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Enseignement de l'histoire dans un enseignement libre


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Mais cela ne change rien au bazar : on n'a pas besoin d'adhérer à un "référentiel commun" pour intégrer une société libéral, il suffit de respecter les basiques universels, surtout quand tu viens d'arriver dans le coin.

Le problème, c'est justement que beaucoup ne les respectent pas vis-à-vis de ceux qu'ils considèrent comme à peine humains (comme les Argentins voient les Chiliens, par exemple).

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Compte tenu de l'évolution de ce fil, je vais y placer une info que je ne savais pas trop où mettre et qui m'a particulièrement frappé il y a deux jours. Point d'histoire dont je n'avais jamais entendu parler, mais cela se passe aux US et nous manquons trop souvent de visions globales permettant de mettre en parallèle les évolutions des différentes régions du monde. Par ailleurs il a trait à l'esclavage des noirs et aux conséquences actuelles d'une situation pour le moins surprenante (du moins elle m'a surpris).

Cet article du Los Angeles Times fait état d'un problème posé par les descendants des esclaves noirs des indiens cherokees, les "freedmen" qui demandent à être considérés comme des cherokees (sur des bases totalement différentes, cela me fait penser au problème des falashas).

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Et qui d'ailleurs achètent/possèdent toujours (voir la Mauritanie, le Niger, …), même si c'est moins manichéens que maitres blanc/"Arabes" -en fait Berbère /esclaves noirs.

Et ceci dit, en terme de nombre absolu, l'esclavage local en Afrique Subsaharienne à été le plus important (mais bon, du coup, c'était plus les Blancs/Arabes contre Noirs, mais territoires contres territoires)

J'étais en Mauritanie en 1984, année de la proclamation de l'abolition l'abolition de l'esclavage par L'ONU..;

C'était le dernier pays….j'y ai vécu le changement….

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Si vraiment vous voulez des renseignements sur le sujet, je peux vous éclairer…

En attendant, éviter de dire trop de conneries serait un plus…

…1984…c'était voilà 27 ans……..

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J'étais en Mauritanie en 1984, année de la proclamation de l'abolition l'abolition de l'esclavage par L'ONU..;

Si vraiment vous voulez des renseignements sur le sujet, je peux vous éclairer…

En attendant, éviter de dire trop de conneries serait un plus…

…1984…c'était voilà 27 ans……..

Parce que pour vous abolition signifie fin ?

Je connais très bien la situation en Mauritanie sur l'esclavage, c'est (en partie) mon job.

un début de piste de lecture :

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c'est la fameuse mémoire/amnésie sélective ?

Peut-être. Pour l'instant il s'agit surtout de réflexions personnelles que je n'ai pas relié à des théories bien établies.

Disons que toute communauté humaine, surtout si elle a une identité politique, se fonde sur une histoire et des mythes fondateurs très divers. En fonction des situations rencontrées, on va voir émerger en façade (c'est à dire dans les attitudes et le discours de la plupart des membres influents) une posture particulière combinant et/ou adaptant un certain nombre de ces éléments en fonction de leur pertinence présumée.

On peut expliquer comme ça l'existence de plusieurs courants idéologiques concurrents, chacun défendant un système d'interprétation et des solutions propres à partir du même corpus. Dans une perspective dynamique, lorsque deux courants, à force d'adaptations, se retrouvent avec deux corpus incompatibles, c'est la scission. Lorsque deux groupes s'accommodent l'un à l'autre au point d'avoir un corpus commun suffisant, c'est la réunion (du moins en partie). Mais je digresse.

Pour ce qui concerne la psychologie, la mémoire marche un peu de la même manière (sans les magouilles politiques) : nous ne pouvons pas nous souvenir de tout en même temps. Un souvenir qui nous apparait le fait parce que, à ce moment précis, ce que nous sommes en train de vivre a fait résonner une trace mnésique lié à lui.

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Disons que toute communauté humaine, surtout si elle a une identité politique, se fonde sur une histoire et des mythes fondateurs très divers. En fonction des situations rencontrées, on va voir émerger en façade (c'est à dire dans les attitudes et le discours de la plupart des membres influents) une posture particulière combinant et/ou adaptant un certain nombre de ces éléments en fonction de leur pertinence présumée.

Ca me fait penser a "les cadres sociaux de la mémoire" de Halbwachs ou "How societies remember" de Connerton.

Va falloir que je me farcisse un peu de psychologie un de ces jours.

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