinte).

Par conséquent, nous pourrions peut-être soulever la question depuis une autre perspective: plutôt que de se demander si les Syriens ont le droit d'entrer en Europe, pourquoi ne pas nous demander si les États européens ont le droit d'empêcher les réfugiés syriens d’arriver en Europe? En fin de compte, si la possibilité qu’une famille espagnole puisse rester piégée dans une guerre civile en Syrie semble une horrible éventualité, comment ne pas penser qu'il existe une présomption en faveur de la libre circulation des personnes qui pourrait être suspendue seulement en présence de raisons hautement impérieuses?

À cet égard, l'argument principal contre l'entrée de réfugiés syriens est que l'Europe n’est pas en mesure d'absorber les 3,6 millions de personnes qui attendent d'entrer sur le Vieux Continent. Il semble clair que cette prétendue incapacité d'absorption ne peut être démographique et ne peut être un problème d’espace non plus. L'Union européenne compte 508 millions d'habitants, par conséquent 3,6 millions de réfugiés ne représentent que 0,7% de sa population.

Pour mettre les choses en perspective: en 2014, la population des États-Unis a augmenté de 2,3 millions de personnes, ce qui équivaut à 0,72% du total. En outre, la densité de population de l'UE est de 117,4 hab/km2, donc si tous les réfugiés syriens venaient en Europe nous passerions à 118,3 hab/km2: sachant que la densité de population au Danemark actuellement est de 128, 1 hab/km2 et en Allemagne de 230.

Ainsi, l'impossibilité d'absorber –ce dont tout le monde parle- ne peut pas être démographique, mais en dernier lieu économique. L'Europe est-elle capable de supporter économiquement parlant l'ajout de 3,6 millions de personnes? L’Espagne peut-elle assumer sa part qui équivaudrait à 330.000 nouveaux habitants? La question est très symptomatique dans certaines économies européennes qui déplorent souvent les effets dépressifs du déclin démographique, déplorent également le manque d'opportunités d'investissement qui stimuleraient la croissance et une solide restructuration financière. L'augmentation de la population de cette ampleur devrait donc être considérée comme une occasion d'accroître l'investissement intérieur et, par la même occasion, notre niveau de production global (en fait, ce genre d'opportunités a été le moteur de la croissance dans les pays émergents au cours des dernières décennies).

Pourquoi, cependant, ce qui devrait être considéré comme une opportunité économique est vu comme un fardeau intolérable qui devrait condamner des millions de personnes aux troubles de la guerre et de la pauvreté? Essentiellement parce que nous avons créé un système économique en Europe où les pauvres sont incapables de prospérer sauf en étant dépendants de notre gigantesque État-providence: nos réglementations sur le travail, l'énergie ou le commerce empêchent les travailleurs les moins productifs de trouver un emploi dans l'économie formelle ou les empêchent également de créer facilement leurs propres entreprises; et notre système fiscal est un fardeau qui empêche ceux qui ont trouvé un emploi d’être en mesure de développer leur vie de manière autonome.

Notre modèle (anti)social en Europe pousse de nombreux européens à rejeter les immigrés -dans ce cas des réfugiés de la guerre- comme des parasites qui viennent nous enlever ce qui nous appartient ("nos" services publics financés par "nos" impôts ou « nos» emplois surprotégés mais si rares à trouver), alors qu'en fait, ce sont des gens qui viennent en Europe pour trouver, premièrement, de la protection, face à la guerre, et deuxièmement, un endroit dans lequel prospérer avec leurs familles.

Il n'y a pas de raisons économiques solides justifiant de construire des murs pour «protéger» l'Europe de «l'invasion» des immigrés, y compris les réfugiés de la guerre. Et si l'État providence et l’hyper-régulation en constituent la principale raison, alors l'État providence et l’hyper-régulation sont en trop : pas les immigrés.

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C'est vraiment très drôle.

 

Merci :)

 

J'espère que celui-ci plaira aussi :

 

Heureusement, la répression des fraudes contre l’échange gratuit de livres bat son plein

http://h16free.com/2015/09/11/41184-heureusement-la-repression-des-fraudes-contre-lechange-gratuit-de-livre-bat-son-plein

RT : https://twitter.com/_h16/status/642232408444653568

 

cest-fran%C3%A7ais-cest-la-police-fran%C

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