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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. Oui c’est un genre en soi. Tu as aussi spooky rice qui fait ça (et je n’ai pas vu ta vidéo mais le problème de ces chaînes est en général qu’ils confondent les chefs d’œuvre et les sombres navets pourvu que ce soit “choquant” (whatever that means)). On sent les gens purement attirés par le morbide, sans aucun goût artistique. Sur cette chaîne que tu linkes il y a quand même 95% de navets avec des titres… I Spit In Your Grave 3 (!), les Human Centipede, évidemment A Serbian Film… Le niveau au-dessus c’est Philosophy of a Knife et les pseudo snuffs. Encore si c’était des bons films. Et on oublie dans tout ça le fait très simple que les meilleurs films sur la violence ne sont pas forcément les plus violents.
  2. Je ne vais pas spammer ce fil avec mes commentaires sur The Blacklist mais les répliques de Red sont vraiment gold ❤️ And so, TIL https://en.wikipedia.org/wiki/Sam_Hill_(euphemism)
  3. Ca se lit plutôt bien de façon discontinue, on y revient de façon régressive lire un chapitre quand on en a “besoin”.
  4. Grand plaisir de névrotique. Fragments d’un discours amoureux? Oui c’est magnifique
  5. J’ai hâte de voir le premier épisode et j’ai hâte d’avoir hâte de voir les suivants. C’est une logique hégélienne: je ne désire pas l’objet, la satisfaction, mais le désir lui même et je crains la satisfaction et Netflix a bien compris ca en fait J’ai quand même passé 5h devant hier soir avec mes sushis
  6. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    Mais oui c’est clair
  7. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    En France, non en effet. En Russie…
  8. Le seul truc que je comprends pas c’est pourquoi elle ne se retire pas pour donner une chance à la gauche de passer la barre du premier tour avec Melenchon. Elle est maire de Paris, elle a pas raté sa vie, pourquoi cette obstination?
  9. Bon, épisode s1e16, ça devient vraiment pas mal là Sinon, c'est le mois prochain BCS saison 6 non?
  10. Mais j'aime tellement l'anglais et ses expressions idiomatiques mon dieu: The pot meets the kettle at last: A situation in which someone accusing another person of a fault is also guilty of the same fault.
  11. J'essaierai de le voir (en plus c'est postérieur à 1988 donc c'est l'époque où je croyais qu'il n'y avait rien à sauver). Tu as vu Running on empty du coup?
  12. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    Tiens c'est le moment de ressortir de mes fichiers mon point sur la dépression et le covid que j'avais promis et oublié de publier ici. C'est en anglais désolé parce que les papiers étaient en anglais. Je peux le traduire pour CP si c'est CPisable
  13. Je doute que Mélenchon en ait qqch à faire de l'avis de Courtois. J'ai l'impression que c'est un débat de définitions, un peu comme quand on reproche à Z de dire que la France a créé l'Algérie (sous prétexte notamment que le mot vient du maréchal Soult). Evidemment que Poutine ne pense pas que l'Ukraine était vide avant Lénine. Ou comment découvrir que l'histoire n'est pas neutre idéologiquement :pikachu: Edit d'ailleurs Courtois qui pense qu'il y a eu un génocide en Vendée en sait quelque chose
  14. Sauf que la Russie de Poutine, économiquement, est incomparablement supérieure à l’URSS. Donnez-moi un indicateur qui dit le contraire
  15. Surtout quand la stat est… fausse? La chine a seulement très récemment atteint le pib par hab de la Russie (10.000 $ usd) ce qui est moins surprenant vu le nb d’habitants en chine
  16. Pourquoi comparer avec la Chine? Entre l’arrivée au pouvoir de Poutine et 2013 (2014: début des sanctions), le pib par hab a été multiplié par 15, et il a décru depuis mais il reste 2x celui de 1990. Le bilan économique de Poutine n’est pas si simple qu’on puisse l’embrasser d’un coup d’œil sur une seule star pas très pertinente
  17. S’ils parlent de biologie c’est un effet assez largement documenté depuis avant le Covid que moins tu montres plus on surestime. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0042698919300215
  18. Petite digression: l’impression de “tout ce qui est humain mest étranger” et le don du quiproquo font partie de ce que j’adore dans les romans de Bret Easton Ellis. American psycho est un chef d’œuvre pour ça et cette scène est le sommet de cet humour absurde et noir que j’aime tellement (début du roman, p. 86 du paperback Vintage que j’ai). Évidemment tout le monde semble y voir avant tout un roman sur la violence le capitalisme etc (sighs) /petite digression
  19. Vilfredo

    Shower thoughts

    Le principe d’une shower thought c’est que tu crois à ta shower thought. Sinon c’est absurde <insert avatar>
  20. Je réponds très bientôt au reste mais la dessus: 1/ pour ce que ça vaut, je sais que quiconque me connaît personnellement éclaterait plus ou moins ouvertement de rire à cette perspective 2/ je ne pense pas que j’aie envie de passer une bonne partie de mes journées à entendre les gens geindre et me raconter leurs vies chiantes pendant le reste de la mienne 3/ plus sérieusement et plus fondamentalement c’est une immense responsabilité (un mot de trop ou une maladresse avec un dépressif et Dieu sait ce qu’il peut se faire) avec laquelle je ne pense pas que je pourrais vivre. 4/ actuellement je fais mes études en philosophie et ça peut paraître surprenant ce que je vais écrire mais je pense que le genre de savoir qu’on cultive en philo est l’opposé du savoir psychanalytique ou thérapeutique en général: il s’agit d’une forme de maîtrise (des concepts, des systèmes, des arguments) alors que le thérapeute doit dépasser la maîtrise qu’il a acquise pour écouter, interpréter etc. Ce n’est pas en “maîtrisant” l’autre qu’on parvient à lui faire entendre la langue qu’il parle sans la connaître (il y a cette citation de Queneau qui dit ça magnifiquement : “les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux.”) Mon gut feeling la dessus c’est qu’en gros les philosophes veulent soit mettre l’ordre du concept dans le réel, soit poser des problèmes plutôt qu’en résoudre, alors qu’un thérapeute ne crée ni n’élimine les problèmes il apprend aux patients à vivre avec. Enfin ça t’isole à mon avis beaucoup des autres humains (sans tomber dans le cliché du psy comme une espèce de surhomme avec des super pouvoirs de mind reading et ce genre de conneries). Mais bon ça c’est peut-être le seul truc qui me changerait pas beaucoup même si je suis trop jeune pour en juger. Si je n’avais ni l’ENS ni sciences po j’avais envisagé de partir en psycho, avec la justification que rien dans le comportement humain ne me semblait aller de soi genre tout ce qui est humain m’est étranger (ce qui fait de moi un idiot parfait dans un contexte social où il y a plus de 3 personnes) mais c’était debile. Ça m’a rendu Husserl plus facile d’accès (les gens sont souvent perturbés par la réduction phénoménologique: comment peut-il y avoir un autre corps que le mien, comment peut il y avoir une communication… moi cest mon paysage mental naturel quotidien; d’où l’humour absurde, qui est en un sens un grand raffinement psychologique; et les génies de l’humour absurde sont tous des dépressifs) mais pas Freud. Ironiquement le seul mec à qui j’aie parlé des Méditations cartésiennes m’a expliqué qu’il avait le même sentiment bizarre. Résultat (je crois qu’) on s’aime bien mais on se voit jamais. Ceci étant dit, psy et plus particulièrement psychiatre est sans doute la profession qui suscite ma plus grande admiration Et toi, pardonne ma curiosité mais qu’est-ce qui t’a 1/ poussé vers la psycho après avoir abandonné le droit? 2/ éloigné de la psycho clinique/thérapie?
  21. Tu nous diras si c'est bien et ce qu'il en dit? J'écouterai un podcast de 5h sur Nietzsche le jour où les invités seront JBP, Nick Land et Slavoj Zizek. Ce qui a assez peu de chances de se produire mais on a tous nos rêves.
  22. Non le mien est un film de Lumet. Un autre chef d’œuvre à redécouvrir de lui est The Offence avec Sean Connery
  23. J'ai vu Running on empty en me réveillant. Lumet est vraiment le plus grand réalisateur de mélodrames du New Hollywood. Il y a ce plan que j'adore où River Phoenix (qui est la définition de la perfection dans ce film) sort de la chambre de sa copine par la fenêtre. La tête d'abord, puis il ne reste plus que ses pieds qui pendouillent sur le rebord, mais il a laissé un chapeau canotier à rubanc rouge et bleu sur le lit bordé de dentelles blanches éblouissantes dans la chambre de cette fille, donc une seconde plus tard, sa tête reparaît à travers le cadre de la fenêtre, il reprend le chapeau et disparaît pour de bon. Cut. Les scènes entre les deux ados, la scène du restaurant où la mère retrouve son père qu'elle n'a pas vu en quatorze ans (c'est un film sur des terroristes de gauche en cavale et leur fils prodige au piano, et dans la scène elle essaie de demander à son père de prendre leur fils en charge pour qu'il puisse intégrer une école d'art), tout ça me bouleverse. Lumet fait preuve d'une tendresse et d'une simplicité que je ne vois nulle part au cinéma aujourd'hui et même à son époque. Si vous avez deux heures dans la semaine et que vous n'avez jamais vu ça, faites-en votre priorité absolue, top of the watchlist. Je lis que ça a été un succès critique (obligé) mais un échec commercial, ce qui explique peut-être pourquoi Lumet a été condamné à tourner des navets pendant les vingt années suivantes (jusqu'à son dernier film, cet autre joyau qu'est Before the Devil Knows You're Dead qui apparaît en première page de ce fil d'ailleurs, premier message).
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