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Élections régionales - nos régions ont du talent


Messages recommandés

Pécresse commence donc par changer le siège du Conseil Régional, réduire de 50% le nombre de véhicules de la région et arrêter la diffusion du journal de la région tiré à plus de 3.5 millions d'exemplaires.

J'aurais préféré entendre parler de choses comme ça pendant la campagne. Ce sont de bonnes mesures.

tu es naïf, ils font tous cela.

Ils virent les anciens contrats pour en mettre de nouveau avec la commission qui va bien.

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Pécresse commence donc par changer le siège du Conseil Régional, réduire de 50% le nombre de véhicules de la région et arrêter la diffusion du journal de la région tiré à plus de 3.5 millions d'exemplaires.

 Ce sont de bonnes mesures.

 

Il faudrait qu'elle aille plus loin en terme d'économies au niveau des transports. Avec les années Huchon et l'enlisement dans un socialisme mortifère, on a vu poindre la notion de transports en commun gratuits pour tout un tas de gens bénéficiares.

Cette distribution massive de pass navigos gratuits , qui permet à ceux qui naguère escaladaient les portillons des gares sans payer en insultant les agents,, de circuler tranquillement aujourd'hui, dans les transports, en étant en règle, avec un titre de transport payé par l'argent des autres.

Cette mascarade a assez duré.Il y a des millions d'euros à économiser.

L'automobiliste coincé dans les embouteillages n'a pas à payer le pass navigo des assistés qui prennent le RER !

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Les petits commentaires post-régionales de Valls sur Bertrand et Sarkozy

Désaccord sur le Ni-Ni, refus d'"envoyer la rhubarbe" : la droite s'est déchirée pendant l'entre-deux tours des régionales. Et s'il y en a un qui savoure, c'est Manuel Valls.

Dans son édition du 23 décembre, Le Canard Enchaîné rapporte des propos post-régionales tenus par le Premier ministre au sujet des ténors de LR, lors d'un déjeuner avec ses amis le 15 décembre.

# Valls et Bertrand ensemble contre Aubry

Dans trois régions (Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine et Paca), le gouvernement avait appelé à voter pour le candidat de la droite afin de faire barrage au FN. Xavier Bertrand, en particulier, a toutes les sympathies de Manuel Valls qui salue sans ambages sa campagne contre la candidate frontiste Marine Le Pen :

Il s'est très bien débrouillé.
Il a même fait un sans-faute !

Un bémol cependant à l'élection de Xavier Bertrand dans cette nouvelle grande région du nord de la France. Une amertume concernant le très faible score au premier tour du candidat PS Pierre de Saintignon ? Que nenni, Valls, trop engagé dans la guerre contre le FN, n'y pense même plus. Non, le seul bémol, voyez-vous, c'est que Xavier Bertrand va devoir travailler avec la maire PS de Lille Martine Aubry. Et là, le Premier ministre, qui entretient des relations houleuses avec elle, compatit carrément :

Maintenant, le pauvre, il va devoir se coltiner Martine Aubry
. Ca, c'est plus dur...

Ca avait d'ailleurs mal démarré. Martine Aubry avait été *profondément choquée* que Xavier Bertrand ne daigne même pas appeler Pierre de Saintignon après son retrait. Ce que le candidat LR avait démenti. Il a même rectifié le tir en proposant à la maire de Lille de se retrouver tous les deux mois dans le cadre d'une conférence régionale territoriale. Pourvu que ça dure...

# Sarkozy a une stratégie "illisible"

Autre déclaration du Premier ministre lors de ce fameux déjeuner du 15 décembre. Il rapporte que Xavier Bertrand "était furieux contre Sarkozy" entre les deux tours, et aurait dit que "Sarko sabotait la campagne d'Estrosi et la sienne". Forcément, Manuel Valls boit du petit lait et dézingue en règle la stratégie de l'ex-chef de l'Etat :

Cet entre-deux tours va laisser des traces pour Sarkozy. Beaucoup de gens lui en veulent. Il vire Morano, puis il vire NKM.
C'est illisible ! Il perd des deux côtés !

C'est sûr que c'est complètement différent de la gauche qui, ne l'oublions pas, est arrivée "premier parti de France" (sic) au premier tour des régionales.

[bONUS TRACK] Bertrand a déssoûlé

Xavier Bertrand et Christian Estrosi qui ont dû séduire l'électorat de gauche - et y ont apparemment pris goût - lors de l'entre-deux tours, "sont atteints du syndorome de Stockholm" s'est moqué Nicolas Sarkozy.

Ce que Xavier "qu'ils se taisent" Bertrand n'a pas du tout apprécié. Il l'a donc dit clairement au président de LR :

Je ne crois pas être victime de ce syndrome, mais,
à ta différence, je préfèrerais être l'otage de Manuel Valls plutôt que celui de Marine Le Pen
.

Eh oui, il est comme ça maintenant Xavier Bertrand, il dit ce qu'il pense. Pas sûr que ça ait plu à Nicolas Sarkozy, déjà accusé par son ami et soutien Christian Estrosi de faire monter le FN.

Bilan des régionales : Manuel Valls a trouvé en Xavier Bertrand un nouveau BFF à droite. Espérons que Jean-Pierre Raffarin, qui veut lutter contre le chômage avec le gouvernement, ne soit pas trop jaloux.

http://lelab.europe1.fr/les-petits-commentaires-post-regionales-de-valls-sur-bertrand-et-sarkozy-2640455

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  • 3 weeks later...

Nouvelles régions : le casse-tête de la réorganisation administrative

 

Dans les régions qui ont fusionné, de nombreux fonctionnaires vont changer de lieu de travail. Une mobilité qui inquiète les personnels, mais aussi les exécutifs, et qui pose la question des bureaux laissés vides dans les anciens sièges de conseil régional.

 

Les conseils régionaux sont en plein chantier. Un mois après les élections, les exécutifs sont installés, les directeurs généraux des services sont en train d'être nommés, mais tout reste à faire pour concrétiser les fusions. La réorganisation administrative vient de commencer et certains fonctionnaires, du fait du changement du siège du conseil régional, devront déménager. Cette mobilité pourrait concerner, selon des premières estimations, 500 fonctionnaires. «Cette réforme (territoriale, Ndlr) conduira, dans les trois ans qui viennent, environ 500 fonctionnaires à changer de lieu d'affectation, et 1500 de métier», avait annoncé Manuel Valls en Conseil des ministres, le 16 décembre.

 

Un chiffre qui paraît largement sous-estimé. Hervé Morin, président UDI de la Normandie réunifiée, se dit inquiet. Dans sa région, la fusion n'a pas du tout été anticipée, et tout semble compliqué. Éviter les doublons des fonctions relève de «l'équation». L'ancien ministre a pourtant travaillé sur le dossier de la restructuration de la Défense et s'inspire des expériences du privé, comme celle du Crédit Agricole, pour réorganiser les services. «J'ai lancé six pôles de spécialisation, je fais le tour des bureaux pour entamer le dialogue», explique-t-il au Figaro. «Mais l'État ne nous donne pas les instruments pour favoriser la mobilité des personnels.» Si Caen est la nouvelle capitale de la région, l'élu centriste craint des réticences de la part des fonctionnaires pour changer de lieu d'affectation. «On n'a pas de primes pour des départs volontaires. Et quand on a un conjoint, des enfants, un temps partiel... Ce n'est pas évident d'envisager des déménagements.»

 

Cette question de la mobilité semble taboue: aucun président des nouvelles régions n'a souhaité chiffrer précisément le nombre de fonctionnaires qui allait devoir changer de lieu de travail. «Quelques dizaines, tout au plus», s'avance Philippe Richert, à la tête de la région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. «Il y aura de la mobilité, mais on ne forcera personne, on dispose aujourd'hui de plusieurs moyens pour travailler et communiquer à distance», assure au Figaro Laurent Wauquiez, président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui plaide pour le recours à la visioconférence. «On rassure les agents, on va encourager la mobilité volontaire», temporise de son côté un porte-parole de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, dirigé par le socialiste Alain Rousset.

 

Bureaux vides

 

Ces mouvements de personnels posent un autre problème, directement lié à la fusion: que faire des locaux des anciens sièges des conseils régionaux? «De Paris, vous avez l'impression qu'on va laisser des bâtiments entiers vacants, mais c'est faux!», s'étrangle un représentant aquitain interrogé. En Auvergne-Rhône Alpes, la situation est pourtant ubuesque: le siège du conseil régional à Clermont-Ferrand est un bâtiment flambant neuf, inauguré en 2014, qui a coûté 80 millions d'euros. Même si de nombreux agents vont continuer à travailler dans ces murs, Laurent Wauquiez et ses équipes sont obligés de trouver des solutions pour «continuer à faire vivre» les espaces qui seront laissés vides. «On réfléchit, on travaille dessus, on se demande comment on va utiliser l'hémicycle», explique l'élu, qui a pour «obsession» de faire en sorte que cette nouvelle région coûte moins cher que les deux anciennes séparées. Les bureaux et hémicycles pourraient être loués à des associations, des créateurs d'entreprise, ou des services semi-publics. Ironie du sort: à Lyon, la capitale de la nouvelle région, le siège est au contraire insuffisant au vu du nombre d'agents et d'élus, ce qui oblige la collectivité à louer des locaux extérieurs. À Limoges ou Poitiers, les quelques bureaux vides serviront à accueillir des organismes ou associations qui étaient déjà en partenariat avec la région.

 

[...]

 

 

 

http://www.lefigaro.fr/politique/2016/01/14/01002-20160114ARTFIG00089-nouvelles-regions-le-casse-tete-de-la-reorganisation-administrative.php

 

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«Mais l'État ne nous donne pas les instruments pour favoriser la mobilité des personnels.» Si Caen est la nouvelle capitale de la région, l'élu centriste craint des réticences de la part des fonctionnaires pour changer de lieu d'affectation. «On n'a pas de primes pour des départs volontaires. Et quand on a un conjoint, des enfants, un temps partiel... Ce n'est pas évident d'envisager des déménagements.»

 

Je le crois pas. Les régions n'ont pas de budget !? Ou alors leur budget n'est fait que pour arroser leur copains et leurs électeurs ?

Les fonctionnaires de la fonction publique territoriale c'est du ressort de l'état ? Mais ils n'ont pas fini de nous prendre pour des cons, ceux-là ?

 

et puis j'aime bien l'euphémisme: "instruments" pour dire brouettes de pognons. manque pas d'air, lui!

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Des recours "empêchent" les pauvres Estrosi et Morin de démissionner de leurs mandats de députés et maires pour se concentrer sur la présidence de région comme ils l'avaient promis.

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