Mégille

Je cherchais une réponse dans la physique, mais vu que ce ne sont probablement pas des lumières, la relativité générale n'est sans doute pas la meilleure explication.

Après, une drag queen, hors scène, peut très bien être un homme cis-het.

Til.

C'est pour ça qu'il vaut mieux éviter la technique de l'escalier. Trop forte variance + intervention de facteurs exogènes comme le nombre de feuilles. Perso, je fais 3D6+1.

He(inrich)/Him(mler) ?

Okay, cette fois c'est moitié jrml trash, moitié conseil juridique. L'une de mes copines arrête le travail du sexe, mais elle continue de laisser une de ses amies venir bosser chez elle. Je ne sais pas si elle se fait payer par elle. Ca compte comme du proxénétisme ? Les flics sont-ils très aux aguets là dessus ?

J'ai deux nouvelles copines (et j'ai lâché les autres), une juive et une arabe. Ma vie sentimentale, c'est le conflit israélo-palestinien.

Je viens de discuter vaccination avec ma mère. Elle avait l'intention de le faire (avec mes prudents encouragements) mais les pubs lui en ont fait passer l'envie. A force de voir des images de piqures partout, elle ne supporte même plus qu'on lui touche l'épaule... Encore une réussite de l'état.

Je trouve bien que ce ne se soit pas terminé de façon aussi tragique et spectaculaire. Je ressens beaucoup plus vivement le mélange de tristesse et de vague contentement à l'idée de ne plus jamais revoir un ancien crush, qui ne ressemble plus à celle qu'elle était et qui a renoncée à une partie de ses rêves, mais qui a trouvé son équilibre, et se met à vivre sa vie avec quelqu'un d'autre, sans qu'il n'y ait de place pour toi dans celle-ci... C'est quelque chose qu'on vit pour ainsi dire tous. Alors que se noyer dans une piscine en faisant une overdose...

C'est dans l'académie qu'il a peur de ne pas pouvoir revenir. Il souhaite venir cette année, il aurait pu s'il avait demandé suffisamment tôt, ou quelque chose comme ça, mais maintenant c'est un peu galère parce qu'il n'a pas beaucoup de points... Enfin, je vais en reparler avec lui, merci pour les infos.

Non, seulement lui. Sans habiter ensemble non plus, ces personnes ?

J'envisage de me pacser avec un pote qui est à l'ednat, histoire de lui filer assez de points pour lui permettre de revenir à Lyon, mais sans vivre avec lui. Vous penser que ça peut engendrer le moindre problème légal ? Ni lui ni moi ne touchons d'aides.

Aucun rapport, j'ai rencontré une dominatrice professionnelle. C'est la première fois que je rencontre une femme qui sait encore mieux s'y prendre avec les hommes qu'un homme. Je crois que je suis amoureux. Mais ça fait tout de même un petit pincement au coeur de rencontrer une jeune femme qui, techniquement, s'est mise à se prostituer au début de la pandémie parce qu'elle avait perdu la possibilité de faire les jobs qu'elle faisait habituellement dans la restauration et le sport. Bon, elle a l'air de très bien le vivre et même d'être épanouie. C'est chouette de voir que l'histoire des travailleuses du sexe contente de leur boulot n'est pas un mythe. Mais je ne sais pas si c'est le cas de toutes ses copines étudiantes qui s'y sont mises en même temps. Ca a l'air d'avoir été une vraie tendance.

Pour finir j'ai été dé-convoqué à la dernière minute. Tout va bien.

Ouai, ça va, c'était l'équivalent d'une petite grippe, quoi. Surveillance seulement, heureusement, mais tout de même.

Je viens tout juste de me faire convoquer pour surveiller le grand oral du bac demain matin à 7h30... Mon cycle circadien ne va pas aimer.

Il faut leur citer les passages anar de I Samuel.

On a le droit d'avoir des préférences esthétiques, hein. Je suis plutôt content qu'on ait maintenu en vie envers et contre tout ces foutus ours végétariens noirs et blancs ridicules, mais je ne considère pas pour autant que c'était une "bonne" chose de le faire, moralement parlant. Et je ne vais pas non plus verser une larme à chaque fois qu'une espèce d'abeilles sauvages identique à 20k autres espèces d'abeilles sauvages s'éteint (même s'il paraît que ça pourrait avoir un impact négatif sur l'homme).

Le problème avec Proudhon, c'est qu'il essaie de se donner des airs hégéliens pour faire intelligent même s'il n'y comprend rien (normal, rien n'était traduit), c'est à dire qu'il se contredit volontairement tout le temps, même lorsqu'il pourrait s'en abstenir. Ca ne facilite pas sa compréhension... Mais concrètement, il est pour une forme de propriété privée restreinte (qu'il appelle maladroitement "possession"), sans droit de louer des trucs pour de l'argent, sans droit de prêter de l'argent avec intérêt, et sans droit de gagner de l'argent en faisant bosser quelqu'un d'autre avec ce qu'on possède - choses qu'il considère comme de l'exploitation. Mais il a une vision assez faible de l'exploitation dont il s'agit. Pour lui, si les gens avaient le choix, le monde deviendrait spontanément "socialiste" en ce sens faible sans recours à la violence. Du coup, il se contentait de chercher à créer cette possibilité, notamment par la création d'une "banque" à prêt gratuit, pour permettre au socialisme de se créer de lui-même à coté, sans faire de mal à personne. Oh, et déjà dès Qu'est-ce que la propriété, il est tout aussi hostile à la propriété privée non-restreinte qu'à la propriété commune, qu'il voit clairement comme une soumission de l'individu à la communauté. Il n'est ni étatiste, ni communiste, ni révolutionnaire, et liberhallal sur beaucoup de points. Il se contente juste de pousser un peu trop loin sur certains points qu'il a tendance à confondre avec les privilèges que l'état donne aux capitalistes de connivence, d'une façon qui n'est pas sans rappeler la volonté de Rothbard d'interdire le système de réserve fractionnaire, même dans un monde de free banking. Tant et si bien que ses principales tares, à mes yeux, sont son sexisme et son antisémitisme avant son socialisme. Et j'ai l'impression que toute la première génération d'anarchistes, Stirner et Warren inclus, n'étaient pas très loin de cette vision là, et que la plupart des anars individualistes y sont restés fidèles par la suite (les américains clairement, une partie des français aussi). C'est clairement plus proche de l'anarcapisme que du socialisme étatiste, et on peu facilement bosser à partir de là, en montrant que les restrictions proposées à la propriété privée sont arbitraires, voir même se contenter de défendre un pluraliste des systèmes non-étatistes à partir de là, ce qui revient concrètement à l'anarcapisme. Mais j'ai surtout discuté dernièrement avec des singes socialistes savants, qui avaient une certaine connaissance de l'histoire de leurs théories, et pas juste des français truffés de préjugés étatistes de base. Pour le coup, j'ai l'impression que la covidémence n'accroche pas tant que ça à l'eg, c'est surtout un truc de centre-gauche (y compris, et surtout même, en France). Et je n'ai entendu personne autour de moi parler des élections d'aujourd'hui. (mais d'ailleurs, un vrai extrême-gauchiste, c'en est un qui estime que ce n'est pas par les urnes que l'on change les choses...).

Sur les sujets économiques, mieux vaut éviter. Je parviens a esquiver le péril la plupart du temps ces temps-ci (en même temps, je n'ai pas trop vu de monde dernièrement, covid oblige), mais la plupart de mes disputes sur internet avec des gauchistes ces temps-ci tournent autour d'abord d'une condamnation spécifiquement du socialisme étatiste, au nom de l'anarchisme qui était le vrai socialisme et en n'hésitant pas à me placer sous l'autorité même de Bakounine et de Kropotkine lorsque c'est nécessaire, et quand je suis face à des anarcoco, jouer Proudhon et les anars individualistes américains contre eux, pour leur dire qu'ils ne sont qu'une hérésie d'un courant initialement pro-marché et pluraliste. Mais je n'ai pas encore eu ces discussions irl avec des français. Par contre, c'est moi, où il y a de plus en plus de socialistes hardcore aux USA ? (par hardcore, je veux dire, explicitement communistes).

Pour le coup, tu es tombé sur une sous-espèce assez lucide du vegan, et avec laquelle je suis assez d'accord. Pas sur l'antispécisme évidemment, mais bien sur la valeur subjective (j'ai même envie de dire : purement esthétique), et donnée par l'homme, aux espèces en elles-mêmes. Remarque que cette approche implique aussi d'être moralement indifférent face aux extinctions d'espèces sauvages. Ca n'interdit pas de vouloir préserver les pandas, mais ça implique de reconnaître que ce n'est qu'une lubie humaine parmi d'autres. Ca n'empêche pas de s'inquiéter de la souffrance des individus d'espèces en voie d'extinction, mais reste à prouver que cette souffrance est pire que celles d'individus d'espèces bien portante, puisqu'après tout, la nature sauvage est basiquement un océan de souffrance. Et ca n'interdit pas non plus de s'inquiéter des "éco-services" dont on se priverait sans certaines espèces, mais ça reste purement anthropocentré, et je soupçonne que la plupart des espèces en danger -c'est à dire, très rare- n'en rendent déjà plus trop, des services -vu qu'elles sont rares, justement. Malheureusement, je ne pense pas que ce soit l'approche de la plupart des vegans. Beaucoup sont pour l'extinction douce (c'est à dire, en cessant de les faire se reproduire artificiellement) des espèces domestiques, mais pas tant par indifférence face au espèce, que par une hostilité à ces espèces là, marquées du sceau de la corruption humaine. Beaucoup d'anti-spéciste sont même "éco-centriste" plutôt que "bio-centriste", et vont considérer que c'est non pas envers un être vivant particulier que l'on a des devoirs moraux, mais envers des systèmes et des milieux tout entier, sous condition qu'ils soient "naturels", en y incluant donc les espèces, et même, théoriquement, les milieux naturels quasiment sans vie, comme les déserts.

Antisémitisme !

En parlant de Rimbaud, il avait, semble-t-il, une mauvaise hygiène du fondement. En tout cas, à en croire Verlaine, qui écrivait : "Un peu de merde et de fromage, ne vont pas effaroucher mon nez, ma bouche et mon courage, de l'amour de gamahucher".

Si tu dis son nom de famille très très vite et en ne le prononçant pas très bien, tu finis par entendre "Le Pen, Le Pen, Le Pen..." Coïncidence ?

Entre le moment où les masques étaient inutiles et celui où ils étaient obligatoires, il n'y a pas aussi eu un moment où ils étaient recommandés mais où les pharmaciens avaient l'interdiction de les vendre ?