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Les keynésiens sont-ils prétentieux ?


Mohamed

Messages recommandés

Tout keynésien est un chien.

+1

Même le marxisme est moins pervers. Les keynésiens ce sont quand même des gens qui échouent systématiquement et prétendent en sus corriger les effets pervers de leurs saletés de relance par de nouvelles relances de plus grande ampleur. En somme, plus ils échouent, plus ils prétendent détenir le remède miracle :feuroue: .

D'où la siuation particulièrement critique des Etats les plus obstinément keynésiens: France, Etats-Unis… :fuckoff:

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Comment pourrait-on ne serait-ce que commencer à répondre à cette question sérieusement? Pour cela, il faudrait savoir comment se comporte tous les keynésiens ou démontrer a priori qu'il y a de bonnes raisons pour que les idées keynésiennes ne soient adoptées que par des gens qui ont des profils psychologiques tels qu'ils sont généralement prétentieux. Sinon, quel rapport y aurait-il entre être keynésien et prétentieux? Par ailleurs, quel serait l'intérêt de la question et de sa réponse? Y aurait-il un rapport entre être prétentieux et la validité des idées qu'on défend? Si on avait établi que "les keynésiens sont prétentieux", qu'est-ce qu'on en aurait à foutre? Est-ce que ça montrerait que leurs idées sont fausses? Bref… :huh:

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On se croirait sur CSP en train de parler des libéraux, ça vole haut.

Tu es hors sujet.

Un petit effort.

Les capitalistes et leurs défenseurs les libéraux sont-ils des mangeurs d'enfant?

Lucilio aime-t-il l'eau?

Ok, tu te rapproches, mais le thème de la soirée est "Keynesian Bashing". Tu arrives habillé en Fée clochette, forcément, ça détonne.

Comment pourrait-on ne serait-ce que commencer à répondre à cette question sérieusement? Pour cela, il faudrait savoir comment se comporte tous les keynésiens ou démontrer a priori qu'il y a de bonnes raisons pour que les idées keynésiennes ne soient adoptées que par des gens qui ont des profils psychologiques tels qu'ils sont généralement prétentieux. Sinon, quel rapport y aurait-il entre être keynésien et prétentieux? Par ailleurs, quel serait l'intérêt de la question et de sa réponse? Y aurait-il un rapport entre être prétentieux et la validité des idées qu'on défend? Si on avait établi que "les keynésiens sont prétentieux", qu'est-ce qu'on en aurait à foutre? Est-ce que ça montrerait que leurs idées sont fausses? Bref… :huh:

Rooh. Tu casses l'ambiance, un peu.

Fée Clochette, reprend donc deux louches de punch, tiens.

punch-bowl.JPG

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Mais, étonnamment, c'étaient quand même tous des cons.

Coïncidence ?

Je nuancerais quand-même, si Marx était au fond un grand malade pervers, j'ai du respect pour Malthus qui a mis en évidence l'importance de la rareté et de l'épargne dans l'économie politique. De plus je ne vois pas pourquoi il faudrait se joindre à l'euphorie des Etatistes qui ne jurent que par la croissance démographique, ni de raison d'applaudir quand les pauvres se reproduisent comme des lapins, surtout quand les gouvernements nous forcent à y les aider.

Pour Keynes je ne le connais pas très bien, mais il me semble que c'est surtout l'idolâtrie que lui portent économistes et intellectuels adeptes de la dépense qui nous plonge dans la gadoue.

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De plus je ne vois pas pourquoi il faudrait se joindre à l'euphorie des Etatistes qui ne jurent que par la croissance démographique, ni de raison d'applaudir quand les pauvres se reproduisent comme des lapins, surtout quand les gouvernements nous forcent à y les aider.

+1 Je ne vois pas aussi en quoi la croissance démographique devrait être un but en soi.

En ce qui concerne le keynésianisme il faudrait envoyer d'urgence des messages de prévention à l'attention de nos politiques:

"Le keynésianisme est dangereux pour la santé économique, à consommer avec modération".

"Un plan de relance ça va, trois bonjour les dégâts."

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Pour ma part j'aurais tendance à dire que la science économique dans son ensemble (donc depuis les néo classiques) peut être considérée comme "prétentieuse", contrairement à l'économie politique, dans la mesure où elle introduit des modèles mathématiques qui rendent les économistes un peu trop sûrs d'eux. À une époque cela a été particulièrement flagrant pour le keynésianisme, à tel point que le concept de crise économique semblait dépassé jusqu'aux seventies : à chaque type de crise on croyait pouvoir appliquer une certaine politique conjoncturelle pour faire repartir la machine tranquillement. La stagflation qui a suivi le choc pétrolier a fait redescendre tous ces messieurs sur Terre, et la posture intellectuelle des keynésiens d'aujourd'hui est différente.

Sinon, je dis pétalol à tous les libéraux avec qui j'ai eu l'occasion de discuter et qui descendent le keynésianisme sans avoir jamais ouvert la Théorie générale ni lu une ligne de Hicks, Hansen ou Samuelson, tout en vantant les mérites de l'école autrichienne en ayant seulement lu L'action humaine (et encore, la version abrégée, hein)… Pas sûr que ça soit génial pour notre crédibilité de reproduire la paresse intellectuelle de nos adversaires.

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Pour ma part j'aurais tendance à dire que la science économique dans son ensemble (donc depuis les néo classiques) peut être considérée comme "prétentieuse", contrairement à l'économie politique, dans la mesure où elle introduit des modèles mathématiques qui rendent les économistes un peu trop sûrs d'eux. à une époque cela a été particulièrement flagrant pour le keynésianisme, à tel point que le concept de crise économique semblait dépassé jusqu'aux seventies : à chaque type de crise on croyait pouvoir appliquer une certaine politique conjoncturelle pour faire repartir la machine tranquillement. La stagflation qui a suivi le choc pétrolier a fait redescendre tous ces messieurs sur Terre, et la posture intellectuelle des keynésiens d'aujourd'hui est différente.

Sinon, je dis pétalol à tous les libéraux avec qui j'ai eu l'occasion de discuter et qui descendent le keynésianisme sans avoir jamais ouvert la Théorie générale ni lu une ligne de Hicks, Hansen ou Samuelson, tout en vantant les mérites de l'école autrichienne en ayant seulement lu L'action humaine (et encore, la version abrégée, hein)… Pas sûr que ça soit génial pour notre crédibilité de reproduire la paresse intellectuelle de nos adversaires.

Je sais pas si toi tu as bien lu Keynes mais en tout cas il se méfiait clairement des modèles mathématiques en économie :

Une beaucoup trop grande part de travaux récents d'économie mathématique consiste en des élucubrations aussi imprécises que les hypothèses de base sur lesquelles ces travaux reposent, qui permettent à l'auteur de perdre de vue les complexités et les interdépendances du monde réel, en s'enfonçant dans un dédale de symboles prétentieux et inutiles.

Les "keynésiens" d'aujourd'hui qui utilisent ces modèles là n'ont pas grand chose à voir avec Keynes.

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Les "keynésiens" d'aujourd'hui qui utilisent ces modèles là n'ont pas grand chose à voir avec Keynes.

Le keynésianisme ne se confond pas avec Keynes, comme l'a rappelé free jazz. C'est la Synthèse de Hicks et Samuelson qui dominait la théorie économie jusqu'aux seventies, à une époque où la Theorie générale était peu lue. Mais malgré ce qu'en dit Keynes, lui même utilise largement les mathématiques dans son œuvre.

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Le keynésianisme ne se confond pas avec Keynes, comme l'a rappelé free jazz.

Oui mais pour moi c'est une confusion avec le néo-keynésianisme. Je connais un keynésien (dans le sens qui apprécie les idées de Keynes) et il s'offusque (à raison) quand par keynésianisme on entend les modèles mathématiques parce que ça n'a rien à voir.

C'est la Synthèse de Hicks et Samuelson qui dominait la théorie économie jusqu'aux seventies, à une époque où la Theorie générale était peu lue. Mais malgré ce qu'en dit Keynes, lui même utilise largement les mathématiques dans son œuvre.

Il utilisait des modèles mathématiques ? J'ai lu la théorie générale il y a quelques temps et j'ai rien vu de tel.

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le fait que la théorie keynesienne prone la planification par la connaissance du marché n'est-il pas prétentieux?

Pour ma part, je dirais que le keynésianisme est incroyablement prétentieux en tant que théorie puisque prétendant synthétiser suffisamment de connaissances pour agir sur le marché et se substituer à ses mécanismes. Cela, alors même que le marché est l'agrégation de toutes les décisions économiques de milliards d'acteurs. Le keynésianisme en modélisant et en prétendant rationaliser l'économie est en effet prétentieux. Keynes lui-même était une personnalité assez arrogante ; même F. D. Roosevelt ne l'a pas supporté longtemps ; il se méfiait des Britanniques qui regardaient de haut les Américains et Keynes était très certainement dans cette optique de "vous les parvenus américains"… Et ce malgré que Roosevelt ait abondamment utilisé les préconisations de Keynes au cour du New Deal. La Théorie Générale (1936) fait elle-même écho aux premières phases du New Deal. Le personnage était persuadé d'être un génie incompris.

Pour ma part j'aurais tendance à dire que la science économique dans son ensemble (donc depuis les néo classiques) peut être considérée comme "prétentieuse", contrairement à l'économie politique, dans la mesure où elle introduit des modèles mathématiques qui rendent les économistes un peu trop sûrs d'eux. à une époque cela a été particulièrement flagrant pour le keynésianisme, à tel point que le concept de crise économique semblait dépassé jusqu'aux seventies : à chaque type de crise on croyait pouvoir appliquer une certaine politique conjoncturelle pour faire repartir la machine tranquillement. La stagflation qui a suivi le choc pétrolier a fait redescendre tous ces messieurs sur Terre, et la posture intellectuelle des keynésiens d'aujourd'hui est différente.

Marshall était beaucoup plus un fanatique des mathématiques que Keynes. L'économie n'est jamais restée que la dismal science qu'elle était. Le keynésianisme est certainement un système qu'il nous faut étudier pour le contredire. En l'occurrence, il n'y a pas besoin de beaucoup de clairvoyance pour critiquer le keynésianisme et ses hypothèses ultrasimplificatrices (économie fermée, rigidité des prix, demande globale, etc.). Sans même parler des néokeynésiens.

Je sais pas si toi tu as bien lu Keynes mais en tout cas il se méfiait clairement des modèles mathématiques en économie :

Les "keynésiens" d'aujourd'hui qui utilisent ces modèles là n'ont pas grand chose à voir avec Keynes.

Keynes utilisait des formules dans la Théorie Générale. Ce n'était certes pas des formules très élaborées mathématiquement, mais il avait quand même recours à la formalisation mathématique. Après, il est vrai que les néokeynésiens ont eu beaucoup plus recours aux mathématiques que Keynes lui-même, Hicks et Samuelson ont déjà été cités à cet égard. A noter que les néoclassiques utilisent aussi ces mêmes mathématiques pour tenter de démontrer leurs théories.

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