Largo Winch

Jean Castex est l'incarnation du bureaucrate. Or les Français ont, à leur grande majorité, un état d'esprit bureaucratique. Castex est à l'image du Franchouillard de base. Personnellement, je trouve nettement plus inquiétant de voir Rufin, un cinglé d'extrême gauche radicale, classé 3e. Tout le monde médiatique nous explique que la France se droitise, mais les rapports de force actuels ne nous mettent vraiment plus à l'abri de l'accession au pouvoir du gauchisme radical. Et ça personne n'a envie de le voir...

En tout cas, je sais que c'est déjà mis en pratique dans Parcoursup : "Je ne crois pas qu'on attende d'un étudiant qu'il ait les pré-requis pour être admis dans une formation universitaire."

En fait je comprends mieux les problèmes de recrutement à l'EN. C'est la même doctrine qui doit être appliquée : "Je ne crois pas qu'on attende d'un enseignant qu'il soit compétent dans sa discipline."

Ça se fout de nous au pays du soleil levant. Traduction : "C’est la fin d’un pays qui, dans les années 1980, se moquait des touristes japonais avec leurs appareils photo."

Le Franchouillard de base est convaincu que le niveau scolaire est beaucoup plus faible et beaucoup plus inégalitaire aux US qu'en France. En fait c'est l'inverse. L'EN, dont tout le fonctionnement repose pourtant sur un principe d'égalitarisme, réussit l'exploit d'être l'un des systèmes les plus inégalitaires du monde.

Ce test est nul : un libéral classique comme moi se retrouve classé "libertarien hardcore" ! Et il n'y a même pas de question sur la légitimité de posséder un canapé explosif, c'est dire si c'est mal fait.

Ah zut j'avais oublié que cette vidéo avait été déjà postée il y a quelques mois.

Slap bass vs slap guitar !

Un L3 Maths d'il y a 15 ans certainement.

J'ai déjà répondu à ça : Et c'est certainement plus difficile de faire des cours adaptés aux profils divers des collégiens. Personnellement, mes cours de L1 me demandent nettement plus de réflexions pédagogiques et de boulot que mes cours de M2.

En y pensant et pour aller dans ton sens, on pourrait imaginer de supprimer le concours national pour les enseignants de collèges et lycées et décentraliser le processus de recrutement au niveau de l'établissement. En revanche, pour les postes d'agrégés, qui enseignent en post bac, je serais pour la création d'un examen et diplôme national en supplément du M2 (le niveau agrégé étant nettement supérieur à un niveau master), puis à un recrutement décentralisé au niveau de l'établissement (le diplôme donnerait la possibilité d'être candidat au recrutement local).

Euh non, là tu fais une confusion. Les candidats ont déjà réussi un examen puisqu'ils doivent être diplômés. Le concours est un processus de recrutement.

Ce n'est pas faute d'avoir expliqué mille fois sur ce forum que : 1) le niveau de math en France s'est tellement effondré qu'un L3 d'aujourd'hui n'a pas le niveau Bac d'il y a 30 ans (l'effondrement de niveau est attesté par les études internationales) 2) faire cours demande des compétences de conception et non seulement des compétences d'exécution, même si dans le secondaire le programme officiel est très détaillé. Quelqu'un d'un peu concon, tout de même capable de réussir un concours facile, mais qui n'a pas un niveau "expert", n'aura pas les qualités nécessaires pour prendre du recul sur sa matière et concevoir la pédagogie adaptée aux profils de ses élèves. Ce sont justement ce que tu nommes "compétences abstraites" qui permettent cela.

J'ai ri, mais je pense que c'est bien elle qui a amélioré la qualité des écrits chez les Gave. J'ai souvenir que quand on republiait les billets de blog de Charles au début de Contrepoints, ça nous donnait un sacré travail de réécriture.

Bah un mec qui prône une baisse de la rentabilité du capital, qui cite Piketty comme principale référence et qui considère que la lutte contre le réchauffement climatique est la priorité des priorités, quitte à entamer une décroissance économique, je ne sais pas vous, mais moi je vois ça comme du gauchisme radical. La molesse me semble plutôt être du côté de liborg.

Ma première impression etait la bonne. Derrière son look bien propre de technocrate, c'est en fait un illuminé de la gauche radicale. https://twitter.com/JL7508/status/1871520498217361904?t=O9tYJS5FNlJCDqSFX2H3Nw

Hier soir, je suis tombé sur le discours de prise de fonction du nouveau ministre de l'économie. Il a longuement parlé de la lutte contre le réchauffement climatique et n'a évoqué la dette publique qu'au détour d'une petite phrase.

Depuis 7 ans, Elisabeth Borne a déjà été ministre du Transport, ministre de l'Ecologie, ministre du Travail, Première ministre, et la voici désormais ministre de l'EN. Que de talents !

Il n'a jamais été une girouette. Je l'ai toujours trouvé assez constant dans ses idées. Une constance dans l'étatisme réactionnaire. Là il tente maladroitement de faire de la politique. S'il était un essayiste à succès, il n'a en revanche aucun sens politique. Le courant nationaliste/identitaire est réellement devenu populaire à partir du moment où il s'est franchement converti au socialisme en matière économique. Le RN est aujourd'hui le premier parti de France pour cette raison. La tentative de récupération de l'afuerisme par quelques droitards, c'est une alliance de la carpe et du lapin qui n'a pas d'avenir.

Même Charles Gave, pourtant bien à droite, ne supporte pas cette récup grossière.

Oh, bah ça alors, vraiment, je ne m'y attendais pas du tout... (quater)

Le jeune Joris ne semble pas très informé : apparemment, il n'a jamais entendu parler du covoiturage, ni de Blablacar.

Bof. Ce n'est pas une attaque frénétique. Je me fous juste de la gueule des toquards de droite anti-libéraux, groupies de Knafo, qui veulent faire passer les vessies nationalistes pour des lanternes libérales.

Qui boude ici ? Au contraire, je m'amuse sur ce fil de voir les droitards de Twitter ou les journalistes gauchistes agiter leurs ficelles toujours plus grossières et grotesques... Et de quel bloc parles-tu ? Pas compris. Surtout que je n'ai jamais voté de ma vie.

Oh, bah ça alors, vraiment, je ne m'y attendais pas du tout... (ter)