stop-fisc Posté 26 juin Signaler Posté 26 juin Je voulais faire-part de dysfonctionnement des services publics et du gaspillage financier qui en est la conséquence. Le nouveau -maire socialiste (allié aux écolos) d'une petite ville de Loire-Atlantique où je réside a décidé de s'attaquer à la bagnole dès son élection. Il veut imposer le"tout vélo" et a lancé un chantier de constructions de bandes cyclables dans toute l'agglomération qui se chiffre à 1,3 millions d'euros (Eiffage le remercie !) Soucieux de protéger les cyclistes du vilain automobiliste, il a fait installer des feux tricolores dans des carrefours , ce qui em... les conducteurs de véhicules car ces feux ne restent que 20 secondes au vert.et 45 secondes au rouge ! Dernièrement je constate qu'un feu tricolore de carrefour, mis en service en mai 2025 est déjà en panne le 6 juin ! J'ai eu le tort d'envoyer un mail à la mairie pour le signaler. Je reçois leur réponse rapide m'informant que mon mail a été transmis aux services techniques de Nantes.(le fameux mille-feuilles administratif). Le responsable des services techniques et de l'aménagement urbain de la ville n'est probablement pas sorti de son bureau pour aller constater la panne. Ensuite, rien ne se passe pendant 10 jours. puis je reçois un mail d'un obscur responsable administratif de la ville de Nantes m'informant que l'intervention demandée n'est pas de leur compétence mais qu'ils transmettent le dossier au service régulation du trafic routier.(nouvel mise en évidence du mille-feuilles) Le lendemain je reçois un mail du service régulation du trafic routier m'informant qu'il n'existe pas de feux tricolores dans leur base de données à l'endroit que j'ai signalé et ils m'invitent à leur fournir l'emplacement exact des feux tricolores car j'ai probablement fait une erreur sur la localisation. je ne répond pas ..Qu'ils se dem....avec le responsable des services techniques et de l'aménagement de la ville. Miracle , ce matin, je reçois un mail d'excuses m'informant que les feux tricolores signalés par moi-même comme étant en panne , ne figuraient pas dans leur base de données (car mise à jour de la BD non effectuée ! ! ) et que la réparation sera faite...dans les meilleurs délais. Marre de cette inertie , du mammouth administratif . Presque deux semaines pour ouvrir une armoire électrique et ré-enclencher un disjoncteur pour que le feu tricolore refonctionne. Marre de tous ces charlots. 1
fm06 Posté 6 juillet Signaler Posté 6 juillet Ce tweet référencé dans le dernier article d'h16 est collector. 2 3 1
Tramp Posté 7 juillet Signaler Posté 7 juillet Grâce @Bézoukhov et @Lexington, je découvre ce graphique : Ca dit que même en ne comptant pas les pensions de retraite comme un transfert social, 45% des ménages vivent aux crochets du contribuable. Ce qui veut dire qu’avec les pensions, on doit être à 60% des ménages facilement. Et ensuite si tu ajoutes les fonctionnaires… CPEF. 2
Bézoukhov Posté 7 juillet Signaler Posté 7 juillet il y a 27 minutes, Tramp a dit : 45% des ménages vivent aux crochets du contribuable Ca rendrait presque le problème simple. Ils vivent à 80% au crochet du contribuable et à 20% de la dette (le contribuable futur qui ne vote même pas). 3
MXI Posté 7 juillet Signaler Posté 7 juillet Raison pour laquelle il ne saurait y avoir de marché électoral pour des diminutions d'impôts : la majorité des électeurs a intérêt à plus de dépenses, et de taxes sur "les autres" (ma marotte). 2
Domi Posté 7 juillet Signaler Posté 7 juillet Il y a 4 heures, Tramp a dit : Grâce @Bézoukhov et @Lexington, je découvre ce graphique : Ca dit que même en ne comptant pas les pensions de retraite comme un transfert social, 45% des ménages vivent aux crochets du contribuable. Ce qui veut dire qu’avec les pensions, on doit être à 60% des ménages facilement. Et ensuite si tu ajoutes les fonctionnaires… CPEF. Le taux de prélèvement à 50 % pour tout le monde est étonnant.
Tramp Posté 7 juillet Signaler Posté 7 juillet il y a 25 minutes, Domi a dit : Le taux de prélèvement à 50 % pour tout le monde est étonnant. C’est sans compter les transferts sociaux et autres allocs ie les impôts négatifs.
Jensen Posté 8 juillet Signaler Posté 8 juillet Oui, mais on ne devrait pas avoir un pic au 9e décile qui se tape charge sociales + impôt progressif? (avec peut-être une redescente pour le top décile, qui est moins sujet aux charges sociales et peuvent bénéficier du PFU vu que leurs revenus sont moins liés au travail et davantage au capital)
fm06 Posté 8 juillet Signaler Posté 8 juillet Le Sénat critique les aides aux entreprises. Entre dépenses fiscales et dépenses budgétaires, on se demande bien ce que les sénateurs communistes vont recommander. Quote "Elles n'empêchent ni les fermetures, ni les délocalisations": les 2.200 aides publiques aux entreprises dans le viseur d'un rapport du Sénat [...] "L'octroi d'aides publiques aux grandes entreprises, qui s'est fortement accru ces dernières années, n'empêche pas les fermetures de sites, les licenciements, voire les délocalisations, ce qui doit conduire la commission d'enquête à s'interroger sur les contreparties que pourraient exiger les collectivités publiques", avait estimé le rapporteur, le sénateur communiste (CRCE-K) Fabien Gay, au lancement de cette commission créée à l'initiative de son groupe. [...] Lors de son audition, le 15 mai, le ministre de l'Économie Éric Lombard a détaillé ce dernier chiffre: 40 milliards d'euros de dépenses fiscales (dont 8 milliards pour le crédit d'impôt-recherche), 30 milliards de dépenses budgétaires (aides à l'apprentissage, France 2030) et 80 milliards d'allègements de cotisations sociales. https://www.bfmtv.com/economie/elles-n-empechent-ni-les-fermetures-ni-les-delocalisations-les-2-200-aides-publiques-aux-entreprises-dans-le-viseur-d-un-rapport-du-senat_AD-202507080240.html
Tramp Posté 8 juillet Signaler Posté 8 juillet Les vrais nombres sont probablement bien plus bas. Les allègements de charges sont captés par les salariés par exemple, ça n’a aucun sens de les mettre dedans. Apres, t’aurais beaucoup plus de succès économique en divisant par deux le taux d’impôts sur les sociétés (60 milliards de recettes) et en supprimant les 30 milliards de subventions. 3
Mister_Bretzel Posté 8 juillet Signaler Posté 8 juillet 1 hour ago, Tramp said: Les vrais nombres sont probablement bien plus bas. Les allègements de charges sont captés par les salariés par exemple, ça n’a aucun sens de les mettre dedans. Apres, t’aurais beaucoup plus de succès économique en divisant par deux le taux d’impôts sur les sociétés (60 milliards de recettes) et en supprimant les 30 milliards de subventions. Faire plus simple ? Mais quelle drôle d'idée. 1
Tramp Posté 9 juillet Signaler Posté 9 juillet Citation Les députés ont approuvé un amendement du gouvernement, légèrement modifié par la commission des lois, qui prévoit une augmentation dégressive en fonction de la taille des communes, de 10 à 4 %. Les députés ont par ailleurs approuvé contre l’avis du gouvernement un article qui vise à octroyer un trimestre de retraite par mandat aux élus locaux, dans la limite de huit « sans contrepartie de financement. »
fm06 Posté 9 juillet Signaler Posté 9 juillet Je pensais que les amendements créant ou augmentant les dépenses publiques sans contrepartie de financement étaient irrecevables.
Tramp Posté 9 juillet Signaler Posté 9 juillet il y a 19 minutes, fm06 a dit : Je pensais que les amendements créant ou augmentant les dépenses publiques sans contrepartie de financement étaient irrecevables. Sans contrepartie de financement de ceux qui vont avoir les trimestres. Ils vont avoir des trimestres sans cotiser.
Tramp Posté 16 juillet Signaler Posté 16 juillet Citation La sécurité sociale des artistes auteurs (SSAA) comptait, fin 2023, 2 agents de direction, 17 cadres et seulement 7 employés. Le taux d’absentéisme à la SSAA était anormalement élevé en 2023, atteignant 16,8%. Des primes exceptionnelles ont été allouées à tous les salariés, sans que leur modulation soit justifiée par une décision individuelle du directeur précisant les travaux supplémentaires auxquels elle se rapporte. Deux salariés ont également bénéficié d’une prime de résultat malgré l’absence de comptes-rendus d’entretien annuel d’évaluation justifiant l’atteinte d’objectifs. L’ensemble des salariés a également perçu une prime de performance collective, qui n’était pas ni par l’accord d’entreprise ni par la convention collective. Les indicateurs retenus sont en partie inadéquats. Par exemple, l’objectif de certification des comptes est évalué comme atteint alors qu’aucun commissaire aux comptes n’a été nommé pour les certifier. Sans compter les autorisations exceptionnelles d’absence, les salariés bénéficient d’une cinquantaine de jours de congés par an. Les locaux sont largement surdimensionnés avec près de 40m2 par salarié. 74% des agents bénéficient de l’indemnité forfaitaire de télétravail 1 2
Adrian Posté 16 août Signaler Posté 16 août Citation Quand le gouvernement nous dit qu'il va faire 30 milliards d'euros d'économies entre 2024 et 2025, il les calcule non pas par rapport aux dépenses de l'an dernier mais par rapport à ce qu'aurait été la croissance spontanée de cette dépense, c'est-à-dire par rapport à son évolution moyenne en euros constants. Ce que l'on appelle dans le jargon le « tendanciel » de hausse de la dépense. En clair, au lieu de dépenser 70 milliards de plus, on dépense 40 milliards de plus et on dit qu'on fait des économies. En valeur, cela donne une augmentation des dépenses centrales (Etat + opérateurs) entre 2024 et 2025 de 10 milliards d'euros, une augmentation des dépenses locales de 9 milliards et une augmentation de 19 milliards des dépenses sociales. En 2023, les dépenses publiques totales, toutes administrations publiques confondues, étaient de 1.591 milliards d'euros. Pour 2025, nous nous dirigeons vers les 1.700 milliards d'euros de dépenses totales. Une augmentation en valeur de 100 milliards de plus en deux ans. On ne peut pas dire que le freinage sur les dépenses soit vraiment au rendez-vous… Evidemment, les experts diront qu'il ne faut pas compter comme cela et comparer le niveau des dépenses par rapport au tendanciel retenu. Sauf que ce tendanciel, personne ne le connaît. Il n'est pas rendu public. Donc nul ne peut vraiment vérifier que la baisse des dépenses affichée est bien réelle. De surcroît, qui croit encore aux prévisions de croissance pour 2025 ? Plus grand monde. Une correction à la baisse rendrait virtuelle une partie des économies annoncées. 1
Lexington Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre https://www.lefigaro.fr/vox/politique/prive-sacrifie-fonctionnaires-choyes-le-veritable-scandale-des-retraites-20250902 Citation Si on est pleinement honnête, le débat porté par François Bayrou est courageux, il n’est en effet pas normal qu’une génération qui a sous-cotisé bénéficie d’un taux de reconversion de 200% au moment du versement de sa pension de retraite, lui permettant ainsi de récolter 2 euros pour 1 euro cotisé. Surtout quand on considère que les retraités en France sont les plus protégés de la pauvreté, les principaux détenteurs de patrimoine, les principaux épargnants, tout en étant les acteurs majeurs de la consommation des ménages, une anomalie à l’échelle mondiale seulement imitée par la Géorgie et le Japon, deux gérontocraties. depuis 2002, l’Institut économique Molinari (IEM) a calculé que le généreux système des retraites des fonctionnaires est à l’origine de plus de 1000 milliards de dette, soit un tiers de l’endettement total de la France et 94% du déficit des retraites sur la période. Vincent Delahaye, sénateur de l’Essonne et rapporteur pour le projet de loi d’approbation des comptes de la sécurité sociale de 2024 s’indignait d’ailleurs qu’« en 2023, un retraité du secteur public aura coûté en moyenne 14 125 euros aux finances publiques, contre 1 230 euros pour un retraité du privé. Un rapport de 1 à 12 ! ». Si l’on rétorque généralement que c’est pour compenser la faiblesse des revenus du secteur public, que peuvent bien penser ces salariés du privé ayant travaillé toute leur vie au SMIC. Au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit à une faveur identique ?
Marlenus Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre Autant je suis à 100% pour les solutions pour rapprocher retraite publique et retraite privée et celles envisagés dans l'article. D'ailleurs c'est l'un des reproches énormes que je fait à Macron c'est de nous avoir vendu une réforme des retraites systémiques et sans raisons aucune avoir juste jouer avec les curseurs (et ne me dites pas que c'est pour ne pas fâcher les fonctionnaires, ils étaient déjà dans la rue avec sa réforme). Par contre l'article c'est du gros journalisme de merd. pour flatter son lectorat et arriver à la conclusion.
Bézoukhov Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre il y a 28 minutes, Lexington a dit : sous-cotisé bénéficie d’un taux de reconversion de 200% au moment du versement de sa pension de retraite, lui permettant ainsi de récolter 2 euros pour 1 euro cotisé Ils auraient investi en OAT ils auraient plus. Le scandale c’est le rendement minable du système. A fortiori pour les gens « riches » qui doivent avoir un rendement sous les 1%. Après, maintenant que la coupe est remplie, faut savoir qui paye. Mais pas se tromper de victime expiatoire. Citation il y a une heure, Lexington a dit : en 2023, un retraité du secteur public aura coûté en moyenne 14 125 euros aux finances publiques, contre 1 230 euros pour un retraité du privé. Un rapport de 1 à 12 ! Ça veut dire quoi ? Comme les retraites du privé ne sont pas à 100€ par mois, je suppose qu’on compare des choux et des carottes. Enfin, faudrait révoquer les magistrats de la cour des comptes qui n’ont pas exigé une comptabilisation de ce type de hors bilan à mon sens. Ça résoudrait pas le problème, mais ça remettrait cette institution dans le droit chemin de l’honnêteté intellectuelle. 2
Neomatix Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre il y a 4 minutes, Bézoukhov a dit : Ils auraient investi en OAT ils auraient plus. Le scandale c’est le rendement minable du système. A fortiori pour les gens « riches » qui doivent avoir un rendement sous les 1%. Après, maintenant que la coupe est remplie, faut savoir qui paye. Mais pas se tromper de victime expiatoire. Dans un système par capitalisation, tu génères du rendement en investissant. Dans un système par répartition, tu génères du rendement en ayant des enfants productifs. Les règles du jeu étaient claires mais, collectivement, ils n'ont fait ni l'un ni l'autre en quantité suffisante.
Largo Winch Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre Le débat politico-médiatique sur la retraite est afflgeant. On oppose les uns contre les autres : les boomers contre les jeunes, les fonctionnaires contre les salariés du privé, les intellectuels qui ont soi-disant des carrières tranquilles contre les travailleurs manuels qui seraient les seuls à avoir des carrières pénibles, etc. Même la plupart des libéraux tombent dans ce travers. Enculer les mouches permet d'éviter le seul débat qui compte : le "modèle social français" est-il vraiment envié par le monde entier ou une grosse merde ? La seule opposition qui devrait être débattue est celle concernant les systèmes de retraite (et non les catégories de personnes) : capitalisation vs répartition. 2 1
Mathieu_D Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre 7 hours ago, Lexington said: https://www.lefigaro.fr/vox/politique/prive-sacrifie-fonctionnaires-choyes-le-veritable-scandale-des-retraites-20250902 Je n'en peux plus de cet argument sur le 2 pour 1. Je vous laisse faire le calcul de ce que ça fait comme rendement annualisé pour de l'argent bloqué sur 40 ans. Spoiler, c'est nul. 5 hours ago, Bézoukhov said: Ils auraient investi en OAT ils auraient plus. Le scandale c’est le rendement minable du système. A fortiori pour les gens « riches » qui doivent avoir un rendement sous les 1%. Voilà. Ça me hérisse le poil aussi l'argument "les retraites géantes des boomers". Plus tu as une grosse retraite plus tu t'es fait avoir par le système. La répartition c'est vraiment le système magique où tout le monde est perdant. Les cotisants se font prelevé des sommes énormes et les pensionnés touchent mais tellement moins que s'ils avaient épargné eux même . 17 minutes ago, Largo Winch said: Le débat politico-médiatique sur la retraite est afflgeant. On oppose les uns contre les autres : les boomers contre les jeunes, les fonctionnaires contre les salariés du privé, les intellectuels qui ont soi-disant des carrières tranquilles contre les travailleurs manuels qui seraient les seuls à avoir des carrières pénibles, etc. Même la plupart des libéraux tombent dans ce travers. Enculer les mouches permet d'éviter le seul débat qui compte : le "modèle social français" est-il vraiment envié par le monde entier ou une grosse merde ? La seule opposition qui devrait être débattue est celle concernant les systèmes de retraite (et non les catégories de personnes) : capitalisation vs répartition. Il y a quand même un problème systémique de redistribution des actifs vers les retraités, auxquels les premiers paient la retraite, la santé et le logement. Ça rejoint ce que tu dis, modèle social de merde. (Dont le pillage générationnel est une composante importante.) 4
Largo Winch Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre 1 hour ago, Mathieu_D said: Il y a quand même un problème systémique de redistribution des actifs vers les retraités, auxquels les premiers paient la retraite, la santé et le logement. Oui mais ce système ne résulte pas d'une opposition des uns contre les autres. Ce ne sont pas d'un côté des boomers qui défendent le système de retraite actuel contre de l'autre côté des jeunes qui se sentiraient exploités et s'y opposeraient. Ce ne sont pas d'un côté des fonctionnaires qui défendent le système contre de l'autre côté des salariés du privé qui se sentiraient exploités et s'y opposeraient. Non, ce qu'ont montré tous les sondages lors de la dernière réformette des retraites, c'est que l'ENSEMBLE des Français, vieux comme JEUNES, fonctionnaires comme SALARIES, adhèrent à ce système. Une écrasante majorité des Français, de tout âge, de tout statut, est convaincue de profiter d'un modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie. Et les jeunes comme les vieux défendent ce système bec et ongle. Et les salariés du privé comme les fonctionnaires défendent ce système bec et ongle. Ce dont rêvent les jeunes aujourd'hui ce n'est pas de renverser ce système pourri : ils aspirent à pouvoir profiter à leur tour le plus rapidement possible de ce système au détrimant des générations futures. Pour paraphraser Bastiat, le "modèle social français", c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde espère pouvoir vivre un jour aux dépens de tout le monde. Tant que les Français, vieux comme jeunes, fonctionnaires comme salariés, n'auront pas compris qu'ils gagneraient à capitaliser l'équivalent de leurs cotisations sociales, ce système perdurera. Tout gentilhomme libéral qui se repecte ne devrait pas tomber dans ce travers de jouer l'idiot utile du système en opposant les uns aux autres. 2 1
Jensen Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre 1 hour ago, Largo Winch said: La seule opposition qui devrait être débattue est celle concernant les systèmes de retraite (et non les catégories de personnes) : capitalisation vs répartition. J'ajouterais à celle-ci système centralisé vs retraites individuelles. Un système purement individualiste n'est pas vendable aux français (et tournerait sûrement à la catastrophe vu l'absence de culture financière), mais un système analogue aux piliers suisses pourrait se vendre assez facilement. 1
Bézoukhov Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre Il y a 2 heures, Mathieu_D a dit : Il y a quand même un problème systémique de redistribution des actifs vers les retraités, auxquels les premiers paient la retraite, la santé et le logement. Au sens strict il y a trois problèmes économiques à régler en France : Le niveau de marge des entreprises (trop faible) qui obère l'investissement productif ; La rémunération marginale du travail qui rend la chasse au HLM et aux aides diverses plus rentable que de bosser ; L'incapacité de l'Etat à avoir un solde primaire positif. Le problème de "redistribution des actifs vers les retraités", c'est surtout un problème parce que c'est un élément majeur de la faiblesse de la rémunération du travail. La question politique assez insoluble, c'est qu'il faut sûrement mener les trois batailles de front. Macron a essayé au début de ne faire que du 1. ; ça ne suffit pas. Il y a 2 heures, Largo Winch a dit : Enculer les mouches permet d'éviter le seul débat qui compte : le "modèle social français" est-il vraiment envié par le monde entier ou une grosse merde ? Je vais peut être un peu vite, mais ma conviction, c'est qu'il faut surtout répondre à "comment on sort du modèle social français ?" Je suis persuadé qu'on peut construire une majorité dessus, mais il faut être pertinent et convaincant sur la méthode. Au fond, Sarkozy avait plus ou moins été élu sur cette promesse. 2
Mathieu_D Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre Pour le 2 on ne manque pas de gens qui t'expliquent que c'est à cause des méchants zactionnaires.
Bézoukhov Posté 4 septembre Signaler Posté 4 septembre La démocratie c’est comme au boulot ; si tu travailles qu’avec des cons, ça n’avance pas. Mais c’est pour ça que la première étape c’est sûrement la depolitisation de la cour des comptes et de débrancher les médias de la pompe à pognon
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