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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Enfin, le jour j n°1, l'élection ne se fait pas en une journée... Il me semble que les états les plus peuplés d'Inde mettent trois jours à eux tous seuls.
  2. Il fait sans doute plus pour l' "abolition" de la prostitution que n'importe quel législateur, d'ailleurs. Mais il vaut mieux éviter de le dire, sinon, il va se faire subventionner, et la France deviendra très vite un endroit sordide...
  3. Un plan peut tout à fait être mené à bien sans que l'agent ne soit omniscient (encore une chance). En soi, que le plan implique l'usage de coercition n'y change pas grand chose, effectivement (par exemple, dans le cas d'un cambriolage, d'un kidnapping, ou d'une politique publique). Mais la meilleure façon de s'assurer que les informations dispersées dans la société soient utilisées le mieux possible est de laisser le pouvoir de planification également dispersée entre les agents économiques. Vouloir faire agir un planificateur central renvient toujours à oublier ce fait. Et du coup, une intervention étatique soufre toujours de ce double défaut : elle ignore les informations que lui envoie le marché (le contraire impliquerait tout simplement de laisser faire les entrepreneurs), et elle brouille les informations en modifiant artificiellement les prix, incitant ainsi les entrepreneurs à de mauvais investissement. Ceci dit, tu as raison de montrer la relative faiblesse de l'argument hayékien. Autant, sur le principe général, il est plutôt efficace (je trouve), autant, pour chaque velléité particulière d'intervention étatique, il est généralement facile de se convaincre que les informations requises ne sont pas si difficile d'accès que ça... Reste que quand on se met à s'autoriser de plus de plus de petites exceptions de ce genre, on s'engage sur une route dangereuse. Hayek et Simon ont des approches radicalement différentes. Simon part de la théorie néoclassique construite sur l'hypothèse d'une connaissance absolue de tous les agents, puis il conçoit les défauts d'informations (et les "limites" de la rationalité) comme des exceptions aux lois générales de l'économie, pour ensuite chercher à les y intégrer. Hayek prend le chemin inverse : la dispersion de l'information n'est pas une limite de l'économie, mais ça en est la cause, l'essence même. C'est justement parce qu'on a temps limité, des connaissances limités, etc, que l'on échange avec les autres et que l'on a besoin du marché. Une société de vrais homos oeconomicus qui ont tous les mêmes connaissances et qui obéissent tous à un commissaire priseur, ce ne serait pas un marché, ce serait une utopie communiste. Je trouve donc surtout dommage que Simon n'ait pas plus pris en compte Hayek (dont les principaux travaux économiques sont antérieurs aux siens) et les autres économistes autrichiens que l'inverse.
  4. Le cas de ce type ressemble à celui de Marx, qui n'a jamais bossé de sa vie par peur de se faire exploiter. A force de se concentrer sur une certaine relation de prédation (réelle ou supposée) qui structurerait la société, on en vient, par réflexe de survie égoïste, à vouloir se placer du bon coté du fouet. Signé - un anarcap futur fonctionnaire.
  5. Je lui souhaite bonne chance : les wombats se servent de leur arrière-train comme d'un bouclier pour protéger leur terrier, même morts, ils ne doivent pas être la proie la plus facile. Cependant leur poche marsupiale s'ouvre vers l'arrière (autrement, elle se remplirait de terre lorsqu'ils creusent). Il y a peut-être un truc à faire de ce coté là. (oui, il m'a semblé important de commenter ce point)
  6. Définir le capitalisme par la prédominance des relations marchandes comme tu le fais @Johnathan R. Razorback me semble légèrement inapproprié. Si on veut parler de ça, il vaudrait mieux parler de société de marché, ou de "société marchande", comme j'ai vu certains droitards le faire. La notion de capitalisme renvoie surtout à l'accumulation de capital et à la perception d'une rente au sein d'une société respectant à peu près la propriété privée (et donc marchande). Et l'insistance sur cet aspect particulier des sociétés libres est difficilement dissociable de l'idée selon laquelle il s'agit d'une forme d'exploitation. A propos de la révolution industrielle comme cause du basculement capitaliste : les anglo-saxons parlent souvent d'une "révolution industrieuse" qui l'aurait précédé, et en aurait été la cause. Le capitalisme industriel serait donc plutôt l'effet de la société de marché, à les en croire.
  7. C'est merveilleux, je répondrai "Suède" à "muh road" désormais. Dissonance cognitive garantie chez les serviles.
  8. Par rapport à sa masse, c'est le cas.
  9. Vivement le jour où l'on verra dans les manifs des slogans "femmes, vaches à lait et robots-aspirateurs : même combat !". Peut-être que quelques uns commenceront à se réveiller.
  10. Et bien dans ce cas, si on les considère comme un échantillon comparable à ce qu'à pu être l'humanité du paléolithique, il faut remarquer qu'ils ne sont pas particulièrement plus intelligent...
  11. Merci ! Du coup, les banques centrales, d'un coté, agressent les banques secondaires en les contraignants à acheter des mauvais produits financiers (des dettes à taux ridicules), et d'un autre coté, les avantagent en rachetant lesdits produits avec de la nouvelle monnaie ?
  12. L'article précise que le phénomène s'observe aussi chez les aborigènes d'Australie, qui sont séparés de nous depuis environ 40 000 ans, et qui sont restés chasseurs-cueilleurs. Donc auto-domestication ou pas, la sédentarisation ne semble pas être en jeu. La cause ultime du changement est sans doute plutôt à chercher du coté du changement climatique qui a eu lieu (fin de la dernière période glaciaire). Des ressources plus importantes rendent moins nécessaire les comportement agressif et l'intelligence (à supposé que leur plus gros crâne ai véritablement été lié à une plus grande intelligence) est essentiellement avantageuse pour la compétition ?
  13. J'ai deux questions très bêtes (je veux juste être sûr) que je ne sais pas très bien où poser : Comment se fait-il que l'Etat emprunte à des taux extrêmement bas, voir négatif ? A qui les banques centrales donnent-elles l'argent supplémentaire qu'elles créent ? Je crois savoir qu'elles n'ont pas le droit de racheter directement la dette publique, j'imagine qu'elles le font d'une manière détournée, mais je n'ai pas très bien compris comment.
  14. Très bon ! Par contre, tu sors d'où que Engels traite Darwin de facho ?
  15. Pas mal. On tient un concept, là...
  16. Meh, titre trompeur. C'est juste une secte à l'ancienne, comme les autres. Et à première vue, sans croyance fun à la Rael, ce qui est dommage. Une vraie pyramide de Ponzi sexuelle, ce serait quelque chose du genre : tu t'engages à être esclave pendant tant de temps, et ensuite tu es maître (si des nouveaux esclaves continuent à venir).
  17. L'individualisme (au sens de Hofstede) couplé à la distance du pouvoir me semble être une mauvaise chose. Ca donne, d'un coté, des petits tyrans qui voient leur position hiérarchique comme un privilège qui leur est dû, leur donnant plus de droit que les autres (ce sont les méritocrates des grandes écoles, que représente Macron), et en face, les derniers des hommes, qui ont un sens aiguë de la hiérarchie eux aussi, mais qui font mine de la conspuer tant qu'ils sont en bas, parce qu'ils la voient systématiquement comme une forme d'exploitation. La situation idéale, c'est l'individualisme sans la distance du pouvoir : tu considères l'autre comme ton égal (même s'il est plus riche, plus pauvre, etc), et tu ne lui demandes que de te laisser vivre ta vie (typiquement, les anglo-saxons). Même les cultures avec distance de pouvoir et sans individualisme sont préférables à la nôtre : on y voit la société comme un grand organisme, au sein duquel chacun joue son rôle, et les distinctions sont considérées non pas comme des avantages individuels mais comme des rôles nécessaires pour garder les choses en ordre. Ca donne le Japon. Au moins, c'est propre.
  18. D'ailleurs, on remarque qu'un vocable proche, celui de l'évasion fiscale, et la condamnation qui va avec, suppose de préférer la prison à la liberté.
  19. Je ne sais pas si je dois poster ici ou dans le topic immigration, les deux se recoupent un peu. Quoi qu'il en soit, je pense à un truc : les droitards nous ressortent souvent l'argument de Friedman, selon lequel on ne peut pas avoir à la fois ouverture des frontières et redistribution (mais en le retournant pour en faire un argument contre l'immigration plutôt que contre le welfare state), alors même qu'il me semble qu'il a été montré que les immigrés rapportent plus qu'ils ne coûtent. Il faudrait prendre l'habitude d'utiliser l'argument inverse : on ne peut pas vouloir à la fois garder notre système de sécurité social (surtout de retraite) et arrêter l'immigration. Ca devrait pouvoir libéraliser un peu les droitards, soit en les désolidarisant de notre ss, soit en les rendant plus tolérant envers l'immigration. Dans tous les cas, ce serait une petite victoire.
  20. Bienvenue Pedro !
  21. J'ai déjà dépassé les 50h dans l’hôtellerie (petit boulot), et j'ai un frère qui a fait encore plus dans le bâtiment...
  22. Pas mal, attention par contre : c'est chez Platon que l'existence de la cité est essentiellement due à la division du travail et aux échanges (République, livre II). Chez Aristote, c'est d'abord une façon de t'épanouir, de réaliser pleinement ta nature d'animal politique. Plus qu'à lire Les Politiques ! Mais c'est plus court, et, je trouve, moins chiant. Je suis un peu rouillé de l'aristote, mais à propos de la justice commutative, qui est le principe des échanges et des punitions, il me semble qu'elle consiste à donner une même valeur contre une même valeur. A mes yeux, ça ressemble un peu au principe du talion et du juste prix... Il y a des passages qui te semblent indiquer explicitement qu'il en va autrement ?
  23. Mégille

    Droâdezanimos ?

    Bientôt le gui et le lierre passibles d'emprisonnement. L'extermination des castors sera bien sûr une priorité pour EELV.
  24. Les aventures de Sabrina. Définitivement SJW, ils auraient du l'appeler "Sabrina contre le patriarciat", mais pour le coup, le résultat est franchement pas mal. Je crois que le coté niais des autres franchises sjw-isé est en grande partie dû au manque de cannibalisme et d'orgie satanique.
  25. Il y a sans doute eu des raisons hygiéniques aussi. Et puis, un effet Veblen dès que des perruques de grande qualité sont apparu comme objets de luxe. Mais surtout, c'est objectivement swag. Qui ne rêve pas de ressembler à Leibniz ?
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