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Une psychiatre condamnée pour le meurtre commis par son patient


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Je trouve que cette tribune de Rue89, très mesurée, résume bien mon sentiment sur cette affaire :

 

http://www.rue89.com/2012/12/19/la-psychiatre-dun-patient-meurtrier-condamnee-ce-que-dit-la-loi-237952

 

La mise en cause pénale ne saurait être systématique, et ne doit pas sanctionner une décision entachée de doute qui s'est révélée à posteriori mauvaise.

 

Mais dans le cas d'une faute aussi caractérisée, la sanction est méritée (et même insuffisante).

 

Ici on a un peu la différence entre un policier qui mettrait en garde à vue un suspect qui s'avèrera innocent, et un policier qui emttra en garde à vue l'amant de sa femme pour le faire chier. Dans un des deux cas, il est normal d'engager la responsabilité pénale de l'auteur.

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Pourtant assez nombreuses sont les affaires impliquant un meurtrier, pédophile, violeur, ravisseur récidiviste aux antécédents psychiatriques connus. Les journalistes s'en régalent, tout comme ils le font avec les mass-murderers. Pourtant, s'ils sont prompts à engager la responsabilité des armes dans un cas, ils ne soulèvent guère la responsabilité des psy dans l'autre.

Jusqu'ici, la psychiatrie est une specialité très protégée du point de vue médico-légal (l'hospitalisation psychiatrique est essentiellement publique), peu mise en cause en comparaison avec les autres spécialités médicales alors que la responsabilité des psychiatres devrait être aussi lourde que celle d'un obstétricien, d'un anesthésiste, particulièrement quand on considère les patients violents susceptibles de mettre en danger les autres.

Dans ma région, la fille d'une femme assassinée à coups de couteaux sur une place publique par un schizophrène, a eu la désagréable surprise de se trouver nez-à-nez avec l'assassin de sa mère sur la même place publique une petite année après le meurtre. C'est surement ce que les psychiatres appellent une prise en charge normale: un assassinat, des gouttes et la liberté.

Sauf que le risque d'être assassiné par un schizophrène est bien inférieur au risque d'une anesthésie. Et la privation de liberté dépend du juge, non du psychiatre.
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Sauf que le risque d'être assassiné par un schizophrène est bien inférieur au risque d'une anesthésie. Et la privation de liberté dépend du juge, non du psychiatre.

 

Sauf que le juge s'en tient à l'avis du psychiatre qui lui a fait un beau certificat . On tourne en rond.

 

Et le fait statistique ne diminue en rien la responsabilité d'un médecin sur un fait unique.

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Le juge se procure un avis d'expert, mais la privation de liberté relève de sa seule décision au final.

Néanmoins, il est vrai qu'on constate que beaucoup de juges cherchent à se décharger sur le psychiatre, en laissant les gens libres mais en leur collant une obligation de suivi psychiatrique pour se couvrir.

Quant au fait statistique, il permet quand même de relativiser l'assertion qui veut que les psychiatres prennent un malin plaisir à laisser des fous dangereux dans la rue.

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Quant au fait statistique, il permet quand même de relativiser l'assertion qui veut que les psychiatres prennent un malin plaisir à laisser des fous dangereux dans la rue.

 

Personne n'a jamais dit ça, seulement qu'un psychiatre qui ne répond pas à son obligation de moyens (en terme d'une coercition de son patient afin de protèger son entourage) par négligence , imprudence, etc... commet une faute ou une erreur et doit être mis devant ses responsabilités.

 

Et une majorité ici (a priori) pense que ce qui est illégitime, c'est la notion d'irresponsabilité légale du malade psychiatrique. Ce qui arrive aux psychiatres, c'est simplement la conséquence de leur croyance en l'irresponsabilité d'un malade, engageant de fait leurs propres responsabilités. Et c'est normal.

 

De manière plus générale, quiconque qui, par son acte, abolit (factuellement ou déclarativement) les capacités de libre-arbitre d'une autre personne, engage sa propre responsabilité dans les actes des la personne dont il a aboli le libre-arbitre:

-le terroriste qui pointe son arme sur la tempe d'un quidam en lui demandant d'actionner une bombe pour sauver sa peau abolit de fait les capacités de libre-arbittre de sa victime

-le psychiatre en déclarant un malade irresponsable abolit de droit les capacités de libre-arbitre de son patient.

 

Si un psychiatre n'assume pas , il faut qu'il renonce à la notion d'irresponsabilité de son patient.

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Le problème c'est que la personne qui déclare quelqu'un irresponsable, c'est encore une fois le juge. Et il faut aussi souligner que l'expert qui donne son avis au juge n'est pas le soignant... Un soignant n'abolit jamais la responsabilité de son patient.

La capacité du libre arbitre est une fonction biologique qui peut être altérée, je ne trouve pas cette croyance étrange.

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Le problème c'est que la personne qui déclare quelqu'un irresponsable, c'est encore une fois le juge. Et il faut aussi souligner que l'expert qui donne son avis au juge n'est pas le soignant... Un soignant n'abolit jamais la responsabilité de son patient.

La capacité du libre arbitre est une fonction biologique qui peut être altérée, je ne trouve pas cette croyance étrange.

 

Le juge et l'expert psychiatre partagent effectivement une responsabilité, l'un par sa décision, l'autre par son expertise.

Je ne sais pas si le libre-arbitre est une fonction biologique. Mais je conçois que le libre-arbitre puisse être altéré par une maladie psychiatrique, une tumeur cérébrale, par des drogues, par de l'alcool mais pas totalement aboli. Et que de toute manière, non plus en terme biologique (ou philosophique) mais en terme de droit, une certaine notion de reponsabilité doit être préservée.

 

D'ailleurs, parmi les facteurs altérant le libre-arbitre, certains sont considérés par les juges comme agravants (facteurs exogenes: drogues, alcool) d'autres comme atténuants (facteurs endogènes: maladies).

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L'irresponsabilité criminelle pour "folie" ne devrait même pas exister.

 

Parce que...?

 

Un des éléments constitutifs de l'infraction est l'élément moral, si la personne n'avait pas de volonté exprimée et comprise de commettre un meurtre, il est logique d'établir son irresponsabilité pénale. Ce n'est pas le seul problème des fous mais également celui des enfants, des personnes manipulées, etc.

 

 

L'évolution de la jurisprudence me semble être extrêmement dangereuse.

En effet, elle va immanquablement conduire à multiplier les internements psychiatriques administratifs. En effet, les internements psychiatriques administratifs sont des actes extrêmement violents pour ceux qui les subissent, et ce sont les seuls actes pour lesquels les responsabilités des psychiatres et des autorités préfectorales ne sont pas engagées.

 

 

Un psychiatre a une obligation de moyen, pas de résultat. S'il ne peut empêcher un type de réaliser un meurtre il n'a pas à être condamné à sa place, à moins qu'une enquête établisse que le psychiatre a encouragé le meurtrier à passer à l'acte, auquel cas c'est différent mais ce serait un cas de figure assez étonnant.

Bientôt on mettra en taule les parents des enfants meurtriers parce qu'ils les auraient mal éduqué, ce jugement est complètement inouï. Il serait peut-être temps d'ailleurs de se rendre compte que le traitement psychiatrique de fous ne mène pas souvent à grand chose

 

Quand bien même je suis totalement d'accord qu'il y ait eu une dérive en déresponsabilisant un peu trop facilement certains meurtriers pour cause de folie, ce n'est pas une raison pour s'enfoncer dans la connerie. On ne règle pas les dérives des psychiatres en les enfermant en taule pour le meurtre des autres, on remonte directement à la source du problème en arrêtant de se fier systématiquement à leur jugement comme s'ils détenaient une vérité universelle.

 

Faudrait regarder les éléments du dossier quand même. Dans l'affaire qui nous intéresse tous les psychiatres étaient d'avis d'interner le bonhomme. Ce n'est pas le procès d'un psychiatre ni de la psychiatrie, mais d'une fonctionnaire autoritaire qui s'est opposée au jugement de neuf (!!) de ses confrères qui ont eux préconisé l'internement. Le fait qu'elle soit psychiatre elle-même est presque secondaire.

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Parce que...?

 

Un des éléments constitutifs de l'infraction est l'élément moral, si la personne n'avait pas de volonté exprimée et comprise de commettre un meurtre, il est logique d'établir son irresponsabilité pénale. Ce n'est pas le seul problème des fous mais également celui des enfants, des personnes manipulées, etc.

 

 

L'irresponsabilité pénale, c'est l'absence de responsabilité. N'y aurait-il pas une gradation ?

D'autre part, l'absence de volonté exprimée n'exonère pas de ses responsabilités un sujet dit normal (homicide involontaire), pourquoi serait-ce different pour un fou, un mineur, etc..?

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-le psychiatre en déclarant un malade irresponsable abolit de droit les capacités de libre-arbitre de son patient.

 

Intéressant comme concept.

 

 

Un des éléments constitutifs de l'infraction est l'élément moral, si la personne n'avait pas de volonté exprimée et comprise de commettre un meurtre, il est logique d'établir son irresponsabilité pénale. Ce n'est pas le seul problème des fous mais également celui des enfants, des personnes manipulées, etc.

 

On aimerait connaitre la définition pénale de la folie et de la "manipulation".

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Pourtant assez nombreuses sont les affaires impliquant un meurtrier, pédophile, violeur, ravisseur récidiviste aux antécédents psychiatriques connus. Les journalistes s'en régalent, tout comme ils le font avec les mass-murderers. Pourtant, s'ils sont prompts à engager la responsabilité des armes dans un cas, ils ne soulèvent guère la responsabilité des psy dans l'autre.

Jusqu'ici, la psychiatrie est une specialité très protégée du point de vue médico-légal (l'hospitalisation psychiatrique est essentiellement publique), peu mise en cause en comparaison avec les autres spécialités médicales alors que la responsabilité des psychiatres devrait être aussi lourde que celle d'un obstétricien, d'un anesthésiste, particulièrement quand on considère les patients violents susceptibles de m

ettre en danger les autres.

Dans ma région, la fille d'une femme assassinée à coups de couteaux sur une place publique par un schizophrène, a eu la désagréable surprise de se trouver nez-à-nez avec l'assassin de sa mère sur la même place publique une petite année après le meurtre. C'est surement ce que les psychiatres appellent une prise en charge normale: un assassinat, des gouttes et la liberté.

Il y a underground différence fondamentale entre tes exemples et la psy : à priori vs à postériori. Le psy doit s' engager sur des faits potentiels. Le policier sur des événements ayant eut lieu.
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  • 7 years later...

J'ai choisi ce fil, car le thread suivant lui fait vaguement écho. Cependant, à mon avis dans ce cas la responsabilité des soignants ne saurait être engagée : même si l'infirmière a eu finalement raison, on ne peut enfermer quelqu'un sur la base de supputations (et la justice ne peut agir avant que le crime ou le délit soit constitué)...

 

Citation
1/ [Thread]
Je vous ai déjà parlé de Kevin ? Je crois que non. Pourtant cela fait longtemps que je pensais vous raconter son histoire. Kevin est un patient que j'ai croisé en pédopsychiatrie il y a de nombreuses années. Et ce soir, c'est l'occasion de vous parler de lui.
 
2/ Peu de gens le savent, mais j'ai eu la chance (ou peut-être pas ?) de faire un stage d'interne en pédopsychiatrie, en service fermé au CHU. Un service terminus. C'est à dire un service qui récupère tous les enfants que les autres services du département ne peuvent pas gérer.
 
3/ Pendant 6 mois j'ai donc été au contact d'enfants avec des parcours de vie terribles. Ce stage m'avait marqué, et je me rappelle que la chef de service nous avait demandé de ne pas garder pour nous ce qui nous était envoyé à la figure.
 
4/ Pour bosser dans un tel service, il faut avoir le moral, croyez-moi, et je tiens en estime mes confrères qui y arrivent. C'est parfois violent. Encore aujourd'hui certaines histoires me marquent encore. Comme celle de Kevin.
 
5/ Kevin avait 12 ou 14 ans, je me rappelle plus trop. Mais je sais qu'il était dans le service depuis plusieurs années. Son comportement rendait impossible toute possibilité de famille d'accueuil.
 
6/ Et son instabilité psychiatrique, notamment dans la relation aux autres, ne permettait pas de le mettre dans un foyer. Il vivait donc là, dans un service au couloir circulaire et à la porte principale fermée, avec un petit jardin entouré d'une immense barrière.
 
7/ Une sorte de prison pour enfant. C'était l'impression que j'avais eu quand j'ai visité les locaux la première fois. Il allait le matin à l'IME et revenait dans l'après-midi.
 
8/ Ainsi sa vie était rythmée, ainsi qu'au gré des enfants qui arrivaient dans le service et qui partaient, tandis que lui restait, toujours. C'était le plus ancien patient du service en présence. Plusieurs années. Mais je crois que je vous l'ai déjà dit.
 
9/ Kevin était le cadet d'une fratrie de 5 ou 6 enfants, le seul mineur. Sa mère était absente depuis longtemps. Aucun contact. Son père était mort en prison. Non sans avoir avant fait subir à ses enfants des sévices sexuels, dont Kevin avait été la victime très jeune.
 
10/ Il voyait une de ses soeurs de temps en temps, elle avait 18 ou 19 ans. C'était sa seule famille. Et en terme d'amis, difficile d'en avoir, des copains, quand on est comme Kevin, avec un rapport affectif aux autres totalement perturbé.
 
11/ Il compensait son mal-être par la bouffe. A 12 ans je crois qu'il pesait 90 Kg. Certes il était grand, mais il impressionnait. Une masse, qui terrorisait les autres enfants. Quand il avait une crise clastique, il brisait tout dans sa chambre. Intolérant à la frustration.
 
12/ En plus il était à un âge où les hormones commencaient à le titiller. Son rapport aux autres était pathologique, très inadapté, à base de coups, ou de bisous et d'accolades. Mais on faisait pour le mieux pour l'aider, même si c'était une tâche qui semblait insurmontable.
 
13/ Je me rappelle d'avoir un jour demandé à la chef de service l'avenir d'un tel patient. Elle m'avait dit "il restera avec nous jusqu'à aller en service adulte quand il aura l'âge, en toute logique".
 
14/ Puis elle rajouta "On verra son comportement à ce moment, mais il sortira probablement en appartement thérapeutique avec passage infirmier psy tous les jours." Je me rappelle de Monique, infirmière chevronnée du service, qui me disait "il sera toujours socialement inadapté".
 
15/ Et elle m'avait dit une phrase terrible : "un jour il violera une fille, ou un garçon, il en a la force, et ne comprendra pas que c'est mal, c'est il est intolérant à la frustration, et il le restera toute sa vie".
 
16/ Cette phrase m'avait marqué, car je me disais qu'on parlait d'un enfant à peine entrant dans l'adolescence. Mais certes très malade. Et j'avais de la peine pour cet enfant à l'avenir brisé. Comme pour bien des patients que j'ai pu croisé dans ce service.
 
17/ Et j'ai quitté le stage, et fini mon internat. Et un jour, le SAMU m'a appelé pour aller voir un patient : Kevin. J'ai dit au régulateur "mais je le connais très bien !". Et c'est là que je l'ai revu pour la première fois. Il avait grandit, il était majeur maintenant.
 
18/ Il était chez sa soeur en visite, mais avait un appartement à lui en ville. C'était le même Kevin, mais plus vieux. Immédiatement, quand on s'est vu, le rapport d'autorité que nous avions quelques années avant s'est remis en place.
 
19/ Il se calma en ma présence, et on a pu discuter. Il faut dire que je l'avais souvent géré et recadré, lors de ses crises dans le service. J'étais un des rares soignants plus grand et plus imposant physiquement que lui. C'était toujours le rapport de force, avec lui.
 
20/ Effectivement, il avait été en service adulte, puis maintenant en appartement thérapeutique avec passage tous les jours d'une équipe d'infirmiers psy. Ce qu'avait dit ma chef de service. A croire que c'était écrit.
 
21/ Et puis, Kevin est devenu aussi un des chroniques d'une des structures SOS où je bosse de temps en temps. 3 ou 4 fois par an, il appelait et c'était moi de garde. Angoisses principalement. Besoin histrionique aussi. Alors je gardais un peu le contact.
 
22/ Mes autres collègues ne le voyaient pas comme moi. Normal, j'avais été son soignant pendant 6 mois. Je sais d'où il était parti, même s'il n'était pas allé bien loin. Des fois aussi je le croisais en ville, où il traîne avec des SDF.
 
23/ Du coups je lui faisais un signe de la main au feu rouge, et il venait papoter. Il me disait qu'il était suivi en psychiatrie, avec toujours passage infirmier tous les jours.
 
24/ Je notais de temps en temps, mes nuits de visites, des mots sur le carnet de liaison, pour que l'équipe sache qu'il nous appelle, et le motif, et souvent le comprimé de seresta qu'on lui donne à ce moment là.
 
25/ Et puis l'autre soir je suis allé au commissariat, pour les traditionnelles gardes à vues. Comme souvent, le chef de poste me dit "les réquisitions sont au bureau des cellules" et j'y vais, et je papotte un peu avec le gardien.
 
26/ Je lui demande si la nuit est chaude et là pour me donner la thématique il me montre le tableau velleda des gardés à vue avec la liste des motifs : alcool, alcool, alcool et .. ho, le nom de Kevin tout en haut de la liste. Sauf que ce n'est pas alcool. C'est 4 lettres.
 
27/ Et là j'ai eu un flash, la phrase de monique. Comme quoi, c'était aussi écrit. Le gardien a bien vu que mon comportement avait changé, car troublé, et je lui a dit "non non rien, la fatigue". Je ne pouvais rien dire.
 
28/ A cause du secret médical d'une part, et surtout, je n'étais pas sensé voir ce tableau. Et je ne voulais rien savoir. En tout cas je n'avais pas le droit de dire que je connaissais ce Kevin de la liste. 4 lettres qui glacent le sang.
 
29/ Bien entendu mes pensées vont à la victime, mais aussi envers Kevin. Il est aussi une victime dans cette affaire, même si ce n'est pas à mettre sur la même échelle. Il est victime d'une histoire quasi écrite d'avance, que personne n'a réussi à empêcher.
 
30/ Mais était-ce empéchable ? Depuis quelques jours cette histoire me trotte dans la tête. Je me demande forcément où cela a merdé. Le système n'a pas réussi à protéger la victime de Kevin. Mais le système n'a pas réussi à empécher Kevin de commettre son acte.
 
31/ Et la finalité ? Kevin ira probablement en prison, ou pire pour sa victime, il n'ira pas, car il est malade. Et si c'est la prison, il y découvrira probablement la violence que le médico-social avait tenté d'éviter.
 
32/ Bref, je risque de ne plus voir Kevin pendant un moment. Mais ce n'est pas pour autant que je ne penserai plus à lui, et à sa terrible histoire de vie. Ainsi que toutes les victimes de cette histoire.

 

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