Chanson franchouille

[Domi]

 

 

 

 

 

 

 

Les paroles des chansons très populaires ci-dessus ont été écrites par le même parolier, Pierre Delanoë.

 

 

 

 

[Adrian]

 

[Freezbee]

 

[Freezbee]

 

[Freezbee]

 

[Adrian]

 

 

Marseille/provence

[Adrian]

Et si on descendait le Rhône ?

 

On commence en Suisse dans le Valais (même s'il n'évoque pas explicitement le fleuve) :

 

 

 

Au lac Léman :

 

À Genève :

À Lyon :

 

 

La vallée du Rhône :

En Provence :

 

[Rincevent]

Il y a 6 heures, Adrian a dit :

On commence en Suisse dans le Valais (même s'il n'évoque pas explicitement le fleuve) :

Et pour cause, le ranz des Vaches n'est pas particulièrement valaisan. Si il fallait l'attribuer à un canton, il serait plus spécifiquement fribourgeois (canton où le Rhône ne coule pas, et qui ne fait même pas partie du bassin versant du Rhône). L'autre nom du chant, "lyoba", dérive d'ailleurs d'un mot de patois gruyérien (et ses paroles habituelles sont d'ailleurs en patois, non pas en français, ce qui est un problème sur le fil "chanson franchouille"). Le chant a même failli devenir l'hymne cantonal fribourgeois. Quant à l'interprétation que tu mentionnes, par Bernard Romanel lors de la Fête des Vignerons de Vevey en 1977, bah, elle n'a rien non plus de valaisan, Vevey étant dans le canton de Vaud et Bernard Romanens étant lui-même fribourgeois.

[Silence]

[Marlenus]

J'avoue que je me suis fait avoir

 

 

 

 

Les paroles n'ont rien à voir avec la chanson originale.

 

 

[Silence]

 

[Adrian]

J'ai demandé à grok des précisions sur les chansons traditionnels françaises :

 

Révélation

1. Les rythmes liés aux danses traditionnelles

Les danses folkloriques françaises, particulièrement celles des régions rurales, sont accompagnées de rythmes distinctifs. Ces rythmes sont souvent joués par des instruments traditionnels comme la vielle à roue, l'accordéon, la cornemuse, ou le violon.

• Bourrée (Centre de la France, notamment Auvergne et Berry)
  • Rythme : Généralement en 2/4 ou 3/8, avec un caractère vif et syncopé. La bourrée en 3/8 est particulièrement marquée par un balancement ternaire qui donne une sensation de rebond.
  • Caractéristiques : La bourrée est une danse rapide, souvent en couple ou en groupe, avec des pas croisés et des mouvements énergiques. Le rythme accentue les temps forts pour guider les danseurs.
  • Exemple : Les musiques jouées pour la bourrée auvergnate utilisent des motifs répétitifs et des accents marqués, souvent accompagnés par la cabrette (cornemuse auvergnate).
• Branle (Présent dans de nombreuses régions, notamment Renaissance)
  • Rythme : En 2/4 ou 4/4, avec un tempo modéré. Le branle est caractérisé par un balancement régulier, parfois légèrement syncopé selon les variantes régionales.
  • Caractéristiques : Cette danse, populaire à la Renaissance, se danse en chaîne ou en cercle. Les branles régionaux (comme le branle de Poitou ou de Champagne) présentent des variations rythmiques subtiles, allant d’un style fluide à des accents plus marqués.
  • Exemple : Le branle double, avec ses deux temps principaux, alterne entre des pas simples et des mouvements plus élaborés.
• Gavotte (Bretagne et autres régions)
  • Rythme : En 4/4 ou 2/2, avec un tempo modéré à vif. La gavotte commence souvent par une levée (une note ou un groupe de notes avant le temps fort), ce qui lui donne une impulsion particulière.
  • Caractéristiques : Danse élégante et vive, la gavotte bretonne est souvent jouée en binaire avec des phrases mélodiques répétitives. En Basse-Bretagne, elle peut être plus rapide et intégrée à des suites de danses comme les « suites gavottes ».
  • Exemple : Les airs de gavotte bretonne, souvent joués au biniou ou à la bombarde, insistent sur un rythme entraînant qui soutient les pas sautillés des danseurs.
• Rigaudon (Provence, Languedoc)
  • Rythme : En 2/4 ou 4/4, avec un caractère léger et sautillant. Le rigaudon est marqué par des accents réguliers et un tempo vif.
  • Caractéristiques : Cette danse, populaire au XVIIe et XVIIIe siècles, est associée à la Provence mais s’est répandue ailleurs. Son rythme soutient des mouvements rapides et gracieux.
  • Exemple : Les rigaudons provençaux, souvent accompagnés par le tambourin (galoubet-tambourin), mettent en avant un rythme binaire clair et festif.
• Farandole (Provence)
  • Rythme : En 6/8, avec un caractère ternaire fluide et dansant. Le tempo est modéré à rapide, évoquant un mouvement de chaîne.
  • Caractéristiques : La farandole est une danse en chaîne typique des fêtes provençales, où les danseurs se tiennent par la main et suivent un meneur. Le rythme ternaire donne une sensation de balancement continu.
  • Exemple : Les airs de farandole, comme ceux joués lors des fêtes de Noël en Provence, sont souvent accompagnés par des tambourins et des flûtes.

2. Les rythmes des chansons populaires

Les chansons traditionnelles françaises, qu’elles soient de travail, de fête ou de complainte, s’appuient sur des rythmes adaptés à leur fonction. Ces rythmes sont souvent simples pour faciliter le chant collectif.

• Chansons à danser (rondes et chansons de fête)
  • Rythme : Souvent en 2/4 ou 4/4 pour les rondes, avec des phrases rythmiques régulières pour accompagner les mouvements des danseurs. Les chansons en 6/8 ou 3/4 sont fréquentes dans les régions où les danses ternaires prédominent (comme en Bretagne).
  • Caractéristiques : Les rondes, comme celles chantées lors des fêtes villageoises, s’appuient sur des rythmes répétitifs qui permettent aux participants de mémoriser facilement les pas et les paroles.
  • Exemple : « Sur le pont d’Avignon », bien que simplifiée dans sa version moderne, repose sur un rythme binaire régulier qui soutient la danse en cercle.
• Chansons de travail (marins, paysans)
  • Rythme : Les chansons de marins (comme les chants de halage ou de rame) adoptent souvent un rythme lent et régulier en 4/4, synchronisé avec les mouvements physiques. Les chansons de moisson ou de battage, en revanche, peuvent être plus rapides, en 2/4 ou 6/8, pour maintenir l’élan collectif.
  • Caractéristiques : Ces rythmes sont fonctionnels, conçus pour coordonner les efforts ou maintenir le moral. Les chansons de marins bretons, par exemple, alternent entre des sections lentes (pour tirer les cordes) et des refrains plus vifs.
  • Exemple : Les chants de marins comme « Jean-François de Nantes » utilisent un rythme cadencé qui reflète le balancement des vagues ou le travail sur le pont.
• Complaintes et ballades
  • Rythme : Souvent en 3/4 ou 4/4, avec un tempo lent et des phrases rythmiques longues pour souligner le caractère narratif. Les complaintes peuvent avoir des rythmes irréguliers pour refléter l’émotion du texte.
  • Caractéristiques : Ces chansons, fréquentes dans les répertoires médiévaux et ruraux, racontent des histoires d’amour, de guerre ou de tragédie. Leur rythme soutient une diction claire pour que les paroles soient comprises.
  • Exemple : Les complaintes du Poitou ou de Vendée, chantées a cappella ou avec un bourdon instrumental, adoptent un rythme fluide qui met en valeur le texte.

3. Rythmes régionaux spécifiques

La France, avec ses nombreuses identités régionales, possède des rythmes propres à chaque terroir, souvent influencés par des instruments locaux ou des pratiques culturelles.

• Bretagne : Les rythmes des fest-noz
  • Les fest-noz (fêtes de nuit) bretons s’appuient sur des rythmes variés pour des danses comme l’an-dro, le hanter-dro, ou le plinn. Ces danses utilisent souvent des métriques binaires (2/4, 4/4) ou ternaires (6/8), avec des accents marqués pour guider les pas.
  • Exemple : L’an-dro, une danse en chaîne, repose sur un rythme binaire régulier, souvent joué par un duo biniou-bombarde, avec des motifs mélodiques courts et répétitifs.
• Pays Basque : Les rythmes des sauts basques
  • Les danses basques, comme les « sauts » ou la « fandango », utilisent des rythmes vifs en 2/4 ou 6/8, soutenus par des tambourins (ttun-ttun) et des flûtes (txistu).
  • Caractéristiques : Les rythmes sont précis et dynamiques, avec des accélérations pour accompagner les sauts acrobatiques des danseurs.
  • Exemple : La fandango basque, avec son rythme ternaire rapide, incite à des mouvements rapides et coordonnés.
• Alsace : Les rythmes des danses alsaciennes
  • Les danses alsaciennes, influencées par les traditions germaniques, adoptent souvent des rythmes de valse (3/4) ou de marche (2/4).
  • Exemple : La « valse alsacienne », jouée à l’accordéon, repose sur un rythme ternaire fluide, avec des accents doux pour accompagner les tournoiements des couples.

4. Influences historiques et évolutions

Les rythmes traditionnels français ont évolué au fil des siècles, influencés par des courants musicaux extérieurs (médiévaux, Renaissance, baroques) et par les échanges entre régions. Par exemple :

• À la Renaissance, les branles et pavanes étaient codifiés dans les cours, avec des rythmes réguliers adaptés aux danses nobles.
• Au XIXe siècle, l’accordéon a popularisé des rythmes comme la valse et la mazurka dans les bals populaires, notamment en Île-de-France et en Auvergne.
• Aujourd’hui, le renouveau du folk (depuis les années 1970) a ravivé l’intérêt pour ces rythmes, avec des groupes comme Tri Yann ou La Bottine Souriante qui modernisent les bourrées, gavottes et autres danses.

5. Caractéristiques musicales communes

Malgré leur diversité, les rythmes traditionnels français partagent quelques traits :

• Simplicité rythmique : Les rythmes sont souvent binaires ou ternaires, conçus pour être accessibles aux danseurs ou chanteurs non professionnels.
• Répétition : Les motifs rythmiques et mélodiques sont répétés pour faciliter la mémorisation et la participation collective.
• Interaction avec le mouvement : Les rythmes sont étroitement liés aux pas de danse ou aux gestes de travail, avec des accents marqués pour guider les participants.
• Instrumentation : Les instruments comme la vielle, l’accordéon, ou les percussions (tambourin, pieds frappés) renforcent les accents rythmiques.

Dommage qu'on ait peu de réinterprétation moderne de ces rythmes et instruments.

[Marlenus]

En cette période, une chanson qui m'a marquée enfant.

 

 

[Adrian]

Le 21/02/2025 à 03:15, Adrian a dit :

 

 

RIP au dernier frère Morvan