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Dissolutions et législatives de 2024


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Challenge sort un sondage où l'alliance présidentielle aura plus de députés que le NFP:

 

https://www.challenges.fr/politique/sondages-legislatives-2024-tous-les-resultats-de-notre-barometre-exclusif_896747#xtor=CS3-89-[Sondages législatives 2024 %3A tous les résultats de notre baromètre exclusif]

 

115-145 NFP

125-155 Alliance présidentielle

40-55 LR

235-265 RN

5-20 Autres.

 

Majorité à 289.

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Il y a 15 heures, Marlenus a dit :

Bardella décide de lancer une mesure d'exclusion à l'encontre d'un de ses candidats pour antisémitisme.

Le candidat avait tweeté:

 

"Le gaz a rendu service aux victimes de la Shoah".

 

Un infiltré LFI?

 

https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/legislatives-le-rn-retire-son-soutien-a-l-un-de-ses-candidats-apres-un-tweet-antisemite_AP-202406190545.html

 

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« Je ne contracte pas avec l'entreprise République française présidence » 😁

 

 

 

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J'ai eu peur.

A un moment je l'ai confondu avec Mathieu Slama dont j'avais aimé l'essai sur la covidodémence.

 

 

 

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il y a 21 minutes, Freezbee a dit :

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J’imagine que le PNF va ouvrir une enquête pour trafic d’influence. 

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Cohabitation interne si Attal remporte une majorité absolue ? Il dirigereait le gouvernement au moins 1 an sans que Macron puisse dissoudre l'assemblée.

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Anecdotes sur la cohabitation de 1986, par Jacques Attali :

 

Cohabitation, mode d’emploi

 

Citation

Pour ce que cela vaut pour l’avenir : la cohabitation est un sport de combat et je peux témoigner ici de la façon dont fut conduite la première d’entre elles, en 1986, à partir de trois moments particuliers.

 

Il faut d’abord se souvenir qu’à ce moment nous n’avions aucun précèdent, que la Constitution ne précisait pas les conditions dans lesquelles le Président de la République pouvait exercer ses prérogatives, et que nous savions que le futur Premier ministre Jacques Chirac ne pensait qu’à rendre la vie impossible à François Mitterrand, à ne lui permettre de n’exercer aucune responsabilité, à le pousser à la démission. Même si le domaine réservé n’est pas défini comme tel dans la Constitution, et si la prééminence du Président dans la conduite des Affaires Etrangères et de la Défense n’était discutée par personne, le diable est dans les détails. Et il a fallu très vite confronter ses principes à la réalité :

 

En politique étrangère : dès le lendemain de l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, en mars 1986, s’est trouvée poser la question de savoir qui représenterait la France dans les réunions internationales. Le test fut, quelques jours après l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, la réunion des sherpas pour la préparation du sommet du G7 prévu à Tokyo au mois de mai suivant. Si le représentant du Premier ministre avait participé à cette réunion il serait devenu évident aux yeux de nos partenaires principaux que le Premier ministre participerait à la détermination de la politique étrangère ou même en avait le contrôle. Or, si cette réunion avait lieu dans le pays hôte, c’est-à-dire au Japon, il eut été impossible d’empêcher le Premier ministre d’y envoyer un représentant. Pour l’éviter, nous avions, bien avant les élections, obtenu de nos partenaires japonais que la réunion de sherpas ait lieu à Paris et que cette réunion se tienne non pas à l’ambassade du Japon à Paris mais dans un château présidentiel, celui de Rambouillet. On fit savoir au Premier ministre que j’y serai le seul représentant de la France, et que le château ne serait ouvert qu’à ceux que le Président souhaitait y accueillir. Le Premier ministre insista. Fortement. En vain. Il devint ainsi clair aux yeux du monde diplomatique que le Président de la République conservait le contrôle de la politique étrangère. Depuis, cela n’a jamais été remis en cause.

 

En politique intérieure : en principe, le Président n’a pas son mot à dire. Et pourtant, il a des prérogatives, s’il veut bien les exercer. En juin 1986, le Premier ministre fit voter, par le Parlement, une série de loi d’habilitation lui permettant de prendre par ordonnance des décisions très importantes. En particulier pour privatiser un certain nombre d’entreprises. Une fois ces lois votées, le Premier ministre demanda au Président de signer ces ordonnances. François Mitterrand estima que la Constitution lui permettait de refuser de les signer et il demanda au Premier ministre de passer par la loi pour décider de la privatisation d’entreprises nationalisées en 1945. Le Premier ministre considéra que cette attitude était inconstitutionnelle et, dans un coup de téléphone dramatique auquel j’ai assisté, dans la soirée du 14 juillet 1986, insinua qu’il s’agissait d’un acte de forfaiture qui  pouvait justifier la destitution du Président et de nouvelles élections  présidentielles. Nous passâmes cette nuit-là au Palais, s’attendant à voir débarquer des troupes venant arrêter le Président. Il n’en fut rien, et le premier ministre céda.

 

La défense : à peu près au même moment, le ministre de la Défense, le Premier ministre et le chef d’état-major proposèrent au Président de décider, en Conseil de Défense, la mise à disposition de l’armée de terre et d’armes nucléaires jusque-là réservées à la Marine et à l’aviation. Le Conseil se tint. François Mitterrand y expliqua, avec une précision impeccable, que l’arme nucléaire devait rester une arme de dissuasion dont on ne pouvait imaginer la présence sur un champ de bataille. Seul contre tous, il imposa ce point de vue. Sa prééminence dans la définition de la politique de défense ne fut plus jamais contestée.

 

Aujourd’hui, bien sûr, la situation est totalement différente et on peut imaginer que ces principes soient remis en cause. Il n’empêche : ce qui précède explique que toute cohabitation exige d’un Président de la République de l’autorité, de la compétence, de la réflexion et un calme absolu. Il y va de la stabilité de nos institutions.

 

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Législatives: pour Emmanuel Macron, «la majorité absolue est à portée de main»

 

Citation

Ce soir-là, devant les mêmes dirigeants politiques, qui venaient d’apprendre sa décision, le chef de l’État n’imaginait pas une seule seconde la gauche capable de se réunir: «Je leur souhaite bien du plaisir pour s’unir en vingt jours!» Il ne leur en a fallu que cinq! «Le drame de ce président, c’est sa méconnaissance de l’Histoire», fulmine un de ceux furieux d’avoir été mis devant le fait accompli, qui n’a pas de mots assez durs pour ceux qui, à l’Élysée, ont conseillé cette solution et fustige «les laquais qui entourent le président».

 

Tout d’abord, «faire peur». C’est-à-dire montrer aux Français la réalité de ce qui pourrait arriver en cas de victoire du Rassemblement national ou du Nouveau Front populaire. Marteler les incohérences des programmes économiques, montrer les conséquences des mesures proposées, faire monter les économistes qui pointeront les risques financiers des hausses de dépenses prévues.

 

Si on perd, je préfère encore donner les clés de Matignon au RN en 2024 que les clés de cette maison à Marine Le Pen en 2027», a lancé Emmanuel Macron le soir du 9 juin devant les responsables de la majorité médusés. Car si François Mitterrand a fixé les règles du jeu des cohabitations en 1986, les conditions de celle qui se profile ne sont pas du tout similaires. Parce qu’Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter en 2027 et n’aura donc plus aucune autorité. Encore moins sur son camp, qui a déjà commencé à préparer l’après-Macron. Pour l’instant, tout le monde retient ses coups à cause de la campagne. Mais dès le 7 juillet, rien ne les retiendra plus. «Son histoire sera terminée le 7 juillet, si le RN obtient la majorité absolue.»

 

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il y a une heure, Adrian a dit :

«Son histoire sera terminée le 7 juillet, si le RN obtient la majorité absolue.»

Au cas où des communicants chercheraient des slogans de campagne, qu'ils sachent que la première partie de cette phrase m'a filé une demi-molle...

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il y a 40 minutes, Rincevent a dit :

Au cas où des communicants chercheraient des slogans de campagne, qu'ils sachent que la première partie de cette phrase m'a filé une demi-molle...

La vraie question c'est plutôt ce qu'on va devoir se fader ensuite.

(Enfin toi t'es en suisse, t'es pas réellement concerné espèce de social-traître planqué :D )

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il y a 42 minutes, Alchimi a dit :

La vraie question c'est plutôt ce qu'on va devoir se fader ensuite.

Oui, c'est bien pour ça que j'ai précisé la première moitié de la phrase. 

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C'est fou qu'il s'imagine que le chantage "moi ou le chaos" fonctionne encore.

 

3 hours ago, Adrian said:

Tout d’abord, «faire peur». C’est-à-dire montrer aux Français la réalité de ce qui pourrait arriver en cas de victoire du Rassemblement national ou du Nouveau Front populaire. Marteler les incohérences des programmes économiques, montrer les conséquences des mesures proposées, faire monter les économistes qui pointeront les risques financiers des hausses de dépenses prévues.

Si les Français se préoccupaient de ce genre de choses, Macron n'aurait même pas été dans la liste des présentiables. Je crois que son absence totale de recul sur lui-même ne cessera jamais de me fasciner.

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24 minutes ago, Jensen said:

C'est fou qu'il s'imagine que le chantage "moi ou le chaos" fonctionne encore.

Ça lui a déjà rapporté deux présidentielles. Il aurait tort de se priver.

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il y a 27 minutes, Jensen a dit :

Je crois que son absence totale de recul sur lui-même ne cessera jamais de me fasciner.

 

Tiens, ça me rappelle un tweet assez croustillant que j'ai lu ce matin. Je trouve qu'il vise assez juste :

 

 

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Dans mon entourage français les castors se préparent et s'encouragent. Si je le vois de manière résiduelle d'ici, je n'imagine pas la merde que doivent être les conversations au quotidien.

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Des petits animaux dont la vie tourne autour de la notion de faire barrage.

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il y a 2 minutes, Lancelot a dit :

Dans mon entourage français les castors se préparent et s'encouragent. Si je le vois de manière résiduelle d'ici, je n'imagine pas la merde que doivent être les conversations au quotidien.

C'est consternant. Les personnes de gauche réagissent émotionnellement et disent n'importe quoi. Pourtant, on est d'accord qu'il y a une résurgence de la droite dans le monde occidental depuis le 7 octobre et on pourrait en discuter, mais ces personnes ayant passé leur vie dans un monde où la gauche dominait ne peuvent pas appréhender cette droitisation sans se référer au nazisme et aux HLPSDNH. C'est comme si elles avaient été programmées pour réagir comme ça...

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il y a 4 minutes, Lancelot a dit :

Des petits animaux dont la vie tourne autour de la notion de faire barrage.

Merci pour cette définition. Mais elle peut s'appliquer indifféremment au NFP et au RN, non ?

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12 minutes ago, Bisounours said:

Merci pour cette définition. Mais elle peut s'appliquer indifféremment au NFP et au RN, non ?

Depuis 2002 ça s'applique surtout dans un sens, on ne va pas se mentir. Les gens dont je parle voteraient 1000 fois pour Macron, et 100 fois pour Méluche, avant d'envisager une seconde de voter Le Pen (ou de s'abstenir ce qui pourrait l'aider).

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19 minutes ago, Bisounours said:

Merci pour cette définition. Mais elle peut s'appliquer indifféremment au NFP et au RN, non ?

Oui mais clairement cela dépend du milieu dont on parle.

 

D'ailleurs cela a changé.

Dans le milieu bourgeois de droite, le Castor pour l'instant ce n'était que contre Le Pen, pas besoin de Castor contre le PS.

Par contre là, si j'en crois les conversations, c'est d'abord contre NFP à cause de programme économique (*10 si c'est en prime un LFI) et si il n'y a pas de NFP alors seulement contre le RN.

 

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Une grande partie des gauchistes que je connais qui ont voté macron en 2017 se sont abstenus en 2022. Les castors sont de moins en moins nombreux.

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Just now, Jean_Karim said:

Une grande partie des gauchistes que je connais qui ont voté macron en 2017 se sont abstenus en 2022. Les castors sont de moins en moins nombreux.

Les castors de gauche oui sont clairement en diminution.

Certains sont même passé du côté Bardella de la force.

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3 hours ago, Lancelot said:

Dans mon entourage français les castors se préparent et s'encouragent. Si je le vois de manière résiduelle d'ici, je n'imagine pas la merde que doivent être les conversations au quotidien.

Alors de mon côté c'est étonnamment paisible. Personne ne parle politique au bureau. On a organisé un truc entre voisins personne n'a parlé politique. Mes parents ne me parlent pas de politique.

 

3 hours ago, Lancelot said:

Des petits animaux dont la vie tourne autour de la notion de faire barrage.

La première fois que j'ai entendu le terme de castor en politique ce n'était pas pour l'analogie du barrage. C'était pour dire que certains militants, tout comme les castors, construisent avec leur queue.

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Un deuxième tour entre RN et ancien ami du RN à Béziers?

 

Le Pen fait payer à Ménard ce qu'elle considère comme une trahison et alors qu'elle le laissait tranquille jusqu'à présent, un candidat RN sera présent face à sa femme aux législatives.

 

Tout montre qu'il y aura un 2ème tour RN/Ménard.

 

https://www.lepoint.fr/politique/voter-menard-c-est-voter-macron-a-beziers-le-rn-s-attaque-a-la-citadelle-de-robert-et-emmanuelle-menard-22-06-2024-2563657_20.php

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Il y a 2 heures, Mathieu_D a dit :

Alors de mon côté c'est étonnamment paisible. Personne ne parle politique au bureau. On a organisé un truc entre voisins personne n'a parlé politique. Mes parents ne me parlent pas de politique.

 

 

Tu as bien de la chance. Autour de moi, ça ne parle que de ça.

J'ai failli acheter un billet de tombola à des pompiers en leur disant "au moins, vous ne nous embêtez pas avec la politique".

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2 hours ago, Mathieu_D said:

Alors de mon côté c'est étonnamment paisible. Personne ne parle politique au bureau. On a organisé un truc entre voisins personne n'a parlé politique. Mes parents ne me parlent pas de politique.

 

A une époque, tu pouvais parler de politique sans risquer de te faire incendier, il fallait juste ne pas être du coté de l'extrême-droite.

Aujourd'hui, qui que tu soutiennes entre Macron, RN ou NFP, tu vas forcément te faire tailler.

 

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Effectivement c'est calme dans la vie courante de mon coté aussi, pour ce que j'en observe.

 

Par contre en médiatique chez certains c'est la fin du mooooooooondeuh, témoin cette vidéo que je viens de voir passer sur le serveur de devs indés de jeux qui sont bien de gôche:

 

 

Ça invoque le risque de l'autoritarisme voir du fascisme dés la première phrase du bouzin :D

Révélation

paper-bag.jpg

 

 

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