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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Ah, autant pour moi ! Bon, sinon, je continue de tourner autour du sujet... je me demandais si le CIRC n'était pas corrompu ou idéologisé. Je suis en train de soupçonner qu'ils puissent être honnêtes, mais juste 1) très prudents et surtout 2) mal compris. Dans la même catégorie d'évaluation du danger que le glyphosate chez eux (catégorie 2A, "cancérigène probable) on retrouve effectivement la viande rouge. Et au dessus, dans la "catégorie 1" des cancérigènes avérés, pires que le glyphosate et le steak, on retrouve, en vrac, plutonium, amiante, tabac, alcool, "viande transformée" (charcuterie), rayons du soleil. La différence entre le danger et le risque apparaît tout de suite beaucoup plus clairement. Je crois qu'il est temps de faire une nouvelle pétition pour interdire les fenêtres et les lucarnes ! Et le tabac, l'alcool et le saucisson, évidemment.
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_législatives_françaises_de_mai_1815 La plus belle élection à avoir eu lieu en France. 1815, les 100 jours de Napoléon. Les libéraux remportent plus de 80% des scrutins, et l'empereur demande à Constant d'écrire une constitution. Foutus perfidalbionnais, cette fois, c'était la bonne !
  3. J'avais déjà commenté cette vidéo ailleurs. C'est assez n'importe quoi, ne serait-ce qu'au niveau de la forme (esprit de synthèse, les gars, s'il vous plaît...) et de la cohérence : le type avec la voix douce qui se la joue paysan est une sorte de primitiviste qui refuse les contraintes morales que s'imposent les végétariens et végans au nom de contraintes techniques encore plus grandes : pour survivre à long terme, il va falloir tous redevenir pecno, retourner à la tractation animal, etc, et dans cette misère utopique, on aura pas vraiment d'autres choix que de manger de la viande. Il ne s'agit pas d'être plus permissif que les végans bios habituels, il s'agit de s'interdire tellement de choses que eux s'autorisent que se passer de la viande n'est même plus une option envisageable. C'est un écolo de droite, en fait. Un survivaliste qui préfère la bêche au fusil, et donc sans doute un tout petit peu plus optimiste que ceux qui s'attendent à redevenir chasseur-cueilleur, mais guère. Il préfère le néolithique au paléolithique, ça fait de lui un survivaliste progressiste, j'imagine. Et l'autre monsieur muscle testostéroné casseur de pastèque au qi à 2 chiffres, croyant abonder dans son sens, viens en conclure que du coup c'est bon, on peut continuer à acheter notre steak haché au super marché et faire ce qu'on veut. Et puis, il laisse de coté l'argument moral. Quand bien même les vers de terre sont essentiels à l'écosystème, je ne vois aucune mal-honnêteté dans l'attitude de certains végétariens modérés à accorder plus d'attention aux mammifères et aux vertébrés supérieurs qu'a des animaux ayant à peine un système nerveux centralisés, et que l'on peut soupçonner de ne même pas ressentir la douleur. Il ne réfute pas les arguments moraux en faveur du respect des bêtes, il se contente de dire qu'on est tellement dans la merde qu'on ne peut pas se permettre d'être gentil. Maintenant, à propos de la destruction des sols. C'est un vrai problème. J'ai tendance à croire que la solution est l'agriculture de conservation (pas de travail mécanique du sol, rotation des cultures, couvert permanent). C'est d'ailleurs ce que font les agriculteurs lorsqu'on les laisse face à leur responsabilité (le propriétaire d'un sol n'a pas intérêt à le détruire...), comme ça a lieu en Nouvelle Zélande. Le carnage actuel est institutionnellement dû à notre modèle politique agricole qui, partout hors NZ, est extrêmement interventionniste et protectionniste, en France encore plus qu'ailleurs. Mais il faut surtout comprendre que cette question est tout à fait transversale à la question bio vs non-bio, et à la question extensif vs intensif. Le bio est une idéologie pseudo-scientifique qui discrimine de façon tout à fait arbitraire le "naturel" du "artificiel", et qui vise surtout à réduire les intrants (engrais, pesticides, etc), quitte à avoir d'autant plus recours 1) au labour et à la monoculture, les véritables ennemis 2) à des intrants "naturels" beaucoup plus nocif, pour l'humain ou l'environnement (cuivre, huile de neem, etc). L'agriculture intensive consiste à utiliser moins d'espace et plus de produits, l'extensive, l'inverse. On fait beaucoup de reproches à l'intensive, mais il faut aussi voir qu'elle laisse plus de place à la nature, et qu'un retour à l'agriculture extensive (ou une généralisation du bio, toujours moins rentable) impliquerait une sacrée déforestation. Si les terres agricoles étaient gérés de façon responsable par des propriétaires qui n'ont pas intérêt à leurs destructions, cet arbitrage espace/intensité serait fait grâce au marché, en attendant, on se contente de faire des calculs socialistes. Et c'est encore différent de la question du local. Choisir ce qui est cultivé le plus proche n'est pas forcément meilleur pour l'environnement. Un trajet plus court, en camion par exemple, va peut être émettre beaucoup plus de pollution par kg transporté qu'un trajet plus long mais plus massif et plus dense en énergie, par exemple en bateau. Il y a aussi des "économies d'échelle" du coté des coûts environnementaux. Et si c'est moins cher ailleurs, c'est parfois parce que ça a aussi un coût environnemental plus bas ailleurs. Par exemple, cultiver des fraises sous serre en France demande plus d'énergie (et d'émission de GES, etc) que de les cultiver en plein air en Espagne, peut-être même si on prend en compte le transport. Bien sûr, des OGM appropriés permettraient de rendre obsolète un paquet de ces questions. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'on attends pour faire des animaux ogm qui ne ressentent pas la douleur. C'est très loin d'être inaccessible techniquement, ça évacue les arguments utilitaristes à la Singer, et ça contribuerait peut-être à rendre la viande plus tendre, car moins stressée, et l'élevage plus facile.
  4. Je ne sais pas si ça a déjà été posté ici : https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2945 En gros, le CIRC, la seule agence qui évalue le glyphosate comme un "cancérigène probable", non seulement n'évalue que le danger et pas le risque, mais même à ce niveau, le fait de manière très contestable. Pour établir la génotoxicité (sa possibilité d’engendrer des mutations) du glyphosate : ils utilisent des études faites sur des animaux non-mammifères, et en les exposants à des produits qui ne contiennent pas que du glyphosate. Pour établir sa cancérogénécité sur l'animal : ils utilisent des études très vieilles, dont les résultats n'ont pas pu être reproduit, et pour lesquels les groupes test n'avaient que quelques pourcentages de cancer de plus que les témoins. Pour établir sa cancérogénécité sur l'humain : les études de cohorte ne donnant rien, ils s'appuient uniquement sur des études cas-témoins, c'est à dire, sur des témoignages de gens que l'on interroge sur leurs alimentations plusieurs décennies en arrière, pour vérifier si les cancéreux ont généralement ingéré plus de glypho que les non-cancéreux. Ce qui est bien entendu très biaisé, non seulement du fait des limites de la mémoire humaine, mais aussi parce que les personnes atteintes d'un cancer ont tendance à exagérer leur exposition. Bref, c'est une belle fumisterie, cette affaire.
  5. Ah, possible.
  6. Oui, mais la rencontre de la diversité nous ramène à notre propre imperfection, et nous rappelle que nous ne sommes pas des sages avec une connaissance parfaite de la vérité, justement, ce que l'on oublie trop facilement. Il me semble aussi que la diversité et l'indépendance des opinions est l'une des conditions de la "wisdom of the crowds", pour éviter de tomber dans le "groupthink".
  7. C'est peut-être aussi pour anticiper la réforme du parlement. Si chaque groupe a une voix, alors, autant avoir, formellement, le plus de groupes possibles. Ca ne va pas forcément donner une division pour les électeurs. D'ailleurs, à l'AN, il me semble que les LR ont déjà un petit schisme, avec quelques uns ("les constructifs") qui sont dans le groupe de l'udi.
  8. Tu n'aimes pas la kabbale, @Rincevent ?
  9. Intéressant effectivement (j'ai lu le thread, pas l'article) A propos du fait que ce ne soient pas de "pure relativiste" ou des "post-modernistes traditionnels" : les post-mo classiques aussi admettent des structures d'oppressions fondamentales, qu'ils traitent comme des réalités objectives. Biopouvoir chez Foucault, phallologocentrisme chez Derrida, etc. Il n'y a pas beaucoup de vrais relativistes qui s'assument, en général, montrer que l'autre est un relativiste total revient à un échec et mat. Donc ce sont bel et bien de bons post-modernes. Ca a simplement mis un petit bout de temps (une génération ou deux...) pour que ça cesse d'être une idée farfelue de quelques intellos de Paris ou de Francfort pour devenir un mouvement de masse.
  10. Comme cause de la reforestation de l'Europe : l'exode rurale, mais aussi l'agriculture intensive, puisque pour produire une même quantité, on utilise moins de terre, et on en laisse donc plus à la forêt. Les machines contribue aussi à ce que moins de moins d'oeuvre soit employé, et donc que les territoires ruraux soient de moins en moins occupés par l'humain (ce qui va de pair avec la migration vers les villes). Mais ça, dire que l'agriculture intensive peut avoir un impact positif sur l'environnement, c'est l'hérésie suprême. (et surtout, ne leur dite pas leur dite pas que l'agriculture bio est elle aussi souvent intensive)
  11. Gardez vos Bordeaux, vive la Mondeuse. Savoie libre !
  12. Mégille

    Droâdezanimos ?

    Les deux crimes impardonnables du peuple belge : le génocide du Congo, et les moules-frites. Ils sont au courant que les moules n'ont pas de système nerveux central, ou pas ? (contrairement à un foetus...)
  13. Nan mais les montées de lait sont des constructions sociales, t'façon. Et les seins aussi. La preuve : les petites filles n'ont pas plus de sein que les petits garçons, c'est bien la preuve que c'est acquis par l'éducation. Saloperie de chimpanzés qui nous ont conditionnés au patriarcat, aussi...
  14. Je croyais que c'était notoire. Les écolos l'ignorent peut-être, mais je ne pense pas qu'ils prétendent le contraire. Par contre, c'est bien un problème : parce que les forêts sont très peu entretenues, et parce que ce sont de "mauvais arbres", hêtres, sapins, etc (qui poussent vite et qui ont donc le bois souple et léger) beaucoup moins bons pour la construction que des chênes (que l'on coupe trop vite). Bien sûr, les verts ne risquent pas de signaler des problèmes aussi anthropocentrés. Et le manque de vue à long terme dont la pénurie de chêne est un symptôme est sans doute une conséquence de la gestion publique des forêts. Les écolos manifestent souvent plus de peurs pour les forêts équatoriales. C'est injustifié quand c'est au nom de la lutte contre le RCA, puisque la végétation mondiale augmente grâce au co2 (le global greening, donc pas de risque de pénurie d'oxygène), et puisque remplacer des surfaces de forêts denses par des champs augmente l'albédo de la Terre, et donc contribue à la refroidir. Reste le souci de la biodiversité, j'imagine. Et le risque d'érosion, et deux trois trucs qui vont avec.
  15. J'aimerais le savoir ! J'imagine qu'il faut du réseau... et du talent ! J'espère que tu as jouis, au moins ?
  16. Incroyable, ces mecs se croient vraiment tout permis. Ils sont pas sensé connaître par coeur la constitution de leur pays, ou quelque chose comme ça ? Ou peut-être n'était-il juste pas au courant qu'aujourd'hui, les noirs ont le droit de faire des études, et que eux aussi peuvent connaître leurs droits.
  17. C'est une drôle d'idée, qui ne semble pas avantager LREM. Les gagnants de cette réforme seraient les tendances divisées en plusieurs groupes, donc la gauche. A supposer bien sûr que le temps de parole donné à une tendance ait un réel impact sur l'action politique. Aussi, je ne sais pas ce que ça veut dire pour les indépendants. Vont-ils être complètement privé de tribune ? Je pense qu'il y a là derrière une intention comparable à la volonté de Macron, déjà affiché, d'introduire une "dose de proportionnelle" (sur le modèle allemand, j'imagine) à l'AN, alors même qu'un tel fonctionnement, en 2017, aurait eu pour conséquence de donner beaucoup moins de députés à Macron, et beaucoup plus à Lepen. Ce que j'en comprends : il est conscient qu'une surreprésentation excessive de ses partisans dans les institutions menace sa légitimité (il suffit de voir les critiques des mélanchonistes), et il veut donc laisser une place juste assez visible à ses contradicteurs pour ne pas avoir l'air d'un autocrate. Toute la subtilité de la manœuvre étant de ne pas le faire jusqu'au point de se retrouver contraint de négocier avec qui que ce soit. La philosophie derrière, je crois, est celle d'Habermas, et sa conception "délibérative" de la démocratie (Macron et Habermas se sont d'ailleurs tous les deux envoyés des petits mots d'amour à plusieurs reprises). Pour H, la démocratie n'est pas essentiellement un mode de prise de décision qui fonctionnerait par agrégation des volontés individuelles ou par arbitrage entre des groupes d'intérêts antagonistes. La démocratie est plutôt d'abord un processus de délibération par lequel le peuple définit lui même ce qui est bien, ce qui est d'intérêt public. Il ne s'agit donc pas d'une façon de prendre de "bonne" décision, il s'agit de choisir ce en quoi consiste le bon. Cette conception permet de comprendre l'idée derrière le "grand débat", parodie de délibération par laquelle EM a tenté de venir à bout des GJ, en opposant sa conception de la démocratie à la leur. On retrouve aussi cet habermassisme dans son contrôle de plus en plus intense des médias. Pour H, la démocratie suppose une place publique et une certaine forme de liberté d'expression, mais celle-ci est justifiée uniquement par sa nécessité pour forger un intérêt collectif, et pas par une question de droit individuel pré-politique. Par conséquent, le modérateur du débat (l'état bienveillant) a tout à fait la légitimité d'intervenir pour donner plus ou moins la parole à certaines idées en fonction qu'il les juge plus ou moins utiles au débat publique. Pire que ça : c'est même un devoir, et ne pas le faire reviendrait à ne pas garantir une véritable liberté d'expression telle qu'il l'entend. De façon plus centrale, je crois que cette théorie de la démocratie comme forme de légitimité politique plutôt que comme mode de gouvernement est ce qui lui permet de rester technocrate dans son action, et de laisser s'épanouir sa véritable nature de saint-simonien. Il a peut-être eu un tournant au début de son mandat. Lors de la campagne, il se revendiquait de Ricoeur, qui a des idées assez différentes de celle de Habermas je crois, mais je ne le connais pas très bien. Ca va aussi de pair avec son abandon avec son identité de "libéral de gauche" à l'américaine façon Rawls. C'est dans ce contexte aussi qu'il faut comprendre sa germanophilie affichée (qui est un éloignement de son modèle premier qui est anglo-saxon).
  18. Il les faits sur commande.
  19. Il y a peut-être une certaine forme d'intelligence froide des politiciens gauchistes dans le maintient de leur division. Si le quinquennat Hollande leur a appris quelque chose, c'est que la contestation est plus facile et plus rentable (en terme d'approbation populaire, et donc de suffrage, et donc de pognon et de prestige) que l'exercice du pouvoir. Ils ont donc tous tout intérêt à faire mine de vouloir se rassembler, mais ne surtout jamais le faire, au risque de perdre le rôle du gentil objecteur de conscience pour écoper de celui du dirigeant devant faire face (à court terme) au principe de réalité. Remarque, ça ne les empêches pas de nuire, puisqu'ils contraignent les dirigeants à négocier avec leurs idées, et peuvent continuer à le faire sans en prendre la responsabilité.
  20. Je n'en suis pas si sûr. Qu'est-ce que le sentiment du "mignon", attendrissement face aux petites bêtes aux yeux globuleux, sinon qu'une disposition innée à prendre soin des enfants ? Alors bien entendu, les hommes l'ont aussi, tout comme on a aussi des tétons. Mais il semble bien que les femmes non-ménopausées aient généralement un "sens du mignon" plus prononcé que les hommes : https://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/summary?doi=10.1.1.468.7485 (bien qu'encore une fois, ça ne couvre sûrement pas tous les cas particuliers, j'imagine qu'il y a un grand nombre d'hommes chez qui cette disposition est plus développée que chez un grand nombre de femmes) Je veux dire, si l'évolution ne faisait pas du forcing à coup de kawainess pour nous faire aimer ces genres de larves... il nous faudrait des congélateurs de plus grande taille.
  21. Naaan, oglaf c'est trop bien ! Mais c'est plus de l'humour salace que véritablement du porno. Et d'ailleurs, ça ne tourne même pas toujours autour du cul. (par contre, je suis très triste qu'il ne continue pas l'histoire de l'apprenti et de la sorcière, qui était le fil conducteur principal des premières bd...) Voir à des sciences occultes encore plus ésotériques. J'ai un ami qui écrit des nouvelles érotiques pour femme (genre, il se fait vraiment payer pour ça), et il prétend être capable de faire jouir sa copine sans la toucher, par hypnose.
  22. @Zehlaie, je ne suis pas sûr que laisser l'évopsy orienter tes futurs choix de vie soit une bonne idée. L'interprétation évolutionnisme des différences de genre ne dit pas nécessairement que tous les hommes sont ainsi, et toutes les femmes, ainsi. Il s'agit simplement (pour ce que j'en comprends) de donner une explication biologique à ce qui reste n'être qu'une tendance, une plus forte chance de se comporter ainsi ou ainsi en fonction de son sexe. Sinon, ton cas et celui de ta femme (sans parler de celui des beaux-parents de poney) seraient déjà une réfutation de l'évopsy. Même en étant d'accord avec Gad Saad, on peut tout à fait concevoir qu'un homme soit heureux en restant au foyer et en s'occupant des enfants. Mais son cas sera simplement plus rare. Vouloir étendre une règle générale à tous les cas individuels serait un peu l'équivalent de croire que les gens vieillissent plus vite lorsque la longévité est plus basse. Après, il est tout à fait possible que tu sois amené à reconsidérer ta situation, et que tu t’aperçoives qu'il ne s'agit pas de ce qui te correspond vraiment. Mais je ne pense pas que l'évopsy soit une bonne raison en elle-même pour faire ce genre de choix.
  23. Oui, évidemment, je parlais de façon doctrinal... c'est sur que si le but est de produire un programme acceptable pour un français, il va falloir faire des gros compromis. Après, tout dépend le but du programme. Dans tous les cas 1) des libéraux durs façon liborg ne sont pas près de se faire élire, et 2) au moindre petit pas vers plus de liberté du coté du droit du travail, la bonne société hurlera à l'ultra-libéralisme. Donc l'un dans l'autre, quitte à être choquant...
  24. Quelqu'un peut m'expliquer ce que signifie cette carte ? Je ne connais pas Paris. Ce serait très intéressant, puisqu'autant il y a eu de nombreux progrès du libéralisme depuis la révolution, autant il y a aussi eu des reculs sans précédents, dont témoigne la constance croissante du poids financier de l'état et de la bureaucratie. Il faudrait peut-être même parler de "néo-étatisme" (comme contrepartie au "néolibéralisme") pour qualifier cette mutation de l'ennemi. Mais ce serait un sacrée travail, puisqu'à peu près toutes les politiques sont par défaut anti-libérale. Il y a un travail de sélection et d'analyse à faire qui ne peut pas se limiter à une chronologie.
  25. Oui, tout comme les 35h C'est un sophisme classique. Sauf que si on interdit aux gens de bosser, que ce soit une heure, une journée ou plus, et bien ils ne pourront pas dépenser la richesse qu'autrement ils auraient créés pendant cet heure ou cette journée. Et donc, le travail qui aurait été créé par cette demande, par cette richesse qui aurait été mise sur le marché en échange d'autres biens ou services, il est lui aussi détruit. Donc interdire du travail = détruire de la richesse = détruire de l'emploi (demande de travail), c'est à dire supprimer le travail qui aurait été demandé en échange de cette richesse qui autrement aurait été créée. Je ne veux pas demander à qui que ce soit de bosser 7j/7, hein. Je tiens juste à bien débunker cet argument de la création d'emploi par l'interdiction du travail. La seule bonne raison de ne pas travailler non-stop, c'est le confort personnel (ça, et le Décalogue, à la limite). Il est tout à fait normal qu'à partir d'un certain seuil, on préfère garder notre temps et notre énergie pour nous plutôt que de l'échanger contre d'autres biens. Des syndicats matures et à leur place pourraient très bien aider les salariés à avoir des conditions de travail avantageuse, y compris en terme de temps de travail, sans que l'état ne s'en charge. Il me semble que c'est comme ça que ça fonctionne au Danemark, par exemple.
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