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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. je parlais plutôt de la question religieuse du rapport entre islam et ce concept dislamisme. Sauf quil ne se tait pas (bis repetita) et que cet argument est pourri. Sur la même base on pourrait défendre le vote obligatoire car qui ne dit mot consent.
  2. Oups mon manque de culture Twitter éclate au grand jour
  3. Je peux me tromper mais c’était juste pour dire que je répondais sur Roubaix
  4. (Tu as édité) Oui un truc qui veut rien dire inventé par les lèche bottes de l’éducation nationale pour faire des colloques avec leur ministre. Un peu comme le marxisme culturel Ben si il en parle il s’est exprimé mille fois sur la laïcité on connaît sa rengaine républicaine. À chaque débat avec Zemmour il en parle. Pardon mais ce terme n’est pas clair. Pour Zemmour lislamisme c’est lislam parce que c’est une religion politique (contrairement au catholicisme apparemment), pour les autres il y a un partage que je ne comprends pas bien entre lislam bien compris et lislamisme. On peut pas vraiment faire appel à ce terme comme si c’était un concept clair. Lislamisme ca commence avec les attentats, avec le port du voile ou quelque part entre les deux? Dans ce genre de discussions il y a le même problème que dans les débats sur le réchauffement climatique: un traitement sérieux du problème demanderait des compétences en théologie que personne n’a. Donc on répète ce qu’on entend à la télé et tout le monde ressasse les mêmes slogans. Je fais plutôt crédit à Melenchon de ne pas se laisser piéger à “réagir” (on dirait un animal dont on teste les réflexes et c’est un peu ce que les médias font de la population) a un reportage sorti la veille sur une ville qu’il ne connaît pas. Mais non vous vous savez ce qui se passe à Roubaix, vous l’avez vu dans un reportage sur M6. Ben voyons. Je trouve cette remarque pertinente, très intelligente et de plus vraiment drôle. Si tu regardes pas M6 surtout apparemment. Enfin ça fait plaisir de voir que je suis pas le seul gauchiste en plein déni de la réalité de lislamisation de notre pays
  5. “Nos” banlieues? Et ça veut dire quoi “pas gêné”? Ou a-t-il dit ça? De quelle doctrine parle-t-on? Quand on a pas d’argument on a toujours le magique bon sens en effet. Il y a aussi l’appel à l’évidence et à la réalité du terrain qui marchent pas mal.
  6. Lislamisme de Melenchon qu’est-ce qu’il faut pas lire. C’est pas la section commentaires du Figaro ici
  7. Vilfredo

    Shower thoughts

    Si jamais vous vous êtes senti comme ça dans la rue, dans le bus, en lisant Jung, Rand, Hayek ou Houellebecq : et qu'une idée géniale vous a traversé, vous venez poster votre théorie ici. Simple as. On vous payera en pennies de pouces verts. Donc on commence avec la théorie de @Mégille sur la bienveillance du porno.
  8. J'ai failli en créer un l'autre jour. Mais j'ai oublié mon idée géniale. C'était probablement perché. Par contre je sais pas si je regarde pas en grande partie du porno juste pour jouir "moi personnellement" comme dit une fille que j'adore. Les personnages, je m'en branle Quant à l'absence de douleur, on va dire que ça dépend du type de porno. Bon je vais créer ce fil.
  9. Vilfredo

    Aujourd'hui, en France

    En effet. Karen c’est call the manager. Racaillou cest j’appelle mon mec
  10. Méconnu? A la limite oublié, parce que jusqu'en 1939, c'est le sociologue le plus lu en Europe avec Durkheim et Weber. Nietzsche, Bergson, tout le monde lit Social Statics, ses trucs sur Darwin et The Man vs the State. Que j'avais trouvé médiocre, enfin j'en ai rien retenu. C'est un peu du Rothbard en moins catchy, ce qui est un peu aussi la manière dont je vois la clique Mises/Hazlitt/Bastiat. Il y a quelque chose de plus à en tirer que l'Etat c'est mal, l'individu c'est bien, le plus fort survit, et la dichotomie colossalement fine société tribale/société industrielle? Littéralement la définition du droit naturel moderne depuis au moins deux siècles à l'époque de Spencer. Si l'idée c'est il y a des trucs qu'on voit et des trucs qu'on ne voit pas, c'est une idée assez banale. Comme dirait Confucius, bof. Heu non il n'y a pas de complot anti-Spencer organisé par les anti-libéraux. Suffit de lire ce qu'en disent Schumpeter pour l'économie et Mayr pour la biologie (respectivement dans l'Histoire de l'analyse économique et dans The Growth of Biological Thought). Il est pour beaucoup dans la mauvaise interprétation de la sélection naturelle de Darwin et qui généralise les vues de Darwin à une théorie de la société donc très littéralement le darwinisme social. C'est aussi comme ça que le présentent les historiens de la biologie comme Pichot. Il va faire de l’épigenèse le modèle d’une théorie générale de l’évolution au sens propre, en se positionnant explicitement contre Comte. Il s’appuie sur la loi de von Baer qui veut que le développement organique soit un passage de l’homogène à l’hétérogène. Il en infère notamment l’idée que toutes les espèces doivent commencer par une homogénéité, donc un ancêtre commun. Il généralise ensuite la notion d’évolution et de passage de l’homogène à l’hétérogène à l’ensemble des domaines de l’activité humaine. Il reproche à Darwin ses explications "strictement" biologiques, alors que Spencer situe sa compréhension de l’évolution à l’échelle philosophique. On peut même considérer que c'est Spencer et pas Darwin l'inventeur du terme d'évolution dans ce sens. Spencer avait déjà publié plusieurs articles sur le sujet avant même 1859. Mais il n'a aucune contribution scientifique de valeur: il est l'incarnation de tout ce que les gens n'ont pas compris dans Darwin. Ben pour le coup j'ai une vibe Rothbard (sa critique de la mathématisation de l'économie) et j'ai envie de dire que si on enlève le jargon physicaliste très positiviste 19e siècle, c'est un truisme pur: les gens ils voient pas toujours toutes les conséquences de leurs actions.
  11. Sinon je viens de voir un tract pro-Poutou avec une formule comme: "[Votez Poutou] pour ne pas perdre votre vie à la gagner". C'est un slogan très aristo. Un rentier pourrait dire ça: vous perdez votre temps à gagner votre vie. Je crois même que c'est texto un aphorisme dans Immédiatement de Dominique de Roux, pas vraiment un penseur NPA.
  12. C’est sans doute parce qu’il est gay. On peut en faire plein des comme ça
  13. Non en effet mais ça on le sait déjà. J’essayais de voir ce qu’on pouvait dire de plus, étant donné que, si on peut s’accorder sur le fait que l’Etat devrait rester neutre sur ce sujet, notre réaction, elle, n’est pas neutre
  14. Je prenais masturbatoire dans un sens plus large que l’activité solitaire: le partenaire sexuel peut aussi servir d’outil masturbatoire (C’est ce qui me semble se passer dans le role play ou dans n’importe quelle perversion). Le problème de la pedophilie est que le rapport a l’objet du désir ne peut être autre que pervers. Je m’explique. D’un côté oui ce que j’écrivais est une condamnation de toute forme de porno mais pas au nom d’une quelconque normalité ou d’une expérience sexuelle “authentique” (j’ai du mal à voir ce qui pourrait être plus inauthentique), et du coup je suis aussi un grand défenseur du porno précisément parce que ça montre à quel point la symbolique du désir est artificielle: il y a un nombre délimité et identifiable d’expressions des acteurs et des actrices pour susciter le désir du spectateur et surtout il n’y a aucun réalisme dans l’intrigue. Au cinéma, il y a une intrigue mais on ne voit pas les gens baiser. Pour voir les gens baiser, il faut sacrifier l’intrigue réaliste ou “intéressante”. Et je trouve que c’est une leçon intéressante (que la jouissance et l’effet de réel s’excluent). Maintenant je pourrais aussi considérer (et je ne pense pas que ça soit anti-freudien) que toute relation sexuelle est une forme de masturbation (interprétation de “il n’y a pas de rapport sexuel”) et que la pedophilie en est une illustration. Ce que j’ai voulu souligner était l’inanité de la séparation fantasme/réalité quand il s’agit de désir. Ce qu’il y a en plus dans la pedophilie est que ce n’est pas une non-relation sexuelle seulement dans le sens général, c’est aussi et surtout une relation à un être qui ne s’est pas encore constitué comme objet de désir. Ce qui fait que le désir du pedophile est masturbatoire dans un sens bien différent, à savoir qu’il n’est pas un désir dans le sens “habituel” du désir du désir (je ne désire pas seulement le corps de l’autre, je désire son désir). Déjà que le fantasme existe déjà à ce niveau, il est redoublé dans le cas de l’enfant, car son désir n’est pas seulement inconnaissable (“qu’est-ce que tu aimes chez moi? Qu’est-ce que tu veux de moi?”): il n’existe pas.
  15. Même un pédophile est totalement responsable du plaisir qu'il prend à fantasmer sur des enfants ou à coucher avec eux (ou des adolescents). Ce n'est pas parce qu'il ne s'est jamais levé un matin en se disant je vais niquer des gosses, ce n'est pas parce que c'est indépendant de sa volonté consciente ou que ça rend sa vie insupportable que ça change quoi que ce soit. Aucun désir ne répond à ces critères, que ce soit le désir pour les femmes mûres, jeunes, les enfants ou les personnes de son sexe. On pourrait presque dire: il n'est pas reponsable, en un sens, d'être orienté vers les enfants, mais il reste responsable de fantasmer sur des enfants, càd de trouver la perspective agréable et non répugnante. Il n'y a rien d'objectivement ou naturellement désirable. Et ça n'a rien de spécifique à la pédophilie: on pourrait dire encore exactement la même chose de toute orientation sexuelle. En ce qui me concerne, le pédophile qui passe sa vie avec la honte de son désir sans jamais toucher un enfant mérite une médaille. C'est pour moi source d'amusement cynique de voir comment le discours notamment sur l'homosexualité s'est déplacé sur la pédophilie: tout le monde tient tellement à son identité sexuelle, veut tellement avoir son moule et sa petite norme pour se rassurer sur son désir et ne pas avoir à en répondre devant quiconque que la sexualité n'est plus considérée que sous l'angle de la masturbation. Afin de se faire reconnaître socialement, les anciennes perversions se sont présentées comme des besoins biologiques afin de légitimer leur "droit" à la satisfaction. Sous cet angle, évidemment, tout est moralement "neutre" comme dit le Norvégien, parce que réduire la sexualité à la masturbation (satisfaction du besoin), c'est enlever tout enjeu moral. C'est le vrai sens de la perversion: quand le désir fait loi. J'ai un désir, il doit être satisfait. C'est exactement ce qu'on entend quand on lit qu'il faudrait permettre aux pédophiles d'avoir leur porno. Moralement bien sûr c'est du conséquentialisme pour débiles. Si les pédophiles sont victimes de quoi que ce soit, ça serait de l'impératif contemporain de jouir, càd de l'idée que la jouissance, sous toutes ses formes, est la condition sine qua non d'une vie réussie, ou d'une vie tout court. On trouve ce point de vue naïf sur la sexualité tout particulièrement, et ça ne me surprend pas du tout, dans les textes des athées militants (tout spécialement dans les livres de Hitchens). Peut-être que c'est la grande différence avec l'époque "répressive" où écrivait par exemple Freud, mais évidemment que ça ne rend la vie de personne plus facile (Houellebecq ne décrit pas autre chose que le sexe comme condition de possibilité et d'impossibilité de l'amour). Peut-être aussi que la psychanalyse est le dernier espace, non pas pour la répression ("ne jouis pas!"), mais où on est libéré de cet impératif de jouir. On pense qu'on est sorti de l'époque qui considérait tout ce qui n'était pas hétérosexuel comme une maladie mais la rhétorique du je suis né comme ça je n'y peux rien est la continuation de la même logique d'ado style Bojack Horseman. Quant à l'article du Norvégien c'est la même chose, c'est cette idée qu'il y a un développement sexuel normal, à côté, des déviations, et que si tu es déviant, il faut aller voir un psy pour faire sauter tous les petits blocages pour que tu puisses fonctionner correctement comme tout le monde. Ça ne marche pas comme ça. C'est aussi idiot de dire qu'il n'y a rien de mal à fantasmer, qu'il faut juste ne pas passer à l'acte. Ce n'est pas comme s'il y avait un moment où on arrêtait de fantasmer. On a souvent cette mauvaise compréhension de la psychanalyse qui dit qu'elle voit le sexe partout: en un sens, oui, sauf dans l'acte sexuel. On pourrait dire en exagérant que vos seuls rêves qui n'ont pas de signification sexuelle, ce sont les wet dreams. Dans ses Carnets, Wittgenstein sur le front en 14 raconte tout ce qui lui arrive et, parce qu'il est complètement taré, ses fantasmes quand il se branle (ce qu'il fait très souvent). Et vous pourriez penser qu'il s'imagine des orgies gays mais pas du tout, il pense à des débats de mathématiciens! C'est la sexualité in a nutshell: j'ai besoin d'un détour (fantasmatique) pour désirer l'objet. On peut dire que le détour est une per-version (au sens étymologique). C'est d'ailleurs ce que dit le langage courant: j'ai tellement envie de coucher avec cette fille, j'en rêve! Dieu que c'est glauque. On dirait qu'on parle de l'amélioration des conditions de vie des animaux dans un zoo.
  16. En vrai c'est pas absurde. Ça se place dans la continuité de la réflexion d'Uexküll sur la différence entre espace et Umwelt. La manière dont l'homme constitue son environnement ou plutôt, en langue heideggérienne, la manière dont le Dasein élabore son "lieu" (vous avez bien compris que Dasein != homme au sens biologique et site != environnement, c'est juste une analogie), n'est pas une question vide de sens. Heidegger a raison de faire la différence entre être dans un espace et vivre vraiment chez soi, dans un monde ou dans un lieu. Je crois que j'avais déjà écrit un truc sur le monde chez Heidegger, mais on peut voir ça simplement comme un ensemble de relations perçues depuis un point de vue entre des objets. Ce monde est "bâti". Bâtir ne consiste pas à imposer une structure artificielle sur la nature, à la "provoquer," mais à poursuivre son oeuvre ("C'est le passage du pont qui seul fait ressortir les rives comme rives.") Surtout qu'il y a des gens qui aiment Scruton ici, non? Scruton c'est la philo allemande rendue accessible aux British. On peut certes aussi considérer que ce rapport à la nature est fake et que l'homme ne voit jamais qu'un paysage déjà plus ou moins humanisé au sens artificiel pour le coup (la nature imite l'art and so on and so on), ce qui tend à être de plus en plus vrai, sauf au fond de l'Amazonie, avec une faible chance de survie. C'est d'ailleurs plutôt ce que je pense. En passant, pour lire Être et Temps sans lire Être et Temps il y a ça https://www.amazon.fr/Being-World-Commentary-Heideggers-Paper/dp/0262540568/ Clairement Essais et conférences c'est pas le truc le plus génial mais c'est assez lisible. Le seul truc que je continue à trouver insupportable c'est sa manie caractéristique de l'érudition étymologique + le messianisme inintelligible qui marque ses derniers textes (dont celui-ci vers la fin). On passe aux choses sérieuses: https://openpsychometrics.org/tests/NR-6/ Your score for nature relatedness was 1/5. Higher scores indicate more nature relatedness. The average score for college students reported by Nisbet & Zelenski (2013) is 3.28. Nature relatedness is correlated with psychological wellbeing. Increasing nature relatedness can results in increases in positive moods.
  17. Vous êtes en train de réinventer Heidegger avec vos lieux là http://palimpsestes.fr/textes_philo/heidegger/habiter.html
  18. A part cette idée saugrenue de lire la conclusion au début, le mec recommande en fait quelque chose comme: regardez le livre, ouvrez le livre, lisez la première page, lisez la deuxième page, lisez toutes les pages entre la deuxième et la dernière, lisez la dernière, refermez le livre. Ce que je pense de sa méthode c'est que sur le principe je comprends pourquoi il dit de regarder la table des matières au début et à la fin, pour vérifier que tu te souviens de l'idée générale de chaque chapitre après avoir terminé le livre, mais je pense que cette technique vaut surtout pour quelqu'un qui lit un livre sur un sujet différent chaque semaine. Ce que je ne fais jamais. J'en pense que ça dépend de la non-fiction (théologie, pop science, histoire, éco, philo, essai politique) mais j'ai surtout tendance à étudier un auteur/un sujet. Tu ne te souviendras pas tant de tel ou tel livre précisément mais tu maîtriseras un sujet, ce qui est toujours plus utile. Après je pars de cette idée qu'il y a des penseurs si géniaux qu'ils valent la peine d'être maîtrisés (et même l'effort est un plaisir). Par exemple on peut se souvenir sur le bout des doigts d'un livre de Carnap sur la physique mais si c'est le seul truc qu'on a lu en épistémologie ça va pas servir à grand chose. Je dis Carnap parce que c'est un philosophe dont les vues sont connues pour être datées en philo des sciences, mais ça vaut pour n'importe quel autre épistémologue ou philosophe si c'est le seul qu'on lit. Et l'expérience qu'on acquiert en maîtrisant un sujet aide ensuite à en maîtriser d'autres. C'est une sorte de knowing how intellectuel. Enfin, c'est un point de vue très personnel, mais on vit dans un monde où on est constamment bombardés de petits faits en tous genres, et l'ambition de maîtriser un auteur, un système ou, plus ambitieux encore, une certaine section d'une discipline, correspond à l'esprit du livre vs l'esprit d'internet: on met la réalité à distance, on n'est pas dérangé, on est seul avec l'auteur. On cherche à construire quelque chose de cohérent, à comprendre et à organiser notre vie. Bref, tête bien faite > tête bien pleine and so on and so on. Donc je commence par les trucs basiques (j'ai pas peur de lire un livre de la collection A Very Short Introduction to... pour commencer: si j'y connais rien, pas la peine de faire semblant) et ensuite il y a plusieurs techniques, mais si tu étudies un sujet, ce qui est quand même mieux que d'essayer de rivaliser avec Bouvard et Pécuchet, je conseillerais de prendre des notes sur un carnet (de moleskine) en lisant, mais pas au début. Parce qu'au début, tu prendras tout en notes (vu que tu connaîtras rien). Après, il y a plusieurs méthodes, compatibles avec les deux approches (l'approche tête bien faite et l'approche tête bien pleine): Tu lis et prends des notes au fur et à mesure, puis tu relis tes notes. Pas au début, parce que si tu progresses par ordre croissant de difficulté, tu vas commencer par rencontrer les idées générales, que tu retrouveras dans tes autres lectures au fil de ta progression. Donc celles-là, tu ne vas pas les oublier, et elles te seront vite familières. Tu fais confiance à ta mémoire. Si tu ne l'as pas retenu, c'est peut-être que ce n'est pas super important. Peut-être que sinon tu retrouveras l'idée mieux formulée ou mieux expliquée ailleurs ou dans un autre livre, et que tu la retiendras à ce moment-là. Quand on lit sur un sujet, les auteurs se contredisent entre eux. Ça aide aussi à se rappeler. Tu lis un chapitre, tu poses le livre, tu essaies de résumer le propos de l'auteur. Tu continues comme ça pendant en gros tout le livre. A la fin, tu essaies de résumer le livre à l'écrit dans un carnet, ou tu fais une mind map, en revenant éventuellement de façon ciblée au bouquin pour les points dont tu te souviens pas après avoir fait tout ce que tu pouvais sur la seule base des souvenirs. Ça peut être utile de laisser ton esprit poser des questions simples en réfléchissant à l'argument de l'auteur. Si tu arrives à répondre en te demandant comment l'auteur répondrait, tu retiens mieux qu'en essayant de faire une sorte de par coeur. Mais c'est un jeu subtil, le but n'est pas non plus de prendre le contre-pied systématique de ce que dit l'auteur. (Liborg va me taper dessus pour celle-là) Surtout pour les livres d'histoire dans mon expérience, tu peux crayonner certains passages clés pour faciliter la remémoration surtout si tu as une mémoire visuelle (c'est mon cas: je peux restituer l'argument de deux pages denses si je m'imagine la page dans ma tête, la manière dont les paragraphes sont agencés etc). Quand je n'ai pas de crayon, je photographie même les pages avec mon portable. Ça marche encore mieux. Pour certains livres comme des classiques, ça peut être une excellente idée de lire en même temps le livre et un commentaire (type Cambridge Companion).
  19. And other hilarious jokes you can tell yourself
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