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Atteinte à la réputation


Messages recommandés

C'est au contraire la seule façon d'établir un cadre qui ne soit pas influencé par les mœurs et les préjugés du temps.

Un cadre pénal, je le rappelle, uniquement un cadre pénal, il se trouve que la propriété est, par définition, aliénable, et que par conséquent, si le cadre axiomatique donne des limites à l'usage de la force, il n'en donne strictement aucun a la responsabilité civile.

Allez, je sors mon marteau idéologique et je cherche un clou !

[axio]

Techniquement, à partir du moment où tu reconnais une juridiction civile comme compétente, tu mets en gage ton patrimoine.

Si il faut choisir un exemple extrême, une communauté communiste dans une anarcapie axiomatique aurai tout à fait le droit de restreindre les flux de capitaux, et si il lui serait illégitime d’interdire à ses membres de se barrer, il lui serait tout à fait légitime de confisquer les biens locaux de ses membres : ils pourraient se barrer a poil.

Bien entendu, ça ne donne en rien à la juridiction civile en question de pouvoirs extraordinaires, celui qui refuse de payer ne va pas en prison, celui qui a mis son trésor en sécurité dans une banque qui ne reconnaît pas la juridiction civile en question ne risque pas la moindre saisie.

Il semble donc évident qu’un code relativement uniforme apparaîtrai pour l’immense majorité des gens (enfin ceux qui souhaitent avoir des relations commerciales avec l’extérieur quoi…), résultant des accords entre juridictions, et il n’y a pas de raisons de penser que ce code serait significativement différent de ce qu’on a actuellement et qui marche plutôt pas mal du tout.

[/axio]

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Toutafé.

J'ai déjà vu quelqu'un se faire condamner parce qu'il avait révélé le passé criminel d'un voisin qui avait obtenu le pardon. Pourtant il n'avait dit que la stricte vérité.

Or la preuve a démontré son intention claire de nuire à son voisin suite à une petite escarmouche qu'ils ont eu.

évidemment, tu imagines les dommages que de telles révélations ont pu avoir sur la vie personnelle dudit voisin.

La vérité n'est pas toujours synonyme de bonne foi.

Ben là tu vois c'est le cas borderline où je trouve que le voisin n'aurait pas dû être puni. Il a dit la vérité rien que la vérité, certe y'avait une intention mais peu importe, dans ce cas présent la vérité prime, et on ne devrait pas être interdit de dire une chose vérifiable et publiée. Certe le voisin subira des torts suite à ces révélations, mais les torts c'est lui qui se les a fait en ayant été criminel.

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Ben là tu vois c'est le cas borderline où je trouve que le voisin n'aurait pas dû être puni. Il a dit la vérité rien que la vérité, certe y'avait une intention mais peu importe, dans ce cas présent la vérité prime, et on ne devrait pas être interdit de dire une chose vérifiable et publiée. Certe le voisin subira des torts suite à ces révélations, mais les torts c'est lui qui se les a fait en ayant été criminel.

Cette information n'était pas du tout publique, il avait obtenu le pardon.

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Si ton mensonge cause des dommages à autrui, ce qui injuste est que cette personne ne soit pas dédommagée. Si par ton mensonge inexcusable (au sens légal du terme…) tu causes des dommages à un autre individu, tu payes. C'est la base de ce que est juste.

Le dommage n'est pas seul une source de droits. Pour qu'un dommage soit indemnisable, encore faut-il qu'il soit illégitime, et donc que l'acte dommageable viole un de tes droits. Par exemple, l'installation d'un concurrent devant un magasin cause un lourd dommage qui n'est en aucun cas indemnisable.

Un cadre pénal, je le rappelle, uniquement un cadre pénal, il se trouve que la propriété est, par définition, aliénable, et que par conséquent, si le cadre axiomatique donne des limites à l'usage de la force, il n'en donne strictement aucun a la responsabilité civile.

Grosse erreur d'interprétation. Tu confonds civil et contractuel. Le civil tel qu'il existe aujourd'hui a force de loi pour tous ; le contractuel n'a de valeur que pour celui qui est partie au contrat.

Si il faut choisir un exemple extrême, une communauté communiste dans une anarcapie axiomatique aurai tout à fait le droit de restreindre les flux de capitaux, et si il lui serait illégitime d’interdire à ses membres de se barrer, il lui serait tout à fait légitime de confisquer les biens locaux de ses membres : ils pourraient se barrer a poil.

Reconnaître une telle juridiction revient à mettre ses biens en commun dès le départ. Ce n'est donc pas que ces gens se barreraient à poil : ils se mettraient à poil dès leur arrivée. Leur problème.

Bien entendu, ça ne donne en rien à la juridiction civile en question de pouvoirs extraordinaires, celui qui refuse de payer ne va pas en prison, celui qui a mis son trésor en sécurité dans une banque qui ne reconnaît pas la juridiction civile en question ne risque pas la moindre saisie.

Sauf s'il a signé un acte de transfert de propriété. Je ne vois pas une banque qui ne le reconnaîtrait pas. Et je ne vois pas une dystopie communiste un peu prudente ne pas faire signer un tel document aux nouveaux arrivants et ne pas le notifier urbi et orbi afin que nul n'en ignore :>. (et bien sûr il y aura de petits malins qui feront des trusts avant hin hin hin)

Il semble donc évident qu’un code relativement uniforme apparaîtrai pour l’immense majorité des gens (enfin ceux qui souhaitent avoir des relations commerciales avec l’extérieur quoi…), résultant des accords entre juridictions, et il n’y a pas de raisons de penser que ce code serait significativement différent de ce qu’on a actuellement et qui marche plutôt pas mal du tout.

Oui et non. Oui le monde juridique ne se mettrait pas subitement à marcher sur la tête ; non il y aurait forcément des changements significatifs avec une telle variation des principes de base.

Finalement je suis convaincu que le cadre qui émergerait serait bien plus proche de ce qu'on a pu connaître au 18ème siècle que du gloubi-boulga actuel.

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Le dommage n'est pas seul une source de droits. Pour qu'un dommage soit indemnisable, encore faut-il qu'il soit illégitime, et donc que l'acte dommageable viole un de tes droits. Par exemple, l'installation d'un concurrent devant un magasin cause un lourd dommage qui n'est en aucun cas indemnisable.

J'ai bien dit mensonges inexcusables qui causent des dommages, qui juridiquement, englobe tout cela.

Sinon: diffuser des informations confidentielles de mauvaise foi tout en causant des dommages immenses à quelqu'un, à mon très humble avis se trouve du côté noire de la ligne.

Après, c'est toujours une question de preuve.

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- La liberté s'arrête là ou commence celle d'autrui (ni avant, ni après). -

Dans cette phrase est contenu tout le libéralisme appliqué; en d'autres termes elle pourrait faire, à elle seule, office de constitution libérale. Il est donc primordial de comprendre ce qu'on entend par "liberté".

En général, la non-agression est considérée comme le principe à partir duquel découle le libéralisme juridique, par agression, on parle d'agression physique, effective, réelle. Seule l'action est liberticide, celle qui empêche physiquement et directement autrui d'accomplir ce qui est dans ses capacités.

En revanche, ce qui touche au domaine intellectuel, c'est-à-dire ce qui n'est pas physique, ne peut - et ne doit - pas être pris en compte par la justice. Et cela concerne évidemment la diffamation.

Le monde des idées est une nébuleuse où chacun est centre de son propre monde, subjectif et personnel, aucune idée ne peut donc être appréciée dans sa qualité originelle par un autre. Cette conception découle d'une philosophie qui constitue le noyau du libéralisme, l'empirisme sceptique et relativiste. De ce principe nous provient le concept d'Etat objectif, où tout ce qui n'est pas directement perceptible par les sens ne peut constituer une base pour une quelconque action coercitive, puisque cela ne constituerait en aucun cas une entité absolue et indépendante, pouvant justifier la subordination de l'individu.

Pour le reformuler d'une façon plus claire, l'individu, en tant qu'être charnel et physique, doit être la seule réalité envisageable, appréciable, par l'Etat. Il doit être le sommet de la pyramide des droits, comme intouchable et inaliénable. Quant au monde des idées, il ne serait que le souterrain d'une société privée, régulant implicitement la société sans coercition formelle (une sorte de seconde réglementation comme diraient les marxistes) et de façon absolument séparée de l'Etat. Voilà sans doute un aspect essentiel du libéralisme, la distinction claire entre Etat et intellect. Dès lors, la diffamation ne doit constituer un motif de régulation juridique, sous peine de dénaturer totalement le libéralisme, et de le transformer en une sorte d'idéologie.

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- La liberté s'arrête là ou commence celle d'autrui (ni avant, ni après). -

Dans cette phrase est contenu tout le libéralisme appliqué; en d'autres termes elle pourrait faire, à elle seule, office de constitution libérale. Il est donc primordial de comprendre ce qu'on entend par "liberté".

En général, la non-agression est considérée comme le principe à partir duquel découle le libéralisme juridique, par agression, on parle d'agression physique, effective, réelle. Seule l'action est liberticide, celle qui empêche physiquement et directement autrui d'accomplir ce qui est dans ses capacités.

En revanche, ce qui touche au domaine intellectuel, c'est-à-dire ce qui n'est pas physique, ne peut - et ne doit - pas être pris en compte par la justice. Et cela concerne évidemment la diffamation.

Le monde des idées est une nébuleuse où chacun est centre de son propre monde, subjectif et personnel, aucune idée ne peut donc être appréciée dans sa qualité originelle par un autre. Cette conception découle d'une philosophie qui constitue le noyau du libéralisme, l'empirisme sceptique et relativiste. De ce principe nous provient le concept d'Etat objectif, où tout ce qui n'est pas directement perceptible par les sens ne peut constituer une base pour une quelconque action coercitive, puisque cela ne constituerait en aucun cas une entité absolue et indépendante, pouvant justifier la subordination de l'individu.

Pour le reformuler d'une façon plus claire, l'individu, en tant qu'être charnel et physique, doit être la seule réalité envisageable, appréciable, par l'Etat. Il doit être le sommet de la pyramide des droits, comme intouchable et inaliénable. Quant au monde des idées, il ne serait que le souterrain d'une société privée, régulant implicitement la société sans coercition formelle (une sorte de seconde réglementation comme diraient les marxistes) et de façon absolument séparée de l'Etat. Voilà sans doute un aspect essentiel du libéralisme, la distinction claire entre Etat et intellect. Dès lors, la diffamation ne doit constituer un motif de régulation juridique, sous peine de dénaturer totalement le libéralisme, et de le transformer en une sorte d'idéologie.

J'ai lu ton message. J'ai lu ta dernière phrase.

Et j,en viens à penser que parfois free jazz exagère mais que dans le fond, il a peut-être un peu raison.

Tu peux pas écrire des choses aussi vagues, aussi générales et ensuite dire avoir peur que le libéralisme se transforme en idéologie. Au contraire, je pense que la diffamation est exactement un cas très clair où l'axiomatose fait des ravages.

Si tu brises la voiture de ton voisin ou si tu vas dire à son employeur que c'est un pédophile (dans le cas où il ne le serait pas), tu lui causes de façon inexcusable des dommages réels: il n'a plus de travail.

Si c'est pas du concret, du matériel, tu devrais revoir tes notions.

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…la non-agression est considérée comme le principe à partir duquel découle le libéralisme juridique…

Seulement pour ceux qui se cantonnent à l'esprit de géométrie. Mais il se trouve que le droit recquiert un peu plus de finesse qu'un axiome.

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- La liberté s'arrête là ou commence celle d'autrui (ni avant, ni après). -

Dans cette phrase est contenu tout le libéralisme appliqué; en d'autres termes elle pourrait faire, à elle seule, office de constitution libérale. Il est donc primordial de comprendre ce qu'on entend par "liberté".

La liberté s'arrete la ou on s'est engagé à l'arreter, ou la ou commence celle d'autrui, et c'est le plus restrictif des deux qui vaut dans la majorité des cas (gnia gnia, inaléniabilité de la volonté humaine, esclavage volontaire, tout ça, c'est des conditions aux limites).

En général, la non-agression est considérée comme le principe à partir duquel découle le libéralisme juridique, par agression, on parle d'agression physique, effective, réelle. Seule l'action est liberticide, celle qui empêche physiquement et directement autrui d'accomplir ce qui est dans ses capacités.

Le libéralisme juridique limité a l'usage de l'agression physique effective réelle, simple question de proportionnalité, on ne peut pas étendre ce raisonnement en dehors du pénal.

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Et j,en viens à penser que parfois free jazz exagère mais que dans le fond, il a peut-être un peu raison.

Après quelques années de pratique des axiomatiques, tu verras que ma description des réflexes idéologiques assimilables à du marxisme inversé vise juste. Le texte de axrevi est un petit condensé des ravages de l'esprit de système appliqué au droit, qui s'affranchit allègrement de la tradition aristotélicienne selon laquelle l'homme est un animal politique raisonnable, la justice une fin qui recommande de traiter les affaires de la cité avec prudence et réalisme. En particulier cette phrase qui tient de la monadologie : "le monde des idées est une nébuleuse où chacun est centre de son propre monde, subjectif et personnel. ", qui est une interprétation très singulière de la tradition empiriste, que ce soit celle issue de la scolastique scotiste dans la querelle des universaux, ou la tradition des Lumières écossaises issue de Hume qui s'attaque au rationalisme mais fonde la connaissance des représentations sur la force de l'habitude et les instincts.

Je me contenterai ici d'un argument d'autorité : aucun auteur n'a jamais fait dériver le libéralisme du principe de non-agression physique, sauf peut-être dans une certaine mesure John Stuart Mill et Hobbes. Il s'agit d'une invention récente, et clairement une rupture épistémologique avec le paradigme libéral.

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En général, la non-agression est considérée comme le principe à partir duquel découle le libéralisme juridique, par agression, on parle d'agression physique, effective, réelle. Seule l'action est liberticide, celle qui empêche physiquement et directement autrui d'accomplir ce qui est dans ses capacités. […] En revanche, ce qui touche au domaine intellectuel, c'est-à-dire ce qui n'est pas physique, ne peut - et ne doit - pas être pris en compte par la justice. Et cela concerne évidemment la diffamation.

[…]

Pour le reformuler d'une façon plus claire, l'individu, en tant qu'être charnel et physique, doit être la seule réalité envisageable, appréciable, par l'état. Il doit être le sommet de la pyramide des droits, comme intouchable et inaliénable. Quant au monde des idées, il ne serait que le souterrain d'une société privée, régulant implicitement la société sans coercition formelle (une sorte de seconde réglementation comme diraient les marxistes) et de façon absolument séparée de l'état. Voilà sans doute un aspect essentiel du libéralisme, la distinction claire entre état et intellect.

Droit =/= Etat.

Un système juridique (en fait plusieurs systèmes juridiques concurrents) peut exister indépendamment du gouvernement. Or, c'est aux prérogatives de l'état que s'intéresse le libéralisme. C'est pourquoi ce raisonnement est erroné à plusieurs niveaux.

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Après quelques années de pratique des axiomatiques, tu verras que ma description des réflexes idéologiques assimilables à du marxisme inversé vise juste. Le texte de axrevi est un petit condensé des ravages de l'esprit de système appliqué au droit, qui s'affranchit allègrement de la tradition aristotélicienne selon laquelle l'homme est un animal politique raisonnable, la justice une fin qui recommande de traiter les affaires de la cité avec prudence et réalisme. En particulier cette phrase qui tient de la monadologie : "le monde des idées est une nébuleuse où chacun est centre de son propre monde, subjectif et personnel. ", qui est une interprétation très singulière de la tradition empiriste, que ce soit celle issue de la scolastique scotiste dans la querelle des universaux, ou la tradition des Lumières écossaises issue de Hume qui s'attaque au rationalisme mais fonde la connaissance des représentations sur la force de l'habitude et les instincts.

Je me contenterai ici d'un argument d'autorité : aucun auteur n'a jamais fait dériver le libéralisme du principe de non-agression physique, sauf peut-être dans une certaine mesure John Stuart Mill et Hobbes. Il s'agit d'une invention récente, et clairement une rupture épistémologique avec le paradigme libéral.

C'est parfaitement cela.

Ceci dit, je crois que nous aurons un jour une discussion sur justement «l'homme politique» de ce cher Aristote. L'homme politique est l'homme historique et idéologique (l'expérience raisonnée comme épistémologie politique).

Pour le reste, je souscris sans réserves.

Lucillo: J'ai déjà dit ici que le libéralisme était une philosophie du droit, mais certainement pas une doctrine du droit (ce serait un non-sens). Je pense qu'on peut définitivement découper une «nébuleuse» libérale dans la philosophie du droit. Mais bon, je dirais comme le Fils: «Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font!» :dents:

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Bouge pas, je plante les clous…

Hehe.

Ça me rappelle que «l'acclamation» de Barabbas et l'attitude de Pilate sont des sujets extrêmement intéressants dans cette optique de «libéralisme comme philosophie du droit» :)

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Bon, pour une fois que le Wiki francophone ne déconne pas, on va en profiter :

Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain.

Donc, non, le libéralisme, ce n'est pas du droit, ça ne règle pas le problème de l'éducation des enfants par les parents, il ne permet pas de dire que le heavy metal est un totalitarisme, ni ne fait démarrer les motos russes.

Et pour citer ce bon vieux melodius qui nous manquera toujours :

Le libéralisme bien compris est supérieur à toutes les autres idéologies parce qu'il est modeste ; son objet est modeste - les rapports politique et rien qu'eux - ses moyens sont modestes - intervenir le moins possible dans la vie des gens parce qu'on ne se croit pas nécessairement plus malin qu'eux - et ses promesses sont modestes - faire le mieux possible, et non pas promettre la perfection.

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Bon, pour une fois que le Wiki francophone ne déconne pas, on va en profiter :

Donc, non, le libéralisme, ce n'est pas du droit,

Certes. Je n'ai jamais dit le contraire remarque. Et je ne connais personne assez stupide pour dire une telle chose. Ni même une doctrine du droit. J'ai dit qu'il y avait une approche libérale en philosophie du droit, ce qui me semble plus qu'une évidence.

Et puis, tu me cites vraiment Wikipedia? :o

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Et puis, tu me cites vraiment Wikipedia?

Moi, chui un ouf !

Sinon, wikiberal :

Le libéralisme est un ensemble de courants de philosophie politique visant à faire reconnaître la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur l'autorité du souverain (que ce souverain soit un monarque ou le peuple).
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Moi, chui un ouf !

Sinon, wikiberal :

Bah oui. Justement la définition que tu tires de wikiliberal est justement la preuve de ce que j'ai dit hein x)

«reconnaître la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur l'autorité du souverain (que ce souverain soit un monarque ou le peuple).» si ça c'est pas une approche de la philosophie du droit…

Après, le libéralisme ne crée pas de droit et est encore moins du droit. Choses absurdes que je n'ai jamais dites.

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…si ça c'est pas une approche de la philosophie du droit…

Non. C'est une approche de philosophie politique et du pouvoir.

Le libéralisme, c'est une théorie du pouvoir, appliquée à la politique stricto sensu, à l'économie ou, accessoirement, au droit (dans sa relation avec le pouvoir).

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Et pour citer ce bon vieux melodius qui nous manquera toujours :

Le libéralisme bien compris est supérieur à toutes les autres idéologies parce qu'il est modeste ; son objet est modeste - les rapports politique et rien qu'eux - ses moyens sont modestes - intervenir le moins possible dans la vie des gens parce qu'on ne se croit pas nécessairement plus malin qu'eux - et ses promesses sont modestes - faire le mieux possible, et non pas promettre la perfection.

J'ai souvent repensé à cette citation ces derniers jours, une de ses meilleures inspirations.

Non. C'est une approche de philosophie politique et du pouvoir.

Le libéralisme, c'est une théorie du pouvoir, appliquée à la politique stricto sensu, à l'économie ou, accessoirement, au droit.

Exactement, le reste c'est des notes en bas de page.

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Quand bien même un duel volontaire entre deux personnes est parfaitement légitime, j'ai déjà expliqué pourquoi ça ne marcherait pas.

On se retrouverait avec des trous du cul qui se pavaneraient en terrorisant leur entourage parce qu'ils passraient leur temps à s'entraîner à l'épée et/ou au pistolet.

Le duel n'a de sens que s'il y a une relative égalité des armes. Or, dans la vraie vie, ça n'existe que très rarement.

Entre deux gentilshommes de la bonne société qui fréquentent le même club anglais, oui, le duel peut régler un problème. Mais même à l'époque il y avait eu des abus : ainsi, j'avais lu que celui qui tuait en duel un officier se voyait provoqué par la totalité des officiers du régiment, les uns après les autres. Impossible de s'en tirer avec son honneur et sa vie.

De toute façon, il existe une raison majeure pour laquelle ça ne marcherait plus : aujourd'hui, si vous provoquez un homme en duel, vous passerez pour un fou, et lui-même ne perdra ni honneur ni réputation à vous répondre par la simple moquerie.

+100, C'est même pour cette raison là, que dans tous les sports de combat civilisés il existe des catégories de poids.

La seule chance d'un petit face à un géant c'est de changer de technique pour le battre, comme cela peut exister dans le MMA.

Dans le cas d'un duel à l'épée le freluquet n'aurait de chance que s'il pouvait utiliser un pistolet, ce qui apparait plutôt bizarre dans un combat à armes égales.

Finalement c'est un bon détecteur à pigniouf ce genre de sujet. Un type tel que Lugan qui parle du mérite du duel le fait depuis une autre galaxie.

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Non. C'est une approche de philosophie politique et du pouvoir.

/mindfuck.

«C'est un chat» «Non, c'est un félin avec quatre pattes qui….».

Les discussions du genre «Non, le soleil n'est pas une étoile car la terre est ronde» deviennent rapidement stériles.

Je vais allez relire de Michel Villey, ça va me détendre.

Exactement, le reste c'est des notes en bas de page.

Le droit est une cristallisation des rapports politiques. C'est donc bien plus qu'une note en bas de page.

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Libéralisme : théorie politique de la limitation et de la séparation des pouvoirs contre les abus des princes, puis des gouvernements. Accessoirement, méthode empirique d'observation et de découverte des meilleurs arrangements dans le cadre de la concorde, de l'ordre spontané ou de la coopération.

Libertarianisme (version dogmatique ou version relativiste) : idéologie de l'émancipation et de la souveraineté individuelles.

Ce sont deux philosophies différentes presque disjointes et souvent peu complémentaires.

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Arrête de voir des libertariens partout free jazz. Je n'en suis pas un et je ne l'ai jamais été. Commissaire du Peuple dis-tu?

Quant à ta définition du libéralisme, elle me va et ne contredit aucunement ce que j'ai dit auparavant.

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Arrête de voir des libertariens partout free jazz. Je n'en suis pas un et je ne l'ai jamais été.

Ne te braque pas. Je pense que tu es un type raisonnable, sinon je ne discuterais pas avec toi. Il y a aussi des libertariens raisonnables et réalistes, qui ne sont pas des dogmatiques forcenés. Ma remarque visait à éclaircir une divergence de conceptions relatives à l'examen des problèmes tels que la diffamation, entre autres.

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Je m'attendais à ce genre de réponse Lucillo. Et tu as probablement raison sur Villey, que j'aime bien, comme tu peux t'en douter.

Mais que veux-tu, je suis un libéral-conservateur après tout; F.mas pourra sans doute réexpliquer ce que cela implique.

Les lois de Nuremberg étaient du droit et étaient une cristallisation des rapports politiques.

L'approche libérale-conservatrice (Oakeshott, Schmitt) ne tombe pas dans ce piège tendu par la double incohérence kelselnienne en disant que le droit positif qui ne serait pas conforme au droit naturel ne serait pas du «vrai» droit.

Ne te braque pas. Je pense que tu es un type raisonnable, sinon je ne discuterais pas avec toi. Il y a aussi des libertariens raisonnables et réalistes, qui ne sont pas des dogmatiques forcenés. Ma remarque visait à éclaircir une divergence de conceptions relatives à l'examen des problèmes tels que la diffamation, entre autres.

Très bien.

Mais j'avais l'impression que ton message laissait entendre que j'avais une position libertarienne sur la question, ce que je réfute totalement.

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