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Atteinte à la réputation


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En ce jour anniversaire de la première prohibition du duel en tant que crime de lèse-majesté, il convient de rappeler que le duel était extrêmement codifié, civilisé, arbitré, et somme toute beaucoup moins violent (donc plus pacificateur) que les modes actuels de réparation ou de vengeance qui virent à la rixe entre bandes aux instincts barbares.

 

Pour le rétablissement du duel d’honneur

 

Souvent j’entends que nous vivons une époque violente, dangereuse, absurde même… Le problème n’est pas que le duel soit violent. Il ne l’est pas, on ne peut pas le considérer ainsi, à partir du moment ou il s’arrête à la première goutte de sang versée. Non, le problème est que nous sommes dans une société ou l’honneur et écrasé sous le poids de la fierté.

 

Distinguons honneur et fierté :

 

L’honneur, c’est ce qu’on pourrait autrement nommer le respect, de soi comme des autres. La fierté ce n’est autre que de la vanité, un homme d’honneur n’est pas fier. “Qui a perdu l’honneur n’a plus rien à perdre.” Publius Syrus.

Alors bien sûr on pourrait se demander quel intérêt y aurait-il à légiférer en faveur d’une pratique ô combien passée de mode ? Confère la chronique de france inter, le duel d’honneur a toujours été interdit sous l’Ancien Régime, puis sous l’Empire, enfin la République, et notre société est largement démilitarisée. Aux yeux de tous il semblerait que le duel d’honneur n’a plus de place dans notre société. Certains diraient même que c’est une pratique d’un autre temps, barbare.

 

Néanmoins, contentons nous d’observer cette société. L’homme de la rue, s’il se sent offensé, ne va pas passer son chemin, et c’est humain après tout. L’homme de la rue, s’il sent que sa fierté s’est trouvé entachée par un quelconque passant, insultera en retour ou pire, frappera.

Et sur quoi déboulent ces altercations ? Sur un autre nom d’oiseau, un autre poing, un autre ci, un autre ça, toujours plus, toujours au-dessus de l’autre.Bien sûr j’ai conscience que les duels n’ont pas toujours la chance de s’arrêter à la première goutte de sang versée, mais quand je vois comment des bandes rivales s’affrontent, ou quand on veut se venger on frappe ou pire, on tire pour tuer, je préfère encore que les duellistes s’affrontent seuls à seuls, ou ils ne blesseront qu’eux-mêmes.

 

Confère encore à la chronique de france inter, le duel est tout sauf chaotique, surtout au 19ème siècle, ou il est très codifié.

Pour terminer, le dernier duel entre Gaston Defferre et René Ribière, en 1967, après une altercation entre les deux hommes dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.

 

http://maitrerenart.tumblr.com/

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Mouais. Comme l'écrit l'auteur, le duel d'honneur a toujours été interdit, et pourtant, il se pratiquait. Il y a d'ailleurs de nombreux exemples littéraires de duels "clandestins". S'il a disparu, c'est donc de façon spontanée. Mais j'oserai dire qu'il existe encore. Les petites racailles appellent ça un "tête-à-tête". Bon, ceux qui servent de témoins s'en mêlent parfois mais, en général, les règles du duel sont plus ou moins respectées.

Si on en entend plus trop parler, c'est tout simplement parce que le mode de sélection des élites requiert un manque total de convictions (il faut être "pragmatique") et donc d'honneur.

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Si on en entend pas plus trop parler, c'est tout simplement parce que le mode de sélection des élites requiert un manque total de convictions (il faut être "pragmatique") et donc d'honneur.

 

Voilà qui est sagement parlé. 

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KDD, les Grévisse du parler de la rue ? :D

Plus sérieusement, ça dépend des villes, des générations, etc. Moi, à mon époque, dans ma région, on appelait ça un tête-à-tête, c'est tout.


Et sinon, il chante "tête tête tête tête balayette comme un homme, frère". Il parle donc de coups de tête.

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Mouais. Comme l'écrit l'auteur, le duel d'honneur a toujours été interdit, et pourtant, il se pratiquait. Il y a d'ailleurs de nombreux exemples littéraires de duels "clandestins". S'il a disparu, c'est donc de façon spontanée. Mais j'oserais dire qu'il existe encore. Les petites racailles appellent ça un "tête-à-tête". Bon, ceux qui servent de témoins s'en mêlent parfois mais, en général, les règles du duel sont plus ou moins respectés.

Si on en entend  plus trop parler, c'est tout simplement parce que le mode de sélection des élites requiert un manque total de convictions (il faut être "pragmatique") et donc d'honneur.

 

+1, ce qui a quasi-disparu en France, c'est le duel armé, probablement pour la raison triviale de ne pas attirer les keufs, mais les parkings sont parfaitement adaptés a d'autres formes.

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