Rincevent

Demande à Zelensky.

Tu ne réponds pas à une frappe tactique sur une de tes bases en transformant les villes de ton ennemi en parkings par le feu nucléaire, normalement.

Elles ne le sont pas. Et elles ne le seront pas avant plusieurs années, ce qui ouvre une fenêtre assez large pour des attaques (mettons cinq ans pour les pays les plus agiles, jusqu'à vingt ans pour ceux qui mettront le plus de temps à réagir et s'adapter).

Ou les fils de polytechniciens qui sont polytechniciens.

Rien hors de l’État, dit-on.

Le Lötschental est une région particulièrement isolée (une vallée parallèle du nord du Valais, principalement connue pour ses déguisements étranges). Peu de gens s'y intéressent, hélas.

Ceci. (Et limiter le sucre.)

Ça me semble évident. Attali prépare le terrain dans l'esprit des hauts fonctionnaires depuis 40 ans.

Bien entendu. C'est le dernier truc qu'on peut faire à pas cher (enfin, financièrement ; parce que le coût social du progressisme, lui, s'accumoncelle...).

Disons qu'il y a des effets de seuil et des déclencheurs, un peu comme les séismes (ce qui n'est pas complètement contradictoire avec la métaphore précédente : ça dépend aussi de l'accumulation des pressions et de l'usure des éléments de friction, encore une fois, un petit millier de moins chaque jour).

Les révolutions scientifiques avancent un enterrement après l'autre, disait (je crois) Max Planck. L'alternance politique n'avancera qu'un enterrement de boomer après l'autre, et au rythme actuel il y en a entre 500 et 1000 par jour.

Sous Obama, la Cour Suprême en est quand même arrivée à être composée exclusivement de catholiques et de juifs, dans un pays fondé par des protestants.

Comment dit-on Tchernobyl, en espagnol ?

Pour rappel :

Magnifique, non seulement il était sénile depuis l'été 2021, mais en plus on vient de trouver à Biden un cancer de la prostate. Pas tout juste apparu, non, mais bien installé depuis plusieurs années, sans que rien ne filtre dans les rapports de santé qui le concernaient. Je ne sais pas qui gouvernait réellement lors du mandat précédent, mais utiliser un pauvre vieillard sénile et malade comme marionnette pour tromper 300 millions d'Américains me donne vraiment la gerbe.

C'est toujours au nom de la tolérance.

Oh c'était une vanne plus qu'autre chose. Quand j'entends un (zet) cognitiviste me causer de biais à longueur de journée, je me dis qu'on ne partage vraiment pas la même niche éco-biologique ni le même monde mental.

Les deux sont évidemment liés.

Je pense qu'elles ne se ressemblent pas tant que ça. Dans les deux cas c'est une manière de limiter l'arbitraire par la loi et ça converge 90 % du temps, mais l'origine et le contenu de la loi les rendent très différents les 10 % restants du temps, qui sont souvent les 10 % les plus critiques.

Pas du tout, je reprenais un mot qui était utilisé à tort et entraînait une erreur de catégorie importante.

Exactement. La corruption est une faute vénielle, alors que la trahison est un péché capital.

Disons que le Rechtstaat respecte les règles qu'il s'est fixé, tandis que la rule of law s'impose à l'État depuis l'extérieur (c'est globalement la même loi que pour les particuliers). Autrement dit, le camp de concentration allemand doit avoir tous les stampels pour fonctionner ; alors que son équivalent anglais ne s'applique que dans les colonies en guerre et loin du regard du juge de droit commun, si tu veux. Et en plus il y a diverses écoles françaises de l'État de droit, toutes aussi positivistes les unes que les autres même si elles se tiennent (en théorie) à distance des conceptions allemandes, mais je laisse les passionnés de Carré de Malberg et ses épigones prendre le relais. De toutes façons elles ont plus ou moins disparu sous le kelsénisme triomphant.

Non.

Pas nécessairement (et au fond la souveraineté populaire peut tout à fait aller à l'encontre de l'état de droit). Et puis bon, le but chez nous ce n'est pas la démocratie, c'est la liberté (qui est permise par la rule of law, bien plus que par la démocratie ou par l'État de droit).

Bien sûr qu'il le faut. La rule of law a précédé la démocratie de plusieurs siècles, et c'est corrompre la première que de la confondre avec l'autre.